C'est en qques sortes la maladresse de la fille qui veut ça... Mais si elle gagne un joker et demi à chaque fois, c'est presque pas si grave pour elle de se faire avoir comme ça
On verra bien , vaut mieux éviter de s'égarer en conjecture pour pas perdre le suspens ^^
Elle y a pensé avant nous à mon avis donc t'en fais pas
J'ai toujours pas lu les deux derniers, promis ce soir je les lis, pour être honnête je les ai pas encore lu parceque les premiers étaient déja , comment dire, assez perturbant
J'ai peu de lecteurs, mais vos compliments me font plaisir.
Le troisième épisode est un intermède qui (on s'en doute) ne fera qu'augurer une suite beaucoup plus "chaude" et c'est peu dire
Mais il instaure un climat psychologique.
Je suis certaine que vous comprendrez...
Je vous le livre tel quel.
- Si vous voulez bien vous asseoir un instant, fit la secrétaire, je vais voir si Monsieur Janson peut vous recevoir.
La jeune femme décrocha son téléphone.
- Votre rendez-vous est arrivé dit-elle très neutre.
Puis après un moment :
- Bien Monsieur, fit-elle en raccrochant. Monsieur Janson va venir vous chercher précisa-t-elle à l'adresse de la visiteuse.
Celle-ci n'en menait pas large. Encore une fois, elle n'avait pas de quoi honorer sa traite et c'est résignée qu'elle venait racheter cette nouvelle échéance en nature. Elle se faisait vraiment l'effet d'une traînée. En même temps, le fait d'être débarrassée d'une telle somme la soulageait. D'un côté elle redoutait ce qu'il allait lui faire subir et d'un autre elle se rassurait en pensant que depuis qu'elle était sous sa coupe, il n'avait jamais été violent. Bien sûr sa fierté était mise à rude épreuve mais elle reconnaissait qu'après tout c'était peu cher payé au regard des conséquences qu'elle risquait d'encourir si elle ne se pliait pas à ses exigences. En pensant aux cinq bons points et au joker qu'elle avait dans son sac, elle se calma un peu. Elle pourrait toujours éviter le pire.
Elle secoua la tête comme pour chasser l'angoisse qui lui tenaillait le ventre. Que serrait le pire ? Sa remarque lui parût idiote. Elle préféra repenser aux moments où, beaucoup moins impressionnant, il se montrait doux, tendre, passionné. Cette image la réconforta. Peut-être que si elle jouait suffisamment bien la comédie, elle s'en tirerai à son avantage. Même terrorisée, elle avait eu tout le temps pour penser et repenser à loisir à ce qu'elle faisait. Entre deux rendez-vous, elle avait tout un mois pour s'y préparer. Trente jours. Trente longs jours pendant lesquels elle était parfois capable d'oublier son supplice ou au contraire n'arrêtait pas d'y penser en s'efforçant de banaliser sa responsabilité dans l'affaire.
Ca n'était pas la première fois dans sa vie qu'elle était confrontée à ça et pour tout dire, elle s'en était plutôt bien sortie jusqu'à maintenant. Elle sursauta quand la porte du bureau s'ouvrit sur l'homme qui vint directement vers elle en souriant.
- Bonjour Madame dit-il parfaitement accorte en lui tendant la main.
Surprise, elle se leva et lui rendit sa poignée de main.
- Comment allez-vous aujourd'hui ?
- .. b… bien… balbutia-t-elle.
- S'il vous plaît Mademoiselle, fit-il à sa secrétaire, veuillez veiller à ce que l'on ne nous dérange sous aucun prétexte.
- Bien Monsieur répondit-elle en lançant un regard légèrement narquois à la femme qui emboîta le pas à son cicérone.
Nicole se sentit vraiment très gênée. Il ne faisait plus aucun doute que la secrétaire savait parfaitement ce qui se passait derrière la porte capitonnée quand elle avait ces consignes. Comment pourrait-il en être autrement. L'homme la fit asseoir et prit place derrière son bureau comme à l'accoutumé. Il ouvrit son dossier et demanda :
- Alors chère Madame ? Où en sommes-nous ?
Devant l'attitude contrite de sa visiteuse, il eut un large sourire.
- Je vois que vous n'avez pas encore de quoi payer n'est-ce pas ?
- Non Monsieur, avoua-t-elle.
- Je ne vous dirai pas que j'en suis désolé. Bien au contraire vous vous en doutez… fit-il visiblement enchanté. Voyons… Vous avez cinq bons points et un joker… Un joli petit magot… J'espère que vous saurez vous en servir à bon escient cette fois…
Elle se recroquevilla sur elle même.
- Je vois que vous êtes consciente de ce qui vous attend renchérit-il. C'est très bien ça.
Elle rougit.
- C'est la troisième fois que nous nous voyons. Vous m'avez donné beaucoup de plaisir, fit-il soudain très doux, comme il était aux moments les plus ardents de leurs rencontres.
Elle osa relever la tête. Ses yeux brillaient de convoitise.
- Je garde un souvenir extrêmement ému de la douceur de votre merveilleuse bouche…
Elle se sentit moins angoissée devant son attitude rassurante. La sincérité qui se dégageait de lui le rendait de nouveau presque attirant. Elle décida de jouer le jeu qu'il attendait peut-être d'elle. Baissant la tête comme si elle était gênée de le lui avouer, elle tenta :
- J'ai aimé vous donner ce plaisir… Monsieur…
Il sembla surpris de son comportement mais ne le laissa voir qu'une très brève fraction de seconde. Elle se demanda si elle avait bien fait. Très maître de lui, il demanda :
- Vraiment ? L'air réellement intéressé.
- Oui Monsieur. C'est vrai, mentit-elle à moitié en s'efforçant de repenser uniquement aux moments où il s'était laissé aller.
Il resta silencieux quelques secondes, absorbé dans ses pensées. Elle se dit qu'elle avait marqué un point.
- Je ne sais pas si vous êtes sincère, fit-il l'air soupçonneux avec toujours la même douceur. Mais que vous le soyez ou non, cette marque évidente de bonne volonté vous vaut un bon point supplémentaire.
Elle se rengorgea et dit doucement en le regardant droit dans les yeux :
- Je suis sincère… Monsieur.
Elle se força à se remettre dans l'état d'esprit dans lequel elle était quand elle avait vaincu sa résistance, lui arrachant des gémissements de plaisir qui n'avaient rien d'artificiels. Son regard dû le convaincre au moins un petit peu.
- Je suis tout prêt à vous croire…
- C'est vrai, ajouta-t-elle sur le même ton. J'aime donner du plaisir de cette façon.
Il sembla réfléchir intensément.
- Je dois reconnaître que vous vous êtes vraiment surpassée. J'ai aussi cru que vous y preniez plaisir. C'est ce qui m'a donné une telle satisfaction… Dois-je vous croire ? Interrogea-t-il encore un peu incrédule.
Elle sentit qu'il lui faudrait prouver sa bonne foi si elle voulait conserver son avantage. De toute façon, quoi qu'elle fasse, elle devrait subir ses assauts bon gré mal gré. Elle se dit qu'elle préférait que ce soit en menant le jeu plutôt qu'en le subissant. Mais il était fin psychologue et si elle voulait parvenir à ses fins, il allait lui falloir jouer extrêmement serré.
- Je suis sincère, dit-elle en prenant l'air le plus convaincant qu'elle pouvait.
Bien que visiblement enchanté de ce retournement, elle devina qu'il restait quand même sur la défensive. C'était clair. Il sourit.
- Qu'est-ce qui me vaut l'agréable surprise de ce brusque changement ?
Elle hésita un instant. Il ne fallait pas non plus qu'elle aille trop loin. Son regard perçant semblait lire en elle comme à livre ouvert.
- Je ne sais pas… fit-elle de bonne foi en baissant la tête pour gagner un peu de temps et bâtir une réplique convaincante.
Elle jouait gros. Elle s'en rendait compte. S'il lui venait le moindre doute et qu'il s'aperçoive qu'elle tentait de le manipuler, elle était certaine d'être sanctionnée. En fermant les yeux, elle se revit face à lui quand son visage trahissait son émoi. Elle se força à retrouver ses sensations du moment. Il était réel qu'après son expérience avec le directeur du pensionnat, elle avait pris goût à la fellation qu'elle maîtrisait mieux que quiconque et qu'elle se faisait un réel plaisir de la pratiquer avec ses amants. Ca lui donnait toujours énormément de satisfaction. C'était bien entendu dans des circonstances complètement différentes, avec des hommes qui l'attiraient. Mais il n'était pas repoussant et si elle arrivait à se défaire de son sentiment de culpabilité, elle aurait tout à y gagner. De toute façon, elle n'avait pas le choix. Elle décida de jouer la franchise.
- Je sais que tout ceci est ma faute…, commença-t-elle.
- C'est vrai…
- Je sais aussi… que je n'ai pas le choix…
- Vous avez toujours le choix, rectifia-t-il.
- … pas vraiment… dans ma situation.
Il la laissa venir.
- Alors… je crois que… si vous êtes content de moi, …
- Oui ?
- … je ne sais pas… conclu-t-elle incapable d'en dire plus.
Il eut un large sourire. Il se rendait compte qu'elle cherchait désespérément à faire de son mieux et lui vint en aide.
- Que je saurai récompenser votre bonne volonté ?
- Oui, Monsieur.
- Ne vous l'ais-je pas déjà prouvé à maintes reprises ?
- Si Monsieur.
- Je vous sens réellement sincère quand vous dites que vous voulez que je sois content de vous. Peut-être êtes-vous en train de commencer à comprendre que j'ai raison…
Devant son air interrogateur, il précisa :
- Ne sentez vous pas tout au fond de vous que vous auriez tout à y gagner si au lieu de résister, vous vous laissiez aller à vos penchants naturels ?
- … peut-être…
- Est-ce que vous ne préféreriez pas en retirer du plaisir aussi ?
Elle ne dit rien.
- Me trouvez-vous si repoussant que ça ?
… non Monsieur, finit-elle pas dire sans avoir à mentir cette fois-ci.
- Vous savez, fit-il de son air le plus doux et le plus tendre, comme s'il voulait s'excuser de la soumettre, je sais me montrer très attentionné et bon amant avec les femmes qui savent apprécier le plaisir.
- Je crois que je le sais, fit-elle sincère.
Il sembla apprécier qu'elle le reconnaisse.
- Si je vous avais fait la cour en d'autres circonstances, questionna-t-il, est-ce que vous auriez repoussé mes avances ?
Elle hésita. Il lui était difficile de se mettre dans cette situation vu ce qui s'était passé jusque là.
-… je ne sais pas... peut-être que non… je ne sais pas … ça n'est pas le cas.
- Non, bien sur… mais ça aurait pu l'être… Si je vous avais rencontrée ailleurs que dans ce bureau et pour d'autres raisons, je vous aurais fait la cour. Vous pouvez en être certaine. Vous êtes très attirante et vous le savez.
Elle se sentit rougir sous le compliment.
- Vraiment très attirante. Vous êtes belle, intelligente, désirable et vous avez un corps parfait.
Il ne faisait que dire ce qu'il ressentait vraiment. Elle en était convaincue.
- Honnêtement, demanda-t-il d'une voix suave et charmeuse, n'avez vous pas senti que je vous désirais réellement ?
- … si, avoua-t-elle tout a fait sincère.
Il savait se montrer désarmant. Plus rien dans son attitude n'évoquait plus la contrainte ou la domination. Il lui parlait juste comme s'il lui déclarait sa flamme. Avec des accents d'une telle sincérité qu'elle en eut le cœur chaviré. Ses yeux étaient tendres, ses gestes posés, sa voix pleine de douceur et d'une admiration non feinte. Il était presque suppliant. Comme s'il voulait la conquérir.
- Savez-vous, ajouta-t-il très doucement en baisant la voix, qu'entre deux rendez-vous je pense beaucoup à vous ?
Elle sourit malgré elle en attendant la suite.
- Que j'attends votre venue avec impatience… En me disant que même si vous aviez trouvé de quoi honorer vos engagements, j'aurais toujours le plaisir de vous voir une fois de plus…
Elle se sentit retournée par ses aveux. Ils étaient dits avec un tel accent qu'elle ne savait plus quoi penser. La tournure prise par la conversation la désarçonnait. Elle avait voulu jouer la carte de la franchise pour tenter de l'amadouer et tirer avantage de sa bonne volonté et maintenant, c'était elle qui ne savait plus où elle en était. La manipulait-il encore ou était-il en train de lui avouer des sentiments qui pour elle, n'avaient pas leur place dans leur relation de pouvoir. Elle ne savait vraiment plus quoi penser. Quand il se leva, les yeux éperdus, elle n'eut même pas un sursaut. Il lui sembla qu'elle n'avait rien à craindre de lui.
- Je suis prêt à vous le prouver, fit-il en passant derrière elle et en posant les mains sur ses épaules dénudées.
Elle avait remis la petite robe qu'elle portait lors de leur première rencontre dans l'espoir que comme elle lui plaisait, il se montrerait généreux en bons points. Sachant que de toute manière elle aurait à se dénuder devant lui, elle n'avait pas mis non plus de sous vêtements pour s'attirer toutes les récompenses possibles. Elle s'était également rasée le sexe de près juste avant de venir. Discrètement maquillée, légèrement parfumée, elle avait voulu mettre toutes les chances de son côté sans se rendre compte qu'en agissant de la sorte, elle faisait exactement ce qu'il attendait d'elle, lui donnant raison sur le fait qu'elle comprendrait bien vite que la soumission était le meilleur parti à prendre.
Quand il commença à lui caresser les épaules et la nuque, elle trouva ses caresses très tendres. Elles étaient dispensées avec beaucoup de douceur. Il savait vraiment se montrer très sensuel. Après la discussion qu'ils venaient d'avoir et vu l'état d'esprit dans lequel elle se trouvait, elle sentit son bas ventre se contracter lorsqu'il se pencha sur elle pour déposer un petit baiser près de l'oreille, à la base de ses cheveux tirés en arrière.
- Vous sentez merveilleusement bon, fit-il d'une voix suave. Est-ce pour moi que vous vous êtes préparée comme ça ?
- Oui… Monsieur, avoua-t-elle sans mentir.
- J'apprécie beaucoup.
Ses mains glissèrent à la limite du vêtement vers ses seins. Elle ne se déroba pas quand il en caressa délicatement le haut laissé libre par son décolleté avantageux. Elle eut un petit frisson qui n'était pas de crainte cette fois ci. Il s'en aperçut très bien et la complimenta :
- Je vois que vous ne mentiez pas.
- Non Monsieur, dit-elle parfaitement sincère.
- Je vous désire vraiment, chuchota-t-il à son oreille.
- … je… je sais…
Elle n'ajouta pas le "Monsieur" réglementaire. Pas par calcul, mais instinctivement, comme si elle avait senti qu'il ne fallait pas le dire à ce moment précis. Il ne releva pas.
- Je pourrais vous prendre là, tout de suite, vous obliger à m'obéir, vous forcer à me donner votre ventre... Poursuivit-il sur le même ton.
Elle se raidit imperceptiblement.
- Mais je ne le ferais pas malgré tout le désir que j'ai de votre corps… Non… D'abord parce que vous vous êtes montrée pleine de bonne volonté et puis parce que vous avez été honnête. Savez-vous ce que je désire ?
- … non… Monsieur, fit-elle en conservant malgré tout cette marque de soumission le plus naturellement du monde en attendant de voir ce qu'il allait faire d'elle.
- Je voudrais qu'un jour, lorsque vous aurez vraiment réalisé à quel point je vous désire, ce soit vous, vous même, sans contrainte d'aucune sorte qui vous offriez à moi.
Elle resta sans voix.
- Que vous le fassiez parce que vous en aurez réellement envie. De votre plein gré.
Elle ne su que dire ni que faire. Elle s'abandonna sans plus réfléchir à ses caresses qui, au milieu des déclarations qu'il lui susurrait à l'oreille la mettaient en émoi malgré elle. Elle avait eu de nombreux amants, s'était déjà trouvée dans cette situation, mais jamais un homme ne l'avait faite se sentir autant désirée.
- Je considèrerai alors que vous me ferez le plus beau des cadeaux que vous pouvez me faire.
Elle eut la chair de poule.
- N'est-ce pas la chose la plus précieuse qu'une femme ait à offrir ? Son corps ?
-… si… sans doute, souffla-t-elle complètement désemparée tant par son attitude que par ses propres réactions.
- Ce jour là, vous ne regretterez pas d'avoir pris cette décision. Je peux vous l'assurer.
Il semblait de plus en plus excité. Ses caresses se firent plus précises, allant de la pulpe de ses seins qu'il trouva agréablement rendus accessibles par l'absence de soutien gorge, à son cou, sa nuque, son visage qu'il se contentait d'effleurer par moment, ce qui la faisait trembler un peu chaque fois qu'il s'y aventurait. Parfaitement immobile sur son siège, elle le laissa faire sans plus aucune crainte. Il était devenu l'amant attentionné, tout emprunt d'un désir plus que perceptible.
Elle soupira quand ses lèvres s'approchèrent des sienne alors qu'il se penchait en avant pour en atteindre la commissure. Elle ferma les yeux et sentit son ventre se serrer lorsqu'il lui fit tourner doucement la tête en prenant son menton. Elle s'abandonna au baiser très sensuel qu'il lui donna. Elle le lui rendit sans feindre. Leurs langues se rencontrèrent et ils s'embrassèrent longuement dans cette position inconfortable. Quand à bout de souffle il la libéra, elle rougit de honte de lui avoir cédé et encore plus d'en avoir éprouvé du plaisir. Elle ne savait plus où elle en était.
Il se redressa et vint se mettre devant elle. Il lui tendit les mains. Interloquée, elle lui donna les sienne. En la tirant vers lui, il la fit se lever. Elle suivit le mouvement sans rechigner mais quand même un peu anxieuse de savoir ce qu'il voulait. Il l'enlaça pour se plaquer à elle. Elle sentit très distinctement sa virilité dure qui s'incrusta dans son bas ventre.
- Vous n'avez rien mis en dessous n'est-ce pas ? demanda-t-il doucement, certain de la réponse.
- Non Monsieur, fit-elle contente qu'il le remarque.
- Rien que votre robe courte…
- Oui…
Le ton particulièrement charmeur qu'il avait, l'ambiance, la tension du moment lui firent oublier le "Monsieur". Elle s'en rendit compte trop tard, mais il ne sembla pas lui en tenir rigueur encore une fois.
- Vous vouliez me montrer votre bonne volonté ?
- Oui Monsieur.
- Vous êtes vraiment parfaite, fit-il en serrant sa taille d'un bras et en caressant ses lèvres du bout d'un doigt de son autre main. Vous embrassez merveilleusement bien.
Il approcha de nouveau sa bouche de la sienne et leurs lèvres se joignirent. Elle n'eut pas à se faire grande violence pour l'enlacer également et presser sa tête contre la sienne en passant une main dans ses cheveux. Au soubresaut qu'il eut contre son ventre, elle vit quel effet elle avait sur lui. Quand sa main glissa sur ses fesses pour les caresser sans brusquerie, elle soupira en sentant son entre jambes gonfler, les lèvres de son sexe s'humecter, le corps parcouru de fourmillements qu'elle connaissait bien.
Enlacés, bouche à bouche, ils auraient pu être pris pour deux amants en proie à une tension intense.
- Me donnerez-vous votre corps un jour ? demanda-t-il plein d'espoir en mettant fin à leur baiser.
Elle n'osa pas répondre tout de suite. Elle baissa la tête pour ne pas avoir à affronter son regard.
- Je saurai attendre, ajouta-t-il en la serrant plus fort contre lui.
Elle se sentit désemparée. Il laissa de longues secondes de silence planer en lui caressant le dos, la taille, les fesses, avec une infinie douceur. Elle était émue. Elle ne pouvait ni se le cacher ni le lui dissimuler. Mais de là à s'engager à s'offrir à lui de son plein gré, il y avait encore une marge qu'elle ne pouvait franchir en toute sincérité.
- Je ne sais pas, se résolu-t-elle à dire, continuant à jouer la carte de la franchise.
Il la caressa encore quelques instants puis s'éloignant doucement d'elle, lui proposa :
- Vous avez fait preuve de beaucoup de bonne volonté et de beaucoup de franchise aujourd'hui. Bien entendu, ça va vous valoir un gros paquet de bons points. Mais pour vous récompenser et vous prouver ma bonne foi, je vous laisse également le choix de la manière dont vous allez me donner le plaisir que j'attends de vous. Sans rien exiger d'autre que du plaisir. Si vous savez me satisfaire, vous ne le regretterez pas. Et je suis certain que vous saurez faire ce qu'il faut. La décision vous appartient.
Elle ne su comment réagir. Tout en conservant la même attitude rassurante, il avait repris le discours dominateur. Mais il n'était pas menaçant. Elle sentit qu'il allait lui falloir se montrer à la hauteur, ne pas le décevoir. Que ses actes soient en accord avec tout ce qu'elle avait dit jusque là. Elle rougit en pensant qu'elle allait être obligée de se conduire en définitive comme il l'espérait, comme une femme qui vend ses charmes pour de l'argent.
Résignée, elle s'écarta un peu de lui et droite, passa les mains dans son dos. Les yeux baissés, elle ouvrit lentement la fermeture éclair de sa robe jusqu'aux reins. Puis elle saisit les épaules de son vêtement qu'elle fit résolument glisser le long de ses bras en prenant tout son temps. Elle osa le regarder. Ses yeux pétillaient. Certaine de son effet, elle se dénuda doucement, lui laissant le temps d'admirer sa plastique tout à loisir. Elle ressentit une certaine fierté à être ainsi admirée. Quand sa robe tomba autour de ses chevilles, elle resta immobile un moment, totalement nue, les bras le long du corps les pieds à l'écartement de ses hanches.
Lui, comme pétrifié par ce qu'il voyait, n'avait d'yeux que pour chaque centimètre de peau qui apparaissait doucement. Elle savait comment lui plaire. Elle savait qu'il adorait voir une femme effectuer ce lent strip-tease qui l'excitait beaucoup. Quand les lèvres glabres de sa vulve apparurent, il les fixa avec intensité, toujours émerveillé par la beauté d'un sexe de femme. En véritable esthète, il savoura en silence le spectacle qu'elle lui offrait. Lorsqu'elle elle s'approcha de lui, il sentit ses jambes flageoler.
Elle le poussa gentiment contre le bureau pour qu'il s'y appuie du bout des fesses. Elle s'attaqua à sa ceinture qui ne résista pas longtemps puis à la fermeture de sa braguette qu'elle descendit. Le pantalon glissa tout seul autour des jambes de l'homme qui, un peu penché en arrière, en appui sur ses mains, se laissait faire avec plaisir. Elle prit l'élastique du slip d'une main, plongea l'autre dedans et fit sortir de son fourreau la verge dure et tendue qu'elle dégagea en abaissant le sous vêtement jusqu'au milieu des cuisses de son compagnon. Tenant la tige chaude dans une main, elle prit le poignet de l'homme de l'autre et le guida doucement entre ses cuisses. Elle avait décidé de se montrer la plus docile possible, quoi qu'il lui en coûte, pour qu'il soit plus que satisfait de sa prestation. Elle savait comment faire. Le directeur du pensionnat se montrait beaucoup plus exigent et certainement moins avenant que lui. Elle retrouva les vieux réflexes qu'il lui avait fait acquérir durant cette période.
Elle plaqua la main de l'homme sous son bassin en écartant les jambes et poussa sur le majeur pour qu'il s'insinue entre ses nymphes. Elle vit sa satisfaction de constater comme elle était humide. Tout ce qui avait précédé ne l'avait pas laissée indifférente et comme elle mouillait toujours énormément, elle devait lui paraître très excitée.
Il ne semblait pas croire ce qui arrivait. Sa soudaine docilité, comme si elle était définitivement soumise, domptée. Tout ce qu'elle faisait était fait sans vulgarité, sans provocation, seulement comme une femme résignée qui se livre malgré elle mais sans réticence pour lui donner satisfaction.
Elle le guida pour lui montrer qu'elle désirait qu'il s'occupe d'elle et sans qu'elle ait à insister, sentit le doigt agile tourner doucement autour du point le plus sensible de sa féminité. Il était vraiment expert. En quelques secondes seulement, il trouva les endroits exacts où il devait aller et ceux qu'il devait éviter. En quelques explorations précises, il sut déterminer, au vu de ses réactions, ce qu'il devait faire et comment elle aimait être caressée. Elle sentit son cœur battre plus vite. Elle avait voulu lui montrer sa bonne volonté, juste pour le satisfaire et voilà que c'était lui qui la prenait à son propre piège. Terriblement bien manipulée, elle eut un hoquet quand son ventre se mit à diffuser des ondes bienfaisantes. Elle pressa entre ses doigts le membre chaud qu'elle plaqua contre son pubis en le masturbant doucement. Elle posa une main sur l'épaule de l'homme auquel elle du se retenir pour palier la faiblesse de ses jambes qui commençaient à se dérober sous elle.
Quand il alla chercher un peu plus de glaires à l'orée de son vagin sans y pénétrer pour les remonter entre ses lèvres et lubrifier son clitoris dardé, elle se sentit défaillir. Honteuse d'être excitée comme ça par ses caresses, elle cacha son visage au creux de son épaule tout en continuant de faire aller et venir le vit dans sa main. Elle se plaqua à lui. La tige mâle bien emprisonnée par ses doigts, coulissa encore mieux lorsque son propriétaire se mit à donner de lents et amples coups de reins, mimant le coït. Chaque fois que le gland sortait de sa paume, c'était pour se frotter à la peau de leurs ventres unis. Il n'aurait pas été mieux emprisonné s'il avait été entre ses cuisses. La lubrification naturelle qui sortait du bout de la verge rendait le contact particulièrement glissant.
Elle soupira en tremblant dans ses bras. Lorsqu'il plaqua sa main libre sur ses fesses pour les lui peloter fermement, elle sentit qu'elle allait partir. Elle gémit sans se retenir, lui montrant assez ce qu'elle éprouvait. Réellement excitée, toute gêne s'était envolée. Elle n'était plus qu'une femme désireuse d'être libérée de la formidable tension qui lui broyait le ventre. Son adresse à la branler montrait assez quelle science de la femme il possédait. Entre eux, elle sentait le mât de chair palpiter de plus en plus fort. Elle craint un moment qu'il ne parte avant elle et l'abandonne en si bon chemin. Elle serra sa main plus fort en poussant de petits soupirs au fur et à mesure qu'elle se sentait arriver au point de non retour. En ondulant des hanches pour accompagner le doigt qui la caressait, elle se frotta résolument à lui pour accélérer le mouvement.
Cette marque évidente d'excitation et de désir de sa part aiguillonna celui de l'homme qui se mit également à gémir en malaxant ses fesses qu'il pelotait ouvertement.
Quand elle sentit soudain le sperme chaud engluer ses doigts, elle partit dans un orgasme comme elle en avait l'habitude, dévastateur, puissant qui lui noua la gorge. Sous l'effet du plaisir qui explosait en elle, elle eut une véritable éjaculation qui mouilla abondamment la main de son compagnon, agité de soubresauts violents contre elle. La mouille lui coula sur les cuisses, trempant sa peau et celle des jambes de l'homme qui paraissait ne plus en finir d'éjaculer. Râlant chacun de leur côté, ils hoquetèrent ensemble, lui suffoqué par la jouissance, elle en plein délire, s'agitant de plus en plus fort, de plus en plus vite. Il comprit tout de suite qu'il ne devait pas s'arrêter et qu'un seul orgasme ne saurait la satisfaire. Tout en savourant son propre plaisir, il s'appliqua à ne pas la laisser tomber. Elle continua à dégouliner, crachant par le vagin des flots de glaires visqueuses qui inondèrent jusqu'à son poignet. Haletante, elle n'en finissait pas de jouir. Il la vit se tordre, ressentant orgasmes sur orgasmes, gémissant de plus en plus fort jusqu'à ce qu'elle crie presque quand enfin satisfaite, elle sembla se calmer un peu. Son entre jambes n'était plus qu'une piscine. Elle en avait partout. Lui aussi. Entre leurs deux ventres unis, le sperme dégoulinait également jusque dans les poils de son pubis. Complètement anéantis tous les deux, ils se reprirent lentement. Le souffle court, le cœur battant, ils restèrent comme ça plusieurs longues minutes.
Une fois la formidable tension dissipée, elle se sentit particulièrement honteuse. D'une part de s'être donnée en spectacle de la sorte, d'autre part d'avoir trempé sa main si abondamment. Elle était toujours très gênée de couler si fort. Ca lui paraissait plus qu'indécent.
