Nicole, frémit, immobile, les mains dans le dos, droite et nue devant le bureau d'Alain qui, assis dans son habituel fauteuil semblait beaucoup se réjouir à cette perspective. Le regard qu'il porta à son corps, la détaillant de la tête aux pieds, les yeux brillants de désir, lui donna des frissons.
- J'ai une grande collection de femmes de tous âges vous savez, fit-il en reluquant son entre jambes glabre comme s'il se délectait par avance des plaisirs qu'elle allait lui donner alors même qu'il s'interdisait de la prendre par là.
Il la laissa mariner dans ses pensées, s'amusant de son embarras comme un chat joue avec une souris avant de la dévorer.
- Regardez-vous, intima-t-il en montrant le miroir vers lequel elle tourna la tête pour ne pas le contrarier. Regardez comme vous êtes belle. Aucun défaut. Un corps parfait. Des seins fermes, des hanches larges, des fesses hautes, des cuisses en tous points magnifiques, un sexe de toute beauté, une taille fine. Vous êtes infiniment belle et désirable. Vous le savez. Je ne vous ai jamais caché mon attirance extrême pour votre corps superbe. Oui, vous êtes certainement l'une des plus belles femmes qu'il m'ait été donné de connaître.
En disant ça, il avait commencé à se caresser derrière le bureau et à la fin de sa phrase, il bandait comme un âne. Il recula son siège pour avoir la place de se défaire et sortit de son pantalon une verge dure comme du bois qu'il massa ostensiblement devant Nicole qui, même habituée à ce petit manège, n'en conçut pas moins quelque appréhension.
- Admirez-vous. Profitez de votre jeunesse et de votre beauté.
Il la laissa se regarder.
- Je veux que vous preniez conscience de ce que vous êtes. Et peut-être, après avoir vu ce que vous deviendrez, alors aurez vous plus envie d'en profiter ?
Nicole frémit.
- Et de m'offrir enfin ce que je désire tant, finit-il en faisant ses yeux de cocker.
En faisant allusion à son désir le plus cher, il serra sa queue entre ses doigts comme pour s'empêcher de jouir à la seule idée de plonger dans son ventre. Il poursuivit sa contemplation, la détaillant sous toutes les coutures, puis semblant prendre une décision, se leva et, sous le regard quelque peu inquiet de la jeune femme, commença à se déshabiller.
- Je crois que vous n'avez pas compris, fit-il l'air déçu qu'elle n'ait pas réagi à sa demande.
Inquiète, elle se demanda si ça allait lui coûter quelque bon point, mais il ne dit rien et poursuivit ce qu'il avait entreprit. Une fois nu comme la main, le sexe fièrement dressé devant lui, il vint la rejoindre et elle frémit en sentant ses mains se poser sur ses hanches tandis qu'il se plaçait derrière elle. Quand son gland passa sous son bassin, dans le jour laissé par le rétrécissement de ses cuisses à l'aine, que sa verge frôla sa vulve épilée de près, elle trembla.
- J'ai très envie de vous vous savez ? Lui chuchota-t-il au creux de l'oreille en pressant sa taille entre ses doigts.
Elle se détendit autant qu'elle pu pour ne pas subir son courroux au cas où il aurait senti une trop forte résistance de sa part.
- C'est ben, fit-il en commençant à aller et venir doucement sous elle. Vous méritez un bon point pour ne pas avoir eu de mouvement de recul. Vous voyez comme c'est facile d'en gagner ?
- O… oui, Monsieur, fit-elle, le souffle court.
- Vous savez que je pourrais vous prendre, là, comme ça, en vous faisant poser les mains sur la table ? En écartant vos cuisses, en plongeant dans votre ventre ?
Elle le sentit au bord de le faire, mais il se retint et poursuivit :
- Je pourrais alors goûter à la délicieuse sensation de vous pourfendre, de me caler loin en vous, d'y savourer la douceur de l'intérieur de votre corps, d'aller et venir dans le délicieux fourreau de votre corps.
Elle le sentit s'exciter tout seul aux palpitations qui animaient son Vit bandé entre ses cuisses. Elle décida de se montrer docile, sachant bien qu'il ne ferait rien de ce côté-là, trop accroché à l'idée qu'un jour, ce serait elle qui s'offrirait à lui de son plein gré. Elle porta la main entre ses jambes et prit son gland poisseux entre trois doigts pour le caresser doucement.
Elle accentua ses pressions dans l'espoir de le faire jouir et qu'elle ait un peu de tranquillité, mais il s'arrêta avant et lui prit le poignet pour qu'elle stoppe ses manœuvres.
- Je ne sais si je dois vous récompenser ou vous punir pour ce que vous venez de faire, murmura-t-il à son oreille.
Elle frémit et lâcha son gland.
- Pourquoi ne vous donnez-vous pas à moi ? La supplia-t-il.
- Je… je ne peux pas… fit-elle le plus franchement possible.
- Vous y gagneriez pourtant tellement…
- N… non…
- Pourtant, je sais que vous y viendrez. Et vous le savez aussi, argumenta-t-il à voix basse, en recommençant à aller et venir entre ses cuisses tout en lui caressant le pubis d'une main et en prenant un sein dans l'autre.
Elle le laissa faire sans réagir, de peur de le contrarier, mais elle eut la chair de poule à l'énoncé de ce qu'il considérait comme une simple vérité.
- Ah Nicole… comme vous êtes belle et comme j'ai terriblement envie de vous… continua-t-il en la pelotant ouvertement.
Quand ses doigts allèrent titiller son clitoris, elle retint un sursaut et se laissa faire sans rein dire. Allait-il la faire jouir comme parfois il le faisait ? Elle ferma les yeux et essaya de ne pas réagir. Mais il savait parfaitement la stimuler, et elle ne pu lui cacher l'humidité qui s'écoula de son sexe au bout d'un moment de ce petit jeu. Quand il s'en rendit compte, il fit triomphalement au creux de son oreille :
- Ca vous plaît hein ?
- Oui... Monsieur, avoua-t-elle, sans chercher à lui mentir.
De fait, elle aimait ses caresses et surtout le plaisir qu'il savait lui donner. Même si ses propos l'inquiétaient un peu, elle avait appris depuis le pensionnat, à jouir de ce qui lui était donné de ressentir pour plaire à ses Maîtres et tirer au moins du plaisir des supplices qu'on lui faisait subir.
- Vous ne voulez vraiment pas ? Demanda-t-il d'une voix geignarde en se collant à elle.
- … n… non… affirma-t-elle de nouveau.
Il stoppa, soupira, sembla beaucoup regretter, puis se retira et lui donna une petite tape amicale sur les fesses en faisant :
- Tant pis. Vous ne savez pas ce que vous perdez. Mais vous vous êtes quand même montrée très compréhensive, et pour ça, je vous octroie cinq bons points.
- Merci, Monsieur, fit-elle reconnaissante, sans se rendre compte qu'en fait, elle venait de se comporter exactement comme il le désirait.
- Vous les méritez.
Il revint devant elle, lui prit le menton et déposa un baiser au coin de ses lèvres.
- Vous voyez, quand vous voulez, vous êtes récompensée.
Il s'éloigna un peu, l'admira encore puis fit :
- Vous vous rendez compte des progrès que vous avez faits depuis notre première rencontre ? Vous êtes toute docile. Vous réagissez exactement comme le font toutes les femmes. Soumise, gentille, obéissante. Prête à tout pour quelques bons points…
Son sourire triomphal trahissait assez sa satisfaction. Elle baisa la tête, honteuse de lui donner raison. Mais avait-elle le choix ?
- Bon, poursuivit-il bandant encore plus fort. Puisque vous ne semblez pas réaliser à quel point vous devriez profiter de votre état, je vais vous montrer comment vous serez dans une quarantaine d'années.
Il retourna derrière son bureau, ouvrit le dossier qui y trônait et en tira une grande photo qu'il lui montra.
- D'abord, regardez cette femme.
C'était une fort belle femme, dans ses âges à elle, réellement très jolie. Un corps parfait, un visage à l'avenant.
- Elle est belle n'est-ce pas ?
- Oui… très belle.
- Tout comme vous.
Puis il lui en montra une autre où la femme apparaissait en maillot de bain une pièce, comme si elle posait pour un magazine.
- Vous voyez comme elle est parfaite ?
- O… oui… fit-elle en se demandant où il voulait en venir.
- Elle était mannequin. Une réellement très belle femme que tout le monde admirait il y a quarante ans. Vous n'avez pas pu la connaître, vous êtes bien trop jeune.
Il lui laissa le temps d'admirer les photos, puis les rangea. Elle frémit encore plus quand il décrocha son téléphone et fit d'une voix neutre :
- Faites entrer.
Puis, après avoir raccroché, il fit :
- Maintenant, vous allez voir ce qu'elle est devenue. Ce que vous-même deviendrez à son âge.
La jeune femme trembla en entendant l'humiliation qu'il envisageait de lui faire subir à elle comme à cette femme qu'elle ne connaissait que d'apparence et encore dans ses jeunes années. Elle n'eut pas le temps de réfléchir plus. La porte s'ouvrit et Nicole eut un haut le corps en voyant entrer la femme de la photo, mais avec quarante ans de plus. Elle devait avoir dans les soixante dix ans. Intégralement nue, l'air très gênée, elle n'avait plus que l'apparence de ce qu'elle avait été. Le temps avait fait des ravages. Bien qu'encore très belle, son corps n'était plus que l'ombre de lui-même.
-Approchez Sophia, fit Alain comme si leur nudité à tous avait été la chose la lus naturelle du monde.
Il la guida jusque devant la jeune femme qui n'osa pas détourner le regard, autant pour ne pas la vexer, que pour ne pas déplaire à leur tortionnaire. Il la fit se mettre dans la même position juste en face d'elle à quelque distance, puis fit :
- Regardez… regardez la bien.
La nouvelle arrivante, certainement habituée de longue date aux facéties de l'homme qui les dominaient toutes par la contrainte, regarda Nicole droit dans les yeux, sans expression d'hostilité, avec juste dans le regard, une lueur de désespoir. La même que celle que devait avoir la jeune femme en ce moment.
Sans y penser, instinctivement, les deux femmes se détaillèrent rapidement, comme seules les femmes savent le faire, d'un regard discret pendant lequel elles enregistraient tout ce qu'elles voyaient en faisant la comparaison avec elles.
Au bout d'une minute, il approcha d'elles et fit :
- Regardez comme elle est flétrie.
Elles rougirent toutes les deux.
- Regardez ses seins, poursuivit-il en portant une main à la poitrine de Sophia.
Elle avait les seins presque plats, pendants, ridés, flasques. Il en joua un instant et prit celui de la jeune femme dans l'autre main en faisant :
- Quelle différence. L'un plein, souple, désirable, et celui-ci, flétri, mou, sans consistance…
Il était odieux et elles auraient bien eu envie de le lui dire, de se soustraire à cette inimaginable comparaison, mais aucune des deux ne fit quoi que ce soit pour y échapper.
- Tenez, touchez-le, ajouta-t-il en prenant le poignet de Nicole pour qu'elle aille palper la mamelle de sa compagne.
Résignée, la jeune femme tendit la main et pelota doucement la masse de chair sans forme qui pesa dans sa paume.
- Tâtez-le, intima-t-il.
Nicole obtempéra à contre cœur.
- Vous sentez comme il est vieux, usé ?
- O… oui… s'obligea-t-elle à dire tandis que sa compagne baissait la tête de honte.
- C'est comme ça que vous serez à son âge. Dans pas bien longtemps en fait.
Nicole ne sut plus où se mettre. Elle était indignée, outrée, mais ne pouvait faire autrement que d'obéir à moins de se voir sanctionner à la mesure du déplaisir qu'elle aurait causé à son mentor. Entre ses doigts les chairs rabougries filaient, sans consistance.
- Tâtez le votre en même temps, pour bien faire la différence.
Elle obtempéra une fois encore, deux fois plus gênée de se tripoter devant l'autre.
- Il n'y a pas photo hein ?
Malgré la gêne qu'elle éprouvait certainement, Nicole fut surprise que Sophia ne réagisse pas plus que ça. Elle avait même relevé la tête, et regardait sa compagne avec une expression qui ne trahissait pas son désarroi.
- Et ça n'est pas tout, ajouta-il. Tenez, regardez son ventre. Regardez comme l'abdomen pendouille. Regardez ces rides, ses chairs flasques. Qui pourrait penser que là dedans, on puisse encore y faire quoi que ce soit ? Hein ? Est-ce que ça donne envie ? Tenez, tâtez-le.
La jeune femme fit ce qu'il demandait et palpa le bas ventre mou, pendant et sans forme de sa partenaire involontaire. La consistance de ses chairs était particulière. Nicole n'en avait jamais touché et la flaccidité de la peau ridée la surprit.
- Pas très ragoûtant n'est-ce pas ?
Mais son sexe raide à en craquer démentait ses paroles. En palpant lui-même les chairs affaissées de la femme qui se laissait faire, il en tirait une jouissance visible. A moins que ça ne soit le fait de les humilier de la sorte qui le faisait bander. Elle n'aurait su le dire. Bien qu'elle pensait que les deux devaient lui faire de l'effet.
- Et ses hanches… regardez, tâtez aussi.
Nicole, encore plus gênée, mais de plus en plus stupéfaite par l'attitude de sa compagne d'infortune, palpa les endroits que lui indiquaient Alain qui, joignant le geste à la parole en profitait pour peloter tout ce qu'il désignait.
- Ca n'a vraiment plus de tenue n'est-ce pas ?
De fait, le corps flétri n'offrait que peu de résistance lorsqu'on cherchait à prendre entre les doigts les pans de chairs flasques qui retombaient sans aucune tenue.
- Et son sexe, fit-il, l'œil brillant. Voyez les grandes lèvres… comme elles pendent. Et ces nymphes qui ressortent… touchez-les. Elles n'ont plus aucune consistance…
Lorsque Nicole porta la main à la vulve desséchée de la femme, celle-ci écarta les cuisses pour leur livrer passage.
- Elle est docile hein ? Commenta Alain en pinçant les tissus flasques.
Avec deux mains qui exploraient son intimité, Sophia ferma les yeux et retint un soupir que la jeune femme perçut quand même très bien. Visiblement, elle éprouvait du plaisir à se faire maltraiter de la sorte. Sa réaction n'échappa pas à l'homme qui sourit en disant :
- Vous voyez, ça lui plait. Mais c'est normal.
Il tenta vainement d'introduire le majeur sous son bassin et ajouta :
- Ca lui plaît, mais elle est sèche comme un vieux tronc. Vous sentez ? fit-il en guidant le doigt de Nicole à l'orée de son vagin. C'est tout sec là dedans.
Quand il força un peu, la femme se cambra mais ne dit mot.
- Regardez ses cuisses. Vous voyez comme votre peau elle aussi pendra en grosses vagues ridées et sèches dans quelques années ?
Il tapota l'intérieur des cuisses qui ne revinrent pas en place lorsqu'il en déplaçait les chairs.
- Et vous n'avez rien vu. Tournez-vous, fit-il à l'adresse de la femme qui obtempéra sans rechigner.
Une fois de dos, il montra ses fesses.
- Le clou, fit-il. Est-ce que l'on peut encore appeler ça des fesses ? Voyez comme elles pendent. Et touchez-les. Ca n'a plus de forme, aucune tenue. Rien. Vraiment pas appétissant n'est-ce pas ?
Ses propos plus que vexants mettaient Nicole mal à l'aise, mais ne semblaient pas déranger Sophia plus que ça. Entraîné par son mentor, la jeune femme porta les mains aux chairs qui autrefois avaient du être fermes et bien potelées. Ses doigts s'enfoncèrent sans aucune résistance dans les muscles mous. Elles tombaient inexorablement sans revenir en place lorsqu'on en déplaçait les chairs.
- Écartez-les, ordonna-t-il en se prenant la bite pour la serrer dans sa paume comme s'il voulait s'empêcher de jouir tout de suite.
A deux mains, Nicole ouvrit les pans de chair plissés et n'eut aucun mal à les séparer pour voir l'anus fripé en étoile. On aurait dit qu'il n'avait plus de forme.
- Vous voyez ?
- O… oui… hésita-t-elle à répondre, comprenant qu'il voulait qu'elle entre dans son jeu aux dépends de leur partenaire.
- Essayez d'entrer un doigt. Tâtez-le.
Elle fit ce qu'il demandait tandis que la femme se penchait en avant pour leur dévoiler le plus intime d'elle-même. Quand elle força sur le sphincter, celui-ci n'offrit encore une fois que très peu de résistance, et seul un manque de lubrification l'empêcha de pénétrer le rectum.
- C'est mou hein ?
- O… oui…
- Tenez, je vais vous montrer.
Il écarta les mains de Nicole, prit les fesses de Sophia entre les siennes, posa les pouces près du périnée et les écarta fermement. Le muscle anal s'ouvrit, ainsi que les bords du vagin, en montrant deux trous sombres.
- Vous voyez ? C'est large comme des portes de garage. Et sec comme de l'amadou.
Il laissa la jeune femme contempler ce qu'il lui montrait puis relâcha les fesses de Sophia qui se refermèrent lentement.
- Vous serez comme ça, fit-il très fier de lui. Plus personne ne voudra de vous. Qui voudrait faire quoi que ce soit là dedans ? Je vous le demande. C'est tellement flasque, qu'on ne toucherait même pas les bords.
Puis, quand il eut fini, il fit :
- Vous pouvez vous retourner.
La femme reprit place en faisant face à eux, droite, les mains dans le dos, le visage légèrement teinté de rose.
- Vous comprenez ce que je veux vous faire voir ?
- Oui, Monsieur.
- Que c'est maintenant qu'il faut en profiter. Maintenant que vous êtes belle, belle comme elle l'était à votre âge. Après, voila ce que vous deviendrez. Est-ce ça que vous voulez ?
Nicole hésita puis répondit :
- Je ne le veux pas, mais…
- Mais quoi ?
- … je n'y pourrai rien…
- Alors profitez-en maintenant, fit-il en s'approchant d'elle et en lui caressant le ventre et les seins.
L'attitude de la femme en face d'elle surprenait Nicole. Elle semblait bien un peu gênée, mais pas autant qu'elle-même l'aurait été en de pareilles circonstances. Elle regarda les tétons saillants au bout de ses seins pendants sur son torse, flasques, mais dont aréoles fripées semblaient trahir malgré tout une certaine excitation.
- Que regardez-vous ? demanda Alain auquel le regard de la jeune femme n'avait pas échappé.
Optant pour la plus grande franchise, elle répondit :
- Ses seins.
- Oui ? Et pourquoi ses seins ? Fit-il en passant une main sous l'un d'eux pour le soulever et le laisser retomber d'u air dégoûté.
- Les mamelons sont durs et les aréoles fripées.
- Ah ! Vous êtes observatrice. Et qu'en déduisez-vous ?
- Je… je crois…
- Oui ? L'encouragea-t-il, l'œil brillant.
- Je crois que ça l'excite…
Il sourit.
- Vous méritez encore un bon point, fit-il en souriant. Vous avez raison. Cette salope est excitée.
Dans sa bouche, et avec le ton sur lequel il avait dit ça, même ce mot grossier ne semblait pas vulgaire.
- Oui. Elle est excitée. N'est-ce pas Sophia ? Ca vous plaît hein ?
- Oui, Monsieur, répondit l'intéressée, le regard brillant de désir en lorgnant sur la verge dure de leur compagnon.
Nicole suivit son regard et eut la confirmation, si besoin en était, que lui aussi était plus qu'excité.
- Oui, confirma-t-il en se prenant la queue dans une main et en se branlant doucement en direction de la femme. Elle en a envie. Elle a envie d'une bonne tige dans son vieux ventre. Et pas seulement là, ajouta-t-il. N'est-ce pas Madame ?
- Oui, Monsieur.
- C'est que, voyez-vous, poursuivit-il en donnant une tape sur le côté d'une fesse de Sophia, elle a bien vite compris que si elle voulait encore pouvoir servir, il fallait qu'elle se montre bien docile. Contrairement à vous, elle a très vite assimilé les principes de base qui font d'une femme ce qu'elle est. Dites les nous, voulez-vous ?
Sans hésiter, la femme récita :
- Les femmes sont destinées à servir l'homme.
- Pourquoi ?
- Pour son plaisir.
- C'est très bien. Mais encore ? Insista-t-il en se branlant de plus en plus ouvertement.
- Elles doivent être à sa disposition. Faire tout ce qu'il désire. Ne pas se rebeller. Être disponibles à tout instant. Quoi qu'il demande.
- Vous voyez ? Fit-il à l'adresse de Nicole, elle a parfaitement tout compris. Branlez-vous, ordonna-t-il.
