... pour le plaisir...
... pour le plaisir...
(c'est une femme qui écrit)
Je sonnai. Il vint m’ouvrir, s’effaça pour me laisser entrer, referma la porte et me précéda dans le vestibule. Il ne m’avait pas dit bonjour. Il n’avait prononcé aucun mot.
Peu avant d’entrer dans une grande pièce qui me sembla être le salon, il me fit face et me sourit. Longuement en silence.
— Vous êtes venue pour baiser ? me demanda-t-il.
Choquée par la question, prise au dépourvu — c’est ce qu’il voulait : me prendre d’abord avec des mots — je ne pouvais répondre. La bouche sèche, j’étais sans voix. J’aurais voulu le gifler. J’aurais voulu m’enfuir. Oser m’accueillir ainsi ! pour qui se prenait-il ? Pour qui me prenait-il ?
Il ne m’avait pas embrassée, il ne m’avait pas prise dans ses bras. J’étais totalement déconcertée, désemparée. Mon cœur battait. Mes jambes étaient sans force. Je crus tomber.
— Répondez-moi. Ou partez. Etes-vous venue pour baiser ?
S’il m’avait fouettée, je crois que cela m’aurait fait le même effet. Je tremblais. De honte. De peur. De désir. J’avais envie de cet homme. Oui, j’avais envie qu’il me prenne, qu’il pose ses mains sur moi, qu’il m’embrasse, qu’il m’entraîne dans sa chambre, qu’il me déshabille…
Dans un murmure j’osai répondre un « oui » de petite fille timide. Guettant ma réponse, il penchait légèrement la tête pour m’entendre. Je craignis qu’il me demandât de répéter.
J’aurais voulu pouvoir crier. L’insulter, le battre. Crier ma honte d’être là… crier mon désir…
Oui, je voulais qu’il me baise, mais…
Il enferma mon visage dans ses mains. Avec beaucoup de douceur et de tendresse. Il m’embrassa sur le front, puis sur le bout du nez, enfin il effleura mes lèvres.
— Pardonnez-moi, me dit-il à l’oreille en me serrant dans ses bras, pardonnez-moi, mais j’ai très envie de vous…
Il me serrait dans ses bras et me suppliait, m’embrassait les tempes, les joues, les yeux. Il évitait mes lèvres. Un autre homme m’aurait collé sa langue dans la bouche. Lui, non.
Puis en se reculant pour me regarder, il ajouta :
— Vous me faites bander, madame.
Je ne pus m’empêcher de sourire. Ses gestes tendres m’avait apaisée, mise en confiance.
— Vous m’en voyez ravie, monsieur.
J’avais enfin osé lui parler. Une vraie phrase. Je retrouvais mon assurance. Je le regardais. Il était très beau. J’étais enfin très heureuse d’être là, contre lui, dans ses bras.
Alors il me fit lui tourner le dos et me colla au mur.
C’est l’expression qui me vint immédiatement à l’esprit. « Il me colle au mur », pensai-je. Dans ce couloir. Connaîtrai-je jamais les autres pièces de son appartement ?
Je comprenais qu’il voulait me baiser là. Maintenant. Etre le maître. Affirmer son pouvoir et son autorité.
J’aurais pu m’enfuir. Je le laissais faire. Je le laissais me disposer à sa guise.
D’une main sur la nuque il avait appuyé mon visage, ma joue contre le mur, surface lisse, fraîche et dure dont je respirais l’odeur.
Deux barres verticales étaient fixées un peu plus haut, écartées de moins d’un mètre. J’imaginais qu’elles devaient lui servir pour quelques mouvements de gymnastique Il me prit les mains et les posa sur les barres, refermant mes doigts autour.
Je portais ce jour-là une jupe légère et un chemisier. Des tissus souples, de la soie. J’imaginais le plaisir qu’il prenait à me regarder dans cette position, les bras levés au-dessus de la tête. Soumise. Attendant qu’il pose la main sur moi.
Je savais que ce n’étais qu’un jeu, une mise en scène. De la pudeur aussi.
Il prenait son temps. Il restait derrière moi. Moment troublant. Etre ainsi exposée. J’avais envie qu’il me touche, qu’il me parle, me dise des mots d’amour. Me caresse avec tendresse.
Mais non.
Je sentis à peine ses mains quand il releva ma jupe qu’il roula autour de ma taille. Mais je sentis son souffle avant même qu’il pose ses lèvres sur mes fesses. Et je tremblais d’émotion quand il écarta mon string pour me lécher.