Elle fut un peu surprise quand il abandonna son entre jambes pour porter à la bouche ses doigts entre lesquels se formaient des filets translucides et poisseux. Elle redressa la tête pour le voir se délecter de ses sécrétions vaginales. Il les suça un à un, n'en laissant pas perdre une seule goutte. Quand il eut fini, il la repoussa gentiment pour se redresser à son tour.
Elle était confuse. Rouge de honte de s'être laissée aller aussi ouvertement. Il la regarda avec ce qui lui sembla être de l'affection en disant :
- Allez vous rafraîchir un peu et rhabillez-vous. Je vous attends.
Sans demander son reste, elle gagna la salle de bain, sa robe et son sac à main sur le bras suivie par son regard qu'elle sentit peser sur ses fesses. Quand elle revint, habillée, propre et ayant quelque peu reprit ses esprits, elle prit place devant lui comme d'habitude. Il s'était rhabillé également, impeccablement mis, assis derrière son bureau, griffonnant des choses qu'elle ne pu voir dans son dossier personnel. Il la regarda longuement.
- Vous avez montré beaucoup de bonne volonté, fit-il enfin. Beaucoup de franchise aussi. Vous savez comme j'apprécie ces deux attitudes.
Sa voix était douce, comme tout à l'heure. Rassurée, elle attendit la suite, les mains croisées sur ses genoux serrés.
- Je vous ai fait confiance pour choisir le moyen de me donner le plaisir que j'attendais de vous. Vous m'en avez donné plus que je n'espérais.
Elle sourit, fière de lui avoir plu.
- Vous pouvez effectivement être très fière de vous, fit-il comme s'il lisait dans ses pensées.
Il laissa planer quelques secondes de silence, comme s'il réfléchissait.
- Me croyez-vous, demanda-t-il comme s'il prenait une décision difficile, lorsque je vous dis combien je vous désire ?
Elle n'hésita qu'une fraction de seconde.
- Oui Monsieur, dit-elle tout à fait sincère.
- J'en suis heureux conclu-t-il la voix suave.
Puis reprenant un ton plus docte mais pas trop autoritaire :
- Je me fais un point d'honneur à toujours tenir parole et à me montrer juste en toute chose. Vous avez accumulé beaucoup de mérites cette fois-ci. Et je suis heureux de vous récompenser en conséquence.
Rassurée, elle attendit plus sereine avec un demi sourire de fierté.
- Je vous accorde deux jokers supplémentaires d'un seul coup. Vous les avez amplement mérités.
- Je vous remercie, Monsieur, fit-elle très heureuse de voir ses efforts reconnus.
- Ca vous en fait trois et vous avez maintenant de quoi éviter bien des choses, fit-il d'un air entendu.
Elle baissa la tête pour ne pas montrer trop ouvertement son contentement.
- Plus les cinq bons points que vous avez encore…. Vous êtes vraiment une femme exceptionnelle.
Elle se rengorgea discrètement. Il reprit sa voix caressante pour dire :
- Je souhaite de tout mon cœur ne jamais avoir à vous demander ce que je désire le plus de vous. Vous pouvez voir combien la franchise et l'honnêteté accompagnées d'une bonne conduite peuvent être payantes. Le jour où vous m'accorderez cette faveur, vous verrez que je saurai me montrer encore plus généreux. Mais j'aimerai tellement que vous ne le fassiez pas par cupidité. Juste par désir.
Elle baissa les yeux, incapable de promettre quoi que ce soit maintenant.
- Je vous fais confiance, fit-il encore.
Puis il poussa devant elle la traite du mois, signée et accompagnée des deux jokers promis. Elle rangea le tout avec soin dans son sac à main. Comme il se levait pour la raccompagner, elle fit de même et le suivit jusqu'à la porte.
- Puis-je vous poser une dernière question ? demanda-t-il avant de l'ouvrir.
Elle fut surprise de cette demande.
- … oui, balbutia-t-elle.
- Garderez-vous un bon souvenir du plaisir que vous avez eu ?
Elle rougit jusqu'aux oreilles mais s'entendit dire presque malgré elle, dans un souffle et en baissant les yeux :
- Oui…
- Je vous remercie, fit-il l'air tout à fait heureux en lui tendant un troisième joker qu'il avait gardé caché dans sa main. Cet aveu vous le fait mériter.
Elle le regarda un peu interloquée. En une fraction de seconde, elle évalua la situation et sur un coup de tête, sans y réfléchir vraiment, comme par bravade, mais avec une grande sincérité dans la voix, elle le repoussa gentiment en disant :
- Non… Je ne peux pas l'accepter. Pas celui-ci.
Il eut un large sourire et lui avoua à voix basse en la regardant droit dans les yeux:
- J'espérais que vous réagiriez ainsi.
Quand elle passa devant lui pour gagner l'ascenseur, il la suivit du regard jusqu'à ce qu'elle entre dans la cabine. Contrairement aux autres fois, elle ne détourna pas les yeux pendant que la porte de refermait et soutint son regard jusqu'au bout. Sans arrogance. Juste parce qu'elle se sentait délivrée de quelque chose. Sans pouvoir dire exactement quoi. Elle en était arrivée à faire très exactement ce qu'il avait prévu. Vendre son corps pour de l'argent. Elle eut honte d'elle.
Ses années de pensionnat lui revinrent en mémoire sans pouvoir les chasser. Elle se souvint de la honte qu'elle et son amie avaient ressentie. Elles en avaient été malades pendant des semaines. Mais aussi comment elles s'étaient peu à peu habituées à cette situation, comment elles avaient réussi à se déculpabiliser en se disant qu'elles y étaient forcées, qu'elles ne pouvaient faire autrement, ce qui dans leur esprit les dédouanaient. Complètement soumise à l'autorité, elles s'étaient persuadées que quoi qu'il leur fasse faire, puisque c'était lui qui les y obligeaient, c'était lui le coupable, pas elles. Peu à peu, elles avaient moins souffert de devoir se plier à ses exigences, jusqu'à ce que ça leur paraisse dans le fond presque naturel.
Dresser cette barrière psychologique artificielle rassurante entre elles et lui avait été le seul moyen d'arriver à supporter pendant des mois tout ce à quoi elles avaient du se prêter. Et il était allé très loin. Elle frissonna en y repensant.
En fait, elle était en train de refaire exactement la même chose en se donnant mille justifications qui l'empêchaient de se sentir coupable. Son psychisme n'aurait pas supporté d'en assumer seul la responsabilité. Elle se serait fait trop honte.
Maintenant, après deux longs mois de réflexion, elle en était arrivée à toujours chercher à se procurer l'argent nécessaire pour se soustraire à l'homme qui abusait de son pouvoir, mais avec peut-être moins d'énergie et à coup sûr beaucoup moins d'angoisse, en se disant qu'après tout, si elle ne le trouvait pas, elle avait quand même un moyen de se tirer d'affaire. Elle en arrivait presque à considérer ça comme naturel. Encore une fois, ça n'était pas de sa propre volonté, mais contrainte et forcée, donc pas responsable.
Lorsque les portes de l'ascenseur s'ouvrirent, elle eut un haut le corps. Une femme qu'elle avait déjà vue quelques mois auparavant attendait déjà, assise dans l'un des grands fauteuils de moleskine. Son cœur fit un bond. Elle se souvenait parfaitement d'elle. Comment aurait-elle pu l'oublier ? C'était une femme d'une quarantaine d'années, voire un peu plus, distinguée, bien mise, toujours très belle. Elle avait l'air extrêmement gênée et n'osa pas croiser le regard de Nicole. Elles rougirent toutes les deux. Elles savaient exactement pourquoi elles étaient là. Ca ne faisait aucun doute.
Quand elle arriva devant la secrétaire, celle-ci lui indiqua la salle d'attente en disant :
- Si vous voulez bien patienter un peu, Monsieur Janson va vous recevoir dans quelques instants.
Elle fit ce qu'il lui était demandé et prit place dans un des fauteuils à distance respectueuse de sa compagne d'infortune. Elles attendirent un long moment, incapables de se regarder en face. Elles avaient la même posture. Les jambes serrées, leur sac à main sur les genoux, triturant machinalement les anses la tête basse, comme pour se donner une contenance. Lorsque le téléphone du secrétariat sonna, elles sursautèrent ensemble.
- Bien Monsieur, fit la secrétaire en raccrochant avant de se lever pour venir vers elles.
- Si vous voulez bien me suivre s'il vous plaît, fit-elle en s'adressant à la jeune femme, Monsieur Janson va vous recevoir.
Elle fut aussi surprise que sa consœur de se voir convoquée seule et s'en trouva soulagée. C'est le cœur plus léger qu'elle suivit la jeune fille. Alain l'accueillit avec empressement.
- Bonjour Madame, fit-il en lui désignant l'un des deux fauteuils installés devant son bureau.
D'ordinaire, il n'y avait qu'un siège à cet emplacement. La jeune femme fut tout de suite sur la défensive. L'homme avait pourtant l'air accorte et de bonne humeur.
- Comment allez-vous aujourd'hui ?
- Bien Monsieur.
- Avez-vous de quoi payer votre traite ?
- … non… Monsieur…
- Je m'en doutais un peu, dit-il en souriant.
Puis la détaillant de la tête aux pieds :
- Je vois que vous vous êtes habillée avec beaucoup de goût.
Elle rougit. Elle portait une robe d'été, boutonnée sur le devant.
- C'est pour moi que vous vous êtes faite aussi belle ?
Elle baissa la tête. Elle avait effectivement pensé que si elle se montrait à son avantage, il serait peut-être satisfait et que ça lui vaudrait une certaine reconnaissance en bons points ou de se voir mieux traitée, avec plus d'indulgence. Déjà, avec le Directeur du pensionnat, il en était ainsi. Lorsqu'elles venaient le voir court vêtues, il se radoucissait et elles n'avaient pas à subir sa mauvaise humeur. Elle s'étaient, son amie et elle, résignées à s'habiller de manière affriolante pour échapper à des sanctions inévitables dans le cas contraire.
- … oui, Monsieur…
- Vous êtes une fine mouche. Je dois dire que votre tenue me plaît beaucoup. Je vous accorde donc le bon point que vous en espériez. Car c'est pour ça n'est-ce pas ?
- Oui, Monsieur, avoua-t-elle avec franchise.
- Je vous en accorde un autre pour votre honnêteté. Bien que j'espère toujours qu'un jour, vous aurez à cœur de vous vêtir de la sorte seulement pour me plaire et pas pour être récompensée. Mais ça viendra. Je sais me montrer patient.
Elle ne dit rien. Trop contente d'accumuler les récompenses qu'elle mettait soigneusement de côté pour se tirer d'un trop mauvais pas à l'occasion. Elle avait appris à gérer ces échappatoires avec parcimonie. Ca le fit sourire.
- Vous êtes toujours aussi désirable. Peut-être même plus de mois en mois. Est-ce que vous allez en mériter d'autres aujourd'hui ?
- Je ne sais pas, Monsieur, répondit-elle tout en espérant que ses efforts et sa bonne volonté serait reconnue.
Il sembla encore une fois lire dans ses pensées et son sourire s'élargit. Il avait cet air doux et prévenant qui le rendait plus humain, presque attirant.
- Est-ce que vous me réservez d'autres agréables surprises ?
Sans montrer qu'elle avait espéré cette question, elle défit doucement les boutons du haut de sa robe qui s'ouvrit sur ses seins nus sans qu'il ait à l'y obliger. De toute façon, elle savait qu'elle devrait le faire et satisfaire sa libido. Elle préférait prendre les devants et accumuler d'autres récompenses plutôt que de subir les humiliations dont il avait coutume de la couvrir.
Quand elle vit son regard pétiller de désir, elle défit sa robe jusqu'au nombril en écartant les pans pour qu'il se repaisse de la vision de sa poitrine libre.
- Vous gagnez encore deux bons points. Est-ce tout ? demanda-t-il l'air gourmand…
Elle avança les fesses au bord de son siège et écarta les cuisses. Sa robe courte remonta sur ses jambes, lui dévoilant un sexe nu, sans culotte, parfaitement épilé comme il aimait qu'elle soit.
Elle cru qu'il allait défaillir. Mais il se reprit et admiratif, les yeux rivés au dessous de son bassin qu'elle ouvrit en grand, il dit :
- Je vous remercie de vous montrer sans que j'aie à vous le demander.
Sa voix était un peu étranglée. Sous le coup d'une vive émotion. Il ne s'attendait visiblement pas à une telle marque de bonne volonté de sa part.
Elle sourit intérieurement. Les hommes étaient décidément bien prévisibles. Elle remercia en secret son Directeur de l'avoir si bien dressée dans sa jeunesse. Elle savait intuitivement que si elle adoptait les mêmes comportements, il réagirait comme lui. A l'époque, bien que cela lui ait beaucoup coûté les premiers temps, elle avait vite compris le pouvoir de son corps sur leur maître chanteur. Se montrer nue l'avait terriblement gênée au début. Puis lorsqu'elle s'était rendue compte que c'était là un moindre mal plutôt que de se faire tripoter très intimement, elle avait trouvé qu'après tout, ça ne lui coûtait pas bien cher par rapport à ce que ça pouvait lui éviter de subir. L'échelle de ses valeurs s'en était trouvée chamboulée. Elle avait appris à mettre sa pudeur dans sa poche pour échapper à des rapports qu'elle ne désirait pas. Au bout des six mois pendant lesquels elles avaient dû se plier à toutes ses exigences, elle aurait pu se mettre nue devant toute la classe sans sourciller.
Les années passant, elle avait retrouvée sa pudeur et sa fierté, ce qui lui avait valu bien des tracas devant cet homme qui faisait ressurgir des limbes de sa mémoires ces si pénibles moments qu'elle avait mis tant de temps à enterrer au plus profond de son subconscient. Maintenant, elle recommençait à savoir se mettre dans le même état d'esprit qu'alors et sa gêne s'en trouvait diminuée d'autant. Ses visites mensuelles lui paraissaient moins douloureuses.
- Vous êtes merveilleusement belle. Encore plus désirable lorsque vous prenez cette attitude. Vous savez vous montrer aguichante sans jamais être vulgaire. Vous êtes vraiment une femme d'exception… Peut-être êtes-vous encore plus intelligente que je le pensais…
Elle resta dans cette position tout le temps que ses regards ne cessèrent de se repaître de sa quasi nudité. Exposer ses organes sexuels et ses seins à l'envie arrivait même à lui procurer un certain plaisir uniquement du à la satisfaction qu'elle retirait de le manipuler comme une marionnette. Elle sourit intérieurement en portant une main entre ses jambes pour écarter ses grandes lèvres du bout des doigts. Il lorgna sur ses chairs rosées qui se mirent à bailler en découvrant l'orée de son vagin. Elle faisait ça sans provocation, juste pour s'exposer encore plus et le mettre dans tous ses états. Comme elle avait appris à le faire au pensionnat.
Elle le vit déglutir sa salive avec difficulté.
- Je crois que vous avez très bien compris ce que j'attendais de vous, fit-il d'une voix suave. Vous méritez amplement trois autres bons points.
- Merci, Monsieur, fit-elle en retirant sa main.
- Je vous remercie de ces instants de choix, fit-il. Vous avez atteint votre but.
Elle parut surprise en se redressant, comprenant qu'aller plus loin ne lui apporterait rien de plus. Elle ne devait pas en faire trop.
- Rhabillez vous s'il vous plaît. Laissez moi rêver à ce que vous venez de m'offrir.
Elle obtempéra sans trop comprendre, mais soulagée d'avoir bien agit. Quand elle eut remis de l'ordre dans sa tenue, il la regarda droit dans les yeux, soudain très sérieux, encore plus charmeur.
- Lorsque vous ferez ça et d'autres choses uniquement par plaisir… que vous m'offrirez ces inestimables moments juste parce que vous en aurez envie… quand je sentirai que votre désir est aussi fort que le mien…
Elle attendit la suite.
- Sans en espérer de récompense… vous me comblerez plus qu'aucune femme ne l'a jamais fait… finit-il par avouer comme s'il lui en coûtait.
En lisant entre les lignes, elle traduisit : "Vous me rendrez le plus heureux des hommes". Elle fut émue par le ton sur lequel il avait dit ça. De son regard émanait une telle sincérité, un tel désir, qu'elle sentit son cœur battre plus vite, son ventre se serrer comme sous l'effet d'une grande émotion, oubliant presque la raison de sa présence ici et son rôle à lui. Il y eut un long moment de silence. Ils se regardaient toujours dans le blanc des yeux, sans lutte de pouvoir, juste parce qu'ils sentaient qu'il se passait quelque chose.
Puis, comme à l'accoutumé, elle vit son regard changer, Docteur Jeckill se transformer en Mister Hyde. Ces métamorphoses la déroutaient plus que tout. Reprenant un bref instant le ton du gentil, il prit les bons points promis dans un tiroir et les lui tendit en souriant.
- Prenez-en soin. Ils pourraient vous être bien utiles. Avez-vous apporté vos jokers ?
- Oui Monsieur, fit-elle soudain inquiète qu'il pense à ça…
- Vous êtes une femme prévoyante… Je suis certain que vous saurez en user avec discernement.
Elle baissa la tête, de nouveau mal à l'aise.
- Aujourd'hui, fit-il, je vous ai préparé une surprise.
Elle le regarda d'un air interloqué.
- Oui… Vous connaissez mes intentions à votre égard. Tout le désir que j'ai de votre corps.
- Oui, Monsieur…
- Vous savez que je pourrais vous prendre comme bien d'autres, juste en vous le demandant.
- … oui, Monsieur.
- Je n'en ai pas l'intention. Vous le savez. Je veux cependant que vous soyez bien consciente de ce à quoi vous êtes exposée.
- Je crois que je le sais… Monsieur.
- Sans doute. Mais le voir vous ouvrira les yeux plus que toute explication.
Elle se demanda ce qu'il avait en tête.
- Je veux que vous voyiez bien ce que je pourrais exiger de vous.
Il décrocha son téléphone et dit à la secrétaire :
- Veuillez faire entrer.
La jeune femme eut un haut le corps qui n'échappa pas à l'homme qui raccrocha le combiné en la regardant par en dessous.
- Si vous savez vous montrer à la hauteur, vous ne le regretterez pas, fit-il. Je vous crois assez intelligente pour savoir tirer profit de ce que je vais vous montrer.
Il n'eut pas le temps d'en dire plus. La porte du bureau s'ouvrit sur la secrétaire qui laissa passer la femme du salon d'attente avant de refermer soigneusement l'huis en ressortant. Elle l'avait presque oubliée.
- Prenez place Madame, fit-il en désignant le fauteuil à côté de celui de Nicole.
La femme s'assit du bout des fesses, gardant son sac à main sur ses genoux comme si ça avait pu la protéger. La jeune femme se redressa en attendant la suite, le cœur battant, quelque peu angoissée. C'était la première fois qu'il introduisait une tierce personne dans leurs ébats. Elle s'en trouva très gênée. La nouvelle arrivante aussi du reste. Elles n'osaient pas se regarder.
Il ouvrit ostensiblement le dossier de la femme devant lui et demanda :
- Avez vous de quoi payer ce mois-ci ?
- … non, Monsieur, fit-elle parfaitement dressée, ce qui fit comprendre à Nicole qu'elle n'en était pas à son premier rendez-vous.
- Etes-vous prête payer en nature ce que vous devez…
- … oui, Monsieur, fit-elle très gênée de devoir le dire en face de la jeune femme aussi mal à l'aise qu'elle.
- Je note votre consentement, dit-il en griffonnant quelques mots sur une page. J'espère que vous saurez mériter l'effacement de votre dû. La somme est importante.
- Oui, Monsieur, souffla-t-elle complètement désespérée.
- Vous êtes encore très désirable, dit-il comme pour la rassurer. Si vous montrez beaucoup de bonne volonté, il n'y a pas de raison pour que vous ne repartiez pas avec votre traite.
Elle se recroquevilla sur elle même à l'évocation de son physique, lié à ce qu'elle allait devoir subir. L'allusion claire à des rapports sexuels la mis dans ses petits souliers.
- Vous allez voir ce qu'une femme du monde est capable de faire pour éviter une situation plus embarrassante encore, fit-il à l'adresse de Nicole qui ne savait plus où se mettre.
Elles rougirent encore plus toutes les deux si c'était possible.
- Madame, s'il vous plaît, fit-il très courtois, auriez-vous l'obligeance de poser votre sac à main par terre et de vous tourner vers Nicole ?
Rouge de confusion, la femme obtempéra et fit pivoter son fauteuil pour faire face à la jeune femme. Elle gardait les yeux baissés, visiblement très mal à l'aise.
- Notez, fit-il que c'est encore une très belle femme, commenta-t-il comme s'il vantait une marchandise. Elle a à cœur de s'entretenir.
La jeune femme ne savait plus où se mettre. Elle était dans la même situation que sa consœur, tenue par cet homme qui abusait de sa position pour assouvir des appétits sexuels. Fort gênée également, elle eut un frisson de se voir mise en position de complicité avec lui. Il la désignait comme étant de son côté, même si la femme n'en croyait certainement pas un mot. L'une et l'autre savaient parfaitement à quoi s'en tenir. Il n'empêchait qu'elle se trouvait dans une situation très embarrassante. Qu'est-ce qui les attendaient ? Elle trembla en y pensant.
- Je vous remercie. Voulez-vous écarter les cuisses ? demanda-t-il sur le même ton.
Après un long moment d'hésitation, la femme écarta les genoux en prenant une grande inspiration comme pour se donner du courage. Sa jupe droite remonta sur ses cuisses en dévoilant le fond d'une culotte blanche. Les yeux fermés tellement elle était gênée, elle resta dans cette position indécente, les jambes ouvertes sur ses dessous. Sa respiration devint courte, saccadée.
- C'est parfait. Je vous accorde un bon point pour votre docilité.
Puis s'adressant à Nicole :
- C'est un bon début n'est-ce pas ? Comment trouvez-vous ses cuisses ? Beaucoup de femmes de son âge les lui enverraient non ?
L'intéressée ne su que dire. Sentant qu'elle ne pourrait garder le silence sous peine de froisser son interlocuteur, elle souffla :
- Oui…, Monsieur.
Il eut l'air satisfait.
- Vous n'avez encore rien vu. Madame, voulez-vous montrer à Nicole comment vous vous caressez ?
Dernière modification par Loverain le 22 décembre 2011, 16:24, modifié 1 fois.
Cette dernière obtempéra après un autre instant d'une hésitation bien compréhensible, visiblement très gênée. Ses mains tremblaient. Elle posa ses doigts sur la bande de coton qui courrait sous son bassin exposé et commença à se frotter le sexe. La position qu'il l'obligeait à tenir était particulièrement indécente. Il la laissa faire un long moment en profitant du spectacle qu'elle leur offrait bien malgré elle.
Nicole détourna les yeux, incapable de supporter la vision de cette femme si terriblement humiliée. Elle se reconnaissait en elle. C'était comme si c'était elle qu'il obligeait à s'exposer ainsi.
- Madame, demanda-t-il à la femme la plus âgée au bout d'un long moment, veuillez vous lever s'il vous plaît.
Elle obtempéra.
- Déshabillez-vous.
Sans un mot, terriblement mal à l'aise, elle sembla hésiter comme si elle voulait utiliser un joker. Mais en avait-elle ? Nicole retint sa respiration. La femme baissa la tête et commença à faire ce qu'il lui demandait. Elle ôta d'abord sa veste de tailleur avec des gestes posés très hésitants. On la sentait au bord du malaise. Ecarlate, elle s'attaqua aux boutons de son chemisier qu'elle défit un à un, les mains moites en tremblant encore plus.
Nicole n'osait détourner les yeux de peur de déplaire à l'homme qui lui imposait ce spectacle. Elle était gênée pour sa comparse. Elle la vit ôter son vêtement et le poser sur un bras du fauteuil. Puis elle défit la ceinture de sa jupe droite qu'elle fit glisser doucement autour de ses hanches. Elle la laissa tomber autour de ses chevilles. En sous-vêtements, elle se tint droite quelques secondes, comme hésitant à aller plus loin. Mais elle se reprit et passa les mains dans son dos pour dégrafer son soutien gorge qui laissa apparaître une poitrine encore ferme de taille moyenne aux tétons dressés par l'énervement. Torse nu, rouge de honte, elle prit l'élastique de sa culotte moulante pour la baisser avec hésitation. Quand elle l'eut amenée à mi-cuisses, elle se pencha en avant pour l'enlever complètement. Elle ôta ses souliers et se remit droite, les jambes à l'écartement des hanches, les mains dans le dos. Elle était rasée de près. Sans doute sur la demande de l'homme qui appréciait les sexes nus. Elle avait un corps très bien proportionné.
- N'est-ce pas qu'elle est bien faite ?
- … oui Monsieur, hésita à répondre la jeune femme.
- Des seins encore fermes, une taille bien marquée, des hanches larges, des jambes longues, un ventre légèrement bombé, juste ce qu'il faut pour donner beaucoup de plaisir, commenta-t-il encore comme on vente la qualité d'un produit.
Nicole dut admettre qu'elle présentait fort bien.
- Voulez-vous vous tourner que notre amie puisse voir l'autre côté ?
Elle pivota d'un demi tour et attendit les bras le long du corps.
- Ne trouvez-vous pas qu'elle a des fesses admirablement bien dessinées ?
La jeune femme ne dit rien. Elle était un peu soulagée qu'elle leur tourne le dos, ce qui lui permettait de ne plus avoir à supporter son regard.
- Vous pouvez constater, ajouta-t-il qu'elle possède également cet espace sous le bassin qui fait que vous êtes accessible en permanence. J'aime beaucoup sa chute de reins.
Il la laissa un moment dans cette position pour jouir à loisir de son anatomie.
- Vous voyez, fit-il à l'adresse de Nicole. Penseriez-vous qu'une femme de sa condition, à plus de quarante ans, se prêterait aussi facilement à ce genre de chose ?
L'intéressée ne su que répondre. Elle était elle même terriblement gênée de voir à quel point sa compagne était mal à l'aise et elle en souffrait pour elle.
- Savez-vous que cette femme si distinguée fait partie d'une grande et respectable famille ? Pourtant ça ne l'empêche pas de se conduire comme la dernière des dernières. N'est-ce pas Madame ?
- … oui, Monsieur, fit-elle hésitante mais docile, d'une voix chevrotante.
- Elle semble n'avoir aucune fierté.
La femme ne savait plus où se mettre. Il la rabaissait à loisir, jouissant de son pouvoir de domination en l'humiliant au delà de ce que l'on pouvait imaginer.
- Vous pouvez revenir vers nous.
Elle se tourna de nouveau et reprit sa position d'origine. Elle était écarlate.
- Comment la trouvez-vous ? demanda-t-il à la jeune femme qui ne savait plus que faire.
Cette dernière eut un long moment d'hésitation. Il la mettait dans une position très embarrassante. Obligée de prendre une décision, elle dit à mi voix :
- Très jolie.
- N'est-ce pas ! Et vous n'avez encore rien vu. Vous allez être surprise de voir jusqu'où une femme si distinguée est capable d'aller pour quelques récompenses.
Il eut un sourire énigmatique.
- J'ai hâte de pouvoir comparer vos anatomies, fit-il en se tournant vers la jeune femme qui ne s'y attendait pas du tout.
Elle sursauta mais compris bien vite qu'elle devrait se montrer à la hauteur si elle voulait s'en tirer à bon compte. Docile, elle se leva et s'attaqua aux boutons qui fermaient sa robe. Avec des gestes calculés, maintenant habituée, elle se défit jusqu'à ce que le vêtement s'ouvre sur sa nudité. La femme parut choquée de la voir s'exposer avec autant de facilité et surtout de découvrir qu'elle ne portait strictement rien en dessous. Elle ne pu se résigner à regarder la jeune femme faire tomber sa robe en le laissant glisser autour de son corps. Quand elle rouvrit les yeux, Nicole était complètement nue. Elle avait même ôté ses escarpins.
- Mettez vous dans la même position, fit l'homme, que je puisse juger de vos charmes respectifs.
La jeune femme se sentit lésée. Le tournant pris par le début de leur entretien lui avait laissé penser qu'elle serait favorisée. Il n'en était rien. Déçue, elle prit à contre cœur la même position que sa compagne d'infortune. Elle n'osa pas la regarder en face en lui montrant un corps plus jeune, mieux fait, plus désirable. Face à l'homme, debout, les mains dans le dos, les jambes un peu écartées pour qu'il puisse voir leur sexe glabre, elles se présentèrent comme des bêtes de foire.
- Je crois que dans un genre très différent, vous êtes toutes les deux très attirantes.
Elles n'osèrent rien dire. Dans cette dégradante situation, elles se sentaient complètement inhibées. Comment aurait-il pu en être autrement.