Sans l'ombre d'une hésitation, Sophia porta la main entre ses cuisses, glissa un doigt entre ses grandes lèvres et se caressa le clitoris en fermant les yeux de contentement. Elle écarta les pieds pour être plus à l'aise, et devant ses deux compagnons, commença à rechercher le plaisir comme s'ils n'avaient pas été là. Même à son âge, même si son corps n'avait plus la même allure que ce qu'il avait du avoir dans le passé, elle était encore très belle et Nicole se sentit à son tour excitée de la voir se livrer devant eux à de telles pratiques aussi intimes.
- Elle est bien dressée, commenta Alain au bord de la jouissance. Regardez comme elle aime ça.
Puis, au bout d'un moment il fit à l'adresse de Nicole :
- Je suis certain que ça vous fait quelque chose de la voir se branler hein ?
-… o… oui… Monsieur.
- Faites moi voir…
Elle n'eut qu'une demi-fraction de seconde d'hésitation avant d'écarter les cuisses pour laisser l'homme passer une main sous son bassin. Là, il courba le majeur et explora son intimité dans laquelle il n'eut aucun mal à entrer, cette dernière étant bien lubrifiée par des glaires qui commençaient à devenir abondantes. Il s'agita doucement entre ses chairs et fit, l'œil brillant de désir :
- Vous avez un ventre d'une infinie douceur !
Puis en s'approchant d'elle à la toucher de son corps nu, il insista de nouveau, la voix suppliante, sans tenir compte de la présence de Sophia qui maintenant les regardaient en poursuivant ses caresses à elle même :
- Ne voulez vous réellement pas m'offrir ce dont j'ai le plus envie ?
-… non… eut le courage de dire la jeune femme en tendant le ventre vers la main qui lui faisait du bien.
Comme toujours, dans les situations extrêmes, elle se sentait réellement excitée elle aussi. Bizarrement, voir avilir cette vieille femme devant elle, et surtout le fait que celle-ci y prenne plaisir, lui plaisait.
- Vous êtes trempée, commenta-t-il en enfonçant son doigt aussi loin qu'il le pouvait, collant la paume au sexe glabre de Nicole qui ne se déroba pas. Offrez-moi votre ventre, s'il vous plaît… Vous ne le regretterez pas, lui murmura-t-il au creux de l'oreille, complètement en transe à l'espoir qu'elle pourrait accepter.
Pour toute réponse, Nicole lui prit la verge dans sa main et la serra entre ses doigts, ce qui lui arracha des soupirs de plaisir.
- S'il vous plaît, supplia-t-il encore.
Elle pressa sa verge en tirant le prépuce en arrière de peur de le faire jouir tout de suite. Elle comprit instinctivement que si elle le libérait de la tension qui faisait se tendre son sexe, alors que visiblement il avait envie de profiter au maximum de la situation, elle serait sanctionnée. Bien lui en prit.
- Vous êtes vraiment une femme très intelligente, fit-il en poussant un soupir de regret et en se retirant de son vagin, mais en gardant tout son calme pour se lécher le doigt et savourer ses jus intimes. Dois-je en conclure que vous n'êtes pas encore décidée à céder ?
- Oui… Monsieur…
Pendant que Sophia se caressait toujours, visiblement de plus en plus excitée, il fit :
- Vous vous êtes bien comportée. Même si je regrette que vous ne soyez pas encore prête, je suis obligé d'admettre que vous avez fait preuve de beaucoup de psychologie. Pour ça, je vous accorde trois bons points supplémentaires.
- Merci, Monsieur.
Pour prouver qu'il disait vrai, il s'éloigna, passa derrière son bureau et sortit tous les bons points qu'il lui avait promis pour les poser, bien en évidence sur un coin de la table.
Restées seules un instant, les deux femmes se fixèrent dans le blanc des yeux, Sophia se caressant toujours, cuisses ouvertes, donnant par moment des coups de reins en avant quand le plaisir devenait plus fort, comme si elle voulait inviter Nicole à céder. Alain les observa un moment sans revenir vers elles, bandant toujours, le souffle court. Les deux femmes montraient des signes évidents d'excitation, ce qui sembla le ravir.
- Branlez-vous aussi, ordonna-t-il.
Avec un bref instant d'hésitation, Nicole prit la même position que Sophia, porta une main entre ses jambes et se caressa du bout du doigt en regardant sa compagne d'infortune. Doucement, sous l'œil attentif de l'homme, elles se livrèrent devant lui à des caresses auxquelles elles se livraient d'ordinaire seules dans l'intimité de leur chambre à coucher.
La situation rappela à la jeune femme ce qu'elle avait vécu dans ses jeunes années, et, comme si elle avait été projetée plusieurs années en arrière, elle se prit toute seule au jeu, comme quand elle voulait oublier les sévices qui lui étaient alors infligés, s'extrayant du monde réel pour plonger dans son propre univers et s'abstraire de la réalité. Il n'existait plus qu'elle et cette femme réellement à la recherche du plaisir, et elle se sentit plus proche d'elle qu'elle n'aurait jamais pu l'être dans d'autres circonstances. Son ventre se contracta, ses chairs se boursouflèrent, son vagin se crispa et elle se sentit vraiment au bord de la jouissance. Comme si elles communiquaient sans rien se dire, toutes les deux commencèrent à approcher du point de non retour, soufflant, donnant des reins, écartant les jambes, comme si elles voulaient se rassurer en montrant à l'autre dans quel état elles étaient.
Un peu provocatrice, Nicole entra deux doigts dans son vagin dégoulinant et les y agita lentement en se léchant les lèvres, hanches projetées en avant, cuisses ouvertes, pour le plus grand plaisir d'Alain qui n'en perdait pas une miette, la bite en main, en se branlant doucement. La jeune femme porta une main à son sein et le pressa entre ses doigts en soupirant discrètement comme si elle allait atteindre l'orgasme. Quand elle vit Sophia se crisper, rentrer le ventre, et jouir vraiment, elle se caressa plus fermement et jouit à son tour sans simuler quoi que ce soit. Voir cette femme d'un âge très avancé se donner du plaisir sans retenue aucune, les traits déformés par la jouissance, le corps secoué de spasmes qui manquèrent de lui faire perdre l'équilibre, lui procura une extase très particulière. Sans se soucier de l'homme qui les regardait, elles se donnèrent sans compter, pour leur propre plaisir, comme si en orgasmant ensemble, elles éliminaient sa présence.
Une fois calmées, elles se regardèrent avec un demi sourire, haletante, leurs mains toujours entre leurs cuisses, mais à plat, pour ne pas toucher leur clitoris devenu très sensible. Après quelques secondes de récupération, elles se remirent droites, visiblement fières de leur prestation, mais pour elles mêmes, par pour leur tortionnaire qui, les yeux brillants, sortit une poignée de bons points qu'il posa sur la table en disant :
- Vous êtes bien de véritables traînées. Pour ça, je vous accorde cinq bons points chacune.
- Merci, Monsieur.
- Merci, Monsieur, firent-elles ensemble.
Puis, revenant à côté d'elles, il porta la main au sexe dégoulinant de Nicole, y introduisit deux doigts qu'il retira chargés de glaires épaisses pour les montrer à la jeune femme en disant :
- Vous n'avez pas fait semblant…
- Non, Monsieur.
Il tendit la main devant la bouche de Sophia qui happa tout de suite ses doigts englués pour les lécher en se servant de sa langue pour lui caresser les phalanges d'une manière très sensuelle.
- Vous voyez comment cette vieille peau est devenue une véritable salope avec l'âge ? Fit-il à l'adresse de Nicole en retirant ses doigts de la bouche de Sophia. Elle suce, elle lèche, elle baise, se laisse prendre par tous les trous, jouit sans retenue, ferait n'importe quoi pour avoir une bonne bite entre les cuisses ou ailleurs. N'est-ce pas Madame ?
- Oui, Monsieur, fit la femme, apparemment pas trop gênée de s'entendre traitée comme une moins que rien en des termes aussi grossiers.
- Vous avez envie de vous faire baiser hein ?
- Oui, Monsieur.
- Savez-vous, fit-il encore à l'adresse de la jeune femme, que Madame, était plutôt prude en son temps ? Qu'elle n'écartait les cuisses qu'avec beaucoup de difficultés ?
-… n… non… fit Nicole, sentant qu'elle devait dire quelque chose.
- Si, si… je vous assure. Il y a encore quelques années, elle aurait préféré être sanctionnée plutôt que d'écarter les jambes. N'est-ce pas ?
- Oui, Monsieur.
- Quant à son cul, n'en parlons pas. C'est moi qui l'ai dépucelée par là. Mais je crois qu'elle a aimé hein ?
- Oui, Monsieur.
- Et qu'elle aime encore ça. Certainement encore plus. Dites-moi si je me trompe.
- Non, Monsieur. Vous ne vous trompez pas, fit Sophia en lorgnant sur le chibre dur de leur compagnon comme si elle espérait y avoir droit.
- Vous voyez ? Elle en veut cette vieille garce. Au début, elle tait comme vous. Elle ne voulait pas m'offrir ce que je désirais, poursuivit-il en passant une main sous le bassin de l'intéressée en tentant d'introduire un doigt dans son vagin.
- Elle est sèche comme de l'amadou.
Quand il força, Sophia grimaça de douleur, mais écarta quand même les cuisses pour lui livrer passage. Il insista, tirant de la femme un gémissement plaintif et une grimace sans qu'il puisse aller plus loin.
- Ca fait mal hein ?
- O… oui, Monsieur…
- Mais c'est bon hein ?
- … oui… gémit-elle tandis qu'il forçait à la faire se déplacer tellement il y mettait d'ardeur.
Il s'agita en pressant fort, la faisant grimacer de nouveau tout en demandant à Nicole :
- Savez-vous comment ça s'est terminé ?
- Non, Monsieur.
- Hé bien, j'ai pris cette garce de force, et elle a jouit comme jamais elle n'avait encore jouit. N'est-ce pas, fit-il en tentant encore une fois de forcer le passage.
- Oui… oui…. Monsieur, gémit-la femme en se crispant sous l'effet de la cuisson qui provenait de son entre jambes.
Nicole eut un peu peur de le voir si brutal, ce qui n'était pas dans ses habitudes. Comme s'il avait deviné ses pensées, il fit en poursuivant, mais moins violemment en s'adressant à Sophia :
- Ca fait mal ?
- Oui…
- Voulez-vous que j'arrête ?
- Oh non, Monsieur…
- Ca vous plaît vraiment ?
- Oui, Monsieur…
- Vous aimez avoir mal ?
- Oui… hoqueta-t-elle alors qu'il forçait plus violemment.
- Très mal ?
- Oh oui… souffla-t-elle en se tordant en avant.
Il donna un grand coup comme pour la déchirer.
- Comme ça ?
- Ouiiii… cria-t-elle les yeux exorbités en tendant le ventre vers la main qui la faisait souffrir.
Alain resta en place sans pouvoir entrer et fit à l'intention de la jeune femme :
- Vous voyez, ce fut une révélation pour elle. Masochiste ! C'est ce qui lui fallait pour jouir.
Il se retira au grand désespoir de la femme qui reprit une position plus digne l'air vraiment déçue qu'il n'insiste pas plus.
- Le plus drôle, poursuivit-il, c'est que ça fait bien longtemps qu'elle a réglé sa dette ! Elle ne me doit plus rien. C'était, tout comme vous, un véritable pilier de casino. Elle a dépensé des fortunes à toutes les tables. Comme une malade qu'elle était. Et vous savez pourquoi elle est là aujourd'hui ?
- N… non, Monsieur…
- Hé bien parce qu'elle aime ça. Tout simplement. Qu'il n'y a qu'ici qu'elle trouve une bite qui veut bien aller se mettre dans son vieux con, ou dans son cul, ou se faire lécher. Qu'il n'y a plus que moi qui veuille bien d'elle. N'est-ce pas Madame ?
- Oui, Monsieur.
- Vous ais-je forcé à venir ?
- Non, Monsieur.
- Alors pourquoi êtes-vous venue ?
- Pour me faire baiser, avoua-t-elle mais avec quand même un brin d'hésitation.
- Vous n'y étiez pas obligée n'est-ce pas ?
- Non, Monsieur.
- Vous ne me devez plus rien hein ?
- Non, Monsieur.
- Dites à Nicole pourquoi vous êtes là.
Elle marqua un temps, comme pour rassembler ses idées, puis fit :
- Ca me plaît…
- Mais encore ? Expliquez à notre amie pourquoi vous continuez à vous prêter au jeu des bons points et des punitions.
Elle marqua encore une seconde d'hésitation, puis avoua :
- J'aime ce que vous me faites subir.
- Et ?
- Vous êtes mon Maître, je suis votre esclave.
- Ah ! Enfin ! Je croyais que vous ne le diriez jamais. Je vous retire trois bons points pour cette hésitation. Et si vous continuez, vous n'aurez droit à rien du tout de ma part.
Elle sembla horrifiée à cette perspective.
- Oh, non Monsieur, s'il vous plaît… je vous en supplie… je ferai tous ce que vous voudrez…
- Vous voyez, fit-il triomphant à l'adresse de Nicole qui ne savait plus très bien où elle en était.
C'était la première fois qu'elle le voyait si dominateur dans le sens physique du terme, si brutal, si violent. En même temps, leur partenaire semblait réellement paniquée à l'idée qu'elle ne subirait pas les sévices qu'elle était elle-même venue chercher. Et puis, malgré tout, l'attitude d'Alain la rassura. Bien que très vulgaire par moments, il n'avait jamais eu dans le regard, cette lueur qu'elle connaissait bien des véritables sadiques. Non ! Il semblait plutôt que c'était l'attitude consentante de Sophia qui l'excitait, plus que le fait de la faire souffrir réellement.
Elle le connaissait bien, et elle était intimement persuadée qu'elle ne se trompait pas. Du moins elle l'espérait. Sans ça, sans doute l'aurait-il prise de force, sans jouer à ce petit jeu de sadisme psychologique qui consistait à vouloir à tout prix obtenir son ventre de sa propre volonté.
- Que feriez-vous si je vous renvoyais maintenant ?
- Joker ! Fit-elle immédiatement.
- Pour quoi ?
- Pour que vous me preniez, Maître, fit-elle avec empressement en remplaçant le Monsieur coutumier par le Maître, plus respectueux.
- Un Joker pour vous faire subir tout ce que je voudrais ?
- Oui, Maître, je vous en supplie, fit-elle en se jetant à genoux devant lui, les mains dans le dos, la bouche et les cuisses ouvertes.
- Regardez cette vieille salope, fit-il en montrant la femme à terre, suppliant qu'on l'utilise comme une moins que rien. Elle ferait n'importe quoi pour se faire mettre. N'est-ce pas Madame ?
- Je suis votre esclave, faites de moi ce que vous voudrez, se contenta-t-elle de répéter en écartant encore plus les genoux et en mettant les mains sur la tête.
- N'est-ce pas là toucher le fond de la déchéance ? Demanda-t-il à Nicole qui se trouva très gênée de voir cette femme pitoyable demander qu'il abuse d'elle.
- … s… si…
- Comment pourrait-on croire qu'il y a encore quelques années, elle n'aurait même pas remonté le bas de sa robe de peur que l'on voie son mollet ? Hein ? Non, mais regardez-moi ça !
La fermeté de sa queue démentait formellement le mépris apparent qu'il lui témoignait.
- Allez, je suis bon Prince, ajouta-t-il en s'approchant d'elle, la bite en avant. Suce vieille salope.
Sans plus attendre, il lui enfourna sas verge dans la bouche et alla cogner assez fermement qu fond de sa gorge. Sophia referma tout de suite les lèvres sur la tige dure et se mit à la sucer avec ardeur.
- Il n'y a plus que ça de mouillé, commenta-t-il en se laissant pomper. Tout le reste est sec comme un coup de trique.
Toute honte bue, la femme y mit tout son savoir faire, léchant, suçant, faisant même mine de vouloir l'avaler au risque de s'étrangler, ce qui sembla beaucoup plaire à Alain qui, une main sur la hanche, la regardait de tous ses yeux.
- C'est qu'elle suce vraiment bien, fit-il au bout d'un instant, en se retirant pour ne pas jouir tout de suite. Elle est bien dressée. Vous voulez l'essayer ? Demanda-t-il à Nicole qui n'avait pas bougé de sa position.
Puis, sans qu'elle ait eu le temps de répondre, il intima à Sophia :
- Montrez-lui ce que vous savez faire.
Docile, la jeune femme écarta les jambes quand sa compagne rampa sur les genoux vers elle en tendant la tête en direction de sa vulve. Le contact de ses mains autour de ses hanches, puis le premier coup de langue arracha à la jeune femme un gémissement qu'elle ne chercha pas à cacher à leur mentor, trop heureux de voir qu'elle appréciait ce que leur compagne lui faisait. Autant par plaisir que pour montrer à Sophia qu'elle comprenait, elle posa une main sur sa tête et la guida doucement aux points les plus sensibles sans la contraindre. Lorsqu'elle aspira sur son petit bouton et que du bout de la langue, elle commença à l'agacer, Nicole tendit les hanches à la rencontre de la bouche qui lui faisait du bien. Alain, à quelque distance, les regarda en se branlant, les yeux rivés à cette vieille femme qui léchait la jeune.
- Elle s'y prend bien hein ? Demanda-t-il.
- … o… oui, Monsieur.
- Léchez la bien si vous voulez mon indulgence, grogna-t-il de plus en plus excité.
Bien que dans une position très inconfortable, la tête rejetée en arrière, le cou cassé pour atteindre le sexe de Nicole, Sophia s'activa en lançant la langue dans les replis muqueux de la jeune femme qui apprécia son savoir faire. Quand elle coula trop, Sophia alla lécher ses humeurs en gémissant de plaisir, puis reprit ce qu'elle avait un instant abandonné, tirant de sa compagne des grognements non feints.
- Allongez-vous, ordonna-t-il.
Sophia s'étendit sur le dos à même le sol et Alain intima à Nicole :
- Accroupissez-vous au dessus d'elle.
Bien excitée, la jeune femme fit ce qu'il demandait et vint présenter le dessous de son bassin à sa compagne en s'accroupissant au dessus de sa bouche. A peine fut-elle en position, que Sophia lui prit le bassin et plongea la langue aussi loin qu'elle pu entre ses chairs pour se repaître de ses glaires abondantes avant de revenir à son clitoris qu'elle aspira en le titillant de nouveau. Dans cette posture, la jeune femme avait une vue imprenable sur le corps de la femme qui s'activait sous elle, et malgré ses chairs flasques, la trouva plus désirable ainsi. Comme dans sa jeunesse, l'excitation aidant, elle retrouvait le désir qui lui faisait oublier qu'elle était contrainte, comme une excuse à son comportement.
Après les avoir admirées un moment, Alain enjamba le corps à terre et vint présenter son sexe à Nicole qui ouvrit la bouche sans rechigner. Il s'enfonça entre ses mâchoires lentement, une main sur sa joue, comme pour savourer le plaisir de la pénétrer.
- J'aimerais tant que ce soit entre vos jambes que vous me permettiez de plonger, gémit-il en touchant le fond de sa gorge.
La jeune femme ne dit rien, mais serra la verge dure entre la langue et le palais pour lui donner le plaisir qu'il attendait.
- Oh oui… gémit-il. Vous méritez cinq bons points pour ça…
Nicole s'appliqua encore mieux, tout en savourant les succions de Sophia qui léchait vraiment aussi bien qu'il l'avait dit.
- Vous allez me faire jouir, feula-t-il en donnant de discrets coups de reins.
Mais elle savait combien il était maître de lui, et qu'il ne jouirait que lorsqu'il l'aurait décidé. Pour l'exciter d'avantage, elle se prit les seins à deux mains et les pressa comme il aimait qu'elle fasse.
- Vous êtes vraiment très intelligente… je vous donne encore… cinq bons points… râla-t-il au bord de l'explosion.
Mais il se cala au fond du gosier de Nicole qui ne pu plus que lui sucer le gland en faisant mine de l'avaler. Sous elle, la langue active qui s'en prenait directement à son clitoris lui donna des frissons qu'elle connaissait bien. Tout en suçant la verge de l'homme profondément fichée en elle, elle commença à ressentir les premières affres de l'orgasme proche. Il lui prit le visage dans ses mains et ordonna :
- Pissez-lui dans la bouche…
En plein plaisir, Nicole trouva très excitant de faire ça, et elle jouit d'un seul coup, secouée de toute part, lâchant un jet de cyprine sur le visage de Sophia qui avala tout. Au plus fort de son plaisir, elle ne se retint pas et urina en jouissant, plusieurs giclées de son jus chaud que la femme sous elle, but sans rechigner. Une fois commencé, elle ne s'arrêta plus et se soulagea sans retenue, inondant sa compagne incapable de suivre le flot puissant qui s'échappait de sa vessie.
Alain se retira de la bouche de Nicole et s'écarta un peu pour contempler les deux femmes soumises à son plaisir, jouissant en même temps de la vision du jet qui sourdait d'entre les chairs de la jeune pour se répandre en moussant dans la bouche de la vieille qui faisait tout ce qu'elle pouvait pour avaler le maximum en se repaissant du jus chaud dont elle semblait se délecter.