Voilà j’avais le cul nu !
Et je l’imaginais agenouillé, le visage enfoui entre mes fesses !
Il me tenait aux hanches, me tirait à lui, écartait mes fesses pour mieux glisser sa langue jusqu’à mon cul. Des deux mains je me retenais aux barres. Je tendais mon derrière. Cette expression enfantine m’excitait. Comme m’excitait sa langue qui s’agitait sur mon anus.
Je ne comprenais pas ce qui m’arrivait. Cet homme que je connaissais à peine était agenouillé derrière moi et me léchait le cul ! Et je le laissais faire ! J’en étais même heureuse… oui heureuse… fière et heureuse d’être ainsi désirée… fière et heureuse de lui offrir ce que j’avais de plus intime… Combien d’hommes m’avaient ainsi lécher le cul ? Dès le premier instant !
Et même s’il ne le disait pas, je me sentais aimée… oui, il y avait beaucoup d’amour dans son geste, beaucoup d’innocence aussi… Entre mes fesses, il grognait de plaisir… et me bouffait le cul avec une faim… enfantine…
J’étais heureuse…
Il avait passé un bras autour de ma taille et me caressait doucement le ventre, tout en pressant mon cul contre sa bouche.
Puis il glissa son autre main entre mes cuisses, explora ma chatte.
Enfin ! Enfin ! J’attendais tellement cet instant !
Car je brûlais. Je mouillais. J’étais littéralement brûlante et trempée, je savais que je mouillais comme rarement. Je sentais mon sexe gonflée, ouvert. A la fois j’en avais honte et j’étais heureuse. Mon corps réagissait, trahissait mon désir… les doigts crispés sur les barres, je m’offrais, creusais les reins…
Avec ses doigts il m’ouvrit. Des gestes doux, délicats. Me montrant ainsi sa tendresse et son respect. Ecartant mes lèvres, il me sembla qu’il ouvrait les pétales d’une fleur… et avec d’infinies précautions, il glissa lentement un doigt dans mon sexe dont il caressa l’intérieur, faisant aller et venir plusieurs fois son doigt, le tournant, s’arrêtant au bord…. Sans cesser de me lécher le cul… sa langue entre mes fesses s’agitait… Et son autre main trouva mon clitoris… Sans hésiter ses doigts s’étaient posés au point précis, m’irradiant de plaisir… plaisir brutal, intense… qui me prenait toute, depuis la pointe des pieds jusqu’aux racine des cheveux… Et maintenant il me branlait. D’un geste à la fois fort et doux. Il appuyait vivement mon clitoris sur l’os de mon bassin, le faisait rouler en cercles concentriques…
Je vibrais… je me tendais… agitée de brusques soubresauts… Je n’étais plus que pulsions, tension, ondes chaudes… Je montais…Je n’en pouvais plus… Baisée, branlée, léchée… Je me sentais prise de partout… Par devant et par derrière… j’aurais voulu que sa langue et ses mains se rejoignent à l’intérieur de moi…
Je suppliais pour qu’il n’arrête pas.
— Encore… encore… !
Je montais… cela venait de très loin… de plus en plus fort… et soudain je me sentis fondre. Partir. Exploser.
Je jouis.
Sans retenu, je jouis sous sa langue et ses doigts. Je m’entendis râler et crier des « oh » et des « ah » obscènes… Je jouis intensément, longtemps… je jouis à l’intérieur de mon ventre, mon vagin se crispait et se détendait… je jouis plusieurs fois sous ses doigts… je jouis par le cul sous sa langue…
Je bavais, je léchais le mur… j’avais mal aux mains tellement je serrais fermement les deux barres chromées… Je ne voulais pas tomber, mes jambes ne me tenaient plus… mais je ne voulais pas lâcher prise…
Prise… je voulais l’être encore… oui, je voulais qu’il me baise… qu’il me prenne avec sa queue…
Je l’entendis se redresser, défaire sa ceinture, déboutonner son pantalon… Bruit des vêtements qui tombent…
Il prit aussi le temps de me déshabiller. M’ôtant mon chemisier, qu’il déboutonna. Je ne portais pas de soutien-gorge ce jour-là. Ce n’était pas un hasard. Mais je fus surprise qu’il caresse à peine mes seins.