- Tournez-vous …
Elles pivotèrent sur elles mêmes. Elles sentirent courir dans leur dos le regard avide de l'homme qui n'en perdait pas une miette.
- Je dois dire que vos fesses m'attirent énormément.
Elles se crispèrent légèrement, comme si l'évocation du bas de leur dos laissait penser qu'il envisageait de l'investir.
- Vous avez toutes les deux une belle chute de reins. De belles cuisses et toujours cet espace si excitant. Pour la peine, fit-il, conciliant je vous accorde deux bons points chacune. Un pour le côté pile, l'autre pour le côté face. Revenez vers moi.
Elles lui firent de nouveau face.
- Je vous remercie de vous prêter avec autant de bonne volonté à ce que je vous demande. On dirait bien que vous avez toutes les deux compris où se trouvait votre intérêt.
Elles restèrent silencieuses.
- Vous jouez très bien votre rôle. Toutes les deux. Vous pouvez vous rasseoir.
Un peu soulagées de ne plus devoir tenir leur position, elles se rassirent. La femme serra les jambes, ce qui lui valut une remontrance.
- Vous perdez un bon point, fit l'homme. Peut-être que ça vous fera apprendre à vous tenir correctement… Je le donne à Nicole…
En tremblant de dépit, la femme écarta les jambes comme sa compagne qui avait bien pris soin de les laisser ouvertes pour qu'il puisse avoir en permanence une vue dégagée sur ses parties intimes.
- Je crois que vous avez encore beaucoup à apprendre. Levez-vous.
La femme se leva et reprit sa position, anxieuse de savoir ce que cette légère incartade allait lui coûter de plus.
- Madame, demanda-t-il, veuillez vous présenter à Nicole.
La jeune femme sursauta. Elle regarda son aînée s'approcher le cœur battant. Arrivée devant elle, à quelques centimètres à peine, elle se tint dans la même position. Elle était visiblement très mal à l'aise. Nicole sentit son cœur chavirer en ayant sous les yeux le ventre et le sexe glabre de la femme qui obtempérait avec docilité pour ne pas aggraver son cas.
- Je veux que vous constatiez par vous même la fermeté de ses charmes.
La jeune femme ne savait plus où se mettre. Ni ce qu'elle devait faire.
- Tâtez ses seins. Vous verrez comme ils sont encore fermes. Un vrai plaisir.
Nicole ne pu s'y résoudre. Il laissa passer quelques secondes qui parurent une éternité aux deux protagonistes avant de dire, très tranquillement :
- A vous de choisir. Mais sachez que toute mauvaise conduite de l'une d'entre vous entraînera le retrait des bons points pour les deux.
Les deux femmes eurent le courage de se regarder. Nicole cru voir dans les yeux de sa partenaire comme une supplique. Elle comprit qu'il la tenait vraiment et qu'elle devait montrer sa bonne volonté pour ne pas lui nuire. Elle se résigna à tendre la main vers un sein. Le contact de la chair douce lui donna le frisson. Son adolescence lui revint en mémoire. Elle se revit à cette époque, faisant les mêmes gestes sous le regard pervers du Directeur du pensionnat lorsqu'il les obligeait, son amie et elle, à se livrer devant lui à des attouchements intimes pendant qu'il se masturbait ouvertement.
Presque inconsciemment elle pressa la mamelle souple qui répondit fidèlement à sa caresse. Elle avait une poitrine d'une tenue parfaite. Les tétons étaient dressés et durs au centre de l'aréole fripée par l'énervement. Il lui sembla que sa compagne lui était reconnaissante de se prêter à ce caprice. Pour montrer sa bonne volonté, elle tendit même le buste en avant pour plaire à l'homme qui les observait avec attention. Nicole passa à l'autre sein. Il avait la même tenue.
- Comment la trouvez-vous ? demanda-t-il visiblement très excité par le spectacle qu'elles lui offraient.
La jeune femme se sentit très gênée. Elle devait répondre.
- Très belle…
- Elle est ferme hein ?
- Oui, Monsieur.
- Tâtez son ventre…
Nicole ne savait plus où se mettre. La femme devant elle se tenait droite, presque raide, se prêtant sans mouvement de recul à tous les attouchements qu'il leur ordonnait. Elle baissa sa main jusque sur le ventre légèrement bombé de sa compagne qui retint sa respiration.
- Non, fit l'homme doucement. A l'intérieur.
Les deux femmes se trouvèrent prises au dépourvu. Elles devaient obéir sous peine de sanctions. Aucune des deux ne le désirait. Résignée, la jeune femme passa la main sous le bassin offert et inséra son majeur tendu entre les grandes lèvres glabres qui s'ouvrirent toutes seules. Elle trembla d'émotion au contact des chairs intimes de cette autre elle même.
Encore une fois, les images indélébiles de son adolescence s'imposèrent à elle avec force. Elle se revit en train de faire exactement la même chose sur le corps de son amie au pensionnat devant le Directeur qui abusait d'elles à l'époque. Mais là, ce ne fut pas exactement pareil. Lorsqu'elle s'enfonça entre les cuisses de la femme qui se prêtait bien malgré elle à ces attouchements intimes, elle ne rencontra aucune résistance. Aucune barrière ne l'empêcha de progresser. Pas d'hymen pour l'arrêter comme c'était le cas avec son amie d'enfance.
Elle frissonna de surprise et d'émotion. Ca faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas senti autour de sa main les chairs chaudes de l'intérieur du ventre d'une autre femme plus âgée qu'elle. Elle fut surprise, mais sans plus y réfléchir, de constater une humidité très discrète qui rendait le contact suffisamment glissant pour lui permettre de faire ce qu'elle faisait. Elle poussa son avance jusqu'à ce que sa main bute contre le dessous du bassin. Son vagin était chaud, serré. Elle en trouva les muqueuses internes particulièrement douces. Elle connaissait bien cette sensation pour avoir mainte et mainte fois exploré l'intérieur de son propre corps, mais le fait de se trouver enveloppée par le ventre d'une autre qu'elle même depuis tant d'années lui donna la chair de poule. En même temps, elle sentit son propre ventre se serrer, les lèvres de son sexe se gorger de sang. Elle s'en voulut d'être excitée par ce qu'elle faisait, mais ne pu réprimer les élans de ses sens.
- Comment est-elle ? Questionna l'homme curieux.
Nicole sursauta, ramenée à la réalité.
- Est-elle étroite ?
- … oui, Monsieur, s'entendit-elle répondre comme dans un rêve.
- Certainement parce qu'elle ne sert pas beaucoup, affirma-t-il. Remuez votre doigt dans son ventre et dites moi si elle est profonde.
La jeune femme bougea timidement son majeur dans les muqueuses vaginales de la femme qui se raidit instinctivement. Ca lui faisait une drôle d'impression de sonder un autre bas-ventre féminin. Elle en retirait des sensations bizarres contre lesquelles elle ne pouvait rien. C'était en même temps très gênant et dans une certaine mesure assez excitant.
- Comment est-elle ? Insista-t-il.
-… p… profonde, balbutia Nicole.
- Est-ce que vous pouvez toucher le fond ?
Elle ne répondit pas tout de suite. Elle se sentait terriblement mal à l'aise de faire ce qu'il lui ordonnait.
-… non, Monsieur, finit-elle par dire.
- Et est-ce que vous pouvez toucher son col ?
Elle rougit encore plus. Il lui semblait que sa compagne allait exploser tellement elle était humiliée. Docile, la jeune femme chercha l'utérus qu'elle arriva à sentir en tordant son doigt dans le fourreau de chair qui l'emprisonnait. Pour ça, elle fut obligée de forcer afin d'entrer aussi loin qu'elle le pouvait. La femme gémit en se sentant auscultée avec tant de précision, mais s'obligea à rester immobile et stoïque.
-… oui, … Monsieur.
- Mouille-t-elle ?
Il allait très loin. Toutes deux aussi perturbées l'une que l'autre pour des raisons très différentes, étaient vraiment traitées comme moins que rien.
- … n… non… pas beaucoup, avoua Nicole. Très peu…
- Je crois que c'est normal. Surtout si elle sert peu.
Dernière modification par Loverain le 22 décembre 2011, 16:22, modifié 1 fois.
Après un moment de silence, il précisa :
- Les femmes de son âge, lorsqu'elles sont étroites et serrées, le sont parce qu'elles ne servent pas très souvent. Une femme qui sert plus fréquemment voit les muscles de son vagin se relâcher, à moins qu'elle ne prenne soin de les faire travailler pour leur conserver du tonus.
L'intéressée comme la jeune femme rougirent de s'entendre traitées comme si elle ne représentaient rien de plus que de simples objets dont on détaille le mécanisme. L'allusion à son âge et à la fermeté de ses organes génitaux lui fit l'effet d'une gifle. Elle se crispa ce qui resserra encore son vagin autour du doigt de Nicole. Elle en eut un frisson. Sentir ce ventre vivre et bouger lui faisait un drôle d'effet.
- Alors ? Insista l'homme ? Servez-vous beaucoup ?
La femme hésita.
- … non… finit-elle par avouer, blessée dans son amour propre de devoir révéler l'inexistence de sa sexualité.
- Vous devez pourtant être bonne en étant aussi serrée. N'avez-vous pas tout ce qu'il faut chez vous où est-ce que l'on vous délaisse ?
Elle ne su que répondre. Elle était beaucoup trop gênée de se voir questionnée de la sorte en ayant le doigt de la jeune femme dans le ventre.
- Peut-être n'aimez-vous tout simplement par le sexe ? Dites moi… Aimez-vous baiser ? demanda-t-il plus crûment.
Elle eut un autre sursaut qui crispa ses muscles vaginaux autour du doigt de Nicole qui le perçut parfaitement. Cette réaction lui procura un frisson qu'elle réprima bien vite.
- … non… finit-elle par avouer également.
- Vous êtes pourtant faite pour ça…
Elle ne savait plus où se mettre, non plus que sa compagne.
- A quoi pourrait donc servir un corps comme le vôtre si ça n'était pour baiser ?
Il prenait un grand plaisir à la rabaisser plus bas que terre.
- Est-ce qu'une femme vous a déjà sondée comme le fait Nicole ? demanda-t-il l'air très intéressé.
- … non… fit-elle d'une voix étranglée.
- Ca vous plaît ?
- … non… répéta-t-elle en oubliant le "Monsieur", ce dont il ne sembla pas lui tenir rigueur.
- Faites aller et venir votre doigt entre ses cuisses, ordonna-t-il à la jeune femme. Branlez-là un peu.
Nicole eut du mal à se décider. Sa compagne était toute contractée. Elle avait un rôle très gênant. Elle se mit cependant à faire entrer et ressortir son majeur qui coulissa un peu dans son vagin. L'homme les regarda quelques instants.
- Est-ce que ça vous plaît ?
-… n… non…
- Ne vous branlez-vous donc jamais ?
- Non, Monsieur, fit-elle presque fière de cet aveu.
- Quel gâchis… commenta-t-il. Dites moi, Nicole, pouvez vous tâter son clitoris avec votre pouce ?
La jeune femme n'eut que peu d'efforts à faire pour toucher le petit bouton de chair qui se cachait en haut des grandes lèvres de sa compagne.
- Comment est-il ? Gros ? Petit ?
- … tout… tout petit.
- C'est donc vrai. Vous ne vous touchez même pas… Depuis combien de temps n'avez vous pas eu une bonne bite entre les cuisses ?
La jeune femme sentit qu'elle se crispait encore plus.
- … je … je ne sais pas.
- Des mois ?
- … oui…
- Des années peut-être ?
- … oui… Monsieur…
- Ce sera comme un second dépucelage alors, fit-il l'air très heureux de l'aubaine.
La jeune femme ne pu réprimer comme sa compagne un mouvement de recul à l'évocation de ce qu'il envisageait de lui faire subir. Il sortit un tube de lubrifiant de son tiroir et le tendit à Nicole en disant :
- Graissez la bien comme il faut s'il vous plaît. Vous êtes une femme, vous savez comment elle doit être pour me recevoir. Je ne veux pas l'abîmer.
Elles trouvèrent que ce qu'il leur demandait était particulièrement dégradant. Mais elles ne pouvaient s'y soustraire.
La jeune femme ôta sa main de l'endroit où elle se trouvait pour se pencher et prendre ce qu'il lui tendait. Elle était rouge de confusion. Elle lança un regard à la femme qui semblait résignée à subir cette nouvelle humiliation jusqu'au bout.
Nicole enleva le bouchon et répandit une longue traînée de gel sur son index.
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Elle l'approcha du sexe de sa compagne qui eut un sursaut quand elle l'étala sous son bassin. Pour faire ce qu'il lui demandait, elle fut obligée de s'y prendre à plusieurs reprises. Elle en déposa une nouvelle noisette sur le bout de son doigt et l'enfonça aussi loin qu'elle pu pour en garnir toute la paroi de ses organes interne en tournant à l'intérieur. Ce contact lui donna des frissons.
Toutes deux nues, elle assise, l'autre debout devant elle, les jambes écartées, se laissant faire pour accéder aux désirs de l'homme qui les tyrannisait, elles formaient un tableau des plus excitant. Une femme en préparant une autre juste pour que son ventre soit en état d'assouvir les instincts sexuels de l'homme qui n'en perdait pas une miette.
- Est-elle prête ? demanda-t-il lorsque Nicole eut fini.
- Oui Monsieur, dit-elle la gorge nouée.
- Je vous remercie.
Elles tremblèrent d'appréhension quand elles le virent se lever et enlever soigneusement tout ce qui encombrait le bureau. Lorsque celui-ci fut débarrassé et que le plateau fut totalement libre, il paru satisfait.
- Je crois que tout est prêt, fit-il en commençant à se déshabiller sans aucune gêne devant les deux femmes qui ne savaient plus quelle attitude adopter.
Elles osèrent à peine le regarder enlever jusqu'à son dernier vêtement. Dans la plus parfaite nudité, arborant une verge plus que dure, tendue devant lui, bandant comme un âne, il s'approcha d'elles.
- Levez-vous demanda-t-il à la jeune femme qui obéit tout de suite en posant le tube rebouché sur une chaise proche.
Il prit les fauteuils qu'il installa espacés d'un mètre l'un de l'autre contre le meuble.
- S'il vous plaît Madame, demanda-t-il très poliment comme si ç’avait été la chose la plus naturelle du monde, voulez-vous vous mettre en position d'examen gynécologique…
Elle devint cramoisie. Comme elle n'obtempérait pas assez vite, il la prit par le bras et la poussa doucement entre les fauteuils.
Résignée, elle posa le bout des fesses contre le bureau tout en gardant les pieds à terre et s'y allongea en se tenant des deux mains au bord du meuble.
- Mettez les pieds sur les fauteuils, ordonna-t-il en l'aidant.
Elle posa les pieds sur les sièges. Il lui fit écarter les cuisses aussi largement qu'il pu en appuyant sur ses genoux. Dans cette position, sa vulve baillait sur ses nymphes décollées. L'orée de son vagin se distinguait parfaitement, bien accessible. Une fois installée, rouge de honte, elle attendit le bon vouloir de l'homme qui, en face d'elle se repaissait de la vision de son corps offert.
La verge à l'air, les couilles pendantes, il s'approcha de sa proie le regard luisant. Il posa les mains sur ses cuisses et commença à les caresser en remontant du genou à l'aine.
- N'est-elle pas parfaitement indécente ainsi ? demanda-t-il à Nicole qui ne savait plus où se mettre.
La jeune femme, aussi nue que ses compagnons, debout à côté de la femme étendue, ne sut quelle attitude adopter.
- … si Monsieur, fit-elle la voix étranglée par l'émotion, en imaginant qu'elle aurait très bien pu se trouver à sa place.
- Voyez comme elle est disponible…
Il bandait comme un âne. Sa verge dure pointait droit en direction de l'orée du corps de celle qui attendait, les yeux fermés, les mains crispées, animée d'un léger tremblement. Sa respiration courte faisait se soulever son bas ventre et sa poitrine d'une manière très suggestive.
Il caressa longuement l'intérieur de ses cuisses, allant jusqu'au bord de la vulve béante comme pour jouir du spectacle qu'elle leur offrait, sans la toucher directement. Ses mains coururent sur son corps nu avec une évidente satisfaction. Il posa la paume gauche sur son bas ventre légèrement bombé où il appuya légèrement en disant :
- J'apprécie ce renflement très féminin. C'est très évocateur fit-il en regardant l'endroit désigné.
Il savoura un instant le plaisir de la caresser, puis prenant le poignet droit de Nicole, la fit s'approcher encore plus près et la guida doucement pour qu'elle le remplace. La jeune femme se laissa faire en résistant à peine. Il lui fit poser la main bien à plat juste en haut du pubis en disant :
- Sentez. C'est là qu'elle va me recevoir.
La jeune femme sentit sa compagne trembler.
- Elle êtes très désirable, fit-il d'une voix douce et visiblement émue en appuyant sur la main de Nicole pour qu'elle se rende mieux compte de ce qu'il disait.
Avançant le bassin vers le corps de la femme étendue, il fit entrer son gland au contact des lèvres sexuelles légèrement entrouvertes qui baillaient devant lui. Nicole vit ses fesses se contracter. Même dans la plus parfaite nudité, il ne parvenait pas à être moins impressionnant. Elle reconnut à contre cœur qu'il était bien conservé.
- C'est là que je vais jouir, fit-il en lui faisant appuyer plus fermement sur le ventre qui se soulevait et retombait au gré de la respiration courte de sa victime. Tout au fond de son vagin… La remplir du plaisir que je vais prendre à l'intérieur de son corps.
Il ne tenait plus en place d'impatience, visiblement très excité à l'idée de se satisfaire devant la jeune femme, spectatrice involontaire de ses désirs. Elle ne savait plus où se mettre. Elle n'osait regarder la femme allongée, immobile, comme tétanisée par ce qu'ils faisaient.
- Elle est disponible, offerte, comme doit l'être toute femme. Vous rendez-vous compte à quel point elle est à ma disposition ?
- … oui,… Monsieur.
- Elle n'a pas connu d'homme depuis très longtemps. Nous allons lui faire redécouvrir le plaisir d'avoir un corps qui sert à quelque chose. Je veux que vous soyez la première à y assister.
Sa voix tremblait légèrement. La jeune femme ne savait plus où se mettre. Il l'associait à ce qu'il allait faire comme s'ils avaient été complices. Elle s'en trouva très gênée vis-à-vis de leur compagne.
- Je veux que vous voyiez comme je sais être très doux et prévenant avec celle qui m'offre ce qu'elle a de plus précieux. Peut-être qu'alors vous prendrez la bonne décision et aurez le désir de vous offrir à moi de vote plein gré, fit-il avec beaucoup de ferveur en la regardant droit dans les yeux.
La jeune femme le vit de nouveau se transformer. De dominateur et implacable, il devint un homme amoureux du corps des femmes, complètement différent, sensuel, délicat, prévenant, au bord de l'extase. La main sur le bas ventre de l'autre, elle se sentait très mal à l'aise. Elle était aux premières loges.
- Vous n'imaginez pas quel plaisir j'éprouve à jouir dans votre corps Mesdames. Votre ventre est le plus doux réceptacle de notre jouissance.
Elles sentirent son émoi dans ses paroles tandis qu'il résistait au désir plus que visible qu'il avait de s'enfoncer entre les chairs de sa victime. Haletant de plus en plus fort, il se retenait avec peine.
Ils formaient un tableau des plus surnaturels, tous trois dans le plus simple appareil. La femme allongée, ouverte, dans l'attente de son sacrifice, lui, arqué et tendu entre ses cuisses, la verge calée entre ses nymphes béantes, la jeune femme debout à côté d'eux, la main droite sur l'endroit qui allait recevoir le sexe mâle. Elle n'avait aucun mal à imaginer ce que sa compagne ressentait. Elle en était terriblement gênée pour elle.
Il posa à son tour une main sur les fesses de Nicole qui sursauta à ce contact.
- S'il vous plaît, fit-il d'une voix presque suppliante, guidez moi entre ses chairs. Je veux que ce soit vous qui me fassiez entrer dans son ventre. Tout doucement.
Pour l'encourager, il lui prit le poignet et l'amena à se saisir de son Vit. Une main sur le ventre de la femme, l'autre autour du membre mâle impatient, la main de l'homme sur ses fesses, elle frissonna en sentant le désir qui le tenaillait. Ils étaient collés les uns aux autres dans une intimité plus qu'indécente.
Dernière modification par Loverain le 22 décembre 2011, 16:20, modifié 1 fois.
Devant la brusque transformation de leur tortionnaire, la jeune femme ne pu s'empêcher d'être émue. Incapable de réprimer ce sentiment, elle s'en voulut de le ressentir. Comme chaque fois qu'il devenait ainsi, elle ne pouvait résister à l'érotisme qui émanait de lui. Sensible, elle percevait très nettement l'émoi qui s'emparait de lui. Son attitude n'avait plus rein d'impressionnant. C'était comme s'il se dévoilait complètement, sans fard, baissant le masque. Il était presque vulnérable. Terriblement émouvant. Face à cette métamorphose elle sentit son propre bas ventre se crisper et les lèvres de son sexe gonfler. L'excitation la gagnait à son tour. Honteuse, elle se défendit d'être dans cet état, mais ne pu rien y faire. Complètement subjuguée par l'emprise de cet homme aux multiples facettes, elle se sentait changer elle même au gré de ses transformations.
Elle était gênée pour sa compagne d'infortune, mais heureuse de ne pas être à sa place. Une fraction de seconde, elle trouva excitant d'être l'actrice involontaire de ce qui allait se passer. Elle s'en voulut encore plus d'avoir cet élan déplacé. Elle rougit en sentant le bout de ses seins se crisper et ses mamelons ressortir visiblement. L'homme qui guettait la moindre des réactions de ses partenaires, sourit en lui pétrissant les fesses avec volupté. Du coin de l'œil, ils échangèrent un regard complice.
Nicole ferma les yeux pour ne pas lui donner satisfaction d'une manière trop évidente. Mais dans son for intérieur, elle était en émoi. Elle en trembla autant de rage contenue contre elle même que de désir. Elle avait toujours été très chaude et les plaisirs du sexe tenaient une place importante dans sa vie. Mais de là à se livrer avec autant de bonne volonté à ce qu'il la contraignait à faire depuis maintenant des mois, il y avait ne marge qu'elle ne s'autorisait pas à franchir.
Pourquoi ne pouvait-elle maîtriser ses réactions ? Qu'est-ce qui faisait que maintenant comme à l'époque de son adolescence, elle éprouvait du plaisir à être contrainte ? Elle se voilait la face depuis des années, mais fut obligée d'admettre, malgré toute la honte qu'elle en ressentait, qu'il y avait une part de vérité lorsqu'il affirmait qu'en elle sommeillait une salope qui ne demandait qu'à se réveiller.
Lorsqu'elle était dominée, obligée à se livrer à des actes qu'elle réprouvait, elle était horriblement honteuse de s'y soumettre. Plus elle était poussée dans ses derniers retranchements, plus elle était mal à l'aise. Jusqu'à ce qu'elle soit moralement quasi anesthésiée par de trop violents sentiments de culpabilité. Puis, d'un seul coup, après qu'elle se soit trouvée dans cet état pendant un certain temps, que la pression soit montée presque jusqu'à la faire exploser de honte, lorsqu'il se transformait, devenait plus doux, plus humain, un déclic se produisait en elle et comme si des vannes invisibles s'ouvraient, sa sensualité naturelle prenait le pas pour l'exciter au delà de tout ce qu'elle aurait pu imaginer.
Dans sa jeunesse, elle se souvenait parfaitement d'avoir éprouvé du plaisir en voyant le Directeur du pensionnat jouir en se branlant alors qu'il les obligeait à faire des choses plus qu'indécentes. Elle avait déjà conscience que c'était elles qui étaient à l'origine de ce plaisir. Comme tous les hommes, lui comme les autres, au moment suprême, ils devenaient vulnérables, faibles, pathétiques. Le fait d'être la cause de cette transformation, de l'incomparable jouissance qu'elle pouvait lire sur leurs visages déformés par l'orgasme, la mettait dans tous ses états. Ce pouvoir incommensurable qu'elle avait de leur apporter l'extase la grisait. Elle se sentait tout en même temps femme, terriblement femme, mais aussi désirée et se trouvait flattée d'être la source d'émotions d'une telle intensité.
Submergée en une fraction de seconde par tous ces sentiments contradictoires qui se bousculaient dans sa tête et dans son corps, la verge de l'homme dans une main, l'autre sur le bas ventre qui allait la recevoir, elle ne se rendit même pas compte du mouvement qu'elle eut pour faire pénétrer de quelques millimètres le gland entre les chairs de la femme qui s'ouvraient devant elle. L'homme en retira une grande satisfaction qu'il lui montra en serrant ses fesses entre ses doigts avec force en émettant un râle de plaisir.
- … oui, souffla-t-il en feulant. S'il vous plaît, … guidez moi doucement en elle. Comme si j'entrais en vous.
La jeune femme trembla en l'entendant la supplier de la sorte. Il lui appuya sur les fesses jusqu'à ce que son propre pubis se colle à la cuisse nue de sa compagne. Le contact l'électrisa. Elle tira encore un peu plus sur le sexe mâle pour que presque tout le gland s'insère à l'orée du vagin qui l'attendait bien involontairement.
- … tout doucement… souffla-t-il d'une voix quasi inaudible. Tout doucement…
Dans sa main, la tige de chair palpitait. Elle en sentait chaque contraction comme si elle avait été en elle. Dans son dos, les doigts de l'homme glissèrent sous ses fesses, passèrent entre ses cuisses pour aller caresser son périnée. Elle ne pu réprimer un frisson qui humidifia ses lèvres. Ses glaires toujours très abondantes engluèrent la main d'Alain qui frémit en la sentant excitée.
- Sentez-moi m'enfoncer en elle…, dit-il en pleine excitation, comme si la femme qu'il investissait n'avait pas été plus qu'un simple objet sans personnalité. Je veux que vous sentiez que c'est en vous que je viens…
La jeune femme frissonna et tira la verge encore un peu plus vers le ventre de leur compagne qui haletait, les yeux clos, pour ne pas voir les deux protagonistes qui abusaient d'elle. La docilité de Nicole lui laissa penser qu'elle n'était plus entre leurs mains qu'un vagin sans corps. Elle gémit de dépit en sentant le gros gland écarter ses nymphes pour se loger très précisément à l'entrée de son ventre sur lequel la jeune femme appuyait fermement.
- … c'est votre ventre que je désire, souffla-t-il en caressant d'un doigt le périnée gluant de la jeune femme qu'il désirait tout en en pénétrant une autre.
Devant cet aveu terriblement sincère, Nicole ne pu s'empêcher de trembler en libérant encore un peu plus de cyprine. Ses seins devinrent plus durs, ses tétons se dressèrent encore plus, sa respiration se fit plus rapide. Tout son être fut envahi par une vague de désir et à cet instant précis, elle désira qu'il pousse son avance entre ses cuisses. Elle tira sur la verge dure qu'elle fit entrer à peine davantage entre les lèvres glabres de la femme sur le sexe de laquelle elle fixa son regard. La vision de ce membre tendu et palpitant qui commençait à disparaître à l'orée du ventre qu'elle pressait de sa main comme pour sentir l'avance de l'homme lui chavira l'esprit. Elle se mit à haleter à l'unisson de leur compagnon qui se retenait pour ne pas entrer d'un seul coup dans le conduit qui l'attirait irrésistiblement. Il se retint et se laissa docilement guider par la main experte de sa compagne.
Celle-ci, sans tenir compte des râles de dépit de celle qui allait être pénétrée, tira encore la verge pour l'introduire de quelques millimètres supplémentaires. Elle voulait que ce soit très lent, sentir le désir de l'homme qui aiguillonnait le sien. Elle se sentit investie d'un pouvoir qui l'excita encore davantage, la faisant couler comme une fontaine. Chaque avancée du Vit bandé se répercutait en elle comme si ç'avait été entre ses chairs qu'il s'enfonçait. Elle en trembla d'un plaisir trouble qui l'envahit toute entière. Elle sentit ses humeurs couler sur l'intérieur de ses cuisses, inondant au passage la main qui lui caressait le dessous du bassin avec délicatesse, de l'orée du vagin à l'anus. Elle se prit à désirer qu'il y entre un doigt, sentir un peu de lui en elle. Sous l'effet dévastateur d'une l'excitation qu'elle ne contrôlait plus, elle commença à onduler des hanches, autant pour se frotter à la peau douce de la cuisse de la femme qui se crispait pour empêcher l'homme d'avancer que pour faire aller et venir la main qui maintenant caressait tout son entre jambes.