Devant elles, l'homme la bite à la main, se caressait en entretenant une érection qui n'avait pourtant besoin d'aucun secours. Il faillit bien jouir en les voyant faire. Il regretta que la jeune femme n'ait pas plus à donner à sa compagne, et sembla déçu que le flot doré s'interrompe trop vite. Etendue par terre, sur le dos, cramponnée des deux mains aux hanches de sa jeune partenaire, la vieille femme plaqua la bouche sous le bassin de Nicole dans l'espoir qu'elle lui donne encore à boire, agitant les reins comme si elle avait quelque chose entre les cuisses, gémissant de dépit que ça s'arrête déjà, happant la vulve pulpeuse en la léchant et en tétant le clitoris bandé pour sentir les glaires épaisses et visqueuses sourdre de l'antre de chair qu'elle voulait faire jouir.
Au dessus d'elle Nicole ne pu résister très longtemps aux stimulations de sa compagne. Enivrée par ce qu'elle venait de faire, par le plaisir que Sophia semblait y prendre, elle se laissa vite aller et jouit en giclant un flot de cyprine qui fit suffoquer la vieille femme sous elle. Agitée de soubresauts difficilement contrôlable, dans une position érotique mais particulièrement inconfortable, elle perdit pied et se retrouva à quatre pattes au dessus du corps flétri, en finissant de jouir, le souffle court, les reins et le bas ventre agités de mouvements spasmodiques qui se calmèrent lentement.
Quand elle sentit les mains de Sophia s'emparer de ses hanches et sa bouche se coller sous son bassin pour lécher tout ce qui en sortait ou y était accroché, elle eut un regain de vitalité et son excitation repartit aussi rapidement que l'orgasme l'avait surpris quelques minutes auparavant.
- Oh là ! fit Alain en s'approchant d'elles et en posant un pied sur le front de Sophia pour l'obliger à arrêter ce qu'elle faisait. Une fois suffit amplement pour le moment. Mais c'est qu'elles seraient aussi salope l'une que l'autre ces deux là, maugréa-t-il en les séparant provisoirement.
Il fit se redresser Nicole pour qu'elle s'asseye sur ses talons, la vulve au dessus du visage de l'autre femme en disant :
- Hé la vieille… Si vous voulez vous faire baiser, il va falloir que tu sois mieux graissée que ça. Hein ?
- Oui Maître, gémit-elle, le nez entre les fesses de la jeune femme, le visage totalement englué par les humeurs que son ventre avait rejetées pendant sa jouissance.
La jeune femme sentit une main aller fouiller entre ses cuisses pour récolter les glaires épaisses qui s'en écoulaient encore, puis elle vit la main partir entre les vieilles cuisses et les étaler aussi profondément qu'elle en était capable entre ses propres chairs. Pour lui faciliter la tâche, la jeune femme, toute excitée, redressa un peu le bassin, tendant son entre cuisses à Sophia que alla y puiser à plusieurs reprises les glaires gluantes qu'elle utilisa pour se lubrifier elle-même.
Devant elles, Alain jouissait du spectacle avec un plaisir évident.
- C'est ça. Graissez vous bien comme il faut. Si ça ne glisse pas assez, vous n'aurez pas droit à ma queue.
La jeune femme poussa sur son ventre pour que sa compagne puisse recueillir le plus possible de ses propres lubrifications, et lorsque cette dernière n'eut plus rien à recueillir, elle écarta les cuisses comme pour signifier à Alain qu'elle était prête.
- Levez-vous, fit l'homme en se délectant du spectacle qu'elles lui offraient.
Elles obtempérèrent, se mirent toutes deux dans la position de la femme, sans qu'on ait à le leur demander, et Alain avança vers Sophia. Il passa une main entre les cuisses qu'elle lui ouvrit sans difficulté, tout au contraire, et il la sonda du majeur pour s'assurer qu'elle était prête.
- Hum… fit-il d'un air dubitatif… Pas très glissant tout ça…
- Oh... Maître… je vous en supplie, fit-elle, presque larmoyante, tombant à genoux devant l'homme dont elle engloutit la verge en prenant ses bourses entre ses doigts pour baver comme une folle sur le membre raide pour le lubrifier à son tour.
Elle s'appliqua autant qu'elle le pouvait pour mériter la queue salvatrice. Alain sous l'œil attentif de la jeune femme, se laissa pomper plusieurs fois avant de la repousse en disant :
- Ca ira ! Levez-vous et préparez-vous.
Avec un regard éperdu de reconnaissance, la femme se leva, alla vers un meuble qu'elle ouvrit, en retira une cravache d'équitation et revint à genou devant Alain pour la lui tendre en la présentant dans ses deux mains ouvertes et tendues vers le plafond.
- S'il vous plaît Maître…
L'homme s'en saisit et Sophia s'empressa d'écarter les genoux autant que sa physionomie le lui permettait, à demi en grand écart, ce qui était surprenant pour une femme de son âge, mit les mains sur sa tête, doigts croisés, buste tendu en avant, hanches projetées vers l'homme, le regard suppliant.
Alain promena la lanière triangulaire de cuir souple qui ornait le bout de la cravache sur le pubis glabre de la vieille femme qui commençait déjà à se pâmer, puis, sans prévenir, lui en asséna un petit coup sec sous le bassin. La femme gémit en soupirant, le vissage déformé par un rictus de plaisir évident.
- Elle aime ça, la salope, fit-il à l'adresse de Nicole qui le regardait faire, à demi effrayée par cette attitude qu'elle ne lui connaissait pas, mais rassurée par le regard qu'il avait pour la femme qui le suppliait de continuer.
Elle tenta d'écarter encore plus les cuisses pour mieux s'offrir, et il lui claqua encore plus fort le sexe en donnant un coup sec qui partait du sol pour remonter vers la vulve ridée. En tournant autour d'elle, il fouetta son bas ventre, puis son ventre, puis ses seins, l'un après l'autre, tandis que la femme, totalement soumise, visiblement pâmée, les yeux fermés, haletait comme si elle jouissait.
Avec plus de fermeté, il cingla les hanches, puis les fesses, y allant de bon cœur, faisant sursauter la femme à chaque coup qu'elle recevait par surprise, gardant volontairement les yeux clos pour ne pas savoir quand allait arriver le coup suivant.
- Regardez comme elle aime ça cette traînée. Elle en jouit. N'est-ce pas vieille truie ?
- Oui Maître. C'est bon hoqueta-t-elle entre deux coups.
Il lui fouetta les seins, les épaules, le ventre en continuant de tourner autour d'elle, la bite dressée vers le plafond, jouissant au moins autant que la femme qui le suppliait de continuer. La peau de Sophia commençait à s'orner de traînées rosées un peu boursouflées qui la marbraient en formant un décor étrange au milieu des tâches de vieillesse dont elle était recouverte comme une femme qui se serait trop souvent exposée au soleil.
A demi-estomaquée, à demi-intéressée, la jeune femme se surprit à sentir son bas ventre se contracter et un plaisir indicible s'emparer d'elle chaque fois qu'un nouveau coup venait s'abattre sur le corps de sa compagne. Elle eut honte de se sentir excitée par le comportement des deux protagonistes, mais le plaisir qu'elle en retirait fut le plus fort, et elle ne pu s'empêcher de mouiller encore plus qu'avant.
La pièce commençait à se remplir d'une forte odeur de sécrétions féminines mêlée à l'odeur de l'urine qui séchait, rendant l'atmosphère particulièrement érotique. En passant devant la femme à genoux, l'homme lui enfourna sa tige dure entre les mâchoires et Sophia gémit de plaisir en la suçant pendant que son tortionnaire lui fouettait l'extérieur des cuisses et les fesses alternativement.
Il se retira, arrachant un gémissement de dépit à Sophia qui se consola en recevant encore plusieurs coups de cravache entre les jambes, ce qui la fit se courber en avant chaque fois que la lanière de cuir accrochait un endroit sensible.
- Vous voulez essayer ? demanda-t-il à la jeune femme en lui tendant la cravache.
Elle eut tout d'abord le réflexe de refuser, mais en croisant son regard, elle comprit que ça n'était pas une demande, mais un ordre auquel elle aurait eu tort de se soustraire. Elle se saisit de l'instrument et hésita à frapper cette femme qui pourtant ne demandait que ça.
- S'il vous plaît Maîtresse, fit-elle, suppliante.
- Vous voyez, fit Alain, elle ne veut vraiment.
Résignée, mais avec une boule de plaisir au ventre, Nicole frappa l'extérieur d'une cuisse sans y aller trop fort.
- C'est une caresse ça, fit l'homme en se masturbant ouvertement, le poing resserré autour de sa tige décalottée.
La jeune femme frappa plus fort. Le soubresaut de sa compagne lui apporta une nouvelle jouissance à laquelle elle ne s'attendait pas. Elle réitéra en appuyant encore plus le coup et sentit son bas ventre se liquéfier.
- J'en étais sûr, fit Alain triomphant en s'approchant d'elle et en lui prenant une fesse dans sa main pour la presser entre ses doigts. C'est bon n'est-ce pas ?
Pour toute réponse, la jeune femme frappa encore plus fort Sophia qui gémit autant de douleur que de plaisir. Nicole s'appliqua sadiquement à viser l'entre jambes, claquant le haut des grandes lèvres pendantes, arrachant des cris rauques à la femme qui pourtant ne cherchait pas à se soustraire aux coups, bien au contraire. Elle cingla ses seins, son ventre, ses fesses, tournant autour d'elle comme Alain l'avait fait tout à l'heure, tout en sentant ses humeurs vaginales couler sur tout l'intérieur de ses cuisses jusqu'aux genoux.
Nicole, enivrée par la découverte de ce nouveau plaisir, se mit à battre la femme aux endroits les plus sensibles, le bas ventre noué, la gorge serrée, incapable de contrôler ses étranges sensations qui s'emparaient d'elle. Elle gardait cependant assez de retenue pour doser les coups et ne pas blesser Sophia qui pourtant, n'aurait certainement demandé que ça.
- Levez-vous, fit-il à la femme à genoux, le corps maintenant recouvert de zébrures sombres. Mains sur la tête. Jambes écartées.
La femme obéit instantanément tandis que l'homme venait vers Nicole pour lui reprendre l'instrument et glisser une main sous son bassin.
- Difficile d'être plus mouillée n'est-ce pas ? Ca vous plaît hein ?
- O… Oui, avoua-t-elle.
- J'en étais certain, fit-il un large sourire aux lèvres.
Il caressa les fesses de Nicole avec la cravache, et elle se raidit en craignant qu'il ne lui fasse mal à son tour. Lorsque le premier coup s'abattit sur le gras de son anatomie, elle eut un haut le corps, mais ne broncha pas. Le deuxième coup lui cingla la cuisse. Le troisième le dos, le suivant le ventre.
Curieusement, elle ne s'offusqua pas autant qu'elle l'aurait pensé. Etait-ce le fait d'avoir assisté au spectacle que Sophia lui avait offert, le fait de l'avoir fouettée elle-même, le fait d'être aussi excitée qu'elle l'était, toujours est-il qu'elle retira de ces quelques coups pas très appuyés, une sensation bizarre qu'elle ne connaissait pas.
- Vous aimez ? demanda Alain plein d'espoir.
- Je… je ne sais pas, répondit-elle sans trahir ce qu'elle ressentait réellement.
Il lui frappa l'intérieur des cuisses, mais un peu plus fort. Tout de suite après, il se servit de la cravache pour la glisser sous son bassin et lui caresser lascivement la vulve en cherchant sa fentine pour aller titiller son clitoris sans trop appuyer. Nicole eut un sursaut quand le cuir dur toucha le centre de sa féminité. Lorsqu'il se servit de l'embout plat pour lui tapoter le dessous du bassin sans trop appuyer ses coups, elle se redressa et écarta les jambes encore plus pour lui livrer passage. Quand il y alla plus franchement, le cuir humidifié par ses sécrétions abondantes fit un drôle de bruit, et chaque coup produisait un "floc" mouillé qui se répercutait dans tout son corps.
Excitée comme elle était, elle se mit à commencer à jouir d'une jouissance sourde, qui venait du plus profond d'elle-même chaque fois que la lanière s'abattait contre ses chairs. Une jouissance autant intellectuelle que physique. Même quand il lui cingla fermement le ventre, elle hoqueta, mais pas de vraie douleur. Ce fut quand il frappa plus fort l'intérieur de ses cuisses qu'elle sentit une cuisant morsure qui se transforma moitié en plaisir, moitié en douleur. Elle le laissa cependant continuer et lorsqu'il zébra ses fesses de plusieurs coups bien sentis, elle haleta comme une chienne en chaleur.
- Vous êtes bien toutes les mêmes, fit-il, bandant encore comme un Turc.
Il commença alors à alterner les coups, tantôt sur Sophia qui n'attendait que ça et sur laquelle il frappait beaucoup plus fort, tantôt sur Nicole qui découvrait avec surprise les bienfaits de la cravache, mais sur laquelle il se retenait pour ne pas la dégoûter trop tôt ou trop vite de ce nouveau plaisir dont il savait pertinemment qu'il n'était dû qu'au degré élevé d'excitation dans lequel elle se trouvait.
Comme dans un flash la jeune femme se revit, la culotte baissée, jupette troussée, allongée en travers des genoux du directeur du pensionnat, recevant une fessée qui se terminait toujours par une branlette qui la faisait exploser en inondant le pantalon de l'homme dont elle sentait la verge dure contre sa cuisse. Elle se souvenait qu'il éjaculait la plupart du temps dans ses vêtements, tellement il avait l'air d'apprécier de dispenser ces punitions.
Les coups d'Alain alternant toujours entre les deux, lui procurèrent de nouveau cette excitation intense qui fit se serrer son ventre, baver son sexe, gémir sa gorge. Elle ne savait plus très bien où elle en était. Toujours est-il qu'elle regretta presque qu'il s'arrête et lui demande :
- Graissez moi cette traînée.
Elle n'eut pas besoin d'explications supplémentaires. S'approchant de la femme qui, debout devant elle, les jambes écartées, les mains sur la tête, n'attendait que ça, Nicole alla elle-même puiser d'une main, entre ses cuisses dégoulinantes les glaires épaisses qui s'en écoulaient, et les étala sous le bassin de Sophia qui feula de plaisir en lui lançant un regard plein de reconnaissance. Elle recommença à plusieurs reprises, entrant deux, puis trois doigts dans le vagin de la femme qui chaque fois lui facilitait la tâche en projetant les hanches en avant pour la recevoir au plus profond d'elle-même. Elle avait à cœur d'être assez glissante pour que l'homme daigne l'honorer de sa présence, la fasse jouir en la bourrant comme un fou.
- Est-elle prête demanda-t-il lorsqu'il jugea que ça devait suffire.
- Oui, Monsieur, fit la jeune femme en se reculant, les doigts et toute la main engluée par ses propres sécrétions.
- En position, ordonna-t-il à Sophia qui se précipita presque vers le bureau où elle s'appuya du bout des fesses en leur faisant face, s'allongeant dos sur le meuble, relevant les jambes qu'elle écarta autant qu'elle le pu en se prenant la pliure des genoux à deux mains pour s'offrir dans une posture plus qu'indécente.
- Voyez comme elle est docile, comme elle en veut. Guidez-moi en elle s'il vous plaît.
Alain s'approcha de la femme offerte, Nicole vint à ses côtés, et quand il fut assez près, elle prit son sexe bandé et en posa le gland découvert devant l'entrée du corps de sa compagne. Alain se saisit des cuisses de la femme allongée, et d'un coup de rein sec et ferme, s'enfonça d'un seul coup jusqu'à la garde sans le vieux ventre distendu en faisant claquer le haut de ses cuisses contre les fesses molles.
Rapidement, il accéléra les va et viens profonds, cherchant à buter chaque fois au fond du ventre qu'il investissait, se reculant jusqu'à ressortir presque de l'antre qui l'accueillait pour revenir encore plus fortement le pilonner avec fougue.
Sur le bureau, la femme, les yeux clos, gémissait, savourant le plaisir de se sentir de nouveau investie par un sexe mâle en pleine possession de ses moyens, poussant parfois de petits cris de souris lorsqu'elle se faisait épingler comme un papillon par le Vit tendu qui lui labourait l'intérieur des chairs. L'étreint du couple dura assez longtemps pour qu'elle jouisse en hurlant presque, agitée de soubresauts, hoquetant à s'en étrangler lorsque le plaisir la submergea. Alain, lui, ne s'était pas laissé aller. Il finit de la faire jouir et se retira d'un coup devant Nicole qui se demanda pourquoi il n'avait pas joui lui-même, redoutant qu'il ne se soit retenu que pour tenter de l'honorer elle, toujours accroché à son fantasme à ce sujet.
Mais la femme se redressa rapidement, se retourna, écarta les jambes au maximum en s'allongeant, pieds à terre, buste sur le bureau, en écartant ses fesses à deux mains dans un geste évident de demande de plus. Alain reprit la cravache, bandant encore plus fort si c'était possible, et se mit à fouetter de bon cœur le fondement de Sophia, visant tour à tour les fesses, l'anus, le sexe, l'intérieur des cuisses jusqu'à ce que les chairs boursoufflées ne présentent plus une seule parcelle de peau intacte.
En assistant à ce spectacle hors du commun pour elle, la jeune femme porta une main entre ses cuisses et de deux doigts joints, caressa la hampe de son clitoris plus que dardé, très excitée par ce qu'elle voyait.
Alain reposa l'engin sur le bureau, approcha de la femme, le Vit à la main, et le pointa devant l'anus étoilé avant de se saisir de ses hanches à deux mains et de la pourfendre d'un seul coup sec et violent sans se soucier d'une lubrification quelconque.
La femme hurla positivement et son cri aigu transperça les tympans de Nicole qui prit peur devant la violence de cet assaut.
Sans s'en apercevoir, elle accéléra les caresses qu'elle se dispensait elle-même, de plus en plus excitée par la scène.
Elle fut rassurée lorsqu'elle entendit la femme gémir de plaisir quand l'homme entama d'amples va et viens dans son conduit anal, la secouant comme un fétu de paille dans la bourrasque, la malmenant, la heurtant, lui pilonnant l'anus avec une force qui lui semblait presque irréelle.
Mais plus il y allait fort, plus Nicole se masturbait avec ardeur et plus le plaisir montait en elle.
Sophia éructait des borborygmes incompréhensibles entrecoupés de gémissements, de cris, de hoquets, complètement tétanisée par les violents coups de boutoir qui lui étaient donnés, jouissant presque en permanence tout le temps que dura l'étreinte.
Ce n'est que lorsque l'homme explosa enfin dans son fondement, crachant sa liqueur précieuse dans ses boyaux, se vidant par à coups entre ses fesses, qu'elle commença à se calmer, larmoyante, essoufflée, repue et comblée, le corps encore agité de quelques spasmes qui allèrent en s'espaçant.
C'est à ce moment que l'orgasme surprit Nicole qui lâcha un véritable flot de cyprine qui lui englua la main et forma une belle flaque entre ses pieds. Elle aussi secouée par le plaisir, se finit en serrant les cuisses sur ses doigts.
Lorsque les deux protagonistes furent calmés, la femme étendue se redressa, obligea Alain à se retirer d'elle, et se retourna prestement face à lui, s'agenouilla à ses pieds et goba d'un seul coup le sexe encore raide qu'elle pompa comme pour lui extirper la dernière goutte de semence.
Complètement épuisé, Alain la laissa faire jusqu'à ce qu'il mollisse entre ses mâchoires sous le regard curieux de Nicole qui n'en pouvait plus.
L'odeur qui régnait dans le bureau était difficilement descriptible. Alain invita la femme à se relever, et pour la récompenser, lui enfourna trois doigts dans le vagin et la tira à lui en crochetant l'os pubien de l'intérieur.
- Ca vous a plus n'est-ce pas ?
- Oui Maître, souffla-t-elle, la chevelure défaite, mais avec, dans son regard épuisé, une lueur de reconnaissance infinie.
- Voyez, fit-il à l'adresse de Nicole, voyez jusqu'où peut aller une femme en manque de sexe. Voyez jusqu'à quel degré de déchéance elle peut se rabaisser pour assouvir ses plus bas instincts. Est-ce là que vous voulez en arriver ?
- Non Monsieur, fit l'intéressée.
- Alors, poursuivit-il, ne laissez pas passer le temps, profitez de votre belle jeunesse, jouissez des plaisirs de la vie pendant qu'il en est encore temps.
Il relâcha la femme qui chancela sur ses jambes, terriblement éprouvée par tout ce qu'elle venait de subir volontairement, mais visiblement heureuse de ce qui s'était passé.
Il les contempla tour à tour, et d'un signe de tête, leur intima :
- Allez vous rafraîchir. Vous en avez bien besoin.