J’aurais voulu qu’il s’arrête sur ma poitrine, sentir ses mains douces et chaudes envelopper mes mamelons durcis... Mais non… Il fit tomber ma jupe à mes pieds, m’enleva mon string…
Voilà, j’étais nue. Les mains levées au-dessus de la tête. Dans la position qu’il avait voulue, lui. Offerte. Docile. Collée au mur comme un insecte et j’attendais qu’il m’épingle avec sa queue… Je ne le voyais pas, mais il était tout contre moi, son torse contre mon dos, son souffle dans mon cou.
Je sentis son sexe dur battre contre mes fesses, glisser entre mes cuisses.
J’avais sa queue dressée contre mon ventre.
Je voulais la voir. Aussi je me penchais et vis le gland gonflé. Ses mains écartèrent mes lèvres. Et sa queue disparut dans ma chatte.
D’un seul mouvement il me prit. Avec force. D’un seul mouvement il m’ouvrit. Força le passage, s’enfonça en moi. Je l’attendais, je voulais son sexe en moi. Il le savait. Aussi j’accompagnais son mouvement. Sans vergogne je tendais mon cul, je m’ouvrais à sa bite, je la voulais toute au fond de moi, je voulais ma chatte pleine. Sentir sa chaleur. Me sentir remplie par sa bite. Et qu’il me baise.
Ce qu’il fit. Après avoir marqué un temps de pose. Comme s’il s’assurait qu’il était bien là, prenait son souffle et son élan avant la course. Prenant possession de mon sexe, de moi, de tout mon être…
Il avait posé ses mains sur mes hanches. Il me tenait fermement.
D’abord il me baisa avec lenteur. Je sentais qu’il prenait plaisir à parcourir ma chatte. Il découvrait mon sexe. Il m’explorait. C’était à la fois fort et doux, apaisant et excitant… Puis il alterna ses coups. Restant au bord, me baisant à petits coups rapides. Il me donnait envie de toute sa queue. Et quand soudain il s’enfonçait, surprise, je criais. Puis il reprenait son manège. A la fois frustrant et délicieux. Me maintenant en suspend, faisant monter mon désir, je voulais plus. Et c’est moi qui d’un violent coup de rein, m’empalais sur sa queue. Je la voulais toute. Je devenais folle.
Il me menait sans cesse, mais me maintenait au bord de la jouissance… juste au bord… Je voulais jouir… Je le lui dis. J’osais lui dire. Je trouvais en moi la force et les mots.
— Baise-moi ! Fais-moi jouir !
Alors il se déchaîna. Il semblait qu’il n’avait attendu que cet instant pour me baiser fort. Sans retenu. Sans ménagement. Me faisant aller et venir comme une poupée autour de sa queue. Il me manipulait au rythme de son désir. Et j’aimais être prise ainsi, qu’il ait une telle envie folle de moi.
Il me baisait et branlait mon clitoris en même temps. J’étais entre ses bras, il était dans mon ventre. Nous ne faisions qu’un.
Et il me pilonnait sans merci… Sa queue s’enfonçait en moi toujours plus fort et plus vite… Je la sentais grossir, palpiter, me remplir davantage… Son ventre claquait contre mon cul… Le plaisir me submergea. Brusque. Soudain. Irrémédiable. Je jouis. Je criai. Il me baisait, me clouait, m’enfilait, me pilonnait. Je jouissais. Je criais. Je hurlais. Les mains crispées, le corps tendu, arqué, je secouais les barreaux… Parcourue par un long multiple orgasme… Je jouissais… Agitée de spasmes terribles, violents… D’un plaisir qui n’en finissait pas… J’allais d’orgasme en orgasme… Surprise d’encore jouir… Il ne me lâchait pas, continuait à me prendre sur le même rythme… Je n’avais jamais été baisée aussi fort, aussi longtemps… Je jouissais encore mais d’un plaisir plus doux, de plus en plus serein, subtil… comme s’il me ramenait là où il m’avait prise, conquise… après m’avoir menée très loin… et rendu heureuse…
Quand il me sentit totalement détendue, inerte entre ses bras, il marqua une pose, reprit son souffle…
Je n’en pouvais plus de tenir la position.
Il le comprit sans doute car très tendrement il entreprit de me masser, les poignets d’abord, puis les bras, les épaules, le dos jusqu’aux reins, puis les hanches, les fesses, les cuisses.
Sa queue palpitait dans mon ventre.
Ses mains détendaient mes muscles endoloris par la position inconfortable et fatigante. Mais il me dénoua toute mes crispations… Ce n’était pas des caresses, mais bien un véritable massage…
Pourtant il y avait sa queue qui régulièrement ma rappelait sa présence.