Elle fit pénétrer la tige de chair toujours aussi lentement dans l'antre qui s'offrait. Le gros gland avait disparu presque complètement entre les nymphes qu'il écartait sur son passage. Elle se reput de la vue de cet appendice qui allait remplir le ventre de la femme allongée. Elle était tellement contractée que l'homme en ressentit un plaisir décuplé. Sans se rendre compte qu'en faisant ça, elle allait dans le sens de ce qu'il recherchait, elle lui procura des sensations qui le firent gémir.
- … un jour, fit-il d'une voix chevrotante, c'est dans votre ventre que je viendrai… c'est vous qui me tirerez les reins pour me supplier de vous prendre… vous m'ouvrirez vos cuisses… vous me tendrez votre ventre… Vous coulerez pour moi… je vous veux…. je vous désire… c'est vous que je prends…
En plein délire, incapable de se contrôler totalement, il tenta d'avancer pour pourfendre le ventre de celle qu'il imaginait être une autre. Mais la jeune femme le retint. Elle était maîtresse de la situation. Elle voulait tout en même temps le satisfaire et le faire attendre, souffrir, qu'il soit hors de lui. Elle voulait sentir son désir d'elle encore et encore, par personne interposée. Les paroles qu'il lui dédiait, comme autant d'aveux la galvanisaient. Elle ne réfléchit même pas aux conséquences de ses actes en le contraignant à se reculer, en allant à l'encontre de ce qu'il désirait. L'homme, éperdu ne lui en tint pas rigueur, tout au contraire. Entre ses doigts, il était devenu un pantin à la merci de ses sens. L'initiative qu'elle prenait lui montrait assez quelle complicité les unissait au moins dans l'instant.
Le long travail de sape psychologique auquel il la soumettait régulièrement depuis des mois commençait à faire son effet. Il avait senti sa vraie nature et désirait plus que tout la lui révéler malgré elle. Il devinait qu'alors, il aurait une esclave docile et consentante dont il tirerait d'infinis plaisirs.
En haletant, il suivit le mouvement qu'elle lui imposait et ne tenta plus de prendre d'initiatives. Il savait sans y réfléchir qu'il allait jouir comme jamais sous sa conduite. Complice, ils vibraient à l'unisson en jouissant du moment présent. Il n'avait cure de se montrer sous son véritable jour. Une fois la magie de l'instant évaporé après qu'il eut joui et qu'il l'ait amenée au plaisir également, il savait que leurs rapports reprendraient leur tournure ordinaire. Il se laissa aller.
Sentant Alain à sa merci, la jeune femme ne pu retenir un gémissement qui lui serra le bas ventre. Un semblant d'orgasme s'empara d'elle, comme lorsqu'elle ressentait tout le pouvoir qu'elle avait sur un homme. Sans plus se soucier des cris rauques de la femme qui ne leur servait que d'instrument passif, les doigts crispés sur le rebord du meuble, blancs tellement elle se cramponnait, elle attira la verge dure pour qu'elle s'avance de nouveau dans l'étroit conduit que sa propriétaire serrait autant qu'elle pouvait.
Quand le sexe mâle fut bien calé entre les chairs rosées qui s'offraient, le gland disparu, comme aspiré, elle le lâcha pour poser sa main sur les fesses contractées de leur compagnon. Elle appuya doucement pour lui montrer qu'elle l'autorisait à s'enfoncer un peu encore. Son majeur glissa entre les deux masses du bas du dos de son tortionnaire, ce qui le fit trembler. Poussant son avance elle passa la main sous lui jusqu'à toucher ses bourses. Elle faillit jouir quand elle le guida pour qu'il s'enfonce dans le vagin de la femme en regardant le mât palpitant y entrer lentement. Elle appuya sur ses fesses. Elle était impatiente de le voir pourfendre ce ventre qui ne lui appartenait pas, de sentir sous sa main plaquée à son bas ventre le pieu déformer l'intérieur de ses organes génitaux de femme mûre. Repousser, élargir ses chairs internes, s'y loger jusqu'au fond. Elle vibra de jouissance en regardant l'homme entrer jusqu'à ce qu'il ne puisse plus aller plus loin. Elle imaginait très bien le sexe mâle logé au plus profond du ventre qui se refermait sur lui. Elle l'empêcha de se reculer une fois qu'il fut logé entre ses cuisses. L'autre gémissait de dépit de ne rien pouvoir faire pour l'en empêcher.
Nicole, qui n'en avait cure, vit son visage se déformer en se faisant empaler. Elle appuya encore plus fort sur son bas ventre pour mieux sentit la présence mâle à travers ses organes. Ses yeux se reportèrent à la jonction des deux sexes imbriqués l'un dans l'autre. Elle avait l'impression de voir une grosse bouche qui aspirait la tige dure comme pour la faire disparaître.
L'homme râlait en tâchant de se retenir le plus longtemps possible afin faire durer le plaisir. Il se laissa guider encore une fois en restant bien logé au fond du vagin qui l'emprisonnait. Nicole lui prit les couilles à pleine main sans les serrer et le tira en arrière. Il suivit le mouvement. Avec une lenteur calculée, elle commença à le faire aller et venir dans l'étroit fourreau. Lentement, très lentement pour qu'il ne jouisse pas tout de suite, pour qu'elle profite au maximum du spectacle affolant de le voir entrer et sortit, dilatant chaque fois les muqueuses dans lesquelles il s'enfonçait.
Allongée sur le bureau, les mains et le ventre crispés, leur esclave d'un moment ne pouvait faire autrement que de subir sans réagir. Simple sac de viande à la merci des deux autres qui semblaient ne pas lui prêter la moindre attention, elle se sentait tout à fait dégradée, rabaissée, moins que rien. Quand elle sentit l'homme aller et venir en elle, avec une lenteur exaspérante, elle émit un râle d'impuissance en se demandant pourquoi elle ne faisait rien pour empêcher cet acte odieux. La rage et sa propre lâcheté l'exaspérèrent au plus haut point. Elle fut agitée de soubresauts désordonnés qui tout en restant discrets ne firent qu'accentuer le contact entre leurs deux sexes. L'action purement mécanique de la verge qui lui labourait le ventre, son impuissance, son agacement vis-à-vis d'elle même, son énervement de s'être mise dans une telle situation, la honte de se prêter à cette pénétration, l'attitude du couple qui lui paraissait odieux, le fait de n'être qu'un trou pour y éjaculer, tout ceci mélangé lui mit les nerfs à vif. Elle fut prise de frissons incoercibles comme si elle tremblait de froid. Jamais elle n'avait été aussi humiliée. Jamais non plus elle n'avait eu à s'exposer ainsi devant deux autres personnes. Son corps ne lui appartenait plus. Elle n'était plus rien.
La main de Nicole sur son bas ventre et le frottement de son sexe contre sa cuisse qu'elle engluait de ses humeurs lui paraissaient le plus insupportable. Sentir cette femme nue profiter de son corps pour se satisfaire en allant au devant des désirs de leur bourreau portait l'humiliation à son comble. Elle eut l'espace d'une fraction de seconde, l'envie de réagir, de se rebeller, mais la pensée de ce à quoi elle aurait à faire front dans ce cas là calma bien vite son élan de conscience. Des larmes de rage embrumèrent ses yeux et serrant le bord du meuble à s'en faire mal, elle se résigna à rester passive bien contre sa volonté.
De son côté, le couple, tout à ce qu'il faisait, continua de profiter de leur excitation mutuelle. La jeune femme semblait ne plus rien voir d'autre que la verge dure entrer et sortir de son logement, ressentant chaque pénétration comme si ç'avait été son propre ventre qui en subissait les assauts. Elle n'avait plus aucune pensée pour celle dont ils profitaient, ne voyant plus en elle qu'un réceptacle pour leurs fantasmes communs. Le doigt de l'homme, sous son bassin, courant sur toute la longueur de sa fente sirupeuse sans jamais y entrer, la mettait dans tous ses états. Lorsqu'elle vit son compagnon commencer à se tordre en râlant, elle su que le dénouement était proche.
Elle le laissa alors faire sans le contraindre, se contentant de lui caresser les testicules en attendant de le voir éjaculer. Tout en se frottant de plus en plus fermement à la cuisse de la femme complètement trempée de ses humeurs, elle s'amena doucement au bord de l'orgasme. Ce ne fut que quand elle vit les contractions du sexe mâle et que les gémissements de l'homme devinrent plus sonores qu'elle se laissa aller. En se tordant de plaisir, elle jouit en imaginant ce qui allait suivre. Les yeux rivés à leurs sexes unis, elle libéra une véritable mare de cyprine qui lui coula le long des cuisses. Il ne fallu que quelques très courtes secondes pour qu'Alain la suive.
Elle le vit jouir dans le ventre de la femme allongée et ce fut comme si elle voyait à travers son bas ventre le sperme chaud gicler dans son antre. Cette vision décupla son propre orgasme. Accompagnant la jouissance de l'homme, elle se recroquevilla sur elle même tandis que tout son être semblait exploser. Lui, haletant, les jambes coupées par le plaisir, se vida en plusieurs longues et visibles rasades tout en caressant à pleine main le dessous du bassin de Nicole qui faillit tomber tant ce qu'elle ressentait était puissant.
La femme qui le recevait en elle gémit d'impuissance en se faisant remplir le ventre par la semence mêle qu'elle ne pouvait empêcher d'affluer. Elle ne la sentit pas, mais perçut parfaitement les contractions spasmodiques du mât de chair qui inondait ses organes internes. Bien calé au fond d'elle même, il sembla n'en plus finir de se vider. Chaque giclée qu'elle recevait tordait ses tripes, lui arrachant des sanglots de rage. Jamais de toute son existence elle n'avait été aussi rabaissée. Plus que honteuse, elle sentit les deux protagonistes se calmer lentement en mêlant leurs respirations haletantes. Elle n'osait pas rouvrir les yeux pour ne pas avoir à croiser leurs regards.
Une fois leurs sens apaisés, l'effet de l'excitation se dissipa et le couple sembla revenir sur terre.
Nicole, rouge de confusion de s'être laissée aller à cette jouissance qu'elle avait pourtant désirée pendant leur union, ne savait plus où se mettre. Maintenant qu'elle reprenait ses esprits, elle prenait conscience de 'incongruité de sa situation. Elle fut peinée pour la femme dont ils avaient abusés et retira bien vite sa main d'où elle se trouvait.
L'homme, sans débander, donna encore quelques coups de reins pour consommer jusqu'au bout l'orgasme qu'il avait eu, glissant dans le vagin de la femme rempli de son propre sperme avec délices. Lui aussi, la magie de l'instant évaporée, reprit ses esprits et se retira en douceur du logement qui lui avait donné tant de plaisir. Il vit Nicole se retenir au bureau pour ne pas tomber, brisée, repue, fermer les yeux, honteuse de sa conduite. La femme dont il avait abusé resta immobile, allongée, incapable du moindre mouvement, comme tétanisée.
Reprenant alors un peu de sa dignité, il se recula légèrement pour profiter du spectacle qu'elles lui offraient. Entre les cuisses ouvertes de leur victime, une grosse goutte blanchâtre s'écoulait doucement pour aller lécher l'anus bien visible dans la position dans laquelle elle se trouvait. Il fut tenté de les contraindre à d'autres turpitudes, rien que pour le plaisir, mais se réserva pour une autre fois.
- Allez vous nettoyer et vous habiller, leur intima-t-il. Je vous attends.
Abasourdies, elles ne se le firent pas dire deux fois. D'un côté elle étaient contente d'échapper à l'homme qui les contraignaient à des comportements si avilissants, d'un autre, elle se trouvèrent gênées de se retrouver face à face, après ce qui venait de se passer. Ca n'est qu'une fois en tête à tête dans la salle de bain qu'elles prirent conscience de leur gêne mutuelle.
- Je suis… désolée, osa dire la jeune femme en hésitant à monter la première dans la baignoire.
La femme ne lui répondit pas, détournant même les yeux pour ne pas avoir à affronter son regard. Se saisissant d'une grande serviette, elle s'en drapa dans un geste de pudeur pour masquer sa nudité. Nicole s'en voulut de ne pas avoir eu elle même cette réaction. Trop préoccupée par l'attitude de sa compagne d'infortune, elle n'avait même pas songé, après ce qu'elles venaient de vivre à retrouver un soupçon de dignité. Elle reçut cette leçon comme une gifle. Vexée, elle passa sous la douche devant l'indifférence totale de la femme qui s'assit sur la cuvette des toilettes en lui tournant le dos pour attendre son tour.
Nicole se lava soigneusement mais le plus vite possible afin de céder la place rapidement. Elle s'en voulu de ne pas être capable de se comporter correctement vis-à-vis de celle qui avait été leur souffre douleur. Elle la comprenait. Elle s'en voulu aussi d'avoir pris du plaisir à ce qu'elles avaient été obligées de faire. Mais malgré toute sa honte, elle n'arrivait pas à se départir d'une certaine satisfaction. Son attitude lui vaudrait certainement des bons points, voire même un joker. Comme dans son adolescence, le devoir de plaire, de se soumettre à l'autorité lui faisait oublier sa situation. Comme une bonne élève, elle songeait plus à la récompense qu'à ce qu'elle devait faire pour l'obtenir.
Quand elle eut terminé ses ablutions, elle céda la place. Sans un mot, la femme se lava pendant que Nicole se rhabillait avant de se coiffer soigneusement. Fin prête, elle sortit de la salle de bain pour rejoindre le bureau où tout compte fait, elle jugea qu'elle serait plus à l'aise qu'en présence de cette femme au comportement chargé de reproches bien mérités. Elle se sentit détendue en se rasseyant devant Alain habillé et frais qui les attendaient. Il ne parut pas autrement surpris de la voir revenir seule.
- Vous avez été parfaite, fit-il avec un large sourire. Vraiment parfaite. Je suis très content de vous.
- Merci Monsieur, répondit-elle rassurée par le ton accorte de sa voix.
- Vous êtes une femme hors du commun, ajouta-t-il sur le même mode. Je suis réellement certain que nous finirons par nous entendre.
Elle rougit quand même en le voyant si sur de lui. Après tout ce qu'elle venait de vivre, même si elle se sentait moins sous sa coupe quand il prenait le visage du bon, elle ne ressentait pas le même élan que lors de leurs ébats. L'excitation levait ses tabous, la transcendait, mais une fois la tête froide, elle ne pouvait se résigner à accepter qu'un jour elle consentirait à se faire traiter comme une moins que rien.
- Vous avez vu ce dont une femme est capable pour éviter les pires ennuis ?
- Oui Monsieur, fit-elle en baissant la tête, encore gênée pour leur compagne qu'ils avaient tant maltraitée.
- Vous verrez qu'elle peut encore accepter beaucoup plus que ça. Je connais bien les femmes comme elle. Elle est prête à tout.
Elle se sentit très mal à l'aise à l'évocation de ce qu'il envisageait de lui faire subir.
- Vous méritez d'être récompensée pour votre comportement. Je vous donne un joker pour m'avoir donné autant de plaisir et cinq bons points supplémentaires pour vous être montrée si coopérative. Même complice à certains moments.
-… merci, Monsieur, fit-elle très contente.
- Vos orgasmes sont très beaux, ajouta-t-il. Ils me donnent une grande satisfaction. J'ai réellement eu l'impression de jouir en vous. Comme vous de me recevoir n'est-ce pas ? Questionna-t-il la voix charmeuse.
Nicole hésita un instant, mais sachant combien la franchise pouvait lui rapporter, elle se résolut à dire :
- Oui, Monsieur.
- Je sais que vous êtes une femme très sensuelle. Ca se sent. Quand vous aurez pris la décision de laisser libre cours à vos penchants naturels, vous verrez que vous en tirerez de grandes satisfactions.
Elle ne dit rien.
- En attendant, voici votre dû et votre traite, fit-il en poussant devant elle les papiers désignés.
- Merci Monsieur, fit-elle en rangeant le tout soigneusement dans son sac à main.
Ils en étaient là lorsque l'autre femme entra dans le bureau. Elle évita le regard de Nicole pour venir prendre place dans le fauteuil à côté d'elle. Droite, les mains sur les genoux, elle attendit.
- Vous nous avez prouvé, chère Madame, que vous êtes capable de beaucoup de choses pour vous tirer du mauvais pas dans lequel vous vous êtes mise, lui dit-il en reprenant un ton moins avenant.
La femme baissa la tête, honteuse d'elle et de ce qu'elle avait fait. Ou plutôt de ce qu'elle n'avait pas fait pour l'en empêcher.
- Je suis certain que vous êtes capable d'aller encore beaucoup plus loin.
Elle rougit violemment.
- Vous vous êtes néanmoins comportée très vaillamment. Je vous accorde cinq bons points supplémentaires. Ce qui vous fait presque un joker.
- Merci, Monsieur, fit-elle contente de se voir attribuer ces récompenses dont elle espérait bien tirer profit dans l'avenir.
- Comme vous avez été malgré tout très docile et que vous avez su retenir vos marques d'hésitation, je vous accorde le joker que vous attendez tant.
Elle se redressa, pleine d'espoir de pouvoir peut-être éviter la fois prochaine des sévices qui lui coûteraient encore plus.
- Merci Monsieur.
- Je vous donne également un bon point pour avoir serré votre ventre quand j'étais en vous. C'était très agréable. On aurait dit le vagin d'une jeune pucelle.
La femme ne sut plus où se mette à l'évocation de ces pénibles instants. Elle regretta que ses réticences aient jouées contre elle et donné un surcroît de plaisir à cet homme qu'elle détestait.
- J'ai beaucoup aimé jouir entre vos cuisses. Comme j'aimerai jouir encore ailleurs. Votre corps recèle tant de possibilités insoupçonnées…
Elle baissa la tête en crispant ses mains sur la lanière de son sac.
- Je vous ferai découvrir toutes ces merveilles. Je suis sûr que vous n'avez jamais été prise comme aujourd'hui n'est-ce pas ?
- … non Monsieur… jamais.
- Vous avez dû refouler tant de désirs en vous que vous ne savez même plus qu'ils sont là, tapis, attendant seulement qu'on les libère.
- … je … je ne sais pas… Monsieur se força-t-elle à dire alors qu'elle aurait voulu l'insulter pour prétendre de telles choses.
- Vous êtes une femme. Et comme toutes les femmes, vous aimez être dominée. Réfléchissez-y.
- … oui… Monsieur… fit-elle sans aucune conviction.
- Comment pourrait-il en être autrement quand vous êtes capable de faire tout ce que vous faites… Si vous êtes capable de vous conduire comme une traînée, inévitablement, c'est que vous en êtes une…
Elle en trembla de rage.
- Ca n'est pas dégradant, la rassura-t-il. Toutes les femmes sont faites ainsi. Vous comme les autres. Il suffit seulement de débloquer ce qui vous coince encore et vous devrez admettre que j'ai raison. Vous verrez…
Il poussa devant elle le joker et les bons points promis et poursuivit :
- Voici aussi votre traite. Vous l'avez méritée.
- Merci, Monsieur, ne sut-elle que répéter en rangeant les documents dans son sac à main également, blême de rage contenue.
- Je suis content de votre prestation à toute les deux. La fois prochaine, je veux que vous reveniez ensemble.
Les deux femmes eurent un petit haut le corps. Elles s'y attendaient, mais la confirmation de leurs craintes ne pouvait les laisser indifférentes.
- Vous allez avoir tout le temps pour y songer, fit-il avec un demi sourire. Nous avons encore tellement de plaisirs à découvrir ensemble. Vous pouvez partir. Je vous reverrai le mois prochain. Même jour, même heure.
- Oui, Monsieur, fit Nicole heureuse que ces pénibles moments prennent fin.
- Oui, Monsieur, fit la femme soulagée de se voir libérée.
Il les raccompagna jusqu'à la sortie de son bureau pour les suivre des yeux jusqu'à l'ascenseur. Nicole soutint son regard avant que les portes ne se referment tandis que la femme, elle, avait disparu, préférant encore prendre les escaliers pour éviter d'avoir à se trouver une seconde de plus en présence de la jeune femme.
J'viens de me faire les 2 premiers chapitres d'une traite, trop bon...malheureusement là mes loustics commencent à être trop bruyant...je continuerai donc ma lecture plus tard
Félicitation pour ton sens du détail et la lenteur des évenements
Ouf voilà tout est lu...j'ai imprimé pour faire lire à z'homme (qui préfère lire sur papier),je te donnerai son impression aussi si tu veux
Heu sinon,t'es tu rendue compte du nombre de pages? Avec une taille 8 j'en ai tiré pas moins de 37 pages! C'est un roman complet que tu va nous pondre à cette allure
Alors maintenant que j'suis bien trempée,je file sous la douche pendant que z'homme lit et ensuite au lit...j'pense qu'on va passer un bon moment
Misslililove a écrit :Ouf voilà tout est lu...j'ai imprimé pour faire lire à z'homme (qui préfère lire sur papier),je te donnerai son impression aussi si tu veux
Si tu peux, oui. J'en serais vraiment ravie. Oui.
Misslililove a écrit :Heu sinon,t'es tu rendue compte du nombre de pages? Avec une taille 8 j'en ai tiré pas moins de 37 pages! C'est un roman complet que tu va nous pondre à cette allure
Oui, c'est effectivement un roman entier. qui, dans la théorie, devrait comporter au moins 36 chapitres, et peut-être un de plus pour l'épilogue du premier tome. Je ne sais pas encore, je l'ai juste en tête...
Misslililove a écrit :Alors maintenant que j'suis bien trempée,je file sous la douche pendant que z'homme lit et ensuite au lit...j'pense qu'on va passer un bon moment
Tu sais que tu ne peux me faire de plus beau compliment que de me dire ça !
Je souhaite de tout cœur que ça ait plus à z'homme et que ces quelques lignes aient, même ne serait-ce qu'un peu, contribué à vous apporter du plaisir. Beaucoup de plaisir. C'est mon souhait le plus cher.
Bises.
P.S. La suite (chapitre 5) dans la journée si j'en ai le temps...
Je crois qu'il va encore plus vous plaire...
- Comment allez-vous ? demanda Alain une fois qu'elle eut prit place dans le fauteuil en face de son bureau.
- Bien, Monsieur, fit-elle assez neutre.
- Je suppose que vous n'avez pas de quoi vous acquitter de votre dette ?
- Non, Monsieur, fit-elle embarrassée.
- Je vois, fit-il en consultant ses notes d'un air pensif.
Elle attendit.
- Vous avez accumulé bon nombre de récompenses…
Elle se rengorgea, très fière de disposer d'échappatoires pour des cas qui lui sembleraient trop difficiles.
- Vous savez, il est extrêmement rare qu'une femme accumule autant de joker que vous en si peu de temps.
Il disait "femme" comme s'il se fut agit d'une espèce particulière. Il avait cet air dominateur et sur de lui qui avait le don de la faire se sentir dans ses petits souliers.
- Mais je suis toujours très heureux de vous recevoir… la rassura-t-il tout de suite d'un air gourmand.
Elle rougit comme chaque fois qu'il faisait allusion à ce qu'il avait envie de faire. Elle savait bien pourquoi elle était là et ce qui l'attendait. Il lui en coûtait, mais assurément moins que les sanctions encourues si elle refusait de se soumettre à ses désirs. Il l'observa plus attentivement.
- Vous avez une tenue ravissante, dit-il en souriant.
- … merci… Monsieur, dit-elle flattée qu'il le remarque.
- Vous savez toujours vous habiller d'une manière exquise. Très féminine, très suggestive en même temps. Jamais vulgaire.
Elle ne dit rien, assez contente de produire son petit effet. Elle savait très bien qu'en le satisfaisant au moins sur ce point, elle le mettrait de bonne humeur.
Elle avait appris pendant sa jeunesse à se mettre en valeur pour plaire à leur Directeur. Elle et son amie avaient vite compris qu'en venant le voir avec des jupes plus que courtes, des petites culottes affriolantes, parfois les seins nus sous des chemisiers ouverts sur un décolleté attirant, elles étaient certaines de ne pas le contrarier d'entrée de jeu et ainsi s'attirer ses bonnes grâces. Il se montrait moins exigent avec elles ces jours là et la séance passait plus vite.
Alain réagissait exactement de la même manière. Un homme reste un homme. Elle sourit intérieurement en pensant qu'il n'en fallait pas beaucoup pour les contenter.
- C'est pour moi que vous vous faites aussi belle ?
Elle baissa la tête.
- Dites moi, insista-t-il.
- … oui, Monsieur.
- Parce que vous savez que vous aurez des bons points ?
Elle hésita comme toujours avant de répondre à l'une de ses questions piège. Elle opta pour la franchise, ce qui lui avait toujours rapporté.
- Oui, Monsieur.
- Vous m'étonnerez toujours, fit-il en se radoucissant. Vous êtes vraiment une femme très intelligente. Je vous l'ai souvent dit, mais vous me le prouvez tous les jours. Vous gagnez deux bons points pour votre tenue qui me plaît beaucoup et trois autres pour votre honnêteté. Vous saurez ainsi que l'honnêteté paye toujours plus que n'importe quoi d'autre.
- Merci, Monsieur, fit-elle très heureuse d'avoir opté pour la bonne solution.
- En même temps, fit-il, énigmatique, vous prenez des risques…
Elle le regarda d'un air inquiet. Il sembla amusé.
- Réfléchissez… Vus êtes une belle femme. Très belle même et vous le savez. En vous habillant comme ça, vous me donnez encore plus envie de vous…
Elle rougit de plus belle. Elle n'y avait pas vraiment songé, c'est vrai. Mais de toute façon, elle était sa proie et il pouvait faire d'elle ce qu'il voulait. Elle s'y attendait. Même si elle ne le voulait pas, elle savait très bien qu'elle était destinée à satisfaire sa libido qui semblait ne pas avoir de limite. Elle ne représentait qu'un corps pour lui. Comme toutes celles qu'il soumettait de la même manière. Elle ne savait même pas combien il y en avait.
- Saurai-je résister à tant de charmes déployés ?
Elle baissa la tête. Il abordait le sujet d'une manière toujours très directe.
- Un beau bijou dans un bel écrin… Vous me gâtez…
Elle attendit sans rien dire, se contentant d'un demi sourire avenant qui allait avec son rôle.
- Que cache cet écrin ? demanda-t-il les yeux brillants.
Elle savait que ça finirait comme ça. Elle s'y était préparée psychologiquement. Depuis qu'il la tenait sous sa coupe, tout commençait invariablement par le même scénario. Comme un rituel. Elle prit le bas de sa jupette courte et le remonta sur son ventre en écartant les jambes. Elle ne portait strictement rien dessous et s'était rasée de près. Elle vit son regard aller directement entre ses cuisses. Il se délectait visiblement de sa docilité et du spectacle qu'elle lui offrait. Elle avait l'habitude. Au pensionnat, elle avait du répéter des centaines de fois ces gestes. Montrer ses dessous, écarter les jambes. Mais l'homme qui la faisait chanter alors, était beaucoup moins prévenant qu'Alain. Ses gros doigts allaient directement s'emparer de sa vulve et y entrait qu'elle fut y fut prête ou non pour aller tâter l'hymen qui lui interdisait d'aller plus loin. Il avait des mots grossiers et la traitait de tous les noms son amie et elle. Parfois, son grand plaisir était de se faire masturber en enfonçant un doigt sous le bassin de chacune d'elle en même temps. Assis dans son fauteuil, le pantalon sur les genoux, la bite à l'air, chacune d'un côté de son siège, elles devaient le branler tour à tour. Elle avaient droit à dix coups chacune. Puis elles devaient inverser. La gagnante était celle qui le faisait éjaculer. La perdante devait lécher le sperme sur les doigts de l'autre puis lui sucer la verge jusqu'à ce qu'elle soir propre. Et ceci ne représentait que la moindre de ses perversités.
Elle sursauta quand la voix d'Alain la tira de sa rêverie.
- Un très beau bijou, fit-il.
Elle le laissa la contempler à loisir. Gênée, mais pas autant qu'au début de leurs rencontres. Elle se demandait seulement comment elle allait devoir le satisfaire aujourd'hui.
- Et en haut ? demanda-t-il.
Elle laissa retomber les pans de sa jupette sur le haut de ses cuisses en prenant garde de ne pas cacher son sexe et défit les boutons de son corsage. Un à un, lentement, comme il aimait. Elle ouvrit le vêtement sur son buste nu. Sans soutien gorge. Ses seins bien proportionnés jaillirent sous ses yeux.
- Que vous êtes désirable… fit-il plus doucement, visiblement excité par ce qu'il voyait.
Elle s'exposa en rougissant. Même habituée à se déshabiller devant lui, elle était toujours mal à l'aise de se voir traitée comme une simple gourmandise qu'il allait consommer.
- Levez-vous.
Elle obtempéra sans rien dire.