Les deux femmes ramassèrent leurs effets et gagnèrent ensemble la salle de bain. Une fois le plaisir passé, elles avaient honte de leur conduite. Nicole peut-être moins que la femme, mais elles étaient trop épuisées pour échanger quoi que ce soit. Chacune se savonna elle-même, trop repue pour donner à cette douche un aspect érotique quelconque. Elles mirent longtemps à faire disparaître toutes traces de leurs ébats, et quand elles en furent débarrassées, séchées, Sophia arrêta Nicole qui était prête à se rhabiller en disant :
- Venez, je vais vous passer de la pommade.
La jeune femme la vit prendre un pot de crème apaisante et la vit commencer à s'en enduire le corps, partout où la cravache avait laissé de grandes traînées rougeâtres. Elle puisa dans le pot à son tour et apprécia la fraîcheur de l'onguent qui fit disparaître la sensation de cuisson et de picotement qu'elles ressentaient partout. C'est lorsqu'elles durent d'en mettre dans le dos qu'elles s'aidèrent mutuellement. Nicole aurait bien voulu poser plusieurs questions à Sophia, mais elle jugea que ça n'était ni le lieu ni le moment pour ça.
Lorsqu'elles eurent fini, elles se rhabillèrent et regagnèrent le bureau d'Alain. Il n'était pas là. Sur chaque siège, elles découvrirent une enveloppe kraft à leur nom. Elles savaient toutes deux ce qu'elle contenait. Elles échangèrent un regard gêné, et sortirent pour passer devant Sophie.
- Monsieur Janson vous prie de l'excuser. Il vous reverra le mois prochain.
C'est sans un mot supplémentaire qu'elles sortirent de l'immeuble et se séparèrent à l'angle de la rue. Ca n'est qu'une fois rentrée chez elle que Nicole découvrit la carte de visite de Sophia dans son sac à main. Songeuse, elle hésita entre la déchirer et la ranger dans son calepin. Elle opta pour la deuxième solution.
j'ai pas accroché...pas que ce soit mal écrit,non non, et je pense avoir bien compris ton intention mais je sais pas...ta description a trop touché à l'intégrité de la femme pour que j'y trouve la moindre excitation...mes propres complexes de rondes y sont certes pour quelque chose
Misslililove a écrit : j'ai pas accroché...pas que ce soit mal écrit,non non, et je pense avoir bien compris ton intention mais je sais pas...ta description a trop touché à l'intégrité de la femme pour que j'y trouve la moindre excitation...mes propres complexes de rondes y sont certes pour quelque chose
sorry
Je comprends. Pas de problème
Mais rassure-toi, ce chapitre n'est qu'une exception dans les aventures de Nicole.
Ca fait partie de la joute psychologique d'Alain pour arriver à ses fins.
Le chapitre 9 te plaira certainement beaucoup.
Mais rassure-toi, ce chapitre n'est qu'une exception dans les aventures de Nicole.
Ca fait partie de la joute psychologique d'Alain pour arriver à ses fins.
Le chapitre 9 te plaira certainement beaucoup.
J'attend la suite avec une impatience non dissimulée
C'était la première fois qu'Alain la conduisait lui-même dans le salon de l'appartement attenant à son bureau.
Elle n'était pas très rassurée. Lorsqu'ils entrèrent, elle eut un franc mouvement de recul. Dans l'un des deux grands canapés meublant partiellement la pièce, un homme extrêmement bien de sa personne, la cinquantaine, vêtu d'un impeccable costume, très élégant, les cheveux légèrement grisonnants sur les tempes, tout à fait dans le style de son cicérone, les attendait en sirotant distraitement un verre. Ce qui la frappa au premier coup d'œil, en plus de sa mise parfaite, ce fut son physique. On aurait dit une gravure de mode. Elle avait rarement vue quelqu'un d'aussi beau et distingué. Elle en eut le rouge aux joues instantanément et s'en voulu. A leur arrivée, il se leva prestement et regarda la jeune femme avec beaucoup d'attention en venant au devant d'elle.
- Je vous présente Monsieur André, fit Alain qui dut la pousser légèrement pour qu'elle veuille bien s'avancer.
Très galant, ce dernier lui fit un impeccable baise main. Elle devint rouge comme une écrevisse. Son regard d'un bleu profond semblait la transpercer de part en part. Elle lui avait tendu sa main machinalement, sans y réfléchir, complètement subjuguée. Elle n'eut aucun doute sur ce que voulait dire cette entrée en matière. Son ventre se serra. Elle songea tout de suite aux jokers qu'elle avait accumulés et fut un peu rassurée en pensant qu'elle pourrait éviter le pire si le cas se présentait. En même temps, la perversité de son tortionnaire l'inquiétait et elle se dit qu'elle devrait bien réfléchir avant de les jouer.
- Enchanté Madame.
Il avait un extrêmement léger accent dont elle ne pu définir l'origine. Elle baissa les yeux, incapable de dire quoi que ce soit, comme hypnotisée par l'attrait indéniable qui se dégageait de lui. Elle se sentait vraiment au bord du malaise.
- Asseyez-vous, je vous en prie, dit le maître de maison.
Puis désignant l'autre canapé à Nicole, lui montra qu'il attendait qu'elle s'y installe, face à l'invité. Elle y prit place, trop heureuse de pouvoir s'asseoir tellement elle sentait ses jambes flageoler.
- Je vous prie d'excuser cette attente… dit Alain en s'asseyant à son tour dans un profond fauteuil situé entre les deux protagonistes à l'autre bout de la table basse de style chinois qui les séparaient.
- Ca n'est rien, fit l'hôte sans quitter la jeune femme des yeux.
- Nicole est la personne dont je vous ai parlé.
Le regard de l'homme se mit à briller. Elle osait à peine le regarder, mais elle vit très bien tout l'intérêt qu'il lui portait. Elle ne savait réellement plus où se mettre. Elle se trouva très bête, assise gauchement les jambes serrées, droite comme un I en se triturant les doigts.
- J'ai longuement parlé de vous à Monsieur, fit Alain en s'adressant directement à elle. Je lui ai dit dans quel embarras vous vous étiez mise.
La jeune femme se sentit vraiment mal.
- Je lui ai aussi parlé des difficultés financières que vous rencontriez en tentant de mettre de côté ce dont vous avez besoin pour nous rembourser tout en devant faire face aux dépenses de la vie courante.
Elle attendit la suite, rouge de confusion.
- Monsieur est prêt à vous aider financièrement…
Il laissa volontairement planer un silence. Devant son air semi interrogateur, il ajouta :
- Il va de soi que vous devrez le mériter.
Elle se sentit défaillir.
- Qu'en pensez-vous ? lui demanda-t-il.
Elle ne sut quoi répondre. Il lui proposait de se prostituer, ni plus ni moins. Ca lui parut être à la limite de ce qu'elle pouvait supporter. Il la traitait comme une putain de luxe.
Son adolescence lui revint encore en mémoire, comme un flash. Elle avait déjà connu cette situation quand le Directeur du pensionnat l'avait obligée à subir les attouchements très intimes du professeur de gymnastique auquel il voulait faire plaisir. Elle s'était alors sentie très sale et le goût du sperme qu'elle avait dû avaler lui était resté dans la bouche pendant plusieurs jours.
- Elle est encore un peu timide, expliqua-t-il à son interlocuteur comme pour s'excuser de l'attitude de Nicole.
- Je comprends fit l'homme en souriant.
Nicole n'osa pas les regarder en face. Elle était rouge comme une pivoine. Comment pouvait-il la traiter ainsi.
- Bien sur, tout ceci fait parti de notre accord, précisa-t-il à l'adresse de la jeune femme. Il va de soi que si vous donnez satisfaction à Monsieur, vous bénéficierez des mêmes avantages que d'ordinaire. Ce que vous rapportera votre bonne volonté sera une sorte de bonus pour vous permettre de vous en sortir un peu mieux. Je trouve que c'est un bon arrangement pour tout le monde. Qu'en pensez-vous ?
Elle eut le courage de lever les yeux.
- Vous n'êtes pas obligée d'accepter, bien entendu, ajouta-t-il avec une pointe de malice, sachant très bien qu'elle n'était pas en position de refuser cette offre.
Il ne lui demandait son assentiment que pour la forme ou pour faire bonne figure devant l'homme qui attendait visiblement avec impatience et espoir qu'elle se prononce. Elle n'avait pas le choix. Il aurait de toute façon pu la livrer à cet homme et à bien d'autres sans contrepartie. Il avait tout pouvoir sur elle. Mais il poussait le vice beaucoup plus loin. Sous des semblants de liberté de choix, il lui imposait de se prostituer en l'appâtant par le gain. De cette manière, c'était encore elle qui acceptait sans contrainte de faire ce qu'il ne se contentait que de suggérer. Tout se bousculait dans sa tête. Elle devait répondre.
- Que décidez-vous ?
- … je … je ne sais pas… eut-elle le courage de souffler.
- Je vous promets que vous ne le regretterez pas, fit l'autre homme visiblement sur des charbons ardents pour tenter de la convaincre.
Nicole se recroquevilla sur elle même, complètement perdue. Elle était piégée. Jouer un joker ne ferait que repousser l'échéance. Elle le savait. Elle perdrait tout avantage et de plus se verrait infliger des sanctions qui seraient certainement bien plus embarrassantes encore. Elle avait dramatiquement besoin de subsides. Alain le savait et en jouait opportunément.
- Monsieur, précisa son tortionnaire, s'engage à prendre en charge toutes vos dépenses courantes pendant un mois. Toutes sans exception. Vous n'aurez plus aucun souci d'argent. En plus de votre traite de ce mois ci qui sera bien évidemment effacée. C'est une proposition très équitable.
Elle lui lança un regard éperdu. Comme s'il avait pu montrer quelque pitié. Ce fut peine perdue. Ils la regardaient comme une gourmandise que l'on savoure par avance.
- Qu'en pensez-vous ? demanda-t-il plus pressant.
Elle bafouilla en hochant la tête, le menton bas, comme si elle se jetait à l'eau.
-…. o… oui…
- Vous acceptez ? demanda leur invité.
- … oui…
- J'étais certain que vous prendriez la bonne décision, fit Alain très satisfait de lui.
Puis, se tournant vers l'autre homme en se levant pour prendre congé :
- Je vous la laisse. Je suis certain qu'elle vous donnera entière satisfaction. Elle sera peut-être un peu réticente au début, mais si vous insistez un peu, vous découvrirez qu'elle possède bien des talents cachés.
Son interlocuteur le regarda d'un air évasif avant de revenir à Nicole qu'il se mit littéralement à dévorer des yeux. Elle ne savait vraiment plus où se mettre en l'entendant donner ces conseils comme s'il s'était agit d'un simple appareil dont on expliquait le fonctionnement. Il eut un dernier regard pour elle et elle se sentit défaillir lorsqu'il franchit la porte et disparut dans son bureau. Une fois seuls, un instant de silence s'instaura, plus gênant encore, pendant lequel l'homme ne cessa de détailler la plastique parfaite de sa victime. Au bout d'un moment il se leva pour venir s'asseoir à côté de la jeune femme plus que gênée, en restant à quelque distance.
- Vous permettez ? demanda-t-il comme s'il avait eu besoin de demander la permission.
Elle ne dit rien, la tête basse, n'osant pas supporter son regard directement.
- Détendez-vous, fit-il doucement en lorgnant sur le bas de sa robe remontée au milieu des cuisses. Je ne veux pas vous faire de mal.
Elle eut un tremblement qui ne lui échappa pas.
- Vous êtes réellement très belle, ajouta-t-il avec des trémolos dans la voix.
A son intonation, Nicole cru percevoir une certaine gêne, comme si lui aussi se sentait dans ses petits souliers. Depuis le début de leur entrevue, elle avait été étonnée par son attitude. Il n'avait pas l'assurance prétentieuse de son tortionnaire. Malgré un physique plus qu'avantageux qui lui permettait certainement de s'offrir plus d'une conquête sans aucun mal, il ne montrait aucune arrogance. Tout au contraire. Elle osa lever les yeux. Son regard brillait comme celui d'un enfant à qui on prépare une gourmandise. Quand il lui prit doucement une main pour la porter à sa bouche et y déposer un baiser en l'effleurant à peine, elle eut des frissons, mais n'osa pas se dérober. Son geste la surprit plus qu'autre chose.
- Vous êtes extrêmement désirable.
Il avait réellement l'air de le penser, mais parut un peu désappointé devant son manque de réaction. Comprenant qu'il allait peut-être un peu trop vite en besogne, il la lâcha et demanda :
- Voulez-vous boire quelque chose ? Un scotch ?
Elle lui lança un regard étonné. Il se comportait en parfait maître de maison, donnant à leur entrevue une tournure mondaine.
- Autre chose peut-être ?
Elle ne su que répondre, puis hochant la tête, se décida :
- Non… un scotch…. ça ira…
Il se leva prestement comme s'il était soulagé de pouvoir s'éloigner d'elle quelques instants et alla vers le bar pour lui servir ce qu'elle désirait. Elle se dit qu'après tout, une boisson forte lui donnerait certainement le courage de subir ce qui l'attendait inévitablement. Elle aurait pu tomber plus mal après tout.
- Avec ou sans glaçons ?
- Sans… s'entendit-elle dire comme dans un rêve.
- Simple ou double ?
- Double, fit-elle après une seconde d'hésitation.
- Vous avez raison, dit-il en préparant la boisson. Je vais prendre la même chose.
Elle lança un regard au verre qui trônait déjà sur la table basse et qui contenait encore un reste de scotch. Il n'en était pas à son premier, comme si lui aussi voulait se donner du courage. Très galamment, il lui apporta la boisson et se rassit à ses côtés, toujours à distance respectable.
- A votre santé, fit-il doucement en levant son verre.
Elle rougit de plus belle et n'osa rien répondre. Avec empressement, elle leva le sien et ensemble, comme s'ils attendaient ce moment depuis longtemps, ils burent plus de la moitié du breuvage d'une seule traite comme on prendrait un remède. L'alcool fort râpa le gosier de Nicole peu habituée à ça. Elle eut un hoquet discret et sentit ses yeux s'embrumer en même temps qu'une petite toux s'emparait d'elle. En mettant sa main devant la bouche, elle toussa encore plusieurs fois avant de poser le verre devant elle en disant :
- Je suis désolée…
- Ca n'est rien. C'est fort…
Elle se calma un peu et attendit, le cœur battant. Elle espérait que la boisson allait faire rapidement son effet, car elle se sentait de moins en moins à l'aise. D'un côté, elle aurait voulu que tout aille très vite afin d'en être débarrassée plus rapidement possible, d'un autre côté, elle n'était pas du tout prête à se livrer à lui malgré l'attirance qu'elle éprouvait à son endroit, attirance dont elle avait intérieurement honte, mais qu'elle ne pouvait nier. A sa grande satisfaction, elle sentit tout de suite une douce chaleur l'envahir. Elle ne buvait quasiment jamais, et la moindre goutte d'alcool avait un effet très rapide et violent. Elle eut encore un hoquet mal contenu qui la fit s'excuser de nouveau. En sirotant son verre, il ne cessait de la détailler, la mettant mal à l'aise. Bien qu'il n'y eut rien de vulgaire dans son attitude, le fait de se sentir quasiment déshabillée du regard lui était presque insupportable. Les longues secondes de silence qui s'instaurèrent entre eux lui semblèrent une éternité. Elle ne savait vraiment plus où se mettre ni quelle contenance adopter. La situation était pourtant claire, mais si son esprit s'en rendait compte, son corps la refusait. L'homme termina son verre d'une traite, puis après l'avoir posé à côté du sien, fit :
- Vous devriez le finir.
Il avait dit ça comme un conseil en prévision de ce qui l'attendait. Elle rougit de plus belle, mais suivit son conseil et avala le reste cul sec, ce qui la fit de nouveau tousser. Il semblait attendre que l'effet se fasse sentir avant d'aller plus loin. Elle n'aurait su dire si c'était pour lui même ou par égard pour elle. Il y eut encore un interminable moment de silence, puis il demanda doucement :
- C'est la première fois n'est-ce pas ?
Elle sembla ne pas comprendre, ou ne voulut pas comprendre. Encore plus gênée, elle eut un petit tremblement et se concentra sur la pointe de ses souliers, la tête basse.
- C'est cela ? Insista-t-il.
- … oui… finit-elle par avouer.
- Je comprends. Je … je suis désolé…
Il avait dit ça sur un ton réellement contrit, ce qui lui fit relever la tête. Elle cru lire une certaine gêne sur son visage, et une légère rougeur envahir ses joues. Elle hésita un long moment puis, l'alcool aidant, osa demander à voix basse :
- Vous… vous aussi ?
Il la regarda, visiblement étonné qu'elle ait deviné.
- … oui… souffla-t-il presque sans s'en rendre compte.
D'un seul coup, ils ressemblaient à deux collégiens à leur premier rendez-vous. Ils se sourirent comme si cet aveu en faisait des complices de longue date. Bien que cela ne change strictement rien à la situation, elle sembla soulagée.
- Je ne vous veux aucun mal, vous savez, tenta-t-il de la persuader.
Elle le regarda quelque peu décontenancée, puis demanda :
- Alors…. pourquoi ?
Elle avait posé la question comme si elle y voyait une chance d'échapper à son supplice.
- Je croyais avoir affaire à une professionnelle, fit-il comme pour s'excuser. Ou du moins à quelqu'un qui avait l'habitude de faire ça. Vous comprenez, vu votre situation…
- C'est ce que vous a dit Monsieur Jason ?
- Non. Il ne m'a rien dit à ce sujet. C'est moi qui l'ai supposé. Il m'a juste décrit votre situation et j'ai cru comprendre que c'était comme ça que vous subveniez à vos besoins.
Elle rougit encore plus si c'était possible. Elle était en colère contre Alain qui la faisait passer pour une prostituée tout en sachant très bien qu'il n'en était rien. Elle reconnaissait bien là son esprit tortueux et lui en voulut beaucoup de l'avoir mise dans cette situation extrêmement gênante. Au moins, devant un homme volontaire auquel elle devait simplement se contenter d'obéir, elle se sentait en quelque sorte dédouanée de ses actes puisqu'elle y était contrainte par la menace, voire par la force. Mais là, c'était encore à elle que revenait de prendre la décision de se livrer à cet inconnu pour de l'argent. Elle s'en voulut également de s'être mise à la merci de cet homme sans scrupules.
- Vous êtes mariée ? demanda-t-il.
Elle se redressa comme sous l'effet d'une gifle.
- Non ! lança-t-elle peut-être un peu brutalement, en s'en voulant immédiatement d sa réaction.
- Moi si, avoua-t-il. J'ai même des enfants.
Elle parut ne pas comprendre.
- Vous vous demandez pourquoi un homme comme moi, heureux en ménage, fortuné, à qui il ne manque apparemment rien, veut payer les faveurs d'une autre femme ?
Elle le regarda avec un soupçon de pitié mêlé d'incompréhension.
- Me croiriez-vous si je vous disais que je ne sais pas ?
Il avait l'air d'avoir besoin de se confier, de parler. Nicole avait déjà entendu parler de cette attitude chez les hommes qui fréquentaient les prostituées. Elles faisaient office d'exutoire, d'amantes et de mères en même temps. C'était une chose célèbre. Beaucoup de leurs clients redevenaient de véritables enfants auprès d'elles.
- Peut-être le démon de midi, ou le désir de savoir si je peux encore plaire…
Elle trouva ça incohérent.
- Pourquoi payer ? demanda-t-elle.
Il sembla réfléchir intensément.
- Je crois que l'idée m'a paru excitante. J'en ai plus que largement les moyens, fit-il affirmant par là même qu'elle avait tout à y gagner.
Sa gêne visible en lui avouant ce fantasme attendrit quelque peu la jeune femme qui se demanda si Alain avait fait exprès de lui présenter cet homme en sachant pertinemment ce qu'il en résulterait ou si c'était le fait du hasard. Elle eut l'impression de le revoir lui, quand il faisait ses yeux de chien battu pour qu'elle lui accorde d'elle même ce qu'il aurait pu exiger par la menace.
- Mais maintenant que vous savez que je n'ai pas l'habitude de faire ça ? demanda-t-elle pleine d'espoir de lui voir abandonner son projet.
- Puis-je vous parler franchement ?
- Oui…
Il sembla hésiter en la détaillant d'une manière qui la mit encore mal à l'aise bien qu'il n'y eut rien de provocant dans sa manière d'être.
- Je… commença-t-il… je crois que ça m'excite encore plus.
Elle rougit de plus belle.
- Vous êtes merveilleusement belle, ajouta-t-il comme pour se faire pardonner.
Elle le regarda avec une lueur d'incrédulité. Non pour le compliment, mais parce que loin de le dissuader, sa position ne faisait qu'exacerber son désir.
- Vous en doutez ? S'enquit-il.
-… non…
- Je vous dédommagerai largement vous savez. Vous ne le regretterez pas.