Puis, quand il sentit que j’étais complètement détendue, il m’enlaça, collé contre mon dos, sa bouche dans mon cou, son ventre contre mes fesses… Il embrassait ma nuque, mes épaules… Je tournais la tête pour saisir sa bouche… Nos langues se frôlèrent maladroitement… La position ne permettaient pas de s’embrasser véritablement… Mais pour rien au monde je ne me serais retournée… Non ! Je le voulais ainsi contre moi, dans mon dos… M’offrir, être prise ainsi…
J’étais dans ses bras, caressée, heureuse… Je sentais sa queue dans mon ventre… Je souhaitais que lui aussi jouisse très fort…
Il enveloppa mes deux seins de ses mains, les pressa doucement d’abord, puis plus fort… tandis qu’il reprenait son rythme en moi… A nouveau il me baisait… « Il me fait l’amour », pensais-je… « Mon amant me fait l’amour »… « J’ai un amant »… Ces phrases résonnaient dans ma tête, tournaient… « Un homme à moi »… « Mon amour, mon amant »… Je ne savais plus si je pensais ou parlais… sa queue avait reprit son rythme en moi…. Je la sentais grossir, plus fort il pressait mes seins…et son ventre claquait contre mon cul… J’aimais entendre ce bruit… sentir ses couilles battre contre mes fesses… sentir le poids de cet homme contre mon dos…
Je répondis à son rythme… je voulais qu’il jouisse… aussi fort qu’il m’avait fait jouir… je voulais l’entendre crier comme il m’avait fait hurler…
Entre pouce et index, il me pinçait les bouts des seins… Douleur délicieuse… qui fit encore grossir sa queue…
« Il me baise et me tient par les seins »… Cette phrase m’excita… Je sentis que j’allais à nouveau jouir…
Soudain sa respiration s’accéléra… Alors il planta ses doigts dans mes seins et me baisa avec une rage invraisemblable… j’entendais le désordre de sa respiration… je sentais sa queue encore plus grosse m’habiter totalement… et soudain il explosa…m’inondant de foutre chaud… sa queue, plantée au fond de mon vagin, secouée de spasmes pulsait sa jouissance… et moi aussi je jouis , encore une fois emportée, je fus secouée par un plaisir intense, violent… et très loin, je l’entendis râler… un cri rauque et sourd, venu du ventre… sa salive coulait dans mon cou… les mains crispées sur mes seins, il jouit longtemps… bougeant à peine dans mon ventre mais tout le corps agité pendant plusieurs minutes de spasmes intenses… qui s’espacèrent… jusqu’à ce qu’il cesse tout mouvement… mais reste là collé contre moi…
Je n’osai bouger, me détacher, me retourner.
J’attendis qu’il le fasse lui-même.
Aussi, quand je me retrouvai face à lui, contre lui, dans ses bras… j’éclatai en sanglots…
Le sperme coulait entre mes cuisses.
Je n’avais jamais été aussi heureuse…
Je sonnai. Il vint m’ouvrir, s’effaça pour me laisser entrer, referma la porte et me précéda dans le vestibule. Il ne m’avait pas dit bonjour. Il n’avait prononcé aucun mot.
Peu avant d’entrer dans une grande pièce qui me sembla être le salon, il me fit face et me sourit. Longuement en silence.
— Vous êtes venue pour baiser ? me demanda-t-il.
Choquée par la question, prise au dépourvu — c’est ce qu’il voulait : me prendre d’abord avec des mots — je ne pouvais répondre. La bouche sèche, j’étais sans voix. J’aurais voulu le gifler. J’aurais voulu m’enfuir. Oser m’accueillir ainsi ! pour qui se prenait-il ? Pour qui me prenait-il ?
Il ne m’avait pas embrassée, il ne m’avait pas prise dans ses bras. J’étais totalement déconcertée, désemparée. Mon cœur battait. Mes jambes étaient sans force. Je crus tomber.
— Répondez-moi. Ou partez. Etes-vous venue pour baiser ?
S’il m’avait fouettée, je crois que cela m’aurait fait le même effet. Je tremblais. De honte. De peur. De désir. J’avais envie de cet homme. Oui, j’avais envie qu’il me prenne, qu’il pose ses mains sur moi, qu’il m’embrasse, qu’il m’entraîne dans sa chambre, qu’il me déshabille…
Dans un murmure j’osai répondre un « oui » de petite fille timide. Guettant ma réponse, il penchait légèrement la tête pour m’entendre. Je craignis qu’il me demandât de répéter.