- Vous êtes beaucoup plus obéissante, constata-t-il. Je vous accorde un bon point supplémentaire. Voyons jusqu'où va votre docilité. Enlevez tout ça, que je puisse me régaler d'un si bel ensemble.
Elle n'eut qu'une imperceptible seconde d'hésitation. Elle effectua le même strip-tease qu'à l'accoutumé sous son œil vigilant. Lorsqu'elle fut complètement nue, des pieds à la tête elle prit la position qu'il affectionnait le plus. Ses yeux n'arrêtaient pas d'aller d'un de ses charmes à l'autre, de son sexe à ses seins, de son ventre à ses cuisses, de sa bouche à ses hanches, comme s'il voulait profiter de tout en même temps. Elle se sentait horriblement gênée. Pas d'être nue, elle en avait pris son parti, mais elle n'arrivait pas à s'habituer à être regardée comme du bétail qu'on examine point par point. Sans qu'il ait à le lui demander, elle effectua un demi tout pour qu'il observe son dos. Elle savait que ses fesses et sa chute de reins lui plaisaient beaucoup.
- Vous êtes toujours aussi parfaite, commenta-t-il au bout d'un moment.
Elle savait que ça n'était pas vrai, mais l'entendre apprécier ses formes lui serra le ventre. Elle était toujours sensible à ses compliments. Même dans cette situation.
- Et je vois que vous commencez à comprendre. Vous aurez deux bons points supplémentaires pour ça.
- Merci, Monsieur, fit-elle sans se retourner avant qu'il ne le lui demande.
Elle prit bien soin de garer les jambes à l'écartement des hanches, même un peu plus pour qu'il puisse jouir de ce fameux creux sous son bassin, dont il vantait à l'envie que c'était là la marque des femmes, toujours disponibles, toujours accessibles.
- Vous pouvez vous retourner, fit-il enfin.
Elle lui fit de nouveau face dans la même position.
- Je ne trouve rien à redire à votre tenue ni à votre comportement.
- Merci, Monsieur.
- Vous me faites vraiment très envie…
Sa voix s'était radoucie. Son regard semblait la dévorer.
- Vous êtes une femme très sensuelle. Je le sais… Avez-vous un amant ?
Elle se raidit. Il commençait à aborder des sujets très intimes.
- … non Monsieur, fit-elle en baissant la tête, ce qui était la pure vérité.
- Votre corps a pourtant des exigences naturelles. Comment y pourvoyez-vous ?
Elle se sentit très gênée.
- … je… je me… caresse… finit-elle par dire rouge de confusion.
Son aveu sembla le combler positivement. Ses yeux se mirent à briller comme quand il éprouvait un grand plaisir intellectuel.
- Est-ce que vous vous êtes caressée ces derniers temps ?
Elle prit une grande inspiration comme pour se donner du courage.
- … oui… Monsieur.
- J'aimerai beaucoup vous voir vous caresser réellement un jour. Je suis sur que ce doit être très beau de vous voir jouir.
Elle s'attendait au pire. S'il le lui demandait, elle était prête à jouer un joker. Elle n'aurait vraiment pas pu se livrer à cette activité devant lui. Sauf en faisant semblant, mais il s'en serait rendu compte et ça lui aurait inévitablement attiré des sanctions.
Il vit son embarras.
- Rassurez-vous, dit-il pour la calmer. Je ne vais pas vous le demander aujourd'hui.
Elle respira.
- Mais je ne dis pas qu'un jour, je ne vous demanderai pas cette faveur. Vous m'en avez déjà donné un aperçu une fois et j'ai trouvé que vous étiez très excitante avec une main entre les cuisses et l'autre vous caressant un sein. Faits-vous toujours comme ça ?
- … souvent, finit-elle par admettre.
- Pas d'objets ?
- … non…
Elle ne savait plus où se mettre. Devoir lui donner des détails aussi précis la gênait beaucoup.
- Je vous imagine très bien, étendue, nue sur votre lit, les jambes ouvertes, vos doigts tournant en rond entre vos lèvres. Allant parfois chercher à l'orée de votre corps de quoi rendre la caresse plus sensuelle.
Elle rougit de l'entendre décrire avec autant de précision ce qu'elle faisait dans l'intimité de sa chambre.
- J'ai raison n'est-ce pas ?
- … oui… Monsieur.
- Vous devez être très belle dans ces moments là.
A aucun moment sa voix n'avait été cassante ou méprisante. Il décrivait simplement ce dont il rêvait.
- Je vous ai déjà vu jouir. Vous m'avez fait cette faveur à plusieurs reprises. Et chaque fois, je vous ai trouvée très belle.
A l'évocation de ces moments, son bas ventre se serra. C'était vrai qu'elle avait eu des orgasmes démonstratifs devant lui. Rien qu'y penser, recommençait à l'exciter malgré elle.
- J'aime par dessus tout vous voir jouir, fut-il, la voix très caressante. Le plaisir vous va si bien …
Elle se sentit toute drôle. D'abord l'évocation de ses masturbations solitaires, maintenant l'éloge de sa jouissance. Tout ceci était très intime et en même temps dit sur un tel ton qu'elle ne pouvait trouver ses propos indécents. C'était très bizarre. Il savait faire un habile mélange de domination et d'admiration qui la laissait sans voix. Et cet éternel accent de sincérité quand il lui avouait ce qu'il ressentait…
- Vous aimez jouir n'est-ce pas ?
Elle se fit violence mais trouva préférable d'avouer :
- … oui…
Il ne lui tint pas rigueur d'oublier le "Monsieur" traditionnel, marque du respect dont elle devait faire preuve à son égard. Entre ses cuisses, elle sentait son intimité réagir de plus en plus nettement. Était-ce de subir cet interrogatoire insolite dans le plus simple appareil, ou de parler de ses désirs de femme, d'évoquer comment elle pouvait se montrer chaude, sensuelle, voire bouillante ? Ou encore le souvenir de ces orgasmes profonds qu'elle avait eus les fois précédentes ? Ou peut-être tout ça en même temps. Toujours est-il qu'elle ne restait pas indifférente et elle s'en voulu de céder une fois encore à son air de chien battu.
Il s'instaura un grand silence pendant lequel il la contempla de la tête aux pieds, sans vergogne, mais sans agressivité non plus. Il aimait beaucoup la regarder dans cette position, nue, droite, les mains dans le dos, les jambes un peu espacées, offerte, dans l'attente de son bon vouloir.
- Approchez vous, fit-il doucement.
Nicole fit ce qu'il demandait.
- Penchez-vous et appuyez-vous sur le bureau.
Elle posa les mains sur le sous-main qu'il avait dégagé pour libérer l'espace.
- Plus près, fit-il en lui prenant les poignets pour qu'elle se courbe franchement en avant.
Il lui fit poser les coudes sur le meuble. Ses cuisses touchèrent le bord. Elle ne pouvait aller plus loin. En approchant son fauteuil, il vint jusqu'à avoir son visage à quelques centimètres du sien.
- Ecartez les jambes…. oui… comme ça…
La jeune femme avait le buste à l'horizontal, les reins en arrière, les cuisses ouvertes, les fesses tendues, les seins pendants. Elle était si près de lui qu'elle sentait son souffle sur son menton. Elle était très gênée.
- Vous êtes très désirable dans cette position.
Elle rougit.
- Je suis désolé que vous n'ayez pas encore décidé de vous offrir à moi de votre plein gré vous savez… chuchota-t-il d'une voix très caressante en la regardant droit dans les yeux.
Elle baissa la tête en rougissant encore plus. Il lui prit le menton et le redressa, sans brusquerie, juste pour que leurs regards se croisent à nouveau.
- Non… regardez-moi…
Il lui caressa la joue avec une grande tendresse. Nicole fut de nouveau désarçonnée par sa métamorphose. Elle ne pu réprimer un petit mouvement de recul lorsqu'il déposa un petit baiser à la commissure de ses lèvres.
- Vous êtes tellement désirable…
Elle sentit à quel point il était sincère.
- Ne sentez-vous pas mon désir ?
Elle hésita quelques secondes avant de dire à mi-voix :
- … si…
- Pourquoi n'y accédez-vous pas ? Murmura-t-il les yeux un peu embrumés.
Elle ferma les siens, incapable de répondre.
- Vous n'y êtes pas encore prête… conclut-il l'air complètement désespéré.
- … non… finit-elle par dire, sans se rendre compte que dans son aveu elle lui donnait l'espérance qu'un jour elle le serait.
Il sembla retrouver espoir. Il passa une main sous elle et s'empara d'un sein pour le caresser avec une infinie douceur. Son geste était très sensuel. Un frisson lui parcouru l'échine. Elle n'osa pas bouger.
- Je ne peux pas vous prendre sans votre consentement… fit-il sur le même ton en pressant son sein dans le creux de sa main. Je vous l'ai promis. Et je tiens toujours mes promesses.
Elle sentit son téton durcir sous l'effet de l'excitation qui commençait à la gagner comme chaque fois qu'il se comportait de la sorte. Il la connaissait trop bien. Il connaissait chacune de ses réactions, chacune de ses émotions. Depuis qu'il la tenait en son pouvoir, il avait su l'apprivoiser au moins partiellement et le plaisir qu'elle ressentait lorsqu'il se montrait ainsi n'était pas feint. Elle en avait toujours sa part.
- J'en ai pourtant tellement envie… ajouta-t-il.
Quand il changea de sein, sa mamelle réagit de la même manière. Elle soupira comme si elle se faisait violence.
- N'en avez-vous pas envie aussi ? dit-il très doucement près de son oreille en lui pétrissant la poitrine avec une grande sensualité.
Elle baissa la tête en fermant les yeux sans répondre. Elle était complètement désarmée. Il savait exactement comment s'y prendre. Ces moments de grande intimité et de sincérité de sa part la mettaient toujours dans un état très réceptif malgré elle. Elle était complètement sous son joug. Mais pas encore assez pour vaincre la répulsion que lui inspirait le fait de se livrer d'elle même à l'homme qui la faisait chanter. L'emprise psychologique qu'il exerçait sur elle se faisait de plus en plus forte à chaque séance sans pour autant être venue à bout de sa résistance.
- Vous êtes belle, vous aimez le plaisir…
Elle ne dit rien, les yeux dans le vague, comme si elle se retranchait à l'intérieur d'elle même pour échapper au pouvoir quasi hypnotique qu'il lui inspirait.
- Ne vous en ais-je pas toujours donné ?
Après un instant de silence, elle du admettre très honnêtement :
-… si … fit-elle dans un souffle en fermant les yeux, terriblement gênée de le lui avouer.
Les lèvres de l'homme effleurèrent les siennes. Elle était quasiment prête à recevoir un baiser s'il le désirait. Il n'alla pas plus loin. Les mains sur ses seins, qui allaient de l'un à l'autre pour les soupeser avec beaucoup de délicatesse recommençaient à lui serrer le ventre. Elle sentait parfaitement son sexe se gorger de sang, ses humeurs affleurer entre ses nymphes.
- J'aime vous en donner. Vous voir jouir. Vous êtes tellement belle dans le plaisir, souffla-t-il à son oreille en déposant un petit baiser dans son cou.
Elle ferma les yeux en frissonnant.
- Je ne vous ai jamais vu jouir en étant prise…
Elle ne dit rien.
- Réfléchissez, fit-il très doucement.
Il laissa passer quelques secondes.
- Voulez-vous vous offrit à moi ?
Elle fut incapable de répondre tout de suite.
- … je… commença-t-elle… je…n… non…
Il ne parut pas autrement déçu.
- C'est dommage. Mais je suis patient. Je saurai attendre. Vous le méritez.
Puis, souriant, toujours aussi charmeur, il ajouta :
- Vous avez peut-être raison… Le temps exacerbe le désir.
Il déposa de nouveau de petits baisers très tendres près de sa bouche. Elle l'entrouvrit comme pour lui montrer que si elle n'était pas prête à lui offrir son corps, elle n'en était pas moins sensible à ces caresses et à leur intimité. Il parut enchanté de son initiative et posa les lèvres sur les siennes. Avec toute la tendresse dont il était capable, il plongea la langue entre ses mâchoires et lui donna un baiser profond dans lequel il lui fit ressentir tout le désir qu'il avait d'elle. Elle en eut le corps parcouru de grands frissons qui lui donnèrent la chair de poule.
Quand leurs bouches se séparèrent, ils haletaient tous les deux. Elle n'eut aucun mouvement de recul lorsqu'il passa une main derrière sa nuque, remonta doucement dans sa coiffure et défit adroitement son chignon pour libérer ses cheveux soyeux qui retombèrent en vagues autour de son cou. Il posa sa barrette à côté de lui et revint lui caresser la tête très sensuellement.
- Vous êtes encore plus belle ainsi, souffla-t-il les yeux éperdus de désir.
Elle se sentit fondre. Sans cesser de la caresser, il tendit son autre main vers un tiroir de son bureau duquel il sortit à tâtons deux petits coussins de soie qu'il glissa sous ses coudes endoloris par la position qu'elle tenait depuis un moment. Elle lui fut reconnaissante de cette attention bien en accord avec le personnage. Plus à l'aise, elle se sentit mieux.
En la caressant avec de plus en plus de tendresse, il poursuivit :
- Ne sentez-vous pas tout ce que j'éprouve pour vous ?
Elle commençait à être de plus en plus touchée par ces aveux qu'il savait rendre très véridiques. Lorsqu'il se montrait ainsi, sa résistance disparaissait à vue d'œil. Son ventre se serrait. Des contractions qu'elle connaissait bien s'emparaient d'elle. Des vagues de plaisir parcouraient tout son être. Entre ses cuisses, les glaires qu'elle ne savait dompter s'écoulaient de plus en plus abondantes.
Il revint à ses seins qu'il pétrit avec une infinie délicatesse. Il n'était besoin d'aucune parole pour qu'elle se sente belle et désirée. Sa tête se mit à tourner. Sans plus réfléchir, elle s'abandonna au doux supplice qu'il lui faisait subir. Tant de prévenance la bouleversait. Elle en était arrivée à ce point où elle oubliait qui il était, pourquoi elle était là, comment elle cédait à son chantage. Ses baisers profonds avaient le goût de la sincérité. Elle les lui rendit avec plus d'allant. La respiration courte, elle avait maintenant envie de jouir, comme il avait déjà su le faire les mois précédents.
- Vous êtes tellement merveilleuse… tellement belle… tellement désirable, soufflait-il de temps à autre lorsque leurs lèvres se séparaient tout en la caressant de plus en plus précisément en tendant un bras vers son ventre qu'elle creusait sous l'effet de l'excitation montante.
- Vous coulez, n'est-ce pas ?
-… oui, murmura-t-elle.
- Vous coulez comme je bande pour vous…
Elle ferma les yeux en recevant une fois encore sa bouche sur la sienne. Leurs langues dansèrent un autre ballet sensuel. Il la sentait tout à fait prête.
- Votre ventre se serre…
Elle soupira.
- Votre corps réclame d'être délivré de tout ce désir…
Il n'était pas nécessaire qu'elle confirme. Toute son attitude parlait pour elle.
- Vous êtes tellement belle quand vous êtes femme comme maintenant. Tellement belle… tellement femme… je voudrais tellement vous satisfaire…
Elle ne pu, même sous l'emprise des émotions qu'il savait faire naître en elle, lui accorder ce qu'il désirait. Il le comprit très bien.
- C'est dommage… vous y viendrez… vous ne pourrez pas faire autrement…
A cet instant précis, elle craignit qu'il ait raison. Elle faiblissait de plus en plus à chaque rencontre. Mais elle n'était pas encore prête et même, si elle voulait bien examiner ce qu'elle ressentait réellement, en songeant qu'après le plaisir, elle retrouvait toute sa lucidité, elle douta qu'elle puisse s'y résoudre un jour. Ca la rassura tout en l'angoissant.
Pour l'heure, le corps en émoi, elle n'y songeait pas. Il avait promis de ne pas la prendre contre son gré et il tenait toujours ses promesses, quoi qu'il lui en coûte. Elle se sentit rassurée. Cette de lutte désespérée de sa part pour la conquérir l'excitait. Comme dans son adolescence, elle ressentait tout le pouvoir qu'elle était capable exerçait sur un homme. Rien que par l'attrait de ses charmes. Ça la grisait un peu. Couverte de caresses et de baisers, elle se laissa aller de plus en plus. Elle savait qu'elle aurait sa part de plaisir. Et aussi des récompenses.
Il déposa encore un baiser sur ses lèvres humides puis se reculant en la regardant toujours droit dans les yeux, décrocha son téléphone.
- Vous pouvez faire entrer, fit-il avant de raccrocher.
Alors z'homme a apprécié...ça a installé l'ambiance
(pas toujours facile pour nous de décrocher de notre vie de famille...4 gamins au caractère bien trempé donc stress et fatigue mentale au quotidien)
On pas eu besoin de chercher "à s'mettre dans le bain",on y était et ça c'est super top
Et j'ajouterais même que ça l'a aidé sur sa recherche intérieure de ce qu'il veut et vers quoi il tend...il s'est senti hyper à l'aise en prenant un "rôle" plus dominant qu'à l'habitude...le plaisir était donc au rendez-vous
J'ai fait un big gros dodo tellement j'étais vidée car là c'est moi qui me suis débattue avec moi-même tout du long...je suis loin d'être soumise,donc j'ai lutté,il m'a poussé,j'ai plié (dur dur) ...peut-on parler d'une forme de masochisme cérébral??? ... quoi qu'il en soit j'étais trempée au delà de mes espérances...intense
Misslililove a écrit :Alors z'homme a apprécié...ça a installé l'ambiance
(pas toujours facile pour nous de décrocher de notre vie de famille...4 gamins au caractère bien trempé donc stress et fatigue mentale au quotidien)
On pas eu besoin de chercher "à s'mettre dans le bain",on y était et ça c'est super top
Et j'ajouterais même que ça l'a aidé sur sa recherche intérieure de ce qu'il veut et vers quoi il tend...il s'est senti hyper à l'aise en prenant un "rôle" plus dominant qu'à l'habitude...le plaisir était donc au rendez-vous
J'ai fait un big gros dodo tellement j'étais vidée car là c'est moi qui me suis débattue avec moi-même tout du long...je suis loin d'être soumise,donc j'ai lutté,il m'a poussé,j'ai plié (dur dur) ...peut-on parler d'une forme de masochisme cérébral??? ... quoi qu'il en soit j'étais trempée au delà de mes espérances...intense
Donc encore un grand merci
Un hyper grand merci à vous deux pour ce retour.
Même si vous deviez n'être que mes seuls lecteurs, rien que pour le plaisir que vous me donnez en en prenant, alors je publierai la suite !
Tiens, voici la fin du chapitre 5, en espérant qu'il sera aussi efficace que les précédents.
Et pour répondre ta question, oui, je pense que le masochisme cérébral existe. C'est un peu ce que je tente de dire dans ce roman, entre autre choses.
Loverain a écrit :
Même si vous deviez n'être que mes seuls lecteurs, rien que pour le plaisir que vous me donnez en en prenant, alors je publierai la suite !
Ah que oui parce que j'ai horreur des récits dont on a jamais la fin
Loverain a écrit :Tiens, voici la fin du chapitre 5, en espérant qu'il sera aussi efficace que les précédents.
Et pour répondre ta question, oui, je pense que le masochisme cérébral existe. C'est un peu ce que je tente de dire dans ce roman, entre autre choses.
Bisous.
Merci...je lui donnerai la suite quand il la demandera (le sexe chez nous n'est pas journalier,z'homme approche la soixantaine quand même...l'envie a beau être là,c'est le corps qui ne suit pas) ,et de mon côté je continue au fur et à mesure
C'est tellement bon l'excitation (gourmande moi? meuh non )
Misslililove a écrit :
Ah que oui parce que j'ai horreur des récits dont on a jamais la fin
Sois sans inquiétude, je ne te laisserai pas tomber ...
Misslililove a écrit :Merci....../...z'homme approche la soixantaine quand même...l'envie a beau être là,c'est le corps qui ne suit pas) ,.../...
Je commence à comprendre pourquoi je me sens si proche de toi et de ce que tu dis et ressens... Player a 62 ans. Mais par contre, il est aussi "vert" qu'à nos débuts...
Et puis... il n'y a pas que la pénétration et une verge en érection pour nous donner du plaisir n'est-ce pas ?
Misslililove a écrit :et de mon côté je continue au fur et à mesure
C'est tellement bon l'excitation (gourmande moi? meuh non )
Elle eut un mouvement pour se relever mais il lui prit les avants bras en disant presque suppliant :
- Ne me décevez pas… s'il vous plaît…
Elle sentit son sang se vider. Pâle comme un linge, elle entendit la porte du bureau s'ouvrir puis se refermer. Il n'eut même pas un regard vers la personne qui devait être entrée. Elle eut soudain peur. Elle voulu tourner la tête pour voir ce qui se passait dans son dos, mais il lui prit le menton avec autorité en lui tenant toujours un bras pour l'empêcher de bouger. Elle se trouvait dans une position très indécente. Elle fit encore une tentative pour se redresser, ne pas présenter sa croupe d'une manière aussi provocatrice, mais il la maintenait fermement. Elle pensa utiliser un joker et fut sur le point de le jouer quand il ajouta comme s'ils avaient été seuls dans la pièce :
- Réfléchissez bien…
Elle se calma un peu devant son air rassurant. Elle ne savait absolument pas ce qui allait se passer et cette ignorance la faisait trembler d'angoisse.
- Je saurai vous récompenser…
Il n'avait pas l'air menaçant, tout au contraire. Elle réprima ses craintes. De toute façon, elle savait très bien que quoi qu'elle fasse, il trouverait toujours le moyen de parvenir à ses fins. Et certainement d'une manière moins douce si elle le décevait. Elle n'avait pas envie de voir revenir le tortionnaire. Elle n'en menait pas large. Il l'avait savamment excitée en se montrant très charmeur, très sensuel et son sexe était trempé. Elle sursauta en entendant le bruit caractéristique d'une fermeture éclair que l'on descend.
Elle ferma les yeux, prête à tout.
- Non, fit-il très doux… Regardez-moi, s'il vous plaît…
Elle eut la force de le regarder. Il faisait comme s'ils étaient seuls. Rien dans son attitude ne laissait penser qu'il y avait quelqu'un d'autre dans le bureau. C'était encore plus angoissant.
- Je vous ai promis de ne pas vous prendre sans votre consentement… Je tiens toujours parole, vous le savez…
Elle n'en fut pas rassurée pour autant. Elle n'osait même pas resserrer les jambes de peur de lui déplaire. Son ventre se creusa, sa respiration devint saccadée dans l'attente de ce qu'elle imaginait, redoutait, tout en espérant se tromper.
Quand il sentit qu'elle ne fuirait plus, il lui caressa doucement la joue dans un geste très tendre.
- Donnez moi ce plaisir…
Elle ne se doutait que trop de quel plaisir il voulait parler. Elle sursauta et émit un petit cri de surprise quand une main se posa sur ses fesses pour les caresser partout.
- … n… non… gémit-elle quand elle sentit des doigts tirer sur l'intérieur de ses cuisses pour écarter les lèvres de son sexe quelle savait complètement trempé.
- Ne bougez pas, lui demanda-t-il tout doucement.
Elle se mit à trembler sans pouvoir se contrôler.
- Ne bougez surtout pas… s'il vous plaît.
Une main se posa sur l'une de ses hanches en même temps qu'elle sentit ce qui devait inévitablement être un gland s'insérer à l'orée de son corps. Elle ne pu s'empêcher de geindre de désespoir en serrant les poings. Il l'offrait à un autre homme. Un homme qu'elle ne pouvait même pas voir. Elle imagina n'importe quoi. Celui-ci se cala bien comme il faut devant l'entrée de son vagin puis l'autre main s'empara de son autre hanche. Près de sa taille. Il devait avoir une vue plus qu'excitante sur son anatomie. Dans cette position, elle s'offrait vraiment sans retenue. Elle rougit en prenant encore plus conscience de son indécence. Bien fermement maintenue devant et derrière, elle se sentit comme une poupée de chair à la merci des deux hommes qui s'en prenaient à elle.
Sans un regard pour celui qui œuvrait dans son dos, Alain n'avait d'yeux que pour elle. Le visage à quelques centimètres du sien, c'était comme s'ils avaient été seuls au monde.
- Une femme qui se fait prendre est toujours très belle, fit-il en murmurant à peine.
Elle ferma les yeux quand le gland qu'elle devinait très gros commença à tenter d'entrer en elle. Etait-il aussi gros qu'elle le pensait ou est-ce que le fait de ne pas le voir le lui faisait imaginer plus volumineux qu'il n'était en réalité ? Alain lui caressa la joue en demandant :
- Regardez-moi… s'il vous plaît… laissez moi voir ce que vous éprouvez dans vos yeux…
Elle osa le regarder de nouveau. Il avait le regard brillant, visiblement en proie à une grande excitation. Il passa une main derrière sa tête pour l'approcher encore plus de son visage tandis qu'il glissait l'autre sous son buste pour prendre un sein dans sa paume.
- Vos seins bandent, fit-il en chuchotant à peine.
Elle ne pouvait le nier. Il l'avait excitée et c'était un autre qui en profitait.
- Vous êtes merveilleusement excitante comme ça…
Elle rougit de se trouver dans une telle situation. Dans son dos, l'autre homme ne semblait pas pressé d'arriver à ses fins. Avec maîtrise, il se contentait de rester calé entre ses nymphes sans bouger. De temps en temps, une palpitation lui indiquait assez combien il avait envie d'aller plus loin. La taille et les hanches bien prises, elle devinait qu'il n'aurait qu'un coup de reins à donner pour qu'elle soit épinglée comme un papillon autour du pieu qu'elle sentait vibrer d'impatience.
- Je sens le gland qui veut entrer en vous, souffla-t-il tout doucement à son oreille en lui pétrissant la poitrine.
Elle ferma encore les yeux pour les rouvrir presque aussitôt.
- Je le sens comme si c'était le mien. Vibrant, tendu, avide de vous…
Il murmurait juste pour elle. Elle n'était même pas certaine que l'autre entende ce qu'il disait. Il était tellement près que le souffle de ses paroles venait se perdre sur ses lèvres.
- Dans un moment, lorsqu'il n'en pourra plus d'attendre, il va entrer en vous…
Sa main glissa plus bas entre ses seins, sur son ventre, près de son nombril. Tout en lui caressant les cheveux avec affection, il poursuivit :
- C'est là, tout au fond de votre corps de femme que vous allez recevoir son hommage, fit-il en la caressant délicatement.
Elle trembla à cette évocation. Tendant son bras aussi loin qu'il le pouvait, il vint tâter son bas ventre qui pendait un peu sous elle, tout près du pubis.
- Ici… juste là…, fit-il en pressant dans ses doigts l'endroit exact où devait se trouver son vagin.
Elle gémit autant d'impuissance que de désespoir. S'entendre décrire dans les moindres détails ce qui allait se passer lui faisait une drôle d'impression. Surtout le ton sur lequel il le disait. Sans vulgarité, sans menace, juste la description de ce qu'il imaginait. Sa douceur, sa tendresse, palpables, rendait la scène irréelle.
Il l'embrassa sur les lèvres avec une sensualité déconcertante en lui caressant la tête et le bas ventre.
- Vous allez être prise comme j'aimerais vous prendre… Soyez femme…. Femme comme j'aime que vous le soyez…
Elle se crispa un peu quand l'autre homme commença à donner de tout petits coups de reins qui firent glisser son gland juste à l'orée du vagin.
- Il cogne… il a envie d'entrer… il vous désire… commenta Alain… comme s'il sentait vraiment tout ce que faisait l'autre sans même le regarder.
- C'est moi qui ai envie de vous… c'est moi qui supplie votre ventre de m'accueillir…
Il entrecoupait ses phrases de silences destinés à lui faire prendre conscience de ce qu'il ressentait tout autant que pour laisser le temps à l'autre homme de suivre fidèlement son ressenti. A moins que ce ne soit l'inverse. Elle n'aurait su le dire. La synchronisation était tellement parfaite qu'elle ne savait plus très bien où elle en était. Doucement caressée avec une exquise tendresse par son amant virtuel, prise quasiment de force par un homme dont elle n'avait même pas vu le visage, elle se sentait tiraillée par beaucoup de sentiments contradictoires.
Le pouvoir de fascination qu'il exerçait sur elle lui faisait perdre toute notion de la réalité. Elle se sentait d'un côté très désirée et de l'autre violenté dans ce qu'elle avait de plus intime : son corps. Elle aurait dû se rebeller. Mais elle restait là, de plus en plus passive, sans esquisser le moindre geste de recul. Il n'avait plus besoin de la tenir. Elle était presque vaincue. Il avait su l'exciter en sachant très bien qu'arrivée à un certain point, elle sombrait du côté de ses sens. Sa raison vacilla. L'excitation la gagnait de nouveau.