Elle le prit comme un affront personnel. N'avait-il rien compris ? Elle fut encore plus choquée lorsqu'il sortit de sa poche une grosse liasse de bons points qu'il posa sur la table en disant :
- Si vous le voulez, ils sont tous à vous. Même les jokers.
Elle rougit violemment. Ainsi son mentor lui avait expliqué les conventions de leur contrat. Elle se sentit deux fois plus gênée.
- Comment pouvez-vous… commença-t-elle, indignée, sans oser aller plus loin.
Il laissa planer un silence avant d'ajouter :
- J'ai très envie de vous.
Elle s'en doutait. Avant qu'elle ait eu le temps de dire quoi que ce soit, il demanda inquiet :
- Je ne vous plais pas ?
Ca n'était pas le cas. Bien qu'il n'ait pas l'apparence d'un Apollon, il était plutôt bel homme, l'air avenant, le visage régulier, volontaire, marqué par des rides discrètes qui lui conféraient un charme certain. Mais la question n'était pas là. Devant son regard anxieux elle n'osa pas lui faire l'affront de lui mentir.
- Ca n'est pas la question…
- Alors je ne vous déplais pas ? fit-il plein d'espoir. Dites-moi la vérité, ajouta-t-il en prenant un bon point qu'il poussa devant elle. Il est à vous. Quelle que soit votre réponse.
Il faisait exactement comme Alain et ça la gêna énormément. Elle repoussa le petit carton et fit timidement :
- … non …
- Vous n'en voulez pas ? Questionna-t-il en désignant sa récompense.
- Si je le prenais, vous croiriez que je vous dis ça pour vous faire plaisir.
- Je vous remercie, fit-il, l'air soulagé en prenant plusieurs bons points et en les poussant devant elle. Vous les avez mérités. Je ne crois pas que vous me mentiez.
- Pourquoi faites-vous ça ?
- Parce que vous êtes très belle et que je vous désire.
Il laissa planer une seconde de silence en la regardant rougir.
- Et pour tout vous avouer, je trouve très excitant de s'offrir une femme telle que vous. S'il vous plaît, continua-t-il l'air presque suppliant, Laissez-vous acheter. J'en ai très envie.
L'esprit de plus en plus embrumé par les vapeurs de l'alcool, Nicole regarda le tas de bons points, songea à la prise en charge de tous ses frais pendant un mois, à l'effacement de sa traite, le détailla de la tête aux pieds, puis secoua la tête comme si elle ne pouvait se résoudre à faire ce qu'il désirait.
- C'est … commença-t-elle… c'est dégradant.
- Est-ce plus dégradant de vous offrir de cette manière que de vous plier aux désirs de Monsieur Janson pour une contre partie moindre ?
Il venait de toucher un point sensible. Il avait raison en disant que la différence était minime. Elle plaidait même en sa faveur. Elle baissa la tête.
- Pardonnez-moi, fit-il en s'excusant devant sa gêne. Je ne voulais pas employer de tels arguments.
- Vous avez le droit, fit-elle en relevant la tête, le regard plus dur, plein de reproches envers elle même.
Puis comme si elle avait pris une décision, elle demanda :
- Qu'attendez-vous de moi ?
Il sembla radieux.
- Vous aimer.
Elle sembla décontenancée devant cette demande faite sur un ton tout ce qu'il y avait de plus enamouré.
- Je n'ai pas vraiment le choix n'est-ce pas ?
- On a toujours le choix, rétorqua-t-il.
Elle cru entendre Alain.
- On me dit bon amant, tenta-t-il pour la convaincre.
Elle rougit jusqu'aux oreilles. Devant son silence gêné, il proposa :
- Je vous propose de passer un marché ensemble. Vous voulez bien ?
- … quoi ?
- D'abord, je vous donne ça, fit-il en poussant devant elle le tas de bons points avec les jokers sur le dessus pour les mettre bien en évidence.
- … et ?
- Vous me laissez vous aimer comme je le désire et si je fais quelque chose qui vous déplaît vraiment, vous vous servez d'autant de jokers que vous voulez. Je vous promets alors de ne pas insister.
Elle sembla réfléchir.
- Que risquez-vous ? Insista-t-il.
De fait, elle ne risquait strictement rien de plus que ce qu'aurait pu faire d'elle son tortionnaire sans même l'en récompenser. Elle se sentit prise au piège. La tête lui tournait maintenant franchement, lui faisant perdre le sens des réalités. Comme si elle semblait soudain se décider, elle hocha la tête en signe d'assentiment et porta une main au premier bouton de sa robe courte fermée par devant dans l'intention de la défaire et s'offrir à lui pour en finir au plus vite. Il la stoppa en prenant vivement son poignet.
- Non. Pas comme ça. Laissez-moi-vous aimer réellement. C'est vous même qui fixerez les limites à ne pas dépasser. Vous voulez bien ?
- … si vous voulez, souffla-t-elle maintenant réellement résignée au sacrifice.
Elle fut contente d'avoir absorbé ce scotch qui allait l'aider à subir les assauts de cet homme encore inconnu il y avait quelques minutes. Son consentement sembla le ravir positivement.
- Vous ne le regretterez pas, fit-il en s'approchant d'elle pour passer un bras autour de ses épaules.
De l'autre main il lui caressa tendrement la joue en la regardant droit dans les yeux pour dire :
- Vous êtes réellement une femme superbe.
Bien que touchée par le compliment qui avait l'air parfaitement sincère, elle détourna le visage, ce qui le fit sourire. Il se pencha sur son cou et y déposa de petits baisers à peine appuyés. Elle frissonna en se raidissant.
- Vous n'avez rien à craindre, fit-il. Je ne vous veux que du bien.
Sa main partit sur son épaule, glissa sur son bras découvert pour en caresser la peau laissée nue par sa robe à manches courtes.
- Vous avez la peau douce, commenta--il le souffle court.
Sa bouche suivit sa main, embrassant en l'effleurant juste chaque parcelle parcourue. Nicole se raidit encore un peu plus et tout son corps se couvrit de chair de poule. La tête un peu dans du coton, elle s'en voulut de cette réaction involontaire qu'il aurait pu prendre pour ce qu'elle n'était pas. D'un autre côté, son attitude toute emprunte de bienveillance et de douceur la rassura un peu. Elle aurait pu tomber sur un homme brutal qui l'aurait prise d'une manière beaucoup moins avenante. Quand il arriva au poignet, il lui prit la main et en embrassa le revers en la portant à ses lèvres.
- Vous êtes admirable. Comprenez-vous que je puisse vous désirer comme je vous désire ?
Elle aurait voulu retirer sa main, mais se laissa faire quand même sans répondre à sa question. Jusqu'à maintenant, ce qu'il lui infligeait ne prêtait guère à conséquence se dit-elle, sans même se rendre compte que rien que le fait de céder à ces attouchements était déjà une reddition en soi. Avec délicatesse, il posa la main qu'il tenait dans la sienne sur son propre genou. Le contact de la toile du pantalon fit frémir la jeune femme qui eut un léger mouvement de recul vite maîtrisé. Comme elle ne se retirait pas, il fit remonter ses doigts jusqu'à l'épaule et en glissa timidement deux sous la bretelle de sa robe, près de l'aisselle, là où commence la naissance du sein, sans aller trop loin pour ne pas l'effaroucher. Devant son haut le corps, il se retira prestement pour revenir par dessus son vêtement. Malgré l'envie qu'il en avait, il évita soigneusement sa poitrine pour avancer par devant jusqu'au bouton qu'elle avait voulu défaire tout à l'heure.
- Me permettez-vous ? Questionna-t-il en faisant mine de le l'ouvrir.
Elle baissa la tête. Comme elle ne disait rien, il le fit sauter et passa au suivant, la respiration de plus en plus courte. Elle crispa les doigts sur sa cuisse au moment où il le défit, faisant bailler légèrement son décolleté.
- Merci, souffla-t-il doucement, la voix étranglée par l'émotion pour la remercier de ne pas l'avoir repoussé.
Nicole fit attendrie par la sincérité de ses réactions. On aurait dit un enfant à qui l'on offre le plus beau cadeau de sa vie. Pas très assurés, ses doigts allèrent au troisième qu'il eut beaucoup de mal à faire sauter tellement il tremblait d'émotion. Elle sentait sa respiration saccadée sur son bras qu'il ne cessait d'embrasser avec une infinie légèreté. Sa fébrilité la décontenança. Elle le sentait en proie à une tension extrême, comme s'il avait craint qu'à chaque moment elle mette fin à ses agissements. Quand il défit le dernier, et qu'il la regarda comme s'il n'avait jamais vu un corps de femme de toute son existence, les yeux brillants, la bouche entrouverte, cherchant sa respiration à tout instant, le regard suppliant, elle eut réellement pitié de lui.
Bizarrement, alors que c'était elle qui se trouvait dans une situation dégradante, offerte comme un cadeau par son maître chanteur, elle conçut une sorte de sentiment de puissance vis-à-vis de cet homme qui semblait littéralement hypnotisé en défaisant son vêtement. Elle reprit conscience, comme dans son enfance, du pouvoir qu'une femme pouvait exercer sur un membre de la gente masculine, rien que par ses charmes. En même temps, elle n'avait pas envie d'en jouer devant l'attitude plus qu'infantile de son partenaire qui semblait totalement subjugué par ce qu'il allait découvrir.
Avec des gestes encore plus timides, il repoussa du bout des doigts l'un des pans de la robe sur le côté, dévoilant aussi lentement que possible son corps simplement vêtu d'un petit coordonné rose pâle d'une transparence qui frisait l'indécence. Elle l'avait mis pour plaire à son tortionnaire et ainsi gagner quelques récompenses supplémentaires. Elle était alors loin de se douter que ça servirait à un autre. Elle eut honte de s'exposer dans cette tenue plus que provocante qui disait, si besoin en était, combien elle avait eu à cœur de se montrer à son avantage. Quand il rabattit l'autre pan pour la laisser en sous-vêtements assise dans le canapé sur ce qui avait été le dernier rempart à sa vertu, comme un bijoux dans son écrin, qu'il porta ses yeux avides sur toutes les parties de son corps plus qu'à demi dénudé, parcourant chaque millimètre de chair, se repaissant de ses seins moulés dans une dentelle arachnéenne aux mamelons érigés par l'énervement, de son ventre plat, de ses hanches agréablement évasées, de son entre jambes qui disparaissait en V entre ses cuisses serrées en laissant voir à l'envie à travers le nylon transparent un pubis dépourvu de toute pilosité, elle eut vraiment honte.
Plus qu'admiratif, visiblement ému par sa beauté, il se redressa en soufflant et lui prit la main pour la baiser avec empressement.
- Vous êtes encore plus belle que je n'imaginais.
Il semblait complètement chaviré. Il secoua doucement la tête de droite à gauche comme s'il ne pouvait croire ce qu'il voyait, et ça le rendit encore plus émouvant.
- Me croiriez-vous si je vous disais que je n'ai jamais vu de femme aussi belle que vous ?
Il avait dit ça en la fixant droit dans les yeux avec un accent d'une telle sincérité qu'elle en fut toute retournée. Elle sentit le rouge lui monter aux joues, non par gêne, mais réellement touchée par ce compliment qui venait du fond du cœur. Elle ne pu croire un seul instant qu'il jouait la comédie. Elle revoyait dans son regard les mêmes expressions qu'avait Alain lorsqu'il la suppliait de s'offrir à lui de sa propre volonté. Elle avait déjà vu une telle expression dans les yeux de ses amants les plus fervents, ceux qui avaient un réel désir d'elle, non pour une brutale satisfaction viscérale, mais ceux qui l'avaient aimée réellement. Elle sentit son cœur faire un bon dans sa poitrine. Elle s'en voulut de réagir ainsi, comme si elle éprouvait quelque chose pour lui alors qu'elle n'était qu'une proie que l'on prostituait. Mais elle ne pu malgré tout se défendre d'être émue.
Il tenait toujours sa main dans la sienne et quand elle la serra un peu en lui adressant un demi sourire pour le remercier du compliment, elle cru qu'il allait s'évanouir. Le pouvoir qu'elle exerçait bien involontairement sur lui ne lui donnait pas un sentiment de puissance ou de domination, loin de là, mais plutôt une sensation d'étonnement comme chaque fois qu'elle le constatait. Elle jeta un œil discret à sa braguette et fit surprise de ne pas y voir la marque évidente d'une érection comme elle s'y attendait. Elle en fut encore plus touchée. Bien souvent, les hommes, alors qu'ils étaient en proie à une grande émotion devant une femme qu'ils admiraient réellement, perdaient tous leurs moyens, comme si le corps qui leur apparaissait leur semblait soudainement inaccessible. Beaucoup réagissaient ainsi sous l'emprise du respect que leur inspirait leur partenaire. C'était son cas.
Il baissa la tête, pour la relever aussitôt et se repaître du spectacle qu'elle lui offrait.
- Me laisseriez-vous vous admirer sans ce vêtement ? demanda-t-il en prenant une bretelle de sa robe pour la faire glisser sur son bras.
Elle ne résista pas et le laissa le lui ôter en redressant le buste pour qu'il puisse arriver à ses fins. Il fit ça avec une extrême délicatesse, évitant de toucher sa peau, se contentant de prendre le tissu du bout des doigts, comme si tout contact plus direct eut été mal venu. Il enleva même le bras qu'il avait passé autour de ses épaules pour qu'elle puisse se rasseoir dans le vaste siège juste protégée par ses sous-vêtements et ses escarpins. Il s'éloigna de quelques centimètres pour avoir une vue plus globale de son anatomie.
Tout en restant admiratif, il sembla être pris d'un doute. Tout se bousculait soudainement dans sa tête. Il avait répondu à la proposition d'Alain avec empressement, voyant là une occasion de s'encanailler sans risque, profitant de l'aubaine qui lui était faite de s'acheter les faveurs d'une femme consentante pour assouvir ses pulsions secrète, ce qui était son fantasme depuis longtemps, et qu'il n'avait jamais eu le courage de mettre à exécution. C'est du moins ce qu'il avait cru, et voilà qu'il se trouvait devant une merveilleuse jeune femme pas du tout habituée à ce genre d'expérience, visiblement terriblement gênée de se voir offerte à un inconnu. Ca n'était pas du tout ce qu'il avait imaginé. Un bref instant, il eut envie de tout arrêter et de lui dire de se rhabiller. En même temps, la beauté stupéfiante de ses formes parfaites l'attirait comme un aimant. Il eut honte de ce qu'il faisait. Il lui prit de nouveau la main et la porta à ses lèvres pour y déposer de petits baisers. Elle ne résista pas. Quand Alain lui avait expliqué les tenants et les aboutissants du contrat qu'elle avait signé de son plein gré, lui laissant entendre sans jamais l'évoquer qu'elle était exactement ce dont il rêvait, il avait cru que ce serait facile. Mais là, devant l'attitude contrainte de Nicole, il savait être l'instrument de la pire humiliation qu'elle pouvait subir.
- Vous êtes tellement désirable, murmura-t-il comme pour sen convaincre qu'il pourrait aller jusqu'au bout.
Le soupir qu'elle poussa en baissant les yeux, la lui fit paraître encore plus vulnérable. Quasi affalée dans le canapé, presque totalement nue, encore plus excitante dans ses sous-vêtements qui laissaient plus entrevoir qu'ils ne cachaient, les jambes résolument serrées, les bras le long du corps dans une position qui se voulait aussi pudique que le permettait sa situation, le fait qu'elle ait déjà accepté de se montrer dans un tel appareil, réveilla doucement ses instincts de mâle et il sentit son bas ventre se crisper en retrouvant une érection que lui avaient fait perdre ses scrupules. Après tout, elle pouvait mettre fin à tout ça quand elle le voulait. C'était l'accord qu'ils avaient passé ensemble. A l'évocation de la possibilité de la posséder, il sentit son cœur battre plus fort. Sans pour autant se résoudre à abuser de sa position, il recommença à désirer qu'elle accepte de faire ce pour quoi ils étaient là.
Tout ceci n'avait prit que quelques brèves secondes, mais la jeune femme, aux mimiques qui passaient l'une après l'autre sur le visage de son compagnon, compris le dilemme qui le tenaillait. Elle espéra un moment qu'i allait renoncer à aller plus loin, mais en même temps, si cela se produisait, elle redoutait la réaction d'Alain qui à coup sûr, estimerait qu'elle n'aurait pas rempli son contrat. Non seulement il ne lui ferait pas grâce de sa traite, mais en plus, elle perdait la prise en charge de toutes ses dépenses pendant un mois. Elle s'en voulut tout de suite de rapporter ça à des questions d'argent, mais n'était-ce pas très exactement ce qui l'avait mise dans cette situation ? Elle eut honte d'elle, mais ne pu s'empêcher de serrer un tout petit peu plus fort la main de l'homme entre ses doigts comme pour le remercier du compliment, et l'encourager à poursuivre, lui évitant ainsi des sanctions qu'elle redoutait par dessus tout.
Ce simple geste sembla lui redonner confiance. Elle lança de nouveau un regard à sa braguette qui maintenant s'ornait s'une bosse évocatrice. Elle avait cru être discrète, mais il l'avait remarqué, ce qui la fit rougir encore plus. Avec une infinie douceur, il porta la main de Nicole sur ce qu'elle venait de regarder et l'y déposa sans aucune brusquerie ni aucune vulgarité en disant à mi voix :
- Oui… J'ai terriblement envie de vous.
Il avait fait ça juste pour qu'elle voie bien qu'il ne mentait pas. Elle aurait voulu la retirer mais n'en fit rien, se sentant encore plus honteuse devant son propre manque de réaction. Cependant, quand il lui lâcha le poignet, elle remit son bras le long du corps avec un empressement significatif. Il se rapprocha de nouveau d'elle, passa un bras sous son cou, approcha le visage de son épaule, puis tendit la main vers son ventre dénudé en demandant :
- Je peux ?
Elle aurait été bien incapable de lui en donner l'autorisation comme de le lui interdire. Elle sursauta juste un tout petit peu quand il y posa la paume à plat. Il le palpa très doucement en soufflant comme un bœuf. Visiblement fébrile, il jouit de sa douceur et de sa souplesse en poussant un doigt à la limite de sa petite culotte. Il suivit, sans la contrarier, le rythme de la respiration de la jeune femme qui le faisait se soulever et se creuser alternativement en l'embrassant dans le cou.
- Le ventre d'une femme est certainement ce qu'il y a de plus beau, fit-il la voix rauque.
Elle se raidit un peu à l'évocation de ce qu'il voulait dire.
- Le vôtre est une merveille.
Timidement, il remonta lentement vers la lisière de son soutien gorge dans une caresse à peine marquée qui lui donna de nouveau la chair de poule, jusqu'à atteindre le bord de la dentelle. Il la longea vers l'extérieur et une fois arrivé à l'aisselle, empauma le sein qui se trouvait à sa portée à travers le voile fin. Ses doigts le pressèrent délicatement pour en éprouver la souplesse et la fermeté tout à la fois. En même temps, il lui continua à l'embrasser dans le cou, ce qui la fit frissonner. Il passa à l'autre sein en l'effleurant, de plus en plus excité. Complètement subjugué par son apparente disponibilité qu'il prit pour un consentement, il s'enhardit en sentant son propre bas ventre se serrer, ses couilles remonter sous son bassin, sa bite pulser à plusieurs reprises dans ses vêtements, au bord de la jouissance. Visiblement très ému d'accéder à ses charmes, il devint un peu rouge, se mit à haleter un peu plus vite, les yeux embrumés par l'émotion. Il passa un long moment à la caresser comme ça, jouant de ses charmes et de la douceur de sa peau. Un moment qui parut une éternité à la jeune femme. Immobile, incapable du moindre mouvement, elle le laissa œuvrer sans réagir. Sa douceur et le visible attrait qu'elle avait sur lui, lui fit ressentir une sorte d'émoi sourd qui la parcourut de la tête aux pieds, couvrant son corps de chair de poule. Cette manifestation évidente sembla le ravir positivement. Il se recula un tout petit peu pour souffler à son oreille :
- Merci…
Elle s'en voulut de n'avoir pas su maîtriser cette pulsion plus nerveuse qu'autre chose, et rougit en soupirant. Qu'il eut prit ça pour une marque de plaisir, voire d'abandon de sa part, lui fit regretter de le laisser faire ce qu'il voulait d'elle, mais même cette pensée ne pu réfréner ce qu'elle commençait à ressentir. Il oscillait entre l'amant et le dominateur, deux états qui semblaient se confronter tout au fond de lui même, l'un prenant le pas sur l'autre au gré de la progression de leur relation un peu spéciale.
La boisson commençait à faire son effet dans l'esprit de la jeune femme qui se sentait de plus en plus détendue, bien qu'encore très réticente à se laisser aller à ses pulsions naturelles. L'alcool lui donna une petite bouffée de chaleur qui lui fit un peu tourner la tête en faisant se dresser ses mamelons sous les bonnets. L'homme s'en rendit immédiatement compte et parut ivre de joie en la voyant répondre à ses avances.