J’aurais voulu pouvoir crier. L’insulter, le battre. Crier ma honte d’être là… crier mon désir…
Oui, je voulais qu’il me baise, mais…
Il enferma mon visage dans ses mains. Avec beaucoup de douceur et de tendresse. Il m’embrassa sur le front, puis sur le bout du nez, enfin il effleura mes lèvres.
— Pardonnez-moi, me dit-il à l’oreille en me serrant dans ses bras, pardonnez-moi, mais j’ai très envie de vous…
Il me serrait dans ses bras et me suppliait, m’embrassait les tempes, les joues, les yeux. Il évitait mes lèvres. Un autre homme m’aurait collé sa langue dans la bouche. Lui, non.
Puis en se reculant pour me regarder, il ajouta :
— Vous me faites bander, madame.
Je ne pus m’empêcher de sourire. Ses gestes tendres m’avait apaisée, mise en confiance.
— Vous m’en voyez ravie, monsieur.
J’avais enfin osé lui parler. Une vraie phrase. Je retrouvais mon assurance. Je le regardais. Il était très beau. J’étais enfin très heureuse d’être là, contre lui, dans ses bras.
Alors il me fit lui tourner le dos et me colla au mur.
C’est l’expression qui me vint immédiatement à l’esprit. « Il me colle au mur », pensai-je. Dans ce couloir. Connaîtrai-je jamais les autres pièces de son appartement ?
Je comprenais qu’il voulait me baiser là. Maintenant. Etre le maître. Affirmer son pouvoir et son autorité.
J’aurais pu m’enfuir. Je le laissais faire. Je le laissais me disposer à sa guise.
D’une main sur la nuque il avait appuyé mon visage, ma joue contre le mur, surface lisse, fraîche et dure dont je respirais l’odeur.
Deux barres verticales étaient fixées un peu plus haut, écartées de moins d’un mètre. J’imaginais qu’elles devaient lui servir pour quelques mouvements de gymnastique Il me prit les mains et les posa sur les barres, refermant mes doigts autour.
Je portais ce jour-là une jupe légère et un chemisier. Des tissus souples, de la soie. J’imaginais le plaisir qu’il prenait à me regarder dans cette position, les bras levés au-dessus de la tête. Soumise. Attendant qu’il pose la main sur moi.
Je savais que ce n’étais qu’un jeu, une mise en scène. De la pudeur aussi.
Il prenait son temps. Il restait derrière moi. Moment troublant. Etre ainsi exposée. J’avais envie qu’il me touche, qu’il me parle, me dise des mots d’amour. Me caresse avec tendresse.
Mais non.
Je sentis à peine ses mains quand il releva ma jupe qu’il roula autour de ma taille. Mais je sentis son souffle avant même qu’il pose ses lèvres sur mes fesses. Et je tremblais d’émotion quand il écarta mon string pour me lécher.
Voilà j’avais le cul nu !
Et je l’imaginais agenouillé, le visage enfoui entre mes fesses !
Il me tenait aux hanches, me tirait à lui, écartait mes fesses pour mieux glisser sa langue jusqu’à mon cul. Des deux mains je me retenais aux barres. Je tendais mon derrière. Cette expression enfantine m’excitait. Comme m’excitait sa langue qui s’agitait sur mon anus.
Je ne comprenais pas ce qui m’arrivait. Cet homme que je connaissais à peine était agenouillé derrière moi et me léchait le cul ! Et je le laissais faire ! J’en étais même heureuse… oui heureuse… fière et heureuse d’être ainsi désirée… fière et heureuse de lui offrir ce que j’avais de plus intime… Combien d’hommes m’avaient ainsi lécher le cul ? Dès le premier instant !
Et même s’il ne le disait pas, je me sentais aimée… oui, il y avait beaucoup d’amour dans son geste, beaucoup d’innocence aussi… Entre mes fesses, il grognait de plaisir… et me bouffait le cul avec une faim… enfantine…
J’étais heureuse…
Il avait passé un bras autour de ma taille et me caressait doucement le ventre, tout en pressant mon cul contre sa bouche.
Puis il glissa son autre main entre mes cuisses, explora ma chatte.
Enfin ! Enfin ! J’attendais tellement cet instant !