- Je veux que vous m'offriez au moins votre jouissance… si vous ne voulez pas m'offrir votre ventre…
Elle ferma les yeux tandis qu'il lui prenait la tête à deux mains pour l'embrasser doucement.
- … je vais venir…
Elle trembla.
- … sentez moi entrer en vous…
Il l'embrassa à pleine bouche pendant que derrière elle, le pieu forçait doucement son ventre pour entrer très lentement entre dans chairs. Elle gémit en le sentant se loger au plus profond d'elle même.
- Je suis en vous… souffla-t-il, essoufflé comme s'il y avait réellement été, les yeux clos, semblant ressentir très exactement ce qu'il disait.
Elle se crispa quand l'étoffe rugueuse d'un pantalon toucha ses fesses nues. Elle était bien remplie. Jusqu'au fond. Il était plus gros qu'Alain, certainement et elle en retira une sensation de plénitude qu'elle n'aurait jamais imaginée ressentir en de telles circonstances. Conscient de sa taille, l'homme dans son dos eut la délicatesse de ne pas pousser son avantage afin ne pas rendre la pénétration douloureuse. Complètement perdue entre tous les sentiments qui s'emparaient d'elle, elle ne savait plus très bien si il y avait deux hommes ou si c'était lui qui était en elle.
- C'est si doux, fit-il comme s'il le ressentait vraiment… votre ventre est le plus merveilleux des fourreaux…
Elle gémit doucement.
- … vous êtes si étroite… si chaude… je brûle en vous…
Les yeux fermés, il se recroquevilla sur lui même comme si sa verge avait réellement été là où il disait. Elle eut presque pitié de le voir s'efforcer de ressentir vraiment ce qu'il imaginait pendant que derrière elle, dans son ventre une autre verge, bien réelle celle là entamait un très régulier et très lent va et vient.
- Sentez comme je vous veux… comme je bande entre vos chairs… sentez moi aller et venir tout au fond de vous…
Elle était comme hypnotisée par ses paroles dites sur un ton très doux et monocorde, plus que sensuel. Il ne s'en fallait pas de beaucoup pour qu'entreprise comme elle l'était entre les cuisses, bercée par ses caresses et les baisers qu'il lui dispensait sans compter, elle croit réellement le sentir la besogner avec tant de savoir faire.
Quand il prit ses seins à pleines mains en lui tendant une fois encore ses lèvres, elle lui rendit son baiser. Elle eut un frisson de plaisir en le sentant pétrir sa poitrine avec volupté. Le sexe dans son vagin parfaisait son œuvre en la limant avec une incroyable résistance, faisant monter à une vitesse vertigineuse une jouissance qu'elle n'aurait pas cru être capable de ressentir quelques minutes auparavant.
- Oui… venez… je vous attend… murmura-t-il sur le même ton.
Elle en fut bouleversée tellement il paraissait sur le point de jouir lui aussi.
- Je veux jouir en même temps que vous… me répandre dans votre ventre quand vous ne pourrez plus vous retenir… venez… venez… je suis à vous…
Sa voix trahissait une tension extrême. Etranglée, vibrante. Elle sentit son ventre se serrer. Elle su à ce moment là, qu'elle ne pourrait plus se retenir. Son souffle chaud sur sa bouche, ses lèvres sur les siennes, ses baisers, ses mains sur ses seins, ses yeux révulsés, tout la portait à croire qu'il allait jouir. Le mât de chair qui allait et venait inlassablement dans le conduit étroit de son bas ventre, les mains qui la tenaient fermement à la taille, la pressant par moment comme pour jouir du plaisir de sentir la plénitude de ses rondeurs, tout la menait irrémédiablement à l'orgasme.
Elle le sentit monter du plus profond d'elle même, fort, puisant, à l'image de celui qu'elle pouvait imagier dans les gestes et les attitudes d'Alain qui n'en finissait pas de la caresser avec passion.
- … oui… je viens… ça monte… je vais jouir…
Il semblait hors de lui, hors du temps. Terriblement poignant dans son désir.
- … c'est là… fit-il plus fort comme s'il ne pouvait plus se retenir.
C'était irréel. Elle se laissa aller quand effectivement, entre ses chairs, elle sentit palpiter la tige brûlante de plus en plus fort. Elle savait qu'elle allait le recevoir en elle.
- … vais tout vous donner… tout… tout mon désir… je viens… je suis là, gémit-t-il d'une voix rauque en pressant ses seins entre ses doigts.
Quand il se mit à râler et que dans son dos elle sentit le sexe mâle jouir en se déversant à grand flot dans son vagin inondé, elle partit en même temps que lui. Elle cria presque tellement ce qu'elle ressentait était fort. Il étouffa son cri avec sa bouche en plongeant sa langue entre ses dents. Agité de soubresauts contre elle, les seins dans ses mains, les pressant à lui en faire mal, feulant, se tordant sur son siège, il parurent réellement jouir à l'unisson. Elle fut secouée autant par ce qu'elle éprouvait que par les coups profonds du vit bandé qui crachait son foutre en elle. Elle joui longtemps, plus longtemps que lui qui relâcha la pression sur sa poitrine en haletant pour la regarder prendre son plaisir.
Entre ses jambes ouvertes, le sperme laiteux se mêlait à ses humeurs en coulant le long de ses cuisses. Feulant en se recroquevillant sur elle même autant que le lui permettait sa position, elle explosa littéralement. Puis par à coups, encore agitée de quelques spasmes désordonnés, elle se calma. Elle reçut encore un ou deux coups bien appuyés avant que ce qui l'avait si bien remplie ne se retire doucement. Une fois libérée, les joues en feu, elle reçut un baiser ardent qu'Alain lui donna en lui prenant la tête à deux mains. C'est à peine si elle entendit la porte du bureau se refermer.
Complètement anéantie, elle essaya de récupérer en reprenant sa respiration. Quand il lui lâcha la tête, elle fut incapable de la tenir droite. Elle retrouva ses sens tout doucement en ayant encore la sensation d'avoir entre les cuisses la verge qui l'avait faite jouir. Quand enfin elle se reprit suffisamment pour le regarder, elle vit un sourire béat illuminer son visage.
- Merci… souffla-t-il contre sa bouche. Merci…
Elle redressa le front pour le voir se lever et défaire son pantalon qu'il laissa tomber autour de ses chevilles. Son slip blanc emprisonnait une verge encore dure au bout de laquelle s'étalait, bien visible, une large tâche humide. Quand il tira l'élastique devant lui pour le baisser sur ses cuisses, elle vit une grosse goutte de sperme engluer le tissu qui n'avait pas pu tout absorber. Son gland en était également abondamment recouvert.
- Voyez le plaisir que vous m'avez donné, fit-il la voix encore étranglée par l'émotion.
Il récupéra soigneusement le fruit de sa jouissance avec l'index pour le tendre devant la bouche de la jeune femme anéantie. Quand il posa son doigt englué sur ses lèvres, c'est presque machinalement qu'elle les ouvrit pour le lécher. Il enfonça son doigt entre ses mâchoires. Il frémit quand sa langue douce se mit à récupérer tout ce qui y adhérait. Lorsqu'elle l'eut nettoyé, il retira son doigt pour prendre sa tige dure et la pointer devant son visage. Elle n'hésita même pas à ouvrir la bouche et il s'enfonça contre son palais en râlant de plaisir.
Elle n'eut aucun mouvement de recul quand il l'investit en distendant ses mâchoires. Elle sentit le sexe mâle palpiter une ou deux fois quand elle se mit à le sucer. Le jus laiteux encore emprisonné sous le prépuce coula sur sa langue. Elle l'avala sans y réfléchir. Elle le suça jusqu'à ce qu'il n'ait plus rien à rendre. Ils avaient pris un plaisir d'une qualité rare par personne interposée.
Il se retira quand son sexe commença à perdre de sa turgescence, et se rassit sans se rhabiller pour l'embrasser une dernière fois.
- Vous avez été merveilleuse, dit-il très tendre. Le jour où vous vous offrirez à moi, je vous ferai jouir encore plus fort. Beaucoup plus fort.
Quelque peu abasourdie, la tête encore bourdonnante de ce qui venait de lui arriver, elle ne réalisa pas complètement ce qu'il disait, mais suffisamment pour redevenir rouge à l'évocation de son désir récurent. Engourdie d'avoir tenu cette position pendant longtemps, elle eut beaucoup de mal à se relever. Il la regarda se mettre debout, chancelante, avec un air de grande satisfaction. Calme, détendu, il n'avait d'yeux que pour elle. Echevelée, le corps meurtri, elle n'avait pas encore toute sa tête à elle. Elle resta nue devant lui, essayant de mettre de l'ordre dans ses idées. Il s'amusa du coup d'œil qu'elle jeta derrière elle. La pièce était vide. Elle cru avoir rêvé.
Elle vit ses yeux se porter sous son bassin d'où s'écoulait un long filet de glaire et de semence mâle mélangés. Le fil s'accrocha à l'intérieur de ses cuisses en formant une courbe de plus en plus étendue avant de tomber sur la moquette entre ses pieds. Elle se trouva toute bête de perdre d'une manière aussi évidente ce qu'elle avait reçu en elle. Preuve s'il lui en fallait qu'elle n'avait pas rêvé. Elle porta une main entre ses cuisses comme pour empêcher cet écoulement contre lequel elle ne pouvait rien. Elle ne réussit qu'à s'en mettre plein les doigts.
Cette réaction très féminine le fit sourire de plus belle.
- Allez vous rafraîchir… Je vous attends.
En hâte, de nouveau rouge de confusion, elle ramassa ses affaires pour gagner la salle de bain attenante. Le jet tiède de la douche lui redonna de la vigueur. Peu à peu ses idées se remirent en place et elle pu réfléchir plus sereinement à tout ce qui venait de se passer. Elle sentit le sang lui monter aux joues. Encore une fois, elle s'était laissée aller au charme incontestable qu'il déployait pour la faire fléchir. Ses paroles ne la choquaient plus autant. L'idée de s'offrir à lui de sa propre volonté, si elle n'était pas encore prête à l'adopter, ne lui inspirait plus autant de répulsion.
Ca faisait maintenant plusieurs mois qu'il la soumettait, contrainte et forcée, à sa domination. Cependant chaque fois, quoi qu'il arrive, il l'amenait invariablement au plaisir. A son corps défendant certes, mais elle jouissait quand même et elle n'y était aucunement obligée. Les orgasmes qu'il lui procurait n'avaient rien d'artificiels. La tête lui tourna en y songeant.
Déjà, dans ses jeunes années, au fur et à mesure que son amie et elle subissaient l'autorité de leur Directeur, lorsque jour après jour, elles étaient obligées de se rendre à ses rendez-vous pervers, elles s'étaient résignées peu à peu et au bout d'un certain temps, elle éprouvaient moins d'appréhension en y allant. Comme on s'habitue à l'inéluctable. Elle ressentait la même chose sous la coupe de cet homme caléidoscope. Avec en plus la satisfaction d'en retirer de la jouissance. Adolescente, elle en avait moins souvent. Seulement quelque fois, lorsqu'il les faisaient se caresser devant lui pour le plaisir de jouir du spectacle qu'elles lui offraient. Elles avaient vite réalisé qu'en se donnant sans retenue l'une à l'autre, comme s'il n'avait pas été là, elles le comblaient et qu'une fois satisfait de s'être branlé en les regardant, son ardeur retombée, elles n'avaient pas toujours à subir d'autres attouchements.
Maintenant qu'elle était adulte, dans une situation similaire, elle reproduisait les mêmes schémas, invariablement, ressentant, réagissant comme alors. Elle ne pouvait lutter contre ça. Son être était imprégné d'une manière indélébile par ces comportements imprimés en elle avec force durant des mois et des mois de soumission. Son éducation très sévère basée sur le seul respect de l'autorité avait forgé son caractère, modelé ses valeurs. C'était irréversible. Toute sa volonté n'y pouvait rien. Elle était ainsi faite. Elle trembla en se souvenant des paroles de l'homme qui affirmait avec certitude qu'en chaque femme sommeillait une part de soumission qu'il suffisait de réveiller pour faire ressurgir l'esclave qu'elles étaient au fond d'elles mêmes. Que c'était comme ça et pas autrement. Elle correspondait parfaitement à cette description. Plus que complètement. Elle s'en voulut de ne pas avoir assez de caractère pour y échapper.
D'un autre côté, elle se rassurait en se disant que d'une part elle y trouvait son compte en terme de plaisir et que d'autre part elle se tirait plutôt bien d'une situation plus qu'embarrassante. En fait, si elle y réfléchissait honnêtement, elle en était presque arrivée à admettre qu'elle pouvait vendre son corps pour quelques centaines milliers d'euros. Cette constatation, loin de la révolter, lui donna une certaine fierté. La fierté de posséder un pouvoir unique sur les hommes en général et sur celui-ci en particulier. Surtout sur celui-ci qui semblait être réellement très attiré par ses charmes.
Elle ne savait pas encore jusqu'où pouvait aller ce pouvoir car il gardait toujours sur elle un ascendant terrible qui la paralysait chaque fois qu'elle se trouvait en sa présence. Elle sentait confusément qu'elle pouvait se servir de cet atout mais avec la plus grande prudence.
En pensant à tout cela, elle eut la chair de poule. Elle ne savait plus très bien où elle en était en fait. Tout se bousculait dans sa tête. Ses sentiments, sa fierté, son enfance, son adolescence, la satisfaction de s'être bien conduite, le plaisir de plaire, celui de se montrer bonne élève, l'incomparable sensation que s'emparait d'elle lorsqu'il se montrait si désireux de ses faveurs, mais aussi la honte de se prêter à de tels actes qu'en des circonstances différentes elle eut réprouvé de tout son être.
Elle se souvint comme elle s'était sentie mal après son premier rendez-vous. Quand il l'avait tellement humiliée qu'elle avait cru ne jamais pouvoir s'en remettre. Elle avait même voulu brûler les vêtements qu'elle portait alors. Elle avait passé tellement de temps sous la douche pour tenter d'effacer toute marque de ce qu'elle avait subi qu'elle s'en était fait mal à se frotter au gant de crin. Elle en avait pleuré de dépit.
Tout le mois suivant, elle avait fait des pieds et des mains pour trouver l'argent qui lui aurait permis d'échapper à cette dégradation. Alors que maintenant, c'est à peine si elle se privait de temps en temps du superflu. Et encore pas toujours. Elle faisait seulement attention à ne pas dépasser son budget. Et surtout n'empruntait plus. Mais elle ne mettait pas un seul sou de côté pour rembourser sa dette. Chaque mois, elle savait qu'elle en serait exemptée contre un peu de bonne volonté. En se montrant compréhensive. En fait en se prostituant. Mais le mot ne lui venait même pas à l'esprit.
Même l'introduction d'un autre homme dans leur relation trouble ne lui paraissait pas aussi choquante que tout à l'heure quand elle l'avait entendu entrer. Il y avait eu l'épisode de cette femme plus âgée qu'elle, qui lui avait révélé le plaisir de jouir d'un corps sans défense, de soumettre à son tour. Aujourd'hui, elle avait tellement eu la sensation que c'était lui qui jouissait en elle, pas un autre, en en tirant une telle satisfaction tous les deux, dans une telle complicité et avec tant de plaisir qu'elle en était plus émue qu'offusquée. Il s'était montré plus tendre que jamais. Elle s'était sentie belle, désirée, femme, terriblement femme comme il le lui avait murmuré à l'oreille. En y repensant, elle frissonna une fois de plus en sentant son ventre se serrer. Même quand il l'avait congédiée, il avait gardé son air doux, épris d'elle.
S'il n'avait pas été dans sa position et elle dans la sienne, elle aurait pu croire qu'il était amoureux d'elle. Elle sursauta, choquée. Elle secoua la tête en fermant les yeux comme pour chasser une vilaine pensée. C'était la première fois que ce mot effleurait son esprit. Amoureux. Elle resta songeuse un court instant. Elle sentit les poils se dresser sur tout son corps. D'un seul coup, toutes ses attitudes, tous ses airs suppliants, ses regards sensuels, ses caresses terriblement douces, ses paroles, ses airs charmeurs, ses demandes pressantes et ce désir permanent qu'il s'offre à elle lui revinrent en mémoire. Elle revécu en une fraction de seconde le moindre des instants. Elle devint rouge jusqu'aux oreilles. Jamais au grand jamais elle n'avait envisagée une telle éventualité.
Elle coupa l'eau comme dans un rêve. Elle s'essuya soigneusement, se parfuma, trouvant quasiment normal que son parfum préféré soit sur la tablette du lavabo. Elle se coiffa en remontant ses cheveux sur sa tête comme elle était en entrant, se vêtit et regagna le bureau comme une somnambule. Depuis qu'elle y pensait, elle avait la tête vide. Complètement vide. Son changement du se lire dans ses yeux, car lorsqu'elle reprit place devant lui, il lui sembla qu'il la regardait bizarrement.
- Est-ce que tout va bien s'enquit-il légèrement inquiet.
- … oui… Monsieur, fit-elle en le voyant sous un autre jour.
- Vous avez été absolument parfaite, la complimenta-t-il très sincèrement.
Il n'avait pas repris son air dominateur et elle fut beaucoup moins impressionnée qu'à l'ordinaire à l'énumération de ses mérites. Il plissa imperceptiblement les yeux en la fixant intensément. Il percevait nettement un changement dans son regard. Elle n'avait pas cet air coupable qu'il lui connaissait après qu'il eut abusé d'elle. Il reprit sur le même ton :
- Vous méritez d'être récompensée comme il se doit. Je vous accorde deux jokers d'un seul coup.
Elle ne réagit même pas. D'ordinaire, elle avait un petit air satisfait d'enfant qu'on félicite. Là, elle avait de grands yeux bien ouverts comme si elle regardait dans le vide. Il eut l'impression d'être transparent tout en ayant la sensation qu'elle plongeait en lui comme s'il avait été fait de cristal.
- Je vous remercie, Monsieur, dit-elle machinalement.
- Vous ne semblez pas satisfaite…
- Oh si Monsieur, s'empressa-t-elle de dire en se reprenant de peur qu'il n'interprète mal son attitude.
Il parut rassuré.
- Voici aussi votre traite. Vous ne l'avez encore jamais autant méritée.
- Je vous remercie, fit-elle en rangeant soigneusement les papiers dans son sac à main.
- Nous nous reverrons le mois prochain, dit-il en l'observant.
- Oui Monsieur.
Elle ne lui présentait pas le visage auquel il était accoutumé. Il laissa planer un moment de silence et décida d'en avoir le cœur net.
- Vous ne me devez plus rien pour ce mois ci, fit-il pour la rassurer. Vous avez rempli votre part d'obligations.
Elle se redressa devant ce préambule qui annonçait forcément une suite.
- Vous m'avez offert un spectacle auquel peu d'homme ont le plaisir de pouvoir assister ne serait-ce qu'une seule fois dans leur vie…
Il avait de nouveau cet air qui la faisait fondre. Elle rougit. Pas de honte, mais d'émotion. Son cœur se mit à battre plus vite.
- Votre jouissance. Et vous me l'avez offerte. C'est un des plus beaux cadeaux que vous puissiez m'offrir…Vous étiez plus que merveilleuse…
Elle le regarda presque avec tendresse.
- Vous ne pouvez pas imaginer le plaisir que vous m'avez donné en vous laissant aller de la sorte, avec une telle fougue, une telle sincérité…
Elle hésita une fraction de seconde et s'entendit dire presque malgré elle :
- … je … je crois que si…
Il se fit encore plus doux.
- Avez-vous vraiment senti que je jouissais en vous ? demanda-t-il plein d'espoir.
-.. o … oui… fit-elle en baissant les yeux pour ne pas avoir à supporter son regard.
Il resta silencieux un long moment, comme perdu dans ses pensées tout en la regardant. Elle osa relever la tête. Leurs regards se croisèrent. Elle ne baissa pas les yeux. Il n'y avait aucune provocation dans son attitude. Deux secondes plus tard, elle détournait le regard incapable de supporter le sien plus longtemps. Il lui semblait qu'il lisait en elle comme dans un livre ouvert. Elle rougit en penchant la tête, intimidée.
- Je vous remercie de votre franchise et de m'avoir répondu aussi honnêtement… J'avais terriblement envie de savoir…
Elle se sentit mal à l'aise. Mais pas pour les mêmes raisons que d'ordinaire.
- Vous êtes libre, la congédia-t-il sans lui donner rendez-vous pour le mois prochain.
Il le fit exprès, absolument persuadé qu'elle serait ponctuelle sans qu'il ait à le lui demander. Il en prenait le pari.
Elle se leva sans précipitation en même temps que lui. Quand il l'accompagna vers la porte de son bureau, elle le suivit au lieu de l'y précéder comme elle faisait d'ordinaire, lorsqu'elle était trop heureuse de quitter cet endroit. Il remarqua aussi ce changement. Elle avait l'air d'une petite collégienne, son sac à main devant elle tenu à deux mains au lieu de le passer sur son épaule. La démarche peu assurée, l'air timide.
Une main sur la poigné de la porte, il s'apprêtait à l'ouvrir mais n'en fit rien. Elle le regarda en s'arrêtant à quelques centimètres de lui. Leurs regards se croisèrent. Elle se sentit défaillir l'espace s'une seconde. Ce qu'elle lisait dans ses yeux était sans commentaire. Lorsqu'il lâcha l'huis pour passer une main derrière sa nuque et attirer son visage vers lui, elle ferma les yeux en penchant la tête en arrière. Leurs bouches se trouvèrent et ils échangèrent un baiser qui n'avait plus rien d'obligatoire. Elle ne l'enlaça pas, se contentant de recevoir sa langue contre la sienne. Passive, elle le reçut sans songer à le lui rendre. Seul son souffle qu'elle retenait pouvait trahir l'émoi qui s'était emparé d'elle.
Quand ils se séparèrent, elle n'osa pas le regarder en face pour ne pas se trahir. Elle avait le cœur qui battait la chamade, le rouge aux joues. Il ne lui semblait plus impressionnant du tout dans ces moments là. Elle même ne savait plus très bien où elle en était. Elle ne voulait pas vraiment savoir.
- … merci… souffla-t-il en la lâchant pour lui ouvrir la porte.
Elle ne répondit rien et passa devant lui pour gagner l'ascenseur sans se retourner. Au passage, elle eut droit à une œillade complice de la secrétaire qui sourit en la voyant dans cet état dont elle ne pouvait imaginer l'origine. Une fois dans la cabine, elle le vit la suivre des yeux. Elle soutint son regard sans provocation jusqu'à ce que les battants se referment. En descendant, elle s'appuya à la cloison pour ne pas tomber. Elle avait la tête qui tournait.
Loverain a écrit :
Je commence à comprendre pourquoi je me sens si proche de toi et de ce que tu dis et ressens... Player a 62 ans. Mais par contre, il est aussi "vert" qu'à nos débuts...
yep mais il a le temps de se reposer aussi...ici avec nos monstroplantes c pas le cas...la fatigue et le stress quotidien joue beaucoup là dessus aussi
Loverain a écrit :Et puis... il n'y a pas que la pénétration et une verge en érection pour nous donner du plaisir n'est-ce pas ?
Vi vi y'a moyen de jouer à 2 sans ça...on préfère cependant avec...pis l'attente c'est bon
Loverain a écrit :Je te (vous) souhaite tout le bonheur du monde.
Misslililove a écrit :
yep mais il a le temps de se reposer aussi...ici avec nos monstroplantes c pas le cas...la fatigue et le stress quotidien joue beaucoup là dessus aussi
Oui, j'avoue que j'ai une vie dorée... . Lui aussi, même si ses obligations sont très stressantes et impressionnantes.
Beaucoup de chance aussi.
Nous ne partageons que le meilleur de nous même.
Que le plaisir, sans être encombrés par le quotidien.
Nous nous voyons peu, mais c'est chaque fois un feu d'artifice, un vrai conte de fée, et ce, depuis plus de 8 ans.
Et nous le ferons durer aussi longtemps que nous en serons capable.
Alors, pour parfaire ton plaisir (votre plaisir à tous les deux), je vais encore plus m’appliquer pour les chapitres suivants...
- Vous êtes toujours aussi merveilleusement désirable, fit Alain en contemplant Nicole, sincère.
Elle ne dit rien et attendit de savoir quels allaient être ses désirs du jour. Comme de bien entendu, elle n'avait pas de quoi rembourser sa traite du mois et elle allait devoir se plier à ses exigences. C'était leur contrat et elle s'y était préparée.
- J'aime connaître toutes les réactions d'une femme, dit-il l'air doucereux. Si vous savez encore me donner satisfaction aussi bien que vous l'avez toujours fait jusqu'à maintenant, je saurai me montrer généreux.
Elle le regarda sans rien dire.
- Aimez-vous les femmes ? Questionna-t-il comme s'il s'était agit d'une banale demande.
Elle rougit. Il ne pouvait connaître son passé mais elle se mit à trembler.
- Je suis intimement persuadé que vous avez déjà eu des relations sexuelles avec une femme.
Elle se reprit et respira profondément. Il était complètement impossible qu'il puisse savoir quoi que ce soit. Bien que plus rien ne l'étonnait venant de sa part, elle eut des doutes. Mais non. Jamais rien n'avait filtré de ce qu'elle avait vécu dans son adolescence. Elle ne pouvait que se faire des idées. Encore ce sentiment de culpabilité qui n'en finissait pas de la faire souffrir.
Devant son silence gêné, il insista :
- Dites moi… Avez-vous déjà connu les caresses d'une femme ?
Elle se sentait prise au piège. Elle avait tout intérêt à être franche et sincère, ce qui lui valait toujours des récompenses, alors que l'inverse se révélait désastreux. Elle hésita quelques secondes et finit par avouer comme on se jette à l'eau :
- … oui Monsieur.
Il eut un sourire satisfait.
- En avez-vous encore ?
- Non Monsieur.
- Vous deviez être plus jeune alors ?
- … oui, … Monsieur.
- Racontez-moi…
Elle hésita mais elle sentit qu'elle ne pourrait pas confier de tels secrets à cet homme qui l'impressionnait trop.
- … Joker… lança-t-elle.
Il parut contrarié. Mais il se reprit vite et dit :
- Vous en avez parfaitement le droit. Je note. Il vous en coûtera cinq bons points supplémentaires pour m'avoir déçu. Désirez-vous toujours maintenir votre décision ?
- Oui Monsieur, fit-elle sans hésiter.
- Bon.
Il griffonna quelque chose dans son dossier et reprit :
- Vous pouvez au moins me dire si vous en retiriez du plaisir ?
… oui Monsieur, décida-t-elle d'avouer jugeant inutile de mentir après l'avoir contrarié de la sorte.
- Est-ce que vous aimeriez en avoir de nouveau ?
- ... je... je ne sais pas Monsieur, dit-elle, sincère.
- Je trouve que regarder deux femmes s'aimer est excessivement érotique.
Elle se remit à rougir.
- Je suis certain qu'il ne faudrait pas vous pousser beaucoup pour que vous retrouviez ce plaisir. Est-ce que je me trompe ?
Elle n'osa rien dire de compromettant.
- … je … je ne sais pas, se contenta-t-elle de répéter, troublée.
Sa réaction ne lui échappa pas. Il la regarda un long moment comme s'il réfléchissait à quelque chose. Il avait touché une corde sensible. Il en était persuadé. Il ne savait pas laquelle, mais il en était certain. Sentant qu'il ne pourrait rien en tirer de plus, il dit, l'air énigmatique :
- Nous allons bien voir…
Elle sursauta. Elle le vit décrocher le téléphone et dire :
- Vous pouvez venir…
Puis il la regarda avec un demi sourire satisfait en raccrochant le combiné. Elle devint tellement rouge qu'elle cru que son visage allait exploser. Elle ferma les yeux pour ne pas devoir affronter le regard de la secrétaire qui entra presque tout de suite, comme si elle avait attendu derrière la porte.
Totalement nue, les mains derrière le dos, debout devant le bureau, elle sentit ses jambes se dérober sous elle quand elle entendit la nouvelle arrivante demander, l'air le plus naturel qui soit :
- Oui Monsieur ?
- Sophie, fit-il, vous connaissez déjà Nicole.
- Oui Monsieur…
La jeune femme sentit la honte l'envahir.
- Dites-moi… Qu'en pensez-vous ?
Il y eut quelques secondes de silence pendant lesquelles la jeune femme sentit peser sur elle le regard inquisiteur de la secrétaire. C'était une jeune fille d'à peine une vingtaine d'années, très belle, au corps fin et certainement bien fait. Alain savait s'entourer de collaboratrices selon son goût. Ce court silence lui parut une éternité.
- Elle est très belle, fit l'intéressée après avoir détaillé sa voisine avec attention.