- Vous êtes tellement belle et désirable, fit-il les yeux brillants.
Sa sincérité bouleversa Nicole qui ferma les yeux lorsqu'il posa de nouveau ses doigts sur ses charmes dont elle ne pouvait contrôler les réactions. Quand il s'attaqua doucement à l'une des bretelles de son soutien gorge pour la faire descendre lentement le long de son bras en embrassant chaque centimètre de peau, elle se crispa en serrant les poings. Là, elle aurait dû mettre un terme à ce lent déshabillage, retrouver sa fierté, l'envoyer balader. Mais comme toujours, les conséquences de cet acte irréfléchi lui revinrent en mémoire, et elle se laissa faire sans rien dire, encore plus honteuse d'elle même. Il abaissa l'autre bretelle de la même manière sans pour autant dévoiler ses seins, les laissant encore prisonniers de la dentelle comme deux joyaux qu'il voulait déballer à la manière d'un paquet cadeau que l'on met le plus de temps possible à ouvrir pour savourer le plus longtemps possible le plaisir de la découverte. Haletant, il se redressa et demanda d'une voix presque suppliante :
Elle le regarda d'un air étonné et il ajouta, les yeux embrumés de désir :
- Je trouve que le moment où une femme passe les mains dans son dos pour se dégrafer, est un instant particulièrement excitant.
Il sembla attendre patiemment qu'elle s'exécute, comme si cette explication allait suffire à la faire obtempérer. L'étonnement qu'elle marqua le fit demander, encore plus suppliant :
- S'il vous plaît…
Il aurait pu abuser d'elle sans autre forme de procès, la prendre là, comme il voulait, le pacte qu'elle avait signé avec Alain la laissant totalement à sa merci. Au lieu de ça, il s'enivrait à faire durer son supplice, jouant à l'homme enamouré, à l'esthète du sexe. Résignée, elle avança le buste, passa les mains dans son dos, saisit les agrafes et les fit sauter sous son regard avide. Elle serra les bras dans un dernier mouvement de pudeur qui le fit sourire, protégeant encore quelques secondes sa poitrine en retenant la dentelle.
- Enlevez-le, fit-il, le souffle de plus en plus court, à voix basse, comme si les mots s'étranglaient dans sa gorge.
Elle baissa les bonnets et ôta son sous-vêtement qu'elle posa à côté d'eux en reprenant appui sur le dossier, les mains le long du corps, le laissant admirer sans fard la beauté de son buste qu'elle savait très bien fait. Il sembla réellement admiratif, les yeux encore plus brillants, comme ceux d'un enfant devant une merveille.
- Que vous êtes belle ! Souffla-t-il.
Il parcourut ses charmes du regard, allant de l'un à l'autre comme s'il ne savait sur lequel se fixer, puis fit, la voix étranglée par l'émotion :
- Je vous remercie d'avoir accédé à mon désir.
Comme subjugué par tant de beauté, il resta un long moment à l'admirer sous toutes les coutures, semblant encore hésiter sur l'attitude à adopter. La mine rougeaude, le souffle court, il ne cessait de dévorer des yeux chaque centimètre de chair dénudée, tiraillé entre le désir d'assouvir son fantasme et celui de tout stopper devant la gêne de cette femme merveilleusement attirante qu'il avait conscience de mettre dans une situation extrêmement embarrassante. Quand, semblant prendre une décision, il se pencha de nouveau sur elle, elle eut un mouvement de réticence et ferma les yeux, se raidissant instinctivement. De plus en plus essoufflé, il posa délicatement les lèvres sur son épaule et l'embrassa en l'effleurant à peine, sans tenir compte de sa réaction. Elle sentit son souffle chaud sur sa peau nue. Lorsqu'il glissa doucement vers l'aisselle, en posant de nouveau la main sur son ventre plat pour la remonter en même temps que sa bouche descendait vers son charme, elle se couvrit de chair de poule. Son visage et ses doigts se rejoignirent, l'un baisant à petits coups l'extérieur de sa poitrine, l'autre la prenant en coupe dans sa paume pour la serrer, presque imperceptiblement.
Sous l'emprise de l'énervement, Nicole sentit son mamelon durcir encore plus, se dresser, tout fripé au centre de l'aréole bistre, devenir un petit cylindre ferme comme si elle était particulièrement excitée. Elle trouva ça très indécent, mais ne pu rien faire pour empêcher cette réaction nerveuse qu'il sembla apprécier tout particulièrement. Avec un art consommé, il déposa de petits baisers partout sur sa mamelle disponible en évitant soigneusement le centre. Elle était très sensible des seins, et ne pouvait le lui cacher. Bien que ce qu'elle ressentait n'avait rien à voir avec un quelconque désir sexuel, elle eut quand même de petits frissons qui firent se durcir l'autre téton sans qu'il l'ait touché. En même temps, son ventre fut parcouru d'une houle qui ressemblait à s'y méprendre à de l'excitation. De fait, sa prévenance, le visible désir qu'il avait d'elle, l'admiration non feinte qu'il lui portait, ne pouvait la laisser de marbre, surtout si l'on considérait que le whisky qui embrumait de plus en plus sa lucidité lui donnait par moment des bouffées de chaleur, lesquelles empourpraient ses joues.
De moins en moins maître de lui, son compagnon poussa des gémissements en portant l'autre main à sa braguette pour presser fortement son sexe plus que raide à travers l'étoffe de son vêtement comme s'il allait exploser. En même temps, tout en continuant de baiser ses chairs, il redescendit les doigts sur son ventre, alla longer en l'effleurant à peine la bordure de sa petite culotte transparente, hésitant malgré le désir qui le tenaillait à aller plus directement où il en avait envie. Il joua longtemps à cache-cache avec l'objet de sa convoitise, poussant timidement un doigt sous l'élastique du dernier sous vêtement de la jeune femme qui se raidit encore plus devant cette initiative. Cette marque de crainte lui fit retirer sa main pour reprendre sa caresse, mais par dessus le voile arachnéen. Comme si le fait de n'avoir pas insisté lui donnait le droit à quelque compensation, il glissa sur le pubis bombé jusqu'à atteindre le haut de la fentine où son majeur pressa pour sentir la petite dépression du début des grandes lèvres.
Nicole eut un mouvement de recul qui le fit hésiter encore une fois, sans pour autant se retirer. Il releva la tête, revint embrasser sa joue près de son oreille et murmura :
- S'il vous plaît… d'un air si suppliant qu'elle n'eut d'autre choix que de s'ouvrir devant son insistance pour ne pas s'exposer aux conséquences qu'aurait eu un refus de sa part.
Réellement honteuse de ce qu'elle faisait, elle écarta les genoux juste ce qu'il fallait pour lui permettre d'empaumer sa vulve en entier. Quand il l'eut au creux de sa main, il la palpa comme une chose délicate, le majeur le long de sa fente, la pressant à peine, jouant avec la douceur de ses chairs intimes et pulpeuses en soufflant comme un bœuf.
- … merci… chuchota-t-il en la malaxant. Merci…
Elle eut l'impression qu'il allait exploser à tout moment. Très doucement, comme on savoure un met exquis, il passa sur l'intérieur de ses cuisses, là où la chair, juste à l'aine est si douce, souple, sur le renflement qui marque la limite de dessous du bassin, en savourant cette sensation extraordinaire que procure d'atteindre presque l'objet de sa convoitise. Quand il en eut assez d'attendre, que, le souffle de plus en plus court, il ne parvenait qu'à grand peine à résister à l'envie qu'il avait d'elle, il lui demanda encore :
- S'il vous plaît…
Elle attendit de savoir ce qu'il désirait, bien qu'elle le sache pertinemment.
- S'il vous plaît, répéta-t-il dans son cou, la voix rauque, enlevez votre petite culotte…
Comme elle hésitait, de plus en plus honteuse, il ajouta :
- Faites moi ce plaisir. Dévoilez-vous à moi… Lentement, que je savoure cet instant magique.
Il semblait réellement éperdu de désir. Prenant son courage à deux mains, rageant intérieurement de devoir lui obéir, mais le bas ventre parcouru malgré elle de frissons devant la supplique, elle prit l'élastique de son dernier sous-vêtement à la taille et, en soulevant les fesses du siège, le fit glisser autour de ses cuisses aussi lentement qu'elle le pouvait. Il se recula pour admirer le spectacle, les yeux rivés à sa vulve qui apparut petit à petit. Elle l'enleva complètement, ôtant au passage ses escarpins. Avant qu'elle ne pose le minuscule bout de tissu à côté d'eux sur la banquette, il le lui prit des mains et en tremblant d'émotion, porta la bande de coton qui avait moulé son sexe à ses narines en humant son odeur intime, sans quitter des yeux ce qu'il avait enveloppé quelques instants auparavant.
Les jambes serrées, elle le vit s'enivrer de ses senteurs comme s'il allait jouir. Elle trouva ce geste particulièrement humiliant, mais il le fit sans aucune vulgarité, juste comme un homme éperdument désireux d'elle qui voulait seulement goûter à tout ce qui lui appartenait. Mi repu, il fit, vraiment épris :
- Je vous remercie… me permettez-vous de la garder ?
Elle rougit encore plus, mais ne pu rien dire. Il enfourna la culotte dans la poche de son pantalon, et vint poser la main sur son pubis glabre dont il n'avait à aucun moment détaché le regard. Comme elle restait jambes jointes, il demanda de nouveau, sans préciser quoi :
- S'il vous plaît…
Elle s'ouvrit encore une fois, et c'est à même sa peau nue qu'il empauma son intimité en geignant de plaisir. Son majeur longea délicatement sa fentine fermée, sa bouche reprit ses embrassades furtives près le la naissance de ses seins. Plus que tout, c'est l'absence de toute pilosité qui semblait le rendre fou d'admiration. Il joua longuement avec ses chairs intimes, allant partout sous son bassin, palpant chaque millimètre, appuyant ici où là, restant toujours en surface, sans chercher à la brusquer où à violer ce qu'elle avait de plus secret. Ca dura de très longues minutes, comme s'il n'allait jamais se lasser, s'excitant toujours davantage, sans qu'à aucun moment il ait un geste plus brusque que l'autre.
Se sentir ainsi adulée malgré sa situation, l'absence de toute brutalité de sa part, de toute initiative dominatrice, le visible enjouement qu'il éprouvait à jouer de ses chairs commença, bien malgré elle à lui faire ressentir un agacement purement mécanique contre lequel elle ne pu lutter. Il savait très exactement où caresser, où appuyer, où se faire tendre, comment effleurer tout en marquant sa présence, quels points particulièrement sensibles titiller, à quel moment le faire, et bien qu'elle semblait n'avoir aucune réaction, il paraissait suivre le moindre de ses soupirs retenus, abandonnant un endroit qui semblait déplaire à sa partenaire, revenant à un autre juste quand il fallait. Sous ce traitement pendant lequel il ne laissa paraître que l'admiration qu'il avait pour son anatomie parfaite, Nicole réalisa qu'à son corps défendant, son sexe commençait quand même à suinter. Elle ne ressentait pourtant aucune excitation. C'était purement nerveux, mais elle ne pouvait rien y faire. Cet homme avait une science de la femme rarement atteinte. Avec une précision d'acupuncteur, il savait la faire réagir avec autant d'efficacité que si elle avait été consentante.
Quand il sentit la première goutte d'humeur perler discrètement d'entre ses nymphes, il sembla tellement heureux, qu'il en trembla au moment où il la recueillit comme on recueille une goutte de rosée précieuse pour en lubrifier la hampe de son clitoris déjà érigé et saillant. Cette marque évidente de son état, même s'il n'était que purement nerveux, parut le combler au delà de toute espérance. Il étala cette glaire tout en haut de ses grandes lèvres glabres, là où commence la fentine, lubrifia la partie dure en son centre, glissa imperceptiblement vers le capuchon qu'il effleura tout juste, faisant sursauter la jeune femme quand il toucha à peine cette partie hypersensible. Nicole ne pu réprimer un soupir sous la désagréable sensation que lui procurait qu'il aille là avant qu'elle ne soit prête. Mais il savait parfaitement ce qu'il faisait. Le fait de la faire se crisper comme ça contracta les muscles de son ventre, ce qui eut pour effet de faire ressortir encore un peu de ses humeurs qu'il alla aussitôt récolter près du périnée pour revenir parfaire la lubrification de son petit bouton. Il reprit alors ses caresses très précises, faisant naître dans le corps de sa victime des ondes irrépressibles d'une excitation involontaire ou du moins lui en donnant toute l'apparence.
Nicole, les bras le long du corps, intégralement nue contre lui encore vêtu de son costume, sentit le tissu rêche contre sa peau satinée quand il passa un bras derrière sa taille pour se coller à elle en pelotant sa hanche de l'autre côté pendant qu'il déposait une multitude de petits baisers sur tout ce qui était à portée de sa bouche. Elle aurait voulu refermer les cuisses et lui interdire d'aller plus loin, mais n'en eut pas le courage, craignant les conséquences d'une rébellion. Elle dût encore subir son doigt qui, inlassablement allait et venait sous son bassin de plus en plus inondé lui donnant une satisfaction artificielle dont il semblait se contenter. Plus elle s'énervait, plus elle suintait et plus son tortionnaire paraissait satisfait. Crispée, les poings serrés, elle devint tellement électrique que le moindre frôlement aux parties les plus sensibles de sa vulve lui arrachait des gémissements de dépit, ce qui ne faisait qu'empirer les choses. Quand enfin, ivre de plaisir, il jugea qu'elle était prête comme il le désirait, il prit une dernière fois un peu des sucs qui inondaient quasiment son entre jambes et le porta à sa bouche pour les goûter avec une mine qui reflétait assez sa satisfaction.
Même quand il suça son majeur en émettant un grognement sourd, il ne parut pas vulgaire le moins du monde. Ce qu'elle vit n'était que l'intense désir qui devait lui broyer le ventre. Une fois qu'il eut apprécié les saveurs de son intimité, il se redressa un peu, la regarda encore comme on admire une œuvre d'art, puis au bout d'un moment qui parut une éternité à Nicole, il sembla prendre une décision. Elle trembla lorsqu'il se leva, alla se poster devant elle et continua à parcourir son corps des yeux. Son érection était tellement visible qu'elle en parut presque indécente à la jeune femme qui, cependant, ne pu détacher son regard de la grosseur qui déformait son vêtement.
- Vous êtes tellement magnifique, souffla-t-il en tendant la main vers elle.
Surprise, elle ne sut d'abord que faire, mais se ressaisit vite et prit la main qu'il lui proposait.
Avec galanterie, il l'aida à s'extirper du canapé et l'arrêta pour la faire se tenir debout devant lui. Instinctivement, elle prit la position que lui avait apprise Alain, droite, les mains dans le dos, les pieds à l'écartement des hanches, le buste tendu sans provocation, les yeux légèrement baissée sans soutenir son regard. La tête lui tournait un peu sus l'effet de la boisson.
- Venez, fit-il doucement en lui prenant la taille pour la faire passer devant lui en direction de la chambre à coucher.
Il pu admirer son dos, sa chute de reins parfaite, ses fesses rondes et fermes, sa taille fine, ses cuisses fuselées, ses jambes galbées comme au moule, ses hanches juste large comme il fallait. A chaque pas, ses globes charnus allaient et venaient de bas en haut et de haut en bas, ce qui lui donna encore une bouffée de désir. Arrivée devant la porte, elle ne pu se résoudre à la franchir. Il lui prit doucement la taille et l'engagea à entrer.
- S'il vous plaît…
Rouge de honte devant ce qui l'attendait clairement, elle passa l'huis et fut guidée devant le grand lit déjà défait où elle s'arrêta d'elle même. Elle se retourna pour lui faire face, le regard implorant comme si elle pouvait le faire changer d'avis. Avec beaucoup de douceur, comprenant son appréhension, il lui caressa la joue en la regardant droit dans les yeux et fit sur un ton rassurant :
- Ne craignez rien…
Elle ferma les yeux, trop honteuse pour le regarder en face.
- Je ne vous veux aucun mal, ajouta-t-il sur le même ton, accentuant sa caresse en lui prenant le bas du visage dans sa main.
Ca la fit trembler.
- Vous êtes une femme merveilleuse et je vous désire plus que tout, chuchota-t-il en descendant vers son cou. Je sais ce que vous ressentez.
Elle rouvrit les yeux pour le voir éperdu de désir, bandant encore plus fort si c'était possible.
- Je ne voulais pas que ça se passe ainsi, dit-il en allant effleurer un sein.
Elle se contracta un peu en lui lançant un regard interrogateur, sans pour autant le repousser.
- Mais pardonnez-moi… j'ai trop envie de vous… je ne sais comment vous le dire, souffla-t-il la voix chevrotante d'émotion.
Elle ferma les yeux de dépit en comprenant qu'elle ne pourrait échapper à son sort. Quand sa main arriva sur sa hanche, elle frémit et tenta de se reculer. Elle fut arrêtée par le lit ce qui stoppa net sa réaction de défense.
- … pourquoi…? Gémit-elle, incapable de se maîtriser.
Il sembla réfléchir un quart de seconde.
-… parce que vous êtes tout ce que j'ai toujours rêvé de connaître.
Il s'arrêta et palpa sa poignée d'amour en poursuivant :
- S'il vous plaît, ne brisez pas le charme…
Devant sa gêne, il remonta à sa taille pour l'enlacer doucement sans l'obliger à avancer, la maintenant à distance respectueuse.
- Vous ne le regretterez pas…
Vaincue, sentant que quoi qu'elle fasse, elle ne pourrait le faire revenir sur sa décision elle grimpa sur la couche et s'allongea, la tête sur l'oreiller, les bras contre elle et attendit.
- Merci, souffla-t-il le regard brillant.
Puis, avec des gestes mesurés, il commença à se défaire. Lentement, en ne cessant jamais de la parcourir du regard, allant partout à la fois, se débarrassant de ses affaires méthodiquement, les pliant soigneusement, les posant bien en ordre sur une chaise proche, jusqu'à être totalement nu. Malgré elle, elle ne pu s'empêcher de lancer un œil à son sexe en érection. Il était de taille tout à fait moyenne, dressé vers le plafond, le gland recouvert par le prépuce, une goutte luisante s'en échappant. Même sans vêtements, il avait une posture qui imposait le respect. Malgré son âge, il avait un corps qui allait avec le reste et Nicole rougit de le trouver mignon malgré ce qu'il projetait de faire.
Etendue à plat dos sur la couche, les bras le long du corps, les jambes serrées, raide comme un I, elle resta immobile tout le temps qu'il admira sa plastique, debout devant elle, la bite dure, se caressant d'une main refermée autour de sa hampe, se décalottant pour ne pas jouir tout de suite. La goutte claire qui perlait au méat, lui dit assez combien il avait envie d'elle. Son regard ne cessait de la parcourir de la tête aux pieds, s'appesantissant sur ses seins fermes, sa taille fine, son ventre plat, son sexe imberbe dont il ne pouvait voir que le haut de la fente, ses cuisses fuselées, se repaissant de son corps comme on se délecte d'une vision de rêve. Elle eut réellement l'impression d'être un objet. Un objet adulé auquel il osait à peine toucher. Même dans le regard de ses amants les plus amoureux, elle ne se souvenait pas d'avoir vu une telle lueur de bonheur.
- S'il vous plaît, fit-il au bout d'un moment que lui parut une éternité, d'une voix basse étranglée par l'émotion, ouvrez-vous.
Quand elle obtempéra après une brève seconde d'hésitation, rouge de honte, il parut au bord de l'apoplexie. Les yeux rivés à son entre jambes, il regarda apparaître le centre de son désir en serrant sa verge deux fois plus fort, le souffle court, les jambes flageolantes, une expression d'intense bonheur sur le visage. Quand il eut un peu reprit ses esprits, il posa un genou sur le lit, approcha une main tremblante vers l'intérieur de sa cuisse et l'effleura dans une caresse si douce qu'elle en eut la chair de poule. Ses doigts délicats pressèrent ses chairs tendres pour en goûter toute la souplesse et la fermeté à la fois, faisant tressauter sa bite qui n'en pouvait déjà plus. Contre toute attente, il descendit lentement vers son genou au lieu de remonter vers sa vulve qui semblait l'hypnotiser littéralement, comme s'il voulait faire durer le plaisir le plus longtemps possible. Il changea de jambe et enfin remonta avec une exaspérante lenteur sur l'extérieur jusqu'à ses hanches magnifiquement dessinées. Il passa en rond sur son nombril, puis redescendit de nouveau en effleurant à peine sa peau qui se couvrit de chair de poule sous l'effet électrisant de la caresse.