Car je brûlais. Je mouillais. J’étais littéralement brûlante et trempée, je savais que je mouillais comme rarement. Je sentais mon sexe gonflée, ouvert. A la fois j’en avais honte et j’étais heureuse. Mon corps réagissait, trahissait mon désir… les doigts crispés sur les barres, je m’offrais, creusais les reins…
Avec ses doigts il m’ouvrit. Des gestes doux, délicats. Me montrant ainsi sa tendresse et son respect. Ecartant mes lèvres, il me sembla qu’il ouvrait les pétales d’une fleur… et avec d’infinies précautions, il glissa lentement un doigt dans mon sexe dont il caressa l’intérieur, faisant aller et venir plusieurs fois son doigt, le tournant, s’arrêtant au bord…. Sans cesser de me lécher le cul… sa langue entre mes fesses s’agitait… Et son autre main trouva mon clitoris… Sans hésiter ses doigts s’étaient posés au point précis, m’irradiant de plaisir… plaisir brutal, intense… qui me prenait toute, depuis la pointe des pieds jusqu’aux racine des cheveux… Et maintenant il me branlait. D’un geste à la fois fort et doux. Il appuyait vivement mon clitoris sur l’os de mon bassin, le faisait rouler en cercles concentriques…
Je vibrais… je me tendais… agitée de brusques soubresauts… Je n’étais plus que pulsions, tension, ondes chaudes… Je montais…Je n’en pouvais plus… Baisée, branlée, léchée… Je me sentais prise de partout… Par devant et par derrière… j’aurais voulu que sa langue et ses mains se rejoignent à l’intérieur de moi…
Je suppliais pour qu’il n’arrête pas.
— Encore… encore… !
Je montais… cela venait de très loin… de plus en plus fort… et soudain je me sentis fondre. Partir. Exploser.
Je jouis.
Sans retenu, je jouis sous sa langue et ses doigts. Je m’entendis râler et crier des « oh » et des « ah » obscènes… Je jouis intensément, longtemps… je jouis à l’intérieur de mon ventre, mon vagin se crispait et se détendait… je jouis plusieurs fois sous ses doigts… je jouis par le cul sous sa langue…
Je bavais, je léchais le mur… j’avais mal aux mains tellement je serrais fermement les deux barres chromées… Je ne voulais pas tomber, mes jambes ne me tenaient plus… mais je ne voulais pas lâcher prise…
Prise… je voulais l’être encore… oui, je voulais qu’il me baise… qu’il me prenne avec sa queue…
Je l’entendis se redresser, défaire sa ceinture, déboutonner son pantalon… Bruit des vêtements qui tombent…
Il prit aussi le temps de me déshabiller. M’ôtant mon chemisier, qu’il déboutonna. Je ne portais pas de soutien-gorge ce jour-là. Ce n’était pas un hasard. Mais je fus surprise qu’il caresse à peine mes seins.
J’aurais voulu qu’il s’arrête sur ma poitrine, sentir ses mains douces et chaudes envelopper mes mamelons durcis... Mais non… Il fit tomber ma jupe à mes pieds, m’enleva mon string…
Voilà, j’étais nue. Les mains levées au-dessus de la tête. Dans la position qu’il avait voulue, lui. Offerte. Docile. Collée au mur comme un insecte et j’attendais qu’il m’épingle avec sa queue… Je ne le voyais pas, mais il était tout contre moi, son torse contre mon dos, son souffle dans mon cou.
Je sentis son sexe dur battre contre mes fesses, glisser entre mes cuisses.
J’avais sa queue dressée contre mon ventre.
Je voulais la voir. Aussi je me penchais et vis le gland gonflé. Ses mains écartèrent mes lèvres. Et sa queue disparut dans ma chatte.
D’un seul mouvement il me prit. Avec force. D’un seul mouvement il m’ouvrit. Força le passage, s’enfonça en moi. Je l’attendais, je voulais son sexe en moi. Il le savait. Aussi j’accompagnais son mouvement. Sans vergogne je tendais mon cul, je m’ouvrais à sa bite, je la voulais toute au fond de moi, je voulais ma chatte pleine. Sentir sa chaleur. Me sentir remplie par sa bite. Et qu’il me baise.
Ce qu’il fit. Après avoir marqué un temps de pose. Comme s’il s’assurait qu’il était bien là, prenait son souffle et son élan avant la course. Prenant possession de mon sexe, de moi, de tout mon être…
Il avait posé ses mains sur mes hanches. Il me tenait fermement.