Elle ne semblait pas surprise le moins du monde. Elle avait répondu sans hésitation, comme si tout ceci allait de soi. Sa voix était douce, comme à son habitude.
- Regardez moi, fit l'homme soudain plus autoritaire devant l'attitude de Nicole.
Elle osa rouvrir les yeux mais pas tourner ses regards vers leur nouvelle compagne. Ecarlate, elle baissa la tête.
- La trouvez-vous à votre goût ? Questionna-t-il à l'attention de la jeune fille
- Oui Monsieur, fit-elle. Très…
- Elle vous fait envie ?
- Oui Monsieur.
- Alors elle est à vous.
- Merci Monsieur, répondit la jeune fille, très contente.
Nicole n'en cru pas ses oreilles. Son cœur se mit à battre tellement fort qu'elle se crut au bord du malaise. Elle se serait attendue à tout, mais n'avait pas un seul instant imaginé ce scénario.
Encore une fois ses années de pensionnat lui revinrent en mémoire. Comme si l'histoire se répétait. Bien que ç'avait été dans des circonstances complètement différentes. C'était son amie. Elles avaient tout juste dix-huit ans toutes les deux et leurs rapports étaient le fruit d'une attirance mutuelle. Elle se sentit défaillir. Il la prêtait comme s'il s'agissait d'un simple objet. Elle ne savait vraiment plus où se mettre. Elle jeta un regard affolé à la jeune fille. Elle avait les yeux luisants de désir, mais aucune agressivité dans ne transperçait dans son attitude. Quand elle s'approcha d'elle, elle sentit ses jambes se dérober sous elle. Elle fit un violent effort pour ne pas tomber à la renverse. Elle tremblait.
La jeune secrétaire commença à caresser le ventre de Nicole qui ferma les yeux en sursautant lorsque la main féminine se posa sur elle. Ce contact direct la fit frémir. Elle arrivait à peine à supporter de devoir s'exposer comme ça devant Alain qui jubilait.
Elle ne pu s'empêcher de se souvenir de ce que le Directeur du pensionnat les obligeaient à faire devant lui, elle et son amie. Tous les hommes avaient-ils donc les mêmes fantasmes ? Elle sentit la main remonter vers sa poitrine. Quand ses doigts s'en emparèrent délicatement, elle eut une bouffée de chaleur. C'était comme dans son adolescence. La honte qu'elle avait ressentie dans son enfance s'empara d'elle comme à l'époque.
Devenu silencieux, leur compagnon se cala confortablement dans son grand fauteuil pour savourer le spectacle. La jeune femme semblait profiter avec délices d'un cadeau que l'on déballe lentement. Sa main se fit d'une grande douceur pour prendre en coupe la mamelle qu'elle pressa avec délicatesse, la soupesant discrètement. S'approchant de l'oreille de la femme, elle murmura :
- Vous êtes très belle…
Celle-ci ferma les yeux en baissant la tête. Sa voix était douce, sensuelle. Elle était très gênée mais ne pouvait s'empêcher de sentir tout son corps être parcouru de frissons comme dans le temps. Ca faisait des années qu'elle n'avait pas senti la peau d'une femme contre la sienne. Depuis que son amie et elle avaient été séparées par la vie. Elle n'avait jamais retrouvé une partenaire qui l'ait attirée au point de s'engager de nouveau dans une aventure saphique. Et là, maintenant, devant cet homme qui la faisait se plier à toutes ses volontés, elle revivait ces émotions ressenties tant de fois.
- Vous avez la peau douce, poursuivit-elle en changeant de sein.
Nicole se nit à respirer plus difficilement. Malgré elle, ses tétons durcirent et les aréoles se fripèrent, ce qui n'échappa pas à sa compagne très attentive à ses réactions. S'approchant encore plus de son oreille, la jeune fille souffla assez fort pour qu'elle entende mais trop bas pour que l'homme puisse s'en rendre compte :
- Vous aimez les femmes n'est-ce pas ?
Nicole se recroquevilla sur elle même en soupirant. Elle ne pouvait pas lui dire ce qu'elle ressentait ni ce que cette scène réveillait comme souvenirs, mais son attitude parlait assez pour elle. La sensibilité de sa compagne n'en eut pas besoin de plus. Elle retrouva cette complicité que seules deux femmes peuvent avoir quand leurs tempéraments s'accordent parfaitement et que les mêmes désirs nés des mêmes expériences les font vibrer à l'unisson. On dit que les femmes qui aiment les femmes se reconnaissent entre elles au premier coup d'œil. Nicole n'avait jamais pu vérifier cette assertion, mais ce dont elle était certaine en ce moment, c'est bien que sa partenaire aimait réellement l'amour au féminin.
Sophie n'eut pas besoin d'explication supplémentaire. Les vibrations qu'elle sentait dans tout le corps de sa compagne ne la trompaient pas. Non plus que la chair de poule qu'elles avaient toutes les deux. Même sa gêne ne suffisait pas à masquer ses réactions.
- Je le sens, fit-elle toujours aussi bas en redescendant sa main vers le ventre de la jeune femme qui se mit à trembler plus fort.
Quand les doigts atteignirent doucement son pubis glabre, elle eut un hoquet. La jeune fille se faisait aussi douce que possible. Caressante, très tendre. Du bout d'un ongle, elle effleura la fentine nue en descendant jusqu'entre les cuisses légèrement écartées de Nicole qui se cambra la caresse. Les yeux clos, elle sentait monter en elle les mêmes émois que dans le temps. En fermant les yeux, elle aurait pu s'imaginer que c'était son amie d'alors. Elle chassa ces pensées. Elle était devant Alain qui n'en perdait pas une miette, en train de se donner honteusement en spectacle.
Ce retour à la réalité ne l'empêcha pas d'apprécier, presque contre sa volonté la douceur de la jeune fille qui ne simulait pas ses émotions.
Sophie caressa encore un moment les lèvres sexuelles de sa partenaire avant de se reculer pour venir se mettre devant elle. La jeune femme paru soulagée de ne plus sentir ses mains sur sa peau. Sa tête bourdonnait. Des sentiments très confus se mélangeaient en elle. La honte, bien sûr, la gêne, mais aussi ces incontrôlables assauts de désir qui revenaient malgré elle et qu'elle n'arrivait pas à maîtriser. Tout ce qu'elle avait eu tant de mal à oublier revenait la submerger avec force, comme si des vannes invisibles s'étaient ouvertes et qu'un trop plein d'émotions trop longtemps refoulées avaient brisé la digue que son mental s'était forgé pour la protéger. Ses yeux s'embrumèrent légèrement. La pression psychique était trop forte. Plus forte qu'elle ne pouvait en supporter. Elle eut peur de craquer. Cette peur la paralysa et c'est sans doute ce qui lui permit de garder sa position tout en regardant faire la jeune fille.
Avec des gestes lascifs tout en lui souriant gentiment, le dos tourné à l'homme qui ne pouvait pas la voir, la jeune fille commença à se déshabiller lentement. Elle défit un à un les boutons de son corsage blanc jusqu'à ce qu'il baille sur une poitrine menue soutenue par des bonnets de dentelle ajourée. Elle retira les pans de la ceinture de sa jupe courte et se débarrassa de son vêtement pour apparaître en soutien gorge. Elle lança un regard complice à la jeune femme qui ne la quittait pas des yeux. Elle s'attaqua à la fermeture éclair de sa jupe qu'elle fit glisser sur ses hanches en ondulant du bassin d'une manière très suggestive. Lorsque cette dernière tomba autour de ses pieds, elle fut en sous-vêtements coordonnés. Elle resta dans cette tenue un petit moment, avant de passer les mains dans son dos pour défaire les agrafes de son soutien gorge. Elle les fit sauter avec dextérité et ramena les bonnets devant elle en les descendant. Elle semblait les offrir à la jeune femme immobile bougeait pas devant elle. Elle posa cette avant dernière pièce vestimentaire sur le bureau derrière elle sans se retourner puis porta les mains à la ceinture de sa culotte.
Elle faisait exactement comme si l'homme n'était pas là. Tout en sachant très bien qu'il n'en perdait pas une miette. Elle œuvrait plus pour la femme qui semblait paralysée par ce lent effeuillage que pour Alain dont elle connaissait fort bien les goûts.
Nicole ne pu s'empêcher de suivre la descente du dernier rempart à la nudité de sa partenaire pour voir apparaître un pubis bombé sous un ventre plat. Comme elle, elle était épilée de près et lorsqu'elle découvrit le sexe glabre de la jeune fille elle eut un frisson. Sophie ôta avec toute la lenteur possible son dernier vêtement pour se montrer dans sa plus parfaite nudité. D'un geste très naturel, elle ôta ses souliers sans se pencher, juste avec les pieds. Les deux femmes se regardèrent un long moment.
La secrétaire s'approcha enfin de sa compagne pour poser une main sur sa hanche. Elle l'attira contre elle avec beaucoup de douceur afin ne pas l'effrayer, jusqu'à ce que leurs ventres se touchent. Elle passa son autre main dans son dos et elles se plaquèrent l'une à l'autre. Nicole ne pu s'empêcher de frémir au contact terriblement doux de ce corps de femme. Chaque geste était fait avec beaucoup de prévenance et elle se sentit mieux qu'elle ne l'aurait cru. La jeune fille l'enlaça carrément en collant sa joue à la sienne comme pour lui donner un baiser dans le cou. Elle l'entendit chuchoter à voix basse pour qu'elle seule entende :
- N'ayez pas peur...
La douceur de sa voix qui trahissait toute sa sincérité fit se décontracter un tout petit peu la jeune femme qui s'était raidit.
Nicole se crut projetée plusieurs années en arrière, quand le Directeur du pensionnat les obligeaient à se faire l'amour, elle et son amie devant lui, en se branlant à pleine main devant le spectacle qu'elles lui offraient. Rapidement, elles avaient appris à ne plus penser à sa présence et à s'aimer réellement. De toute façon, elles ne pouvaient faire autrement que d'obtempérer et puisque elles y étaient obligées, autant y prendre du plaisir. De cette manière, elles s'évadaient de la réalité, ce qui leur permettait de pouvoir supporter psychologiquement de se livrer devant témoin à des activités si intimes. Chose qu'elles n'auraient pas pu supporter sans ce stratagème. Elles étaient alors hors du temps et du lieu, seules au monde. Cette échappatoire psychique lui revint comme un réflexe instinctif. Les brumes de son esprit semblèrent se dissiper et elle retrouva son état d'esprit d'antan. L'attitude de la jeune fille lui appela celle de son amie ou la sienne suivant les jours. Plus calme, plus rassurée, mais toujours le cœur battant la chamade, elle sentit son corps se détendre, ses muscles crispés par l'appréhension se relâcher.
Elle osa enlacer timidement sa partenaire dont elle sentait le désir comme s'il était palpable. Instinctivement, elle retrouva les geste. Ses mains allèrent toutes seules rejoindre la taille et les hanches de Sophie qui lui sourit en reculant la tête. Elles se regardèrent droit dans les yeux et c'est presque sans y penser que Nicole entrouvrit les lèvres lorsque sa compagne approcha sa bouche. Elles échangèrent un baiser très suave, tout fait de sensualité, sans brusquerie. Seuls les bouts de leurs langues se trouvèrent et se mirent à aller et venir l'un contre l'autre entre leurs lèvres soudées.
Alain apprécia à sa juste valeur le spectacle qu'elles lui offraient.
Quand leurs bouches se séparèrent, Sophie passa une main derrière la tête de sa compagne et l'attira vers son sein qu'elle souleva de son autre main en coupe pour le lui tendre. La jeune femme n'hésita qu'une brève fraction de seconde. Elle déposa un baiser tendre sur la peau veloutée. Le soupir de satisfaction que poussa sa compagne lui réchauffa le cœur.
Elle avait été terrorisée par l'introduction de cette nouvelle venue dans les jeux pervers que lui imposait Alain, mais maintenant, elle se sentait plutôt rassurée par sa présence. Mieux, elle trouvait en elle une alliée. Elle pouvait se tromper, mais elle se fia à son instinct.
Avec beaucoup de douceur, elle embrassa le sein qu'elle lui tendait en s'approchant sans le toucher de son centre.
Elle prit enfin le mamelon entre ses lèvres et aspira délicatement dessus comme elle aimait qu'on lui fasse. Il se dressa sous sa langue caressante et ça lui donna le frisson. Sophie rejeta la tête en arrière en soufflant plus fort. Elle serra sa partenaire contre elle pour lui montrer qu'elle appréciait. La jeune femme sentait contre son ventre, battre celui de la jeune fille visiblement excitée. Elle poursuivit ses baisers un moment avant de passer d'elle même à l'autre sein qu'elle se vit tendre avec plaisir. Elle lui fit subir le même traitement. Quand elle sentit que Sophie commençait à onduler des hanches pour frotter son bas ventre au sien elle frémit de nouveau.
Alors, prenant son courage à deux mains, elle glissa doucement une main entre elles. La jeune fille s'écarta légèrement pour lui livrer passage. Ses doigts coururent sur le pubis velouté puis descendirent doucement contre la vulve qu'elle prit dans sa paume.
En rougissant, Nicole se rappela les paroles de l'homme qui lui avait décrit l'utilité de cet espace qui, chez les femmes, permettait d'atteindre le dessous de leur bassin même si elles gardaient les jambes serrées. Elle ne pu s'empêcher de lui en vouloir d'avoir raison. Avec une infinie douceur, elle écarta de son majeur les grandes lèvres pour s'insinuer entre elles. Les nymphes étaient très humides déjà et les glaires se répandirent tout de suite sur toute la peau nue du sexe qu'elle avait en main. Sans aucune difficulté, son doigt se coucha dans la fentine gluante, lui prouvant si besoin en était, combien ses caresses étaient appréciées.
Rassurée sur le fait que sa partenaire ne simulait pas le plaisir qu'elle retirait de leur union, Nicole se sentit soulagée. Son cœur se mit à battre plus vite. Elle en avait presque oublié l'homme qui les regardait. Exactement comme dans le temps. Elle fut convaincue désormais que Sophie ne serait pas une ennemie. Elle se redressa, la serra encore plus fort et d'elle même tendit ses lèvres pour recevoir un baiser très tendre.
Son adolescence ressurgit encore, par flashs de quelques secondes, comme des visions puissantes, incontrôlables qui faisaient bourdonner ses oreilles. Pour échapper à la terrible honte qu'elle ressentait en se livrant sous les yeux d'Alain à ce qu'elle aurait aimé faire dans l'intimité de sa couche, elle l'oublia. Elle fit comme s'il n'existait pas. C'était le seul moyen qu'elle avait pour surmonter ça. Sans ce stratagème, elle ne sait pas si elle aurait osé se livrer comme elle le faisait.
Maintenant, elle reproduisait fidèlement les mêmes schémas et se trouva fort satisfaite d'avoir découvert en la personne de Sophie, celle par qui elle allait pouvoir s'évader et surmonter cette nouvelle épreuve.
Quand elle sentit la main de la jeune fille chercher à lui rendre la pareille, elle ouvrit les cuisses d'elle même, sans aucune gêne. Elle fut animée d'un soubresaut de plaisir quand le doigt tendu de sa partenaire s'insinua dans sa fente plus qu'inondée. Son bas ventre bouillait de désir. La douceur des caresses d'une autre femme lui manquait. Elle n'avait pas osé se l'avouer, mais maintenant qu'elle serait contre elle ce corps chaud et vibrant à l'unisson du sien, elle s'en rendait compte.
Elle ragea intérieurement en songeant qu'une fois de plus l'homme qui prenait tant de plaisir à la soumettre à ses caprices avait raison. Mais elle s'en moquait. Ce qui se passait entre elle et sa compagne n'appartenait qu'à elles seules. Malgré sa présence. Elle l'oublia aussi vite que cet éclair était passé dans sa tête et savoura sans retenue les caresses de la main qui s'activait sous son bassin.
Bouche à bouche, ventre à ventre, chacune une main entre les jambes de l'autre, elle étaient seules. Elles se donnèrent tout le plaisir que deux femmes peuvent se donner sans tenir compte de l'instant ni du lieu. Comme à son habitude, Nicole coula en abondance et trempa la main de sa partenaire qui parut agréablement surprise de son état. Elle en profita pour étaler toute cette manne jusqu'entre ses fesses en poussant son avance un peu plus loin. Quand Sophie passa contre son périnée très sensible, elle gémit de plaisir. Elle se concentra sur ce qu'elle même faisait en prenant soin de bien lubrifier le clitoris de sa partenaire avec ses propres glaires. Elles échangèrent ces caresses pendant un long moment.
Quand elle n'en pu plus, la jeune fille retira sa main d'où elle était et prit doucement la tête de Nicole qu'elle guida sans brusquerie vers son ventre en s'appuyant du bout des fesses sur le bureau. Les cuisses largement écartées, elle tendit le bassin en avant et suivit la progression de la bouche qui descendit toute seule vers le centre de son désir.
Par une suite de petits baiser, effleurant à peine la peau douce de son ventre, puis de son bas ventre, elle arriva sur le pubis terriblement doux. Il s'en exhalait une odeur qu'elle avait presque oubliée. Une odeur de femme, suave, doucereuse, qui lui sauta aux narines. Elle s'en reput comme si elle buvait à une fontaine de jouvence. Elle s'accroupit les cuisses écartées entre les jambes de Sophie qui lui caressait les cheveux. Ses lèvres entrèrent au contact de celles du sexe da sa cadette. Elle en trembla d'émotion. Elle avait réellement envie de ce fruit juteux, de sentir de nouveau sous sa langue la douceur incomparable des nymphes d'une femme. De boire son jus jusqu'à plus soif, de se rassasier de son nectar acidulé. Elle passa sa langue sur toute la longueur de la fente gluante en fermant les yeux.
Elle revenait quinze ans en arrière. En quelques coups bien appliqués, rien qu'aux réactions de sa compagne, elle découvrit quels étaient les points les plus sensibles de sa féminité. Ceux où elle devait s'appesantir et ceux qu'elle devait éviter. Comme elle, elle aimait que la langue tourne en rond, tout autour de son petit bouton dardé en caressant bien l'extrémité décalottée. Le clitoris était très développé, comme une petite verge miniature. Elle le sentit se contracter, palpiter chaque fois qu'elle en effleurait les points stratégiques.
Nicole sentit son cœur battre plus vite. Son ventre se serra. Elle prit les hanches nues de sa compagne à deux mains et s'appliqua à lui procurer tout le plaisir dont elle était capable. Par moment entre deux coups de langue, elle allait chercher à l'orée du vagin suintant les glaires dont elle ses repaissait avec délices. La main da Sophie, restée dans ses cheveux la guidait doucement. Les crispations de ses doigts, les soupirs qu'elle entendait lui permirent de suivre la monté du plaisir dans le corps de celle qu'elle entreprenait. Elle même coulait et ses glaires toujours abondantes s'écoulaient d'entre ses nymphes en un petit filet clair qui se répandait sur la moquette.
Derrière elles, sans qu'elles le voient, l'homme les regardaient avec beaucoup d'attention, enfoncé dans son fauteuil, une main glissée dans sa braguette ouverte en train de se caresser doucement à travers son slip. En déplaçant son fauteuil vers la gauche, il pu les admirer plus en détail. Le jeune corps fin de sa secrétaire semblait en proie à une émotion intense. La jeune femme entre ses cuisses s'activait avec une science qui ne lui laissa plus aucun doute sur la connaissance qu'elle avait du corps des femmes. Il faillit jouir tellement le spectacle qu'elles lui offraient était érotique. Elles étaient vraiment belles. Elles semblaient l'ignorer complètement et il leur en fut reconnaissant. Ainsi, elles pouvaient se livrer l'une à l'autre sans la moindre retenue. En spectateur attentif, il fit tout son possible pour se faire oublier.
La jeune fille se tordait légèrement, en proie à une tension plus que visible. Une main dans les cheveux de Nicole, elle suivait sans les contraindre tous les mouvements de la tête de la jeune femme qui n'avait aucunement besoin d'être guidée. Elle la lâcha pour s'appuyer des deux mains sur le meuble et s'abandonner plus complètement au délicieux supplice qu'elle subissait avec empressement. Le buste légèrement en arrière, les jambes écartées, les seins durcis, le ventre creusé, elle se laissa lécher en fermant les yeux, toute au plaisir qui montait inexorablement en elle. Une douce contraction de son bas ventre la fit juter directement dans la bouche de sa compagne qui s'empressa de lécher sa fentine sur toute sa longueur pour ne rien perdre de ses jus visqueux avant de revenir téter son petit bouton sensible. Elle savait qu'abandonner son clitoris ferait retomber son excitation d'un degré, mais elle ne pu s'empêcher de laper les glaires dont elle avait toujours été friande. La jeune fille poussa un petit soupir de satisfaction quand elle se remit à l'ouvrage, reprenant où elle s'était arrêtée.
Nicole, de plus en plus excitée, perdue dans ses souvenirs, cru même reconnaître dans l'odeur du sexe de sa partenaire celle de son amie d'alors. Son cœur se mit à battre la chamade tandis qu'entre ses jambes ses propres humeurs se mirent à couler de plus en plus abondamment. Très appliquée, elle se concentra sur les réactions de la jeune fille, sur les contractions rythmées de son petit bouton d'amour, sur ses soupirs, ses râles, tous les signes qui pouvaient la guider dans sa tâche. Elle ne prit même pas conscience qu'elle avait complètement oublié la présence d'Alain, totalement revenue en arrière, hors du temps. Un filet de jute féminin coula le long de son menton, puis dans son cou, pour aller lécher la peau tendre de son sein. Les yeux fermés, elle le suivit par la pensée en espérant qu'il y en aurait d'autre pour grossir celui-ci afin qu'il puisse aller lécher jusqu'à son entre jambes. Elle aurait voulu que leurs sucs se mélangent, qu'ils ne fassent plus qu'un, comme lorsque avec Sylvie, elles se mettaient vulve contre vulve, enfourchées par le dessous du bassin, et qu'elles remuaient les hanches pour se frotter l'une à l'autre jusqu'à l'extase finale en s'inondant complètement. En y repensant, elle sentit ses organes internes comme broyés dans un étau. Elle aussi aurait voulu pouvoir jouir, profiter de ces moments rares où, enivrée par l'odeur et la douceur du sexe d'une autre femme, elles partaient dans des orgasmes à répétition qui les laissaient complètement brisées.
Quand elle sentit que sa jeune partenaire allait atteindre le point de non retour, elle se força à ne pas changer d'endroit, à ce que sa langue se fasse la plus douce possible, à bien rester en place, jusqu'à l'explosion finale. Celle-ci ne tarda pas à arriver. Sophie commença à soupirer de plus en plus fort, son ventre à se creuser et à se bomber sur un rythme de plus en plus rapide, émettant même de temps en temps de petits "…oui… oui…" à peine audibles pour ponctuer la montée du plaisir. Puis, après un très bref instant où elle sembla ne plus avoir de réaction du tout, où tout son jeune corps, tendu comme un arc se crispa de la tête aux pieds, la respiration coupée, elle fut submergée par un orgasme dévastateur d'autant plus violent qu'elle l'avait attendu longtemps. En criant sans retenue, les abdominaux tétanisés, le ventre parcouru de spasmes incoercibles, elle jouit un long moment.
Nicole sentit la vulve de Sophie gonfler, ses glaires couler, son clitoris se rétracter comme s'il voulait disparaître sous son capuchon de chair tendre où elle dût aller le déloger pour lui donner les ultimes coups de langue avant qu'il ne devienne intolérablement sensible et qu'elle l'abandonne en se reculant un peu pour admirer les pulsations régulières de tout son sexe qui finissait de jouir tout seul. Elle connaissait bien ces réactions purement féminines et la vision de ses grandes lèvres et de ses nymphes trempées distillant leurs derniers jus faillit la faire jouir elle même sans avoir à se toucher.
Le visage complètement inondé de glaires, elle n'avait d'yeux que pour cette féminité en pleine jouissance, résultat de son acharnement. Ella en avait les maxillaires douloureux à force de l'avoir sucée, léchée, aspiré jusqu'à ce qu'elle la délivre enfin de cette douce tension. Les mains toujours sur les hanches de sa compagne, elle la laissa consommer son plaisir jusqu'à ce qu'elle se calme définitivement. Ce fut Sophie qui l'aida à se relever. Elle avait les articulations engourdies d'être restée accroupie trop longtemps et elle manqua de vaciller tandis que le sang se remettait à circuler dans ses jambes parcourues de mille fourmillements. Une fois debout, la jeune fille l'enlaça et lui donna un baiser profond pour la remercier du plaisir qu'elle avait su lui donner. Seins contre seins, ventre contre ventre, leurs langues dansèrent un ballet féerique entre leurs mâchoires pendant de longues secondes. Sophie fille mit fin à leur étreinte pour aller lécher sur le visage de sa partenaire toutes les glaires qui y adhéraient comme on se régale d'une friandise rare. Nicole sentit tout son corps se couvrir de chair de poule. Elle même avait l'habitude, étant jeune de faire la même chose à son amie d'alors après qu'elle l'eut faite jouir de la même manière.
Avec une extrême douceur la jeune secrétaire la fit se retourner et la poussa contre le bureau pour lui faire prendre sa lace. Sans résister, Nicole la remplaça en se mettant exactement dans la même position, le cœur battant, reconnaissante qu'elle songe à s'occuper d'elle.
Sophie prit tout son temps. Calmée, repue, elle fit durer le plaisir autant pour elles mêmes que pour satisfaire Alain qu'elles avaient presque complètement oubliées. Trop occupées par ce qu'elles étaient en train de faire, elles n'avaient même pas remarqué, tellement il avait été discret, qu'il s'était débarrassé de tous ses vêtements et que maintenant, c'était complètement nu qu'il assistait à leurs ébats saphiques en se caressant la verge d'une main, calé au fond de son fauteuil, les jambes largement écartées, les yeux brillants. Sophie lui lança une œillade complice que ne remarqua pas Nicole qui, les yeux clos, la respiration courte, se livrait sans retenue à toutes les caresses que ne cessait de lui prodiguer la jeune fille.
Maintenant complètement abandonnée aux douces sensations qui traversaient tout son être, la jeune femme n'eut aucune réticence à laisser sa compagne lui rendre la pareille. Le bas ventre en feu, elle aussi avait envie de jouir, de se sentir pleinement aimée, caressée, et c'est en fermant les yeux qu'elle commença à sentir les lèvres de la bouche de Sophie effleurer doucement son sexe glabre. Le souffle court, le ventre creusé, les cuisses largement écartées, toute pudeur abandonnée, elle suivit, passive, la progression lente, savamment calculée de sa compagne qui faisait visiblement durer le plaisir. Elle ne pouvait voir l'homme derrière elle qui, la verge dure comme du bois, savourait le spectacle qu'elles lui offraient en se caressant doucement.
Il avait rabattu vers l'arrière la peau de son prépuce en se décalottant complètement pour être capable de se retenir le plus longtemps possible et profiter au maximum de cette scène rare d'érotisme pur.
Avec application, Sophie commença à lécher toues les glaires épaisses et abondantes qui engluaient littéralement l'intérieur des cuisses de la jeune femme, se repaissant de leur saveur acidulée. Lentement, en commençant par la partie la plus près des genoux, elle remonta en nettoyant la chair douce, vers la vulve palpitante qu'elle sentait prête à la recevoir.
Quand elle atteignit enfin l'aine, elle ne pu se retenir de lécher du bout de la langue le petit filet transparent qui suintait d'entre les nymphes rosées. Sous cette délicate caresse, faite comme un papillon qui vient boire le nectar au calice d'une fleur, Nicole s'ouvrit en gémissant, offrant le dessous de son bassin encore plus indécemment, un spasme de désir contractant son ventre qui rendit encore plus de cette liqueur toute féminine pour la plus grande joie de Sophie.
Lorsque la langue douce vint écarter les chairs liquoreuses pour frôler le clitoris tendu et bien visible, en passant sur le côté pour éviter un contact trop direct, La jeune femme ne pu retenir un soupir de satisfaction. Elle avait plus qu'envie de jouir, et au bord de la délivrance, elle se sentait complètement hors du temps et de l'espace. Oublié l'homme, oublié l'endroit où elle se trouvait. Plus rien ne comptait que la monté du plaisir.
Sophie, suivant avec précision toutes les réactions de son amante d'un jour, se saisit des hanches de la jeune femme, autant pour savourer leurs formes, que pour ne pas tomber lors de la séance qui allait suivre et dont elle présageait qu'elle allait être spectaculaire. Elle mit les lèvres en rond autour du bouton d'Amour de Nicole, mais sans entrer en contact direct avec le centre de son plaisir, et aspira en creusant les joues comme si elle voulait téter le haut de la vulve dégoulinante. La crispation du ventre de la jeune femme lui dit combien elle appréciait cette initiative, et, encouragée, elle continua de téter sans les lécher les parties les plus sensibles de l'anatomie de sa compagne complètement pâmée au dessus d'elle.