Le silence pesant qu'il faisait planer, ses yeux qui la dévoraient, le suintement et les contractions de sa verge en érection, dressée comme une menace à quelques centimètres de son visage, l'expression de ses traits, toute emprunte d'admiration, l'hésitation qu'il avait à aller droit au but malgré l'envie qui le tenaillait, le respect visible qu'il avait à son égard, tout concourut, en plus de l'effet de l'alcool fort, à commencer à faire chavirer les sens de Nicole qui eut bien du mal à faire la part des choses entre tout ce qui se bousculait en elle. Sans doute, s'il n'avait pas été aussi attirant physiquement, cela lui aurait-il facilité la tâche. Elle n'aurait eu qu'à se laisser faire, à subir des caprices, comme une putain qu'elle était, et tout aurait été dit. Mais là, devant un homme aussi séduisant et aussi prévenant, elle ne savait plus où elle en tétait. Lorsque sa main revint sur l'aine et que le bout de ses doigts effleura ses grandes lèvres glabres, elle eut un hoquet en serrant les poings, les yeux clos, alors que de délicieux frissons se mirent à lui parcourir l'échine. Elle se rebella contre elle même, ne voulant pas céder aussi facilement à ce qui n'était après tout qu'un viol organisé auquel elle n'avait d'autre choix que de se soumettre. Le gémissement de dépit qu'elle poussa ressemblait à une marque de soumission, voire d'appel à aller plus loin.
Il stoppa net son avance devant cette réaction qu'il ne sût pas bien comment interpréter, hésitant visiblement à aller plus loin, ne voulant en aucun cas la brusquer ou abuser de sa position. L'humidité de sa féminité sembla l'encourager. En soufflant comme un bœuf, il grimpa à son tour et s'agenouilla à califourchon au dessus de ses cuisses, semblant encore hésiter à aller plus loin. Il ne lui fallut cependant qu'une seconde pour se pencher en avant et commencer à la recouvrir en étendant les jambes.
Quand il s'allongea sur elle, en appui sur les coudes pour ne pas l'écraser de tout son poids, que son sexe raide entra en contact avec le sien, que d'un coup de reins il entrouvrit ses nymphes avec l'extrémité de son gland poisseux, le soupir qu'il poussa en l'embrassant délicatement dans le cou la fit frémir. Sa délicatesse, comme celle d'un véritable amant la chavira. La tête bourdonnante sous l'effet du whisky, le corps abandonné, elle le sentit entrer tout doucement en elle, jusqu'à ce qu'il ne puisse pas aller plus loin. Elle suivit par la pensée la progression de son membre raide dans ses chairs, d'abord délicat, puis de plus en plus impérieux, et sentit, comme si elle la tenait en main, les palpitations de sa hampe lorsqu'elle fut logée entièrement dans son bas ventre. Elle le devinait au bord de l'orgasme, se retenant comme il pouvait pour ne pas éjaculer tout de suite, voulant profiter au maximum de ce moment tant attendu.
Très maître de lui, il s'immobilisa en continuant de pulser par à coups, le souffle court, le corps tendu comme un arc, attendant que la tension retombe quelque peu. Nicole, immobile, les bras le long du corps, jambes ouvertes, ferma les yeux, rouge de honte, décidée à le laisser profiter d'elle sans réagir.
Il laissa passer un long moment, puis entama très lentement d'amples va et viens qui le faisaient presque ressortit de son logement chaque fois qu'il se reculait avant de l'investir de nouveau en retenant sa respiration. Sa bite dure, d'une bonne taille malgré ce qu'elle en avait tout d'abord pensé, la remplissait totalement, distendant ses organes internes sans aucune douleur. Peu à peu, le lent pistonnage accompagné du frottement contre ses muqueuses suintantes se fit ressentir avec plus d'acuité et elle commença à éprouver un certain plaisir qu'elle sentit monter en elle sans rien pouvoir y faire. Légèrement ivre, son bas ventre se serra, des ondes bienfaisantes parcoururent son échine, son sexe se gorgea de sang, son vagin des dilata, ses chairs se boursouflèrent, sa vulve suinta. Elle tenta de penser à autre chose, quelque chose de très désagréable, comme elle faisait quand son Directeur abusait d'elle lorsqu'elle était jeune, et qu'elle ne voulait en aucun cas lui montrer son excitation, mais rien n'y fit.
En véritable amant, délicat et attentionné, il suivait chacune de ses réactions, attentif à la moindre des contractions de son vagin, au moindre souffle, remarquant l'accélération de celui-ci quand il s'enfonçait en elle jusqu'à repousser l'intérieur de ses chairs lorsque son gland allait buter tout au fond.
Elle osa entrouvrir les paupières et ce qu'elle vit sur son visage la bouleversa. Tout à ce qu'il faisait, pâmé de plaisir, il s'appliquait en la regardant, à chercher la satisfaction de sa partenaire plutôt que la sienne. Plus que visiblement épris de la beauté de son corps sans défense, abandonné à ses pulsions, il n'avait d'yeux que pour elle, se donnant avec autant de douceur que son excitation le lui permettait. Se maîtrisant parfaitement malgré toutes les envies qui le submergeaient, il se retenait en allant et venant avec une lenteur et une ampleur qui aurait fini par faire craquer n'importe qui. Jamais elle n'avait connu d'homme aussi résistant. Encore une fois, il s'arrêta en allant buter au fond de ses organes internes, pulsant vivement, à deux doigts de la jouissance sans s'y abandonner. Il lui fallut plusieurs longues secondes pour qu'il se reprenne avant de continuer son œuvre. Il semblait en proie à une forte tension, les traits déformés par le plaisir, et une nouvelle fois, il dût stopper en retenant à grand peine le sperme qu'il sentait monter inexorablement dans sa tige. Le souffle court, il s'affaissa un peu plus sur sa victime et, le visage au creux de son épaule, lui souffla doucement à l'oreille :
- Je n'ai jamais connu de vagin aussi doux que le vôtre.
Nicole se crispa un peu en le sentant la recouvrir, et son bas ventre se serra malgré elle.
- Est-ce que vous sentez comme j'ai du mal à ne pas jouir ?
Elle n'osa pas répondre, de peur de se dévoiler et ainsi, lui donner la satisfaction qu'il attendait. Mais ses organes parlaient assez d'eux mêmes et l'humidité grandissante dont ils se garnissaient ne pouvait lui laisser aucun doute sur ce qui montait dans son être malgré elle.
- Sentez-vous mon désir ? demanda-t-il encore plus bas, sur un ton plus qu'enamouré, alors que sa verge ne cessait de palpiter par à coups de plus en plus espacés tandis qu'il se calmait.
Il fit juste une allé et venue puis s'immobilisa au plus profond d'elle, tentant de résister de toutes ses forces.
- Vous êtes si merveilleuse….
En disant ça, son sexe eut une pulsation plus vive et il gémit sous l'effort pour ne pas céder.
- Si belle, ajouta-t-il… si désirable…
Ses propres paroles le portaient à des limites dont il avait bien du mal à redescendre, mais il y parvenait chaque fois et recommençait comme s'il livrait un combat contre lui même. .
- Venez avec moi, supplia-t-il en râlant.
L'expression de son désir donna la chair de poule à la jeune femme qui sentit son vagin répondre à ses attentes bien contre sa volonté.
- Vous… vous en avez envie… eut-il la force de proférer en allant et venant doucement dans son conduit, comme pour la convaincre.
Il déposa de tout petits baisers dans son cou, lui arrachant des frissons. Sentant qu'il avait trouvé là un point sensible, il s'appliqua à la limer encore plus doucement, plus amplement, en remontant vers son oreille, descendant sur son menton, allant jusqu'à la naissance d'un sein.
Tout dans son attitude, dans ses gestes, trahissait le désir de l'aimer et de partager avec elle une intense satisfaction. Il n'était pas l'homme dominateur qui profitait de sa victime, mais l'amant doux et attentionné qui ne se nourrissait que de son plaisir à elle. En appui sur les coudes, il passa l'avant bras gauche sous sa nuque, et de la main droite, lui caressa la tête en l'embrassant délicatement tout en se rapprochant de ses lèvres.
- Venez… s'il vous plaît…
Le fait d'avoir été à deux doigts de jouir et d'avoir pu se retenir, avait un peu calmé ses ardeurs et il semblait avoir beaucoup moins de mal à se maîtriser, comme après un orgasme.
- Je voudrais vous honorer… voir votre superbe corps se pâmer de jouissance…
Il poussa encore son chibre au fond de son vagin, allant et venant avec une régularité éprouvante, faisant monter en elle des sensations qu'elle aurait voulu pouvoir repousser. Mais l'alcool aidant, elle ne trouva pas la force de le faire. Embrassée, choyée, délicatement prise, flattée, caressée, visiblement aimée, elle sentit avec dépit mais avec une intensité rarement éprouvée, les premières affres du plaisir l'envahir. Son corps tout entier répondit aux attentes de son partenaire qui ne manqua pas de s'en rendre compte.
- … oui… oui… oh oui… venez… venez… s'il vous plaît… ponctua-t-il chaque coup qu'il lui donnait alors qu'autour de sa bite dure, le ventre de la jeune femme se serrait et se desserrait au rythme de ses allées et venues.
Sans qu'elle le veuille vraiment, elle se mit à respirer plus vite, à accompagner ses mouvements en se donnant comme une femme consentante, et plus rapidement qu'elle ne l'aurait imaginé, elle commença à jouir sous son inexorable pistonnage. Quand elle en prit réellement conscience, elle tenta de se retenir, d'endiguer le flot de plaisir qui l'envahissait, mais c'était trop tard. Elle eut un orgasme sourd et profond, qui venait de très loin, d'autant plus fort qu'elle avait essayé de le repousser trop longtemps. Alors qu'allait déferler en elle une extase qui lui faisait honte, elle se crispa et réussit, sans le stopper, à casser l'élan de ses sens. Elle jouit alors intérieurement, longuement, profondément, d'un plaisir sourd mais évident qui ne se calma que très lentement, la laissant dans un état très particulier, le ventre en feu, le vagin palpitant, suintant d'une véritable coulée de glaires qui inonda même les parties génitales de son partenaire et coula dans la raie de ses fesses avant de mouiller le drap sous elle. Essoufflée, la tête bourdonnante, seulement à moitié apaisée, elle gémit de dépit en finissant de jouir alors qu'il l'accompagnait sans se laisser aller lui même.
En amant attentionné, il lui donna tout ce qu'il pouvait lui donner en termes de jouissance, s'arrêtant seulement lorsqu'il la sentit satisfaite.
Elle avait très honte d'avoir joui, de n'avoir pas su se retenir. Elle aurait voulu être capable de paraître indifférent à ses allées et venues, de n'être qu'une poupée de chiffon entre ses mains, sous ses assauts, mais elle n'avait pas pu résister et elle s'en voulait énormément. En même temps, elle devait reconnaître qu'il était un maître en la matière et l'orgasme qui continuait à se disperser doucement dans tout son être lui avait donné un plaisir comme elle n'en avait pas connu depuis bien longtemps. Alors que les dernières bouffées de chaleur se faisaient de plus en plus espacées, que son bas ventre finissait de distiller les glaires épaisses qu'elle avait l'habitude de produire en de telles circonstances, celles-ci sortant de ses chairs encore encombrées par sa virilité toujours vaillante, elle se sentit rougir comme une écolière prise en faute. Sa bite raide ne cessait de pulser par à coups, comme s'il avait joui lui même, mais elle savait qu'il n'en était rien.
Immobile dans son antre brûlant, il la laissa récupérer jusqu'à ce qu'il la sente apaisée, puis, sans rien dire, il reprit les va et viens qui lui avaient fait tant d'effet en l'observant de tous ses yeux. Il se mut en elle non pas pour la faire jouir de nouveau, mais seulement pour parfaire son extase. En s'enfonçant jusqu'à la garde puis en s'arrêtant tout au fond de sa féminité inondée, il fit :
- Merci…
Il semblait au comble du bonheur.
- Vous êtes encore plus belle quand vous jouissez.
Cette remarque, faite sur le ton enamouré qui ne l'avait pas quitté depuis le début de leur coït la chavira et elle rougit encore plus si c'était possible. Il reprit ses coups de boutoirs avec la même exaspérante lenteur et elle ne pu s'empêcher de ressentir de douces nouvelles sensations l'envahir alors que les précédentes ne s'étaient pas encore complètement évaporées.
- Merci de m'avoir offert votre plaisir, ajouta-t-il à voix basse au creux de son oreille en se penchant sur elle, conscient de la gêner en lui faisant remarquer qu'elle n'avait pas pu résister, mais tellement sincèrement, qu'elle eut quelques palpitations dont elle fut obligée de reconnaître qu'elle représentaient encore une marque évidente de satisfaction sous une flatterie qui lui faisait quelque chose malgré tout.
L'esprit embrumé autant par l'alcool que par ce qu'elle venait de vivre, elle poussa un gémissement de dépit tout en ne pouvant retenir un mouvement significatif des hanches alors qu'il revenait l'investir au plus profond avant de s'immobiliser dans son logement en pulsant. Elle sut que s'il continuait, elle allait de nouveau s'emballer, jouir encore comme son corps tout entier le réclamait, loin d'être comblée par l'orgasme diffus bien que puissant qui la parcourait toujours de l'intérieur.
- Vous êtes si belle… si désirable… souffla-t-il sur le même ton en se mouvant doucement entre ses chairs.
Elle lança une nouvelle fois involontairement les reins vers la queue qui faisait remonter le plaisir dans tout son être, lui offrant la satisfaction de réagir comme il le désirait sans pouvoir se retenir. A mi chemin entre l'apaisement et un nouvel orgasme, elle gémit en détournant la tête, comme si cette réaction avait pu suffire à la faire s'échapper de son pouvoir de séduction.
- Vous avez encore envie ? demanda-t-il plus comme une affirmation que comme une question en la pistonnant avec une incroyable efficacité, lentement, amplement, en ressortant presque sans pourtant jamais la quitter.
Son antre dégoulinant parlait assez pour elle. Folle de rage contre elle même, elle tenta de résister, mais ce fut peine perdue. Au moment où elle aurait pu trouver la force de le repousser, il la pénétra comme un véritable amant, brisant son élan de résistance. Elle osa porter les mains à ses hanches fines dans l'intention de mettre fin à ses exaspérants mouvements, mais au lieu de l'empêcher de revenir après s'être reculé, elle l'attira en elle en gloussant comme une chatte en chaleur. Le bas ventre parcouru d'une houle incontrôlable, elle se mit à remuer le bassin, à peine consciente de ce qu'elle faisait, autant dans l'espoir de jouir elle même que de l'amener à l'orgasme pour qu'il stoppe enfin et la laisse tranquille.
Elle n'était pas dans cet état de déchaînement que lui apportait d'ordinaire le plaisir ressenti sous la contrainte, mais plutôt dans un semi brouillard, oscillant entre dégoût d'elle même et désir, incapable de donner une orientation à ses pulsions. Sous ses doigts, elle sentit les muscles des fesses de son compagnon se contracter et se relâcher au gré de ses mouvements, et ça lui donna encore plus envie de jouir. Il dût s'en rendre compte aux crispations de ses organes et il lui souffla encore à l'oreille, en pleine extase devant sa beauté :
Elle émit un geignement en avançant les hanches, à deux doigts de l'explosion, prête à lui obéir, à se livrer enfin, à laisser son corps parler, à lui donner ce qu'elle avait de plus intime, son plaisir sans fard. En fait, il n'eut que quelques coups de reins supplémentaires à donner pour qu'elle jouisse encore une fois, toujours aussi intensément, mais sans pour autant que ce soit l'explosion qu'elle attendait. L'orgasme déforma ses traits, lui broya le bas ventre, lui arracha des gémissements, mais resta tout intériorisé, comme s'il avait du mal à s'échapper pour une raison qu'elle ne pouvait s'expliquer. En dodelinant de la tête, les ongles plantés dans le gras de ses fesses qui se contractaient et se détendaient tour à tour, accompagnant ses mouvements de hanches, projetant les siennes à la rencontre du vit qui lui faisait tant de bien, elle gloussa à plusieurs reprises en sentant son bas ventre suinter tant et plus, mais n'arriva pas à l'extase libératrice qui l'aurait définitivement calmée.
En fait, loin d'être satisfaite, elle se sentit électrisée comme une pile électrique, sur le point d'exploser, mais sans y parvenir. Quelque chose la retenait, l'empêchait de se donner à fond, comme si elle avait peur de ses propres réactions.
Au plus profond de son intimité, elle sentit le sexe de son compagnon s'immobiliser, pulser par à coups, comme s'il jouissait, mais ne reçut aucune goutte du sperme qu'elle aurait voulu lui arracher. Etait-ce sa parfaite maîtrise de lui, la trop grande perfection de ses traits et de son corps qui la paralysait, la crainte de n'être plus rien à ses propres yeux une fois comblée qui la retenait ? Elle n'aurait su le dire. Elle vit son visage déformé par l'effort qu'il faisait pour se retenir, visiblement au bord de l'orgasme lui même, sans se laisser aller pour autant.
Ils mirent plusieurs longues secondes à reprendre leurs esprits l'un dans l'autre, essoufflés, hagards, à la limite du supportable, et le regard qu'il lui lança en déposant un chaste baiser au coin de ses lèvres la fit frémir.
- Je vous remercie, fit-il, encore dans les brumes d'un plaisir retenu avec dans la voix une admiration qui ne pouvait qu'être parfaitement sincère.
Il la cajola, la câlina en lui caressant les cheveux d'une main douce, la tête au creux de son épaule, baisant par petites touches sa peau nue de l'oreille à la naissance d'un sein.
- Votre plaisir est le plus beau cadeau que vous puissiez me faire, fit-il en la regardant droit dans les yeux, la bite encore palpitante.
Elle détourna la tête, honteuse de lui avoir donné satisfaction, mais heureuse qu'il se montre aussi prévenant à son égard.
- J'aime voir une femme jouir, poursuivit-il.
Elle ne savait plus où se mettre.
- J'aime l'exciter, la faire couler…
Elle ne pouvait lui cacher son état, et il devait certainement se rendre compte qu'elle n'était pas encore complètement satisfaite.
- Je veux vous combler, lui chuchota-t-il à l'oreille.
A ces mots, elle ne pu réprimer un coup de reins accompagné d'une contraction vaginale en poussant un soupir de dépit.
- Vous aimez ça n'est-ce pas ?
Il n'attendait aucune réponse, ses réactions parlant suffisamment pour elle. Il resta encore un bon moment entre ses cuisses, savourant le plaisir de la chaleur qui l'enveloppait, puis avec lenteur, la pistonna plusieurs fois comme pour parfaire son œuvre avant d'ajouter, après un dernier baiser :
- Encore merci…
Quand il se retira délicatement de son ventre, elle ne le retint pas. Il s'allongea contre son corps nu, un bras sous sa nuque, en appui sur un coude, penchée sur elle, visiblement éprouvé, mais toujours vaillant si elle en jugeait par la raideur qu'elle sentait contre sa cuisse. Les bras le long du corps, sa main arrivait très exactement au niveau de son membre dur et elle ne dit rien lorsque, d'un coup de hanches précis, il se glissa entre ses doigts. Il l'aida en la guidant pour qu'elle les referme autour de sa hampe visqueuse, mais elle ne la serra pas, pour ne pas lui donner l'impression qu'elle consentait.
Sans rien ajouter, il caressa d'une main douce tout ce qu'il avait à sa portée, du cou au ventre, des cuisses aux seins, passant et repassant inlassablement sur chaque parcelle de peau nue, pulsant par moment quand il atteignait des endroits plus intimes que d'autres.
- Vous êtes si belle… souffla-t-il vraiment subjugué par sa beauté.
Il embrassa le haut d'un sein, près de l'aisselle, ce qui couvrit Nicole de chair de poule. Il en parut très heureux et s'appliqua à la faire réagir encore en allant doucement vers le mamelon qui se dressait malgré elle au centre de l'aréole fripée. Il prit son charme entre se doigts et le pressa délicatement pour en faire ressortir la chair souple et ferme à la fois, en le prenant bien en dessous pour l'avoir en entier dans sa paume.
- Vos seins sont merveilleux, chuchota-t-il en balayant la peau douce de son souffle.
Elle ne pu se défendre de lui montrer que la caresse lui faisait de l'effet, surtout dans son état d'excitation inassouvi. Il savait trouver la caresse juste, l'endroit exact et le bon moment pour flatter ses chairs qui répondirent comme il le désirait. La houle qui parcourait son ventre plat lui montrait également, s'il en était besoin, combien le désir l'étreignait encore. Il y posa la paume pour suivre ses gonflements et ses rétrécissements tout en baisant sa poitrine. Fier de l'effet produit, il s'enhardit sans brusquerie, porta la main à son entre jambe, enfonça délicatement le majeur, puis l'annulaire entre ses chairs détrempées, les y plongea aussi loin qu'il pu sans la blesser, crocheta l'intérieur de ses organes et se retira en ramenant d'épaisses glaires filantes qui adhérèrent à ses doigts pour les admirer de tous ses yeux avant de les porter à sa bouche et s'en délecter en gémissant comme sous l'effet d'un puissant plaisir. Elle le vit se lécher avec une expression de profond bonheur, lançant la langue jusqu'à la paume pour ne rien perdre de cette manne, aspirer dessus, puis avaler ses sucs intimes avant de dire, le regard embrumé par l'émotion :
- Vous êtes délicieuse.