D’abord il me baisa avec lenteur. Je sentais qu’il prenait plaisir à parcourir ma chatte. Il découvrait mon sexe. Il m’explorait. C’était à la fois fort et doux, apaisant et excitant… Puis il alterna ses coups. Restant au bord, me baisant à petits coups rapides. Il me donnait envie de toute sa queue. Et quand soudain il s’enfonçait, surprise, je criais. Puis il reprenait son manège. A la fois frustrant et délicieux. Me maintenant en suspend, faisant monter mon désir, je voulais plus. Et c’est moi qui d’un violent coup de rein, m’empalais sur sa queue. Je la voulais toute. Je devenais folle.
Il me menait sans cesse, mais me maintenait au bord de la jouissance… juste au bord… Je voulais jouir… Je le lui dis. J’osais lui dire. Je trouvais en moi la force et les mots.
— Baise-moi ! Fais-moi jouir !
Alors il se déchaîna. Il semblait qu’il n’avait attendu que cet instant pour me baiser fort. Sans retenu. Sans ménagement. Me faisant aller et venir comme une poupée autour de sa queue. Il me manipulait au rythme de son désir. Et j’aimais être prise ainsi, qu’il ait une telle envie folle de moi.
Il me baisait et branlait mon clitoris en même temps. J’étais entre ses bras, il était dans mon ventre. Nous ne faisions qu’un.
Et il me pilonnait sans merci… Sa queue s’enfonçait en moi toujours plus fort et plus vite… Je la sentais grossir, palpiter, me remplir davantage… Son ventre claquait contre mon cul… Le plaisir me submergea. Brusque. Soudain. Irrémédiable. Je jouis. Je criai. Il me baisait, me clouait, m’enfilait, me pilonnait. Je jouissais. Je criais. Je hurlais. Les mains crispées, le corps tendu, arqué, je secouais les barreaux… Parcourue par un long multiple orgasme… Je jouissais… Agitée de spasmes terribles, violents… D’un plaisir qui n’en finissait pas… J’allais d’orgasme en orgasme… Surprise d’encore jouir… Il ne me lâchait pas, continuait à me prendre sur le même rythme… Je n’avais jamais été baisée aussi fort, aussi longtemps… Je jouissais encore mais d’un plaisir plus doux, de plus en plus serein, subtil… comme s’il me ramenait là où il m’avait prise, conquise… après m’avoir menée très loin… et rendu heureuse…
Quand il me sentit totalement détendue, inerte entre ses bras, il marqua une pose, reprit son souffle…
Je n’en pouvais plus de tenir la position.
Il le comprit sans doute car très tendrement il entreprit de me masser, les poignets d’abord, puis les bras, les épaules, le dos jusqu’aux reins, puis les hanches, les fesses, les cuisses.
Sa queue palpitait dans mon ventre.
Ses mains détendaient mes muscles endoloris par la position inconfortable et fatigante. Mais il me dénoua toute mes crispations… Ce n’était pas des caresses, mais bien un véritable massage…
Pourtant il y avait sa queue qui régulièrement ma rappelait sa présence.
Puis, quand il sentit que j’étais complètement détendue, il m’enlaça, collé contre mon dos, sa bouche dans mon cou, son ventre contre mes fesses… Il embrassait ma nuque, mes épaules… Je tournais la tête pour saisir sa bouche… Nos langues se frôlèrent maladroitement… La position ne permettaient pas de s’embrasser véritablement… Mais pour rien au monde je ne me serais retournée… Non ! Je le voulais ainsi contre moi, dans mon dos… M’offrir, être prise ainsi…
J’étais dans ses bras, caressée, heureuse… Je sentais sa queue dans mon ventre… Je souhaitais que lui aussi jouisse très fort…
Il enveloppa mes deux seins de ses mains, les pressa doucement d’abord, puis plus fort… tandis qu’il reprenait son rythme en moi… A nouveau il me baisait… « Il me fait l’amour », pensais-je… « Mon amant me fait l’amour »… « J’ai un amant »… Ces phrases résonnaient dans ma tête, tournaient… « Un homme à moi »… « Mon amour, mon amant »… Je ne savais plus si je pensais ou parlais… sa queue avait reprit son rythme en moi…. Je la sentais grossir, plus fort il pressait mes seins…et son ventre claquait contre mon cul… J’aimais entendre ce bruit… sentir ses couilles battre contre mes fesses… sentir le poids de cet homme contre mon dos…
Je répondis à son rythme… je voulais qu’il jouisse… aussi fort qu’il m’avait fait jouir… je voulais l’entendre crier comme il m’avait fait hurler…
Entre pouce et index, il me pinçait les bouts des seins… Douleur délicieuse… qui fit encore grossir sa queue…
« Il me baise et me tient par les seins »… Cette phrase m’excita… Je sentis que j’allais à nouveau jouir…
Soudain sa respiration s’accéléra… Alors il planta ses doigts dans mes seins et me baisa avec une rage invraisemblable… j’entendais le désordre de sa respiration… je sentais sa queue encore plus grosse m’habiter totalement… et soudain il explosa…m’inondant de foutre chaud… sa queue, plantée au fond de mon vagin, secouée de spasmes pulsait sa jouissance… et moi aussi je jouis , encore une fois emportée, je fus secouée par un plaisir intense, violent… et très loin, je l’entendis râler… un cri rauque et sourd, venu du ventre… sa salive coulait dans mon cou… les mains crispées sur mes seins, il jouit longtemps… bougeant à peine dans mon ventre mais tout le corps agité pendant plusieurs minutes de spasmes intenses… qui s’espacèrent… jusqu’à ce qu’il cesse tout mouvement… mais reste là collé contre moi…
Je n’osai bouger, me détacher, me retourner.