Incapable de réagir, elle rougit encore sous le compliment et ne fit rien quand il retourna puiser à sa source même le nectar qu'elle ne cessait de produire, excitée comme elle l'était, pour s'en régaler de nouveau. Elle lui ouvrit même ses cuisses sans se rendre compte que ce geste l'encourageait.
Il savoura encore ses sucs abondants puis repartit une troisième fois entre ses chairs de plus en plus dégoulinantes, mais y resta quelques instants en faisant aller et venir ses doigts dans son antre avant de les retirer pour aller caresser son clitoris érigé avec le gras du majeur.
Quand il frôla l'extrémité de son petit bouton, elle sursauta comme sous l'effet d'une décharge électrique et il revint vite sur la hampe raide en s'excusant :
- Pardon…
Elle gémit en tendant les hanches en avant sans se rendre compte qu'elle serrait très fort son chibre dans sa main, ce qui sembla plaire énormément à son compagnon. Il la masturba avec une telle dextérité, qu'elle ne pu faire autrement que de réagir en gloussant et en remuant le bassin, ouvrant et resserrant les jambes à l'approche d'un plaisir que cette fois-ci, elle ne voulait pas laisser échapper. Incapable de résister à cette caresse savante, elle le laissa embrasser sa poitrine en poursuivant son œuvre jusqu'à ce qu'elle explose enfin dans un orgasme libérateur, puissant, violent qui lui arracha un cri de stupeur au plus fort de l'extase. Par les caresses manuelles, elle était capable de jouir plusieurs fois de suite, et il s'en rendit parfaitement compte aux ondulations presque suppliantes qu'elle avait avant que ses spasmes ne s'estompent complètement.
Lorsqu'elle avança le bassin, il comprit son désir de le sentir plus précisément sur l'extrémité et il y descendit tandis qu'elle gloussait en se tortillant. Il lui donna encore deux orgasmes, presque coup sur coups, admiratif devant tant d'enthousiasme, pulsant au creux des doigts qui l'enserraient de plus en plus fort. Lorsqu'elle fut quelque peu repue, il ondula des reins, se branlant dans sa main sans pour autant l'abandonner totalement. Il ne lui fallu que quelques allées et venues pour jouir en même temps qu'elle et inonder sa paume d'une dose importante de sperme qu'il lui dispensa en plusieurs grandes giclées lui engluant toute la main jusqu'à la peau de sa cuisse.
Unis par un même plaisir, ils se calmèrent doucement en haletant, elle la tête bourdonnante, lui, le souffle court, répandant les dernières gouttes de semence en palpitant contre elle. Il donna encore deux ou trois coups de reins pour parfaire son plaisir, glissant entre ses doigts détrempés qu'elle ne desserra cependant pas. Il posa la tête au creux de son épaule et ils restèrent ainsi Immobiles un long moment, récupérant chacun de leur côté, elle sa bite dans la main, lui les doigts entre ses chairs.
Ca n'est qu'une fois calmé qu'il releva la tête et fit doucement, l'air particulièrement heureux :
-… merci…
Elle rougit, comblée mais honteuse de s'être laissée aller.
- … merci… répéta-t-il visiblement ému par ce qu'il venait de vivre.
Il avait un tel accent de sincérité dans la voix, qu'elle en fut toute retournée. Elle se demanda comment un homme comme lui pouvait se contenter de ce plaisir presque chaste alors qu'il aurait pu abuser d'elle sans rien lui demander. Au creux de sa paume, il avait déversé un flot plus qu'abondant de sperme et ça avait trempé les draps et giclé jusque sur son avant bras. Elle en avait partout et sans débander le moins du monde, il continua à donner de petits coups discrets qui le firent coulisser dans son jus pendant qu'il répandait entre ses cuisses à elle, sa cyprine toute aussi abondante qu'il étalait jusqu'entre ses fesses, contre le périnée, à la limite de son anus. En le sentant aller par là, elle se crispa légèrement, mais ne se défendit pas. Chaque fois qu'il frôlait cet endroit, elle sentait son sexe palpiter et durcir encore malgré la jouissance qu'il venait d'avoir.
- Vous êtes merveilleuse, fit-il, le regard embrumé en triturant ses chairs intimes.
Les doigts, entre les lèvres de sa vulve, se contentaient de longer délicatement ses nymphes en les écartant un peu, allant par moment sur la hampe de son clitoris, ce qui lui redonnait des sursauts de plaisir.
- Vous aimez jouir, n'est-ce pas ? demanda-t-il à voix basse.
Elle ne dit rien, mais ce que distillait son vagin parlait assez pour elle.
Elle rougit de plus belle sans réagir en apparence, mais devant sa prévenance, sa délicatesse, l'absence de toute agressivité de sa part, elle se sentit de plus en plus en confiance et alors qu'il précisait ses caresses en se concentrant sur les points les plus sensibles de son intimité, elle se prit à s'échauffer de nouveau, la tête comme dans du coton, autant sous l'effet euphorisant de l'alcool que sous celui, apaisant des orgasmes qu'il venait de lui procurer.
- Je vous ai regardé jouir…, fit-il encore, sur le ton de la confidence. J'ai vu votre visage se déformer… vos traits se crisper en même temps que votre superbe corps se pâmait. Vous ne pouvez nier que vous aimez ça. N'est-ce pas ?
Elle hésita un long moment, prête à lui avouer ce qu'il savait déjà, mais n'en trouva pas la force. Elle était encore trop honteuse de sa conduite.
- Seule une femme qui aime l'Amour, peut jouir comme vous l'avez fait, affirma-t-il péremptoirement mais sans brusquerie, comme si ç'avait été une évidence.
Il la laissa réfléchir en jouant avec sa vulve gluante, précisant ses caresses jusqu'à lui donner de petits soubresauts révélateurs.
- Je ne vous ai pas caché mon plaisir, argumenta-t-il comme pour la convaincre de se confier.
Elle fut à deux doigts de lui répondre.
- S'il vous plaît, fit-il, presque suppliant, livrez moi le vôtre… N'avons nous pas joui ensemble ?
En disant ça, il recommença à masser la hampe de son petit bouton, ce qui la fit se tendre en gémissant doucement. Ses compliments la touchaient, c'était indéniable, et perdue dans les brumes d'une semi ivresse, elle ne savait plus très bien où elle en était. Dans sa main, sa verge dure allait et venait sans répit, très lentement, juste pour entretenir son érection, glissant entre ses doigts englués comme si elle avait été dans son vagin. Elle la serra plus fort, ce qui sembla ravir son propriétaire.
- Je veux vous combler jusqu'au bout de mes forces. Vous épuiser de bonheur, fit-il en déposant un petit baiser au coin de ses lèvres.
Avec une habilité remarquable, il fit monter en elle de nouvelles vagues bienfaisantes auxquelles elle n'eut pas la force de résister. En tendant le bassin à la rencontre de sa main, serrant la sienne autour du pieu vibrant qu'elle tenait entre ses doigts, elle poussa un profond soupir et entrouvrit les lèvres pour prendre sa respiration. Il s'en empara aussitôt et lui donna un profond baiser, le premier depuis le début de leurs ébats, insinuant sa langue très doucement entre ses mâchoires pour la faire aller en tous sens, lentement, d'une manière aussi suave qu'il le pouvait. Cette intrusion la surprit, mais elle ne détourna pas la tête, le laissant explorer sa cavité buccale un long moment avant de lui rendre timidement son baiser en gémissant alors qu'il la masturbait maintenant franchement dans l'espoir de la voir jouir de nouveau.
Devant cette réaction, il banda deux fois plus fort et donna un grand coup de reins en la serrant contre lui jusqu'à ce qu'il la sente assez chaude pour se laisser aller. Quand il jugea le moment opportun, il roula sur elle sans mettre fin à leur baiser et sans transition, s'enfonça entre ses chairs d'une traite, sans brutalité mais fermement. Une fois au fond de son vagin plus que glissant, il se mit en mouvement en suivant chacune de ses réactions. Sa main libre s'empara d'un sein qu'il caressa avec beaucoup de délicatesse, glissa sur ses flancs, sa taille, prit sa hanche en pressant entre ses doigts ses poignées d'Amour, remonta en sens inverse, pour recommencer tout le temps que dura leur coït.
Prise comme une femme que l'on respecte, Nicole, déjà bien avancée dans la monté du plaisir, les tempes bourdonnantes, sentit tout son être envahi de délicieux frissons qui se répandirent en elle de la tête aux pieds. Alors que sa langue subissait les assauts de celle de son partenaire, que leur salive commençait à couler par la commissure de leurs lèvres jointes, que leurs souffles se mêlaient, que dans son bas ventre allait et venait la verge dure qui la pistonnait en cadence, les yeux clos, elle ne résista plus à ce que tout son corps réclamait maintenant avec force, et, dans un semi brouillard où tout se mélangeait dans son esprit, commença à répondre aux désirs de l'homme qui avait su vaincre sa résistance. A demi saoule, elle enlaça la taille de l'homme en l'attirant à elle quand il venait l'investir, suivait les mouvements de ses hanches fines quand il se retirait, poussant des gémissements de bête en chaleur, donnant du bassin, les jambes écartées, le recevant comme on reçoit un amant attentionné, baissant sa garde, lui dévoilant, à sa plus grande satisfaction, le désir qu'elle avait de jouir complètement, sans fard.
Etendu sur elle, au comble du bonheur de la voir se donner comme une amante, bouche à bouche, l'homme sentit monter de très loin une explosion qu'il devinait d'autant pus intense qu'elle répondait à ses vœux les plus chers. Son premier orgasme lui laissa tout le loisir de se retenir autant qu'il le fallait pour l'attendre, l'accompagner dans leur union, alors qu'entre ses jambes, ses couilles se serraient, remontaient sous son bassin, que le sperme encore abondant venait s'accumuler à la base de sa hampe, prêt à jaillir à la première occasion. Ce ne fut que lorsqu'il sentit les contractions du vagin de la femme qu'il aimait lui enserrer la bite qu'il se laissa aller peu à peu en geignant comme une bête, avant de se laisser aller totalement au moment même où elle commença à jouir sous lui, tendue comme un arc, le serrant dans ses bras, une main sur ses fesses, le corps cambré, les genoux relevés pour mieux le laisser entrer dans son corps offert.
Leur orgasme fut quasiment simultané. Elle, explosant comme une bombe, libérant d'un seul coup un trop plein de tension trop longtemps accumulé, lui, jutant avec un plaisir rare dans l'antre gluant qui l'accueillait, giclant par saccades, la remplissant en plusieurs fois de sa semence brûlante. Unis dans une extase foudroyante, ils jouirent pendant un long moment, chacun ne cachant rien à l'autre de ce qu'il ressentait, se livrant mutuellement avec la plus parfaite impudeur, à l'unisson de leurs sens, subjugués par l'ampleur de la décharge voluptueuse qui les envahissaient.
Si puissant et profond que fut leur orgasme, ils se calmèrent peu à peu, toujours bouche à bouche, palpitants l'un dans l'autre, laissant s'évaporer les dernières affres du plaisir jusqu'à ce que plus rien ne vienne agiter leurs organes. Il mit fin à leur baiser les yeux fermés, respectant ce qui n'allait pas manquer de submerger sa partenaire, conscient de ce qu'elle allait ressentir après avoir brisé les chaînes de sa pudeur lorsqu'elle reprendrait conscience de ses actes.
Nicole, une fois le plaisir évaporé, reprit ses esprits et, comme il l'avait prévu, se trouva extrêmement gênée de s'être laissée aller de la sorte. Le dernier coup de rein qu'il donna dans son fourreau dégoulinant ne fit que la faire rougir encore plus, et elle lui fut reconnaissante de ne pas abuser de la situation et de se retirer doucement d'entre ses chairs encore palpitantes pour s'allonger contre elle, essoufflé, brisé, sans l'entreprendre plus avant. Il s'écoula un long moment pendant lequel ils reprirent leurs esprits, récupérèrent leurs forces après cet éprouvant orgasme commun, chacun de son côté la tête vide, cherchant à revenir sur terre. Quand il se pencha de nouveau sur elle en prenant appui sur le coude dont l'avant bras se trouvait toujours sous sa nuque, elle n'eut pas la force de le regarder en face. Aux lèvres qui cherchèrent les siennes, elle ne répondit que par l'immobilité, honteuse d'elle, mais consciente qu'après ce qu'elle venait de lui offrir, elle ne pouvait se détourner de cette attention affectueuse. Il déposa un chaste baiser à la commissure de sa bouche et releva la tête en disant sur un ton emprunt d'une sincérité bouleversante :
- Je vous remercie…
Il lui caressa les cheveux avec beaucoup de délicatesse, comme on récompense une femme aimée qui a tout donné d'elle même, et elle ne pu réprimer un soupir devant cette attitude si prévenante.
- Jamais une femme aussi belle que vous ne m'a donné autant de plaisir, ajouta-t-il à voix basse sans cesser de la cajoler.
Elle s'en trouva encore plus gênée, mais ne le repoussa pas.
- Vous m'avez comblé…
Il parcouru encore une fois son corps offert du regard, puis ajouta :
- Vous m'avez offert beaucoup plus que je n'espérais…
Elle rougit de plus belle. Il semblait tellement comblé et l'intonation de sa voix était tellement sincère, qu'elle ne sut plus où se mettre. Incapable de soutenir son regard, elle détourna la tête par pudeur en soupirant. Il s'établit un long moment de silence pendant lequel ils récupérèrent tous les deux des conséquences des violentes émotions qu'ils venaient de vivre, puis, sans un mot, il retira doucement son bras de sous sa nuque et se leva pour la laisser se reposer. Elle rouvrit les yeux et le vit gagner la salle de bain attenante. Quelques instants plus tard, elle entendit le bruit de la douche et, dans un demi brouillard, les sens apaisés, rassurée de se trouver seule, se laissa aller à la délicieuse sensation de bien être qui envahit tout son être. Sans s'en rendre compte, l'esprit embrumé, fatiguée par ce qu'elle venait de vivre, elle s'endormit d'un seul coup.
Quand elle se réveilla, elle mit quelques instants à réaliser où elle se trouvait. Elle avait un peu froid, et une forte odeur de sperme lui parvint aux narines. En se souvenant de ce qu'elle avait fait, elle sursauta et se dressa sur la couche en se cachant les seins. La pièce était vide. Le réveil sur la table de nuit indiquait une heure très avancée de la soirée. Son cœur se mit à battre plus vite. La pièce était vide, silencieuse. Comme mue par un ressort, elle se leva et alla inspecter l'appartement. Rien. Rien ni personne. Un peu décontenancée, elle n'osa pas pousser la porte de communication avec le bureau d'Alain, et regagna la salle de bain. Entre ses cuisses, la semence mâle formait des croûtes blanchâtres qui s'écaillaient. Perplexe, elle fit une toilette poussée, comme pour éliminer toute trace de ce qu'elle avait fait et revint au salon où ses affaires l'attendaient, soigneusement pliées sur le canapé où avaient débutés leurs ébats. Sur la table basse, une grande enveloppe de papier kraft.
Elle rougit en voyant le fruit de son inconduite. Elle s'habilla d'abord, puis, une fois prête, osa l'ouvrir. A l'intérieur, sa traite, signée, un gros paquet de bons points et plusieurs jokers. Il lui avait tout laissé, sans rien retenir. C'était beaucoup plus que ce qu'Alain lui aurait donné même dans ses meilleurs jours. Elle ne savait même pas que son tortionnaire avait autorisé son compagnon à disposer d'une telle quantité de récompenses. Elle rangea le tout dans son sac à main, et, le cœur battant d'appréhension, s'apprêta à regagner le bureau où il devait certainement l'attendre malgré l'heure tardive. Après avoir frappé, elle poussa l'huis, mais la porte ne s'ouvrit pas. Elle essaya de nouveau. Rien. Elle était fermée à clef. Son cœur fit un bond dans sa poitrine. Qu'est-ce qu'il lui avait encore réservé ? Prise de panique, elle força tant et plus sans résultat. Revenant au salon, elle jeta des regards éperdus de toutes parts, alla de pièces en pièces, jusqu'au moment où, dans la cuisine, elle vit une porte de service. Elle était ouverte. Comme une furie, le cœur battant, elle s'engouffra dans le petit escalier étroit et dévala les marches jusqu'à une prote anti-panique qu'elle ouvrit avec vivacité. Elle se retrouva dans la rue, derrière le bâtiment, seule sur le trottoir désert.
Elle fila d'un pas vif dans la ruelle jusqu'à l'artère principale où elle fut rassurée de retrouver l'ambiance ordinaire d'une soirée d'été. Un peu désorientée, elle s'adossa au mur et reprit sa respiration. Alain l'avait laissée seule, sans consigne, avec pour seule issue cette sordide sortie de service qu'elle aurait bien pu ne pas trouver, l'obligeant à passer par ce chemin comme une domestique. Elle en conçut un sentiment de colère, trouva ça particulièrement dégradant. Mais n'était-ce pas justement ce qu'il voulait ? Folle de rage, autant devant cette humiliation supplémentaire que de s'être laissée aller à la panique, elle gagna la bouche de métro et rentra chez elle aussi vite qu'elle pu.
Ca n'est qu'une fois dans le cocon protecteur de son appartement qu'elle retrouva son calme, plongea dans la baignoire comme chaque fois qu'elle revenait de ce genre de rencontre, laissant l'eau parfumée éliminer toutes les souillures de son corps. Elle ne pu s'empêcher de repenser à l'attitude de son compagnon qui l'avait aimé comme on aime une femme, pas comme on traite une prostituée. En songeant à ce qu'elle avait éprouvé sous ses caresses, sous ses attentions délicates, à tous les compliments qu'il lui avait fait, au plaisir qu'elle avait ressenti à la fin, elle rougit mais ne chercha pas à chasser ces pensées. Elle eut même quelques fourmillements dans le bas ventre à l'évocation de ces moments. Et puis elle était tranquille pour tout un mois. Toutes ses dépenses payées, toutes ses factures honorées, sans bourse délier. Plus un gros paquet de jokers et de bons points. Elle se sentit mieux. Si elle se débrouillait bien, elle pourrait même économiser de quoi régler la traite prochaine et ainsi échapper aux supplices moraux et physiques qu'il lui imposait.
Elle estima que cette fois-ci, elle avait eu de la chance. Après tout, elle aurait pu beaucoup plus mal tomber, sur un homme violent, agressif, qui aurait abusé d'elle sous la contrainte. Au lieu de ça, elle avait beaucoup joui avec un partenaire dont elle ne pouvait nier le charme, au physique plus qu'agréable, dont elle n'aurait certainement pas repoussé les avances si elle l'avait rencontré dans des circonstances ordinaires. Un homme dont elle aurait même été flattée qu'il s'intéresse à elle.
La perspective d'échapper à son bourreau le mois prochain la ragaillardit et c'est le cœur léger qu'elle sortit du bain, se prépara pour la nuit et s'apprêta à aller se coucher. Elle n'avait pas faim et c'était tant mieux, car elle n'aurait pas eu la force de préparer le repas. Au moment où elle allait baisser les volets, la sonnerie de l'interphone tinta. Surprise, elle alla décrocher.
- Madame Nicole Fedman?
- Oui.
- Interflora. Une livraison pour vous.
Elle marqua un instant de surprise.
- Allo ?…
- … heu… oui…
- Quel étage ?
- Cinquième, s'entendit-elle répondre comme dans un rêve.
Quelques instants plus tard, après s'être enveloppée dans une robe de chambre décente, elle ouvrit au livreur qui lui tendit un énorme bouquet de roses rouges. Elle lui donna son pourboire et referma, encombrée par le la taille de ce qu'elle venait de recevoir. Dans la cuisine, elle défit le papier de cellophane et découvrit une petite enveloppe contenant un simple bristol sur lequel ne figurait qu'un seul mot manuscrit sans signature : "Merci".
Misslililove a écrit : tout en douceur c'est bon aussi
C'est vrai. Moi aussi j'aime bien...
Et puis... Il lui faut bien un havre de paix ou une bouée de secours, une sorte d'espoir dans le lointain non ?
Mais qui sait ? Est-ce bien ce qu'elle croit ?
Alain n'est-il pas plus manipulateur qu'on le sait déjà ? Plus machiavélique et sournois ?
Ou bien est-ce réellement une lueur d'espoir ?
Ah... Qui lira saura...
Je reviens et je relis tout ce qui c'est passé depuis mon "absence", pour me "remettre dans le bain", et je suis encore toute surprise que tout ça vous ait plu.
Je n'ai pas beaucoup avancé dans les aventures de Nicole, toujours à cause de mes études, mais je sens que j'ai très envie de continuer.
en attendant, merci à toutes et à tous;