J’attendis qu’il le fasse lui-même.
Aussi, quand je me retrouvai face à lui, contre lui, dans ses bras… j’éclatai en sanglots…
Le sperme coulait entre mes cuisses.
Je n’avais jamais été aussi heureuse…
Re: ... pour le plaisir...
Hmmmmmm ,
J'adore tes récits
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J'adore tes récits

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Dernière modification par Biquette le 07 novembre 2011, 19:00, modifié 1 fois.
Re: ... pour le plaisir...
Hummm. merci. Très fort tout ça. J'adore vraiment.
En fait, je vois que je ne suis qu'une petite auteure débutante avec mes récits de Nicole.
En venant ici, je pensais découvrir plein de choses, mais j'en découvre encore plus que je ne pensais.
En attendant, merci pour ces moments intenses.
Je suis au labo, mais si je pouvais, je ferais bien ce qu'il faut pour calmer cette tension que j'ai maintenant dans le bas ventre... Sans compter que ça a ruiné le fond de ma culotte et que si je ne vais pas m'essuyer rapidement, je vais tacher même ma jupe...
Tu es as d'autres comme ça ?
En fait, je vois que je ne suis qu'une petite auteure débutante avec mes récits de Nicole.
En venant ici, je pensais découvrir plein de choses, mais j'en découvre encore plus que je ne pensais.
En attendant, merci pour ces moments intenses.
Je suis au labo, mais si je pouvais, je ferais bien ce qu'il faut pour calmer cette tension que j'ai maintenant dans le bas ventre... Sans compter que ça a ruiné le fond de ma culotte et que si je ne vais pas m'essuyer rapidement, je vais tacher même ma jupe...

Tu es as d'autres comme ça ?
Re: ... pour le plaisir...
Pic or it doesn't happenLoverain a écrit :Hummm. merci. Très fort tout ça. J'adore vraiment.
En fait, je vois que je ne suis qu'une petite auteure débutante avec mes récits de Nicole.
En venant ici, je pensais découvrir plein de choses, mais j'en découvre encore plus que je ne pensais.
En attendant, merci pour ces moments intenses.
Je suis au labo, mais si je pouvais, je ferais bien ce qu'il faut pour calmer cette tension que j'ai maintenant dans le bas ventre... Sans compter que ça a ruiné le fond de ma culotte et que si je ne vais pas m'essuyer rapidement, je vais tacher même ma jupe...![]()
Tu es as d'autres comme ça ?

Re: ... pour le plaisir...
DTP devient fétichiste des ptites culottes à présent? Envoie lui par la poste il te fera un chèque 

Re: ... pour le plaisir...
Il serait heureux... les miennes sont généralement très "marquées" après certains moments...Kireseth a écrit :DTP devient fétichiste des ptites culottes à présent? Envoie lui par la poste il te fera un chèque

Re: ... pour le plaisir...
Et oui! Il est brillant ce Monsieur!
A quand un nouveau texte très cher?
Je te bise et te souhaite une très bonne année et des tas d autres récits, à en ruiner nos culottes!
Bisoussssssssssssssssssssssss
L
A quand un nouveau texte très cher?
Je te bise et te souhaite une très bonne année et des tas d autres récits, à en ruiner nos culottes!
Bisoussssssssssssssssssssssss
L
Re: ... pour le plaisir...
je suis nouvelles ici, et j'ai pris le temps de lire bienn des textes dans cette section, mais
je dois dire que celui ci est mon prefere ,
bravo <3
je dois dire que celui ci est mon prefere ,
bravo <3