Nicole ne se rendit même pas compte que l'homme derrière elle, s'était levé, et était venu à côté de sa secrétaire en continuant de se branler doucement pour mieux jouir du spectacle. Le gland pointé vers la jonction de la bouche de la jeune fille et du sexe de la jeune femme, il se caressa en cadence pendant que les deux femmes poursuivaient leurs ébats. S'il ne s'était pas retenu, il aurait aspergé le bas ventre et le visage joints des deux protagonistes qui semblaient ignorer complètement sa présence. Lorsque Nicole, complètement partie, ivre de désir, posa la main sur la tête de la jeune fille, autant pour la guider dans ses mouvements que pour savourer le plaisir de la douce présence de cette bouche bienfaisant entre ses cuisses, et lui appuyer le visage sous son bassin, il faillit bien se répandre sur elles.
Il dut comprimer fermement la base de son gland entre le pouce et l'index pour faire retomber quelque peu la tension qui l'avait amené au bord de l'orgasme trop tôt.
Malgré tout son art et son savoir faire, Sophie ne put faire attendre plus longtemps la jeune femme qui ne cessait de gémir, de remuer les hanches, de lui plaquer le visage sous elle, écartant et refermant les cuisses spasmodiquement, dans l'attente d'une délivrance trop longtemps attendue. L'orgasme arriva presque sans crier gare.
Comme tétanisée, Nicole commença par se raidir en arrêtant tout mouvement, comme figée, immobile, la respiration coupée, avant de hurler presque en se recroquevillant sur elle-même en pressant sur le crâne de sa compagne pour la maintenir fermement sous elle pendant qu'un flot de cyprine jaillissait de son vagin, inondant le visage de Sophie qui s'appliqua en fermant les yeux à ne pas déplacer ses caresses avant que la jeune femme n'ait consommé son orgasme jusqu'à la dernière bouffée de plaisir.
Plusieurs fortes giclées de liqueur féminine engluèrent le nez, la bouche et le menton de la secrétaire avant qu'elle ne sente les spasmes du ventre de Nicole s'espacer. Elle recula alors sa bouche en libérant la vulve encore chaude et palpitante pour contempler son patron, les hanches projetées en avant, la bite à la main en train d'éjaculer à grands jets sa liqueur blanchâtre sur le bas ventre de la jeune femme complètement indifférente à autre chose qu'au délicieux plaisir qui 'était emparé d'elle.
Sophie se garda bien de tenter quoi que ce soit pour parfaire son œuvre, et regarda la jeune femme se calmer doucement tandis que les derniers jets de sperme venaient de répandre en coulant sur son pubis glabre. Lorsque l'homme se recula, enfin satisfait, elle alla lécher les traînées de liqueur séminale qu'elle recueillit en bouche jusqu'à ce qu'il 'y en ait plus une seule trace alors qu'encore sous le coup de l'émotion, Nicole reprenait sa respiration, les jambes tremblantes, la mine défaite, la poitrine tendue, le ventre encore parcouru à de longs intervalles de moins en moins fréquents, par quelques contractions impulsives et involontaires qu'elle ne chercha même pas à contrôler.
Trop contente d'avoir pu enfin assouvir dans le plaisir la forte tension qui s'était emparée d'elle sous les savantes caresses de la jeune fille, elle récupéra, sereine, la tête encore dans les nuages. Elle ne se posa même pas la question de ce que devait ressentir ou penser son tortionnaire. Pendant le temps de leurs étreintes, elle avait pu s'évader de cet endroit, oublier Alain, se retrouver comme par le passé dans son univers à elle, loin du lieu où se déroulait réellement l'action, et jouir pleinement de ces plaisirs que seules les femmes ou les hommes très expérimentés savaient donner à une autre femme. La plénitude de ses sens était telle qu'elle ne voulait même pas reprendre pied dans la réalité.
Pendant sa jouissance, elle avait bien eu la sensation que l'homme s'était soulagé sur elle, avait confusément senti sa semence s'écraser sur sa peau puis Sophie lécher la liqueur de son patron, mais elle n'y avait prêté qu'une attention négligeable, toute entière qu'elle était concentrée pas le plaisir que lui procurait cette bouche féminine, les doigts dans ses cheveux, comme elle faisait à l'époque avec son amie d'infortune au pensionnat.
Lorsqu'elle eut assez de force pour revenir à elle, elle vit sans franche surprise Sophie, toujours accroupie, finir son patron en le suçant avec avidité. Mais celui-ci n'avait d'yeux que pour les formes de Nicole, étalées à l'envie, encore toutes chaudes de la jouissance qui venait de la tétaniser. Sans s'en apercevoir vraiment, elle répondit même au sourire enjôleur qu'il lui adressa.
Quand Sophie sentit la verge commencer à mollir sérieusement entre ses mâchoires, elle libéra l'homme qui prit doucement le menton de l'autre jeune femme et approchant les lèvres des siennes, murmura :
- Vous m'avez encore donné un plaisir inoubliable. Je ne l'oublierais pas.
Nicole s'attendait pour le moins à ce qu'il l'embrasse, mais il se reprit bien vite, la lâcha, se redressa, et tandis que Sophie se relevait, regagna son siège derrière son bureau pour faire, l'air aussi détaché que s'il ne s'était rien passé du tout en griffonnant des remarques dans le dossier de Nicole :
- Allez vous rafraîchir, et revenez ici.
Les deux femme ramassèrent leurs affaires puis gagnèrent ensemble la salle de bain réservé à cet usage. Une fois la porte refermés sur elles, Nicole fit mine de vouloir poser une question, mais sa compagne lui posa doucement un doigt sur les lèvres en l'enlaçant et en lui souriant avec gentillesse pour couper à tout commentaire. Sa bouche remplaça aussitôt son doigt, et elle lui donna un baiser profond qui ne devait plus rien à la présence son tortionnaire. Une nouvelle fois, Nicole se sentit fondre devant cet élan de tendresse qui lui redonnait confiance en elle et en sa situation. Allait-elle se faire une alliée de sa nouvelle compagne ?
Elle n'eut pas le temps d'y réfléchir. Avec des airs de chatte câline, minaudant, Sophie l'entraîna sous la douche, dans la baignoire, et prenant l'initiative des opérations, régla l'eau sur une douce tiédeur pour commencer à s'occuper de la doucher. Nicole se laissa faire avec beaucoup de plaisir, répondant aux caresses par des caresses, aux baisers par des baisers, tâtant et palpant à 'envie les formes harmonieuses de sa compagne, sans pour autant sentir le plaisir ou le désir renaître dans son corps comblé.
C'était comme si l'histoire recommençait. Comme dans son adolescence. Pour la première fois, Nicole se sentait bien, détendue, presque apaisée. Elle se prit à sourire, presque à rire en caressant le corps savonneux de sa nouvelle complice, passant et repassant la main dans les endroits les plus intimes d'elles mêmes, mutuellement, chacune imitant l'autre, s'appesantissant là où l'autre s'appesantissait, palpant les mêmes endroits, fouillant doucement les mêmes cavités, comme un jeu d'exploration sensuel sans chercher à prendre le dessus à quelque moment que ce soit.
La douche dura bien plus longtemps que d'ordinaire, et ce fut Sophie qui décida de l'interrompre. Toujours aussi complices, mais en silence, elles se séchèrent, se pomponnèrent, et c'est propres et fraîches qu'elles quittèrent la salle de bain. Avant de se séparer, Nicole pour aller dans le bureau d'Alain, et Sophie pour regagner son propre bureau en passant par une autre porte, la secrétaire prit le menton de la jeune femme et déposa un baiser sur ses lèvres en disant :
- Merci ma chérie, avec un air enjôleur et satisfait.
Elle crut lire dans le regard de la jeune fille une lueur de plaisir ou de complicité qui la rassura. Ce fut le cœur plus léger qu'elle revint dans le bureau directorial s'asseoir, jambes écartées, bas de robe troussée, droite, sans arrogance, les bras sur les accoudoirs, sous le regard très satisfait de son tortionnaire. Il avait cet air doux de celui qui, satisfait, comblé, quémandait qu'elle s'offre à lui de son plein gré.
- Vous avez été réellement merveilleuse et vous m'avez donné un immense plaisir encore une fois.
Nicole rougit légèrement, mais ne baissa pas les yeux gênée comme elle l'était les fois précédentes.
- Avez-vous aimé Sophie ? demanda-t-il d'un air curieux et visiblement encore très émoustillé.
La jeune femme piqua quand même un fard, mais répondit avec franchise :
- Oui Monsieur.
- Comment avez-vous aimé ?
- … je… ne sais pas…
- Avez-vous bien aimé, ou un peu seulement, ou beaucoup aimé ?
Elle hésita une toute petite fraction de seconde puis avoua :
- Beaucoup…
- Je le savais, mais j'aime bien vous l'entendre dire. Je suis certain maintenant que ça n'est pas votre première expérience féminine n'est-ce pas ?
- Non, Monsieur. Ca n'est pas la première.
- Alors pourquoi avez-vous bêtement perdu un joker tout à l'heure ?
La jeune femme rougit un peu puis avoua :
- Je ne sais pas. J'avais honte d'en parler.
- Vous ne devez pas avoir honte de vos penchants, dit-il l'air encore plus doux. Vous avez vu comme vous voir dans les bras et sous les caresses de Sophie m'a comblé ? Il n'y a rien de plus beau à regarder que deux femmes qui s'aiment.
Ses yeux brillaient. Il reprit toujours sur le même ton :
- Quand vous aurez compris que je ne veux que votre plaisir, que je ne vous veux aucun mal, alors, vous saurez que je n'attends de vous que ce que vous m'offrirez de toute manière un jour de vous-même.
Il laissa planer quelques secondes pour qu'elle réfléchisse à ce qu'il venait de dire avant de poursuivre :
- Lorsque vous aurez compris tout le parti que vous pouvez tirer à me donner satisfaction de vous-même, me donner le plaisir que j'attends de vous, avant de vous offrir à moi, je suis certain que vous serez même contente et impatiente de venir à nos rendez-vous.
Elle ne dit rien, bien moins tendue qu'à l'ordinaire, mais quand même sur ses gardes.
- Comment trouvez-vous Sophie ? Fit-il en changeant de sujet.
- Très… très douce... Monsieur.
- Bien entendu, je le sais, mais encore ? Vous plaît-elle ? Physiquement ?
La réponse devait être à la hauteur de tout ce qui c'était passé. Nicole ne réfléchit que très peu et préféra avouer :
- Oui, Monsieur.
Il eut un sourire qui en disait long sur le plaisir qu'il eut de l'entendre dire ça.
- C'est une jeune fille extraordinaire, fit-il sur le ton de la confidence. Je suis heureux que vous lui plaisiez et qu'elle vous plaise. Je pense que nous ferons de grandes choses ensemble. Ne croyez-vous pas ?
- … je … je ne sais pas... Monsieur.
- J'en suis certain.
Son sourire faisait plaisir à voir. Puis il reprit son sérieux habituel et dit :
- Voyez-vous, vous n'auriez pas stupidement utilisé un joker pour échapper à une question somme toute très anodine, et pour laquelle vous m'avez de toute façon fourni la réponse, je vous aurais accordé plus de récompenses, voire même un joker entier. Mais puisque vous m'avez déçu au début de notre entrevue, et même si vous vous êtes rattrapée par la suite, je ne vous accorderai aucune récompense aujourd'hui. Vous récupérez seulement votre traite. Rien d'autre.
La jeune femme fut quelque peu déçue, mais pas autant qu'elle l'aurait cru. Elle avait maintenant la preuve de ce qu'elle soupçonnait depuis leur deuxième ou troisième séance, c'est-à-dire que les jokers, en fait, ne servaient qu'à s'attirer des punitions encore plus désagréables que ce pour quoi on les utilisait. Il valait donc mieux ne pas s'en servir sauf pour des cas d'extrême urgence, et encore…
Tandis qu'elle rangeait sa traite du mois dans son sac à main, il se lava pour la raccompagner jusqu'à la porte.
- Je remarque, dit-il que maintenant, vous ne posez même plus la question de savoir si vous revenez le mois prochain. Vous savez déjà que vous n'aurez pas la somme n'est-ce pas ?
- Je ne crois pas que je l'aurai, fit-elle la tête basse.
- Souhaitez-vous seulement l'avoir ?
Elle rougit et balbutia :
- Oui, Monsieur.
Il eut un sourire encore plus énigmatique et la laissa passer pour lui permettre de regagner l'ascenseur. Il s'amusa franchement du sourire complice qu'elle échangea avec Sophie, fidèle à son poste et ne la quitta de yeux que lorsque la porte se referma sur elle.
Merci Miss, merci Tagada.
Ca réconforte
Je suis heureuse que ça vous plaise.
Je souhaite que la suite qui va devenir de plus en plus "osée", vous plaira autant.
En vous souhaitant de très bonnes fêtes de fin d'année, accompagnées de merveilleux moments de beaucoup de plaisir et de pur bonheur.
Intégralement nue après s'être déshabillée lentement comme il aimait la voir faire chaque fois qu'elle devait payer de sa personne pour récupérer une traite qu'elle était incapable d'honorer, elle attendit qu'il décide de quelle manière il allait abuser d'elle. Ses yeux pétillaient d'impatience en la détaillant de la tête aux pieds.
Il aimait particulièrement ce moment où, parée de ses seuls attraits féminins, docile, il pouvait profiter tout à loisir de sa plastique incomparable.
- Savez-vous que vous me paraissez plus belle de mois en mois ?
Elle se croyait habituée à ses tortures morales, mais chaque fois qu'elle se trouvait ainsi devant lui, debout, les mains dans le dos, les jambes à l'écartement des hanches, le buste bombé juste ce qu'il faut pour se présenter à son avantage mais sans vulgarité, le ventre légèrement creusé, la tête haute mais sans provocation, l'air humble de celle qui se soumet, présentée comme un objet de consommation, elle ne pouvait s'empêcher de se sentir terriblement humiliée. Elle s'était pourtant promise, avant de venir, de ne pas lui offrir le plaisir de sa gêne. Mais il savait parfaitement qu'elle en serait incapable.
- Vraiment très belle. Comme si chacune de nos rencontres vous embellissait.
Elle ne pu retenir le rose qui empourpra ses joues. Il avait encore adopté ce ton charmeur et tellement sincère qui la faisait douter d'elle même. Fin psychologue, il savait exactement dans quel état d'esprit elle se trouvait à tout instant. Il avait bien vu, pendant qu'elle enlevait lentement ses affaires une par une, à son air renfrogné, qu'elle cherchait à résister à son emprise. Elle avait eu tout un mois pour se mettre dans cet état d'esprit. Il savait quelle résolution elle avait prise. C'était vraiment comme s'il lisait en elle à livre ouvert.
- Le plaisir embelli toujours les femmes, fit-il en se penchant en avant pour mieux la voir.
Son regard n'exprimait que du désir et une réelle admiration.
- Il semblerait que vous, il vous embellisse encore plus.
Il voyait bien qu'elle s'était préparée avec beaucoup de soin pour lui plaire et ainsi espérer récupérer le plus de bons points et de jokers possibles.
- Levez les bras s'il vous plaît.
Un peu interloquée, elle obtempéra.
- Tournez sur vous même.
Elle se fit l'effet d'un pantin qu'il manipulait à sa guise. Quand elle lui refit face, il dit :
- C'est bien. Vous pouvez les rabaisser. Je vois que vous vous êtes soigneusement épilée, comme j'aime que vous soyez. Je vous donne trois bons points pour ça.
- Merci, Monsieur.
- Et deux supplémentaires pour vous être si agréablement préparée pour moi.
- Merci, Monsieur.
- Vous voyez, la bonne volonté est toujours payante.
Il reprit l'examen de sa personne en s'appesantissant sur ses charmes. En se calant dans le fond de son siège, il passa une main sous le bureau pour remettre en place une virilité devenue imposante. Il le fit d'un geste suffisamment discret pour paraître naturel, mais assez nettement pour qu'elle voit bien son état. Ca la fit rougir encore plus.
- Je ne vous mens pas lorsque je vous dis que je vous trouve merveilleusement belle vous voyez ? Affirma-t-il pour ponctuer son geste. Savez-vous qu'aucune femme ne m'a jamais excitée autant que vous ?
Il était parfaitement sincère. Sur un ton suave, les yeux presque suppliants, il demanda pour la nième fois :
- Allez-vous me faire souffrir encore longtemps ?
Elle savait parfaitement de quoi il voulait parler. Très mal à l'aise, elle baissa les yeux.
- J'ai tellement envie de vous… ajouta-t-il.
Il laissa planer un long moment de silence pour qu'elle ait le temps de bien réfléchir. L'air tout emprunt d'une infinie tendresse, il posa la question devenue maintenant traditionnelle :
- Voulez-vous vous offrir à moi ?
Elle hésita encore un peu avant de dire d'une voix éteinte :
- … N… Non… Monsieur.
Bien qu'il se fut attendu à cette réponse, il sembla dépité juste ce qu'il faut pour que la jeune femme se demande quelle allait être sa réaction, la laissant mariner dans ses doutes avant de dire :
- Dommage…
Il avait l'air sincèrement désolé.
- Pourquoi donc ? demanda-t-il comme s'il était décontenancé par sa décision.
Elle ne su que répondre.
- Je ne vous comprends pas… reprit-il l'air de douter sérieusement, comme s'il cherchait une réponse qu'il connaissait pourtant parfaitement. Depuis des mois, vous vous prêtez à tous mes désirs. Vous m'avez donné plus de plaisir qu'aucune autre femme avant vous… Votre corps n'a plus aucun secret pour moi, ou peu s'en faut… Vous savez quel désir m'embrase à la vue de votre corps si parfait…. Vous savez combien j'ai envie de vous, avec quelle ardeur vous enflammez mes sens… Vous le savez n'est-ce pas ?
Il avait dit ça comme une véritable déclaration d'amour, la voix tremblante d'émotion, le regard éperdu. Chaque fois qu'il se comportait de la sorte, elle sentait son cœur chavirer. Dans ces moments, il n'y avait plus aucune relation de domination entre eux. Juste un homme suppliant, qui quémandait comme si c'était son désir le plus important, les faveurs d'un être aimé. Il semblait tellement désarçonné par son refus qu'elle eut presque l'impression que c'était de sa faute s'il souffrait. Tout en conservant son air de chien battu, il savourait la gêne dans laquelle il la mettait. Il savait bien qu'elle n'y était pas encore prête. Mais ce jeu psychologique semblait l'enchanter positivement.
- … oui, Monsieur, finit-elle par dire, je le sais. .
- Alors ? Qu'est-ce qui vous retient encore ?
- … je … je ne sais pas… Monsieur, fit-elle la tête basse, plus rouge que jamais.
- Vous me surprenez, dit-il toujours aussi doucement. Vous êtes intelligente pourtant. Vous savez quels tourments vous vous éviteriez en accédant à mon désir. N'avez-vous pas envie que tout cela cesse ?
- … si, Monsieur.
- Alors ?
Il laissa encore planer un très long moment de silence. Cette joute l'excitait tellement qu'il était capable de la faire durer des heures.
- Vous n'y accédez pas, même par intérêt…
Elle sembla surprise. Elle le regarda droit dans les yeux, sans provocation, mais fière de trouver une faille dans ses propos, prête à répondre du tac au tac, puis se ravisa avant de dire n'importe quoi. Elle ne devait pas baisser sa garde. Après un instant d'hésitation après avoir soigneusement pesé le pour et le contre, elle rétorqua, le cœur battant :
- Est-ce vraiment ce que vous voudriez, Monsieur ?
Il eut un sourire épanoui, comme un professeur particulièrement fier de son élève.
- Vous êtes réellement très intelligente. Bravo ! Pour cette réponse, je vous donne un joker. Vous n'êtes pas tombée dans le piège.
- M… Merci, Monsieur, fit-elle, visiblement soulagée d'avoir pris la bonne décision, tandis qu'il poussait devant elle sur le bureau un joker de jeu de carte pour prouver ce qu'il disait.
Son ton était redevenu docte pour faire cette constatation. Il reprit celui du charmeur pour ajouter :
- Bien sûr que non, je n'aimerai pas que vous le fassiez par intérêt. Vous le savez… Quand vous prendrez cette importante décision, je voudrais que ce soit parce que vous en aurez réellement envie. Que ce soit votre corps tout entier qui me réclame. Parce que vous aurez vraiment pris conscience du désir sincère que j'ai de vous.
- Je… je sais, Monsieur.
Ces joutes psychologiques l'épuisaient. Elle devait être en permanence sur la défensive, faire très attention à chaque parole prononcée, ne jamais le duper, ou alors si finement qu'il ne devait pas s'en apercevoir. Chaque fois, ces séances auxquelles elle n'échappait jamais, faisaient battre son cœur à cent à l'heure. Elle en ressortait moralement brisée.
Voyant qu'elle n'était pas encore prête à fléchir, il reprit un ton désolé pour dire :
- Peut-être que votre éducation n'est pas encore assez avancée. Peut-être que j'attends trop de vous et trop vite.
Elle eut peur de l'avoir déçu.
- Pourtant, ajouta-t-il l'air sûr de lui, je sais que vous y viendrez. Tôt ou tard, vous y viendrez, immanquablement.
Cette certitude affichée sans morgue, juste comme si c'était un état de fait, avait le don de l'exaspérer. Ca ne faisait que renforcer sa prise de décision de ne jamais lui donner satisfaction. Comment pouvait-il l'ignorer ? Ou bien le savait-il et jouait-il avec elle comme un chat avec une souris. Son sourire mi narquois, mi paternel ne lui donnait aucune indication sur ses intentions.
- Le jeu n'en sera que plus pimenté, dit-il comme pour se trouver une raison de ne pas être trop déçu par son refus. Vous avez de la volonté. J'aime les femmes qui ont de la personnalité. Autrement, ce serait trop facile n'est-ce pas, et où serait le plaisir de la victoire ?
Elle ne dit rien. Il reprit le ton dominateur pour dire :
- Vous avez raison de résister… C'est à moi de faire votre éducation de femme de telle manière qu'à un moment donné, le déclic se produise et que vous vous rendiez compte qu'en fait, vous n'attendez que ça. Que vous aussi le désirez. Car vous ne le savez pas encore, mais au fond de vous même, la lutte devient de plus en plus inégale… Partagée entre vos pulsions naturelles de femme chaude, sensuelle et votre fierté, votre esprit lutte entre les deux. Je suis sûr que par moment, dans l'intimité de votre chambre, lorsque vous repensez à tout ça, loin d'ici, bien en sécurité dans votre environnement familier, rassurée par le fait qu'il vous reste encore tout un mois avant de vous présenter à moi, vous vous posez des questions. Vous commencez à douter du bien fondé de votre entêtement. Que par moment, votre volonté faiblit et que vous entrevoyez la possibilité d'accéder à mon désir. Oh, bien sur, vous vous reprenez tout de suite, et vous chassez ces vilaines pensées au loin. Mais vous avez douté l'espace d'une fraction de seconde… Est-ce que je me trompe ? Répondez-moi avec franchise…
Elle blêmit. C'était comme s'il avait été dans sa tête. Il avait raison en tous points. Elle fut encore plus en colère contre elle même d'être si transparente. Mais elle opta pour l'honnêteté.
- Non, Monsieur, vous ne vous trompez pas, avoua-t-elle en se faisant violence tout de même.
- Vous gagnez encore un bon point. Si vous aviez nié, je ne vous aurai pas crue.
- Merci, Monsieur.
- Votre résistance est terriblement excitante, savez-vous ? Vous êtes une adversaire à ma hauteur. Ca fait bien longtemps que j'espérais trouver une femme telle que vous.
Il disait ça comme si ça n'avait réellement été qu'un jeu. Rien qu'une passionnante partie d'échec. N'était la position dans laquelle elle se trouvait, nue devant lui, à sa merci, on aurait pu penser que tout était parfaitement naturel.
- D'un côté, je le regrette, car je vous désire vraiment, de l'autre, ça me donne l'occasion de vous dresser, et ça aussi c'est très excitant. J'adore révéler à une femme sa véritable nature. Et puis l'attente fait que lorsque ça arrivera, le plaisir n'en sera que plus grand.
Elle se sentit encore plus honteuse.
- Mais assez joué, lança-t-il. Puisque vous semblez nier avec une énergie peu commune que vous n'êtes qu'une femme, je vais vous prouver que vous avez tort.
Elle trembla d'appréhension quand il décrocha le téléphone.
Elle eut un haut le corps mais n'osa pas bouger. Même si la jeune fille en question connaissait déjà son intimité par cœur, elle était toujours très gênée de se montrer à elle dans le plus simple appareil. Les plaisirs qu'elles avaient eus ensemble, et la complicité qu'elle avait cru discerner dans ses avances, ses sourires, ne suffisaient pas à la mettre assez à l'aise pour se sentir rassurée. Ca ne s'était produit qu'une seule fois, et même si ça avait été particulièrement intense, elle restait quand même la secrétaire et la complice de son tortionnaire. Cependant, son instinct de femme lui disait que ça n'était pas, tout à fait aussi tranché que ça. Pour l'heure, bien qu'elle fut heureuse de revoir Sophie, elle se demanda quelque tourments elle allait bien devoir subir pour assouvir les caprices sexuels de l'homme qui la tenait.
La secrétaire entra quelques secondes plus tard. Le sourire qu'elle lui adressa ne la rassura qu'à moitié. Elle l'observa un moment, visiblement admirative devant ses formes désirables.
- Vous savez quoi faire…
- Oui, Monsieur, fit-elle en se détournant comme à regrets.
Elle alla chercher un coussin de soie assez épais et le posa sur le bureau devant Nicole qui ne savait plus où se mettre.
- Venez, fit-elle très gentiment en lui indiquant le coussin.
La jeune femme approcha. Sophie lui poussa les reins jusqu'à ce qu'elle soit collée au meuble, le pubis contre le bois dur.
- Allongez-vous s'il vous plaît.
Nicole se pencha en avant et s'appuya sur les coudes. L'homme lui prit les poignets et l'obligea à s'étendre devant lui.
- Ecartez bien les jambes demanda Sophie en passant une main caressante à l'intérieur de ses cuisses.
Le contact de sa main douce qui profitait de cette occasion pour la peloter un peu la fit frémir. Elle fit ce qu'elle lui demandait. Le coussin était juste sous son bas ventre. Elle écarta les pieds jusqu'à ce qu'elle repose complètement dessus. Dans cette position, les fesses en arrière, surélevées, elle exposait son intimité d'une manière plus qu'indécente. La jeune fille apporta d'autres accessoires. D'abord une sorte de petit boudin comme un traversin miniature qu'elle glissa en long entre ses seins, comme pour les séparer. Puis deux autres coussins qu'elle lui glissa sous les épaules et enfin un dernier qu'elle positionna sous son menton. Avec cet arrangement, sa poitrine ne touchait pas le meuble et se trouvait parfaitement dégagée. Accessible. En même temps, ça lui évitait l'inconfort. Elle du reconnaître qu'elle était parfaitement à l'aise, bien plus que si elle avait été allongée simplement sur le meuble. Tout ceci formait comme une sorte d'écrin destiné à la mettre à l'aise autant qu'en valeur. Alain la fit s'agripper au bord du bureau en disant.
- Etes-vous confortablement installée ?
Elle ne dit rien, se contentant de hocher la tête. Dans son dos, la secrétaire sortit un grand coffret plat, comme une mallette qu'elle posa sur une table basse qu'elle approcha de Nicole.
- Ne craignez rien, fit Alain en lui prenant les mains et en la regardant tendrement.
Elle ferma les yeux un instant. Il recommençait à prendre cet air de chien battu qui lui faisait tant d'effet. Mais là, dans la position dans laquelle elle se trouvait, elle eut moins de mal à résister aux sentiments qu'il lui montrait. Une fois déjà, il l'avait fait se mettre comme ça et elle avait été prise par un homme dont elle n'avait jamais vu le visage. Elle reconnu qu'elle avait joui de cette étreinte forcée, mais sachant qu'Alain ne répétait jamais deux fois les mêmes choses, elle se demanda avec appréhension ce qui l'attendait. Quand elle sentit la jeune fille derrière elle lui caresser les fesses d'une main légère en passant le majeur dans son sillon profond, elle se raidit.
- … non… souffla-t-elle.
- Allons, la rassura Alain, je suis certain que vous allez aimer.
Elle baissa la tête. Il lui tenait les mains et les pétrissait dans les siennes en la regardant droit dans les yeux comme si la secrétaire n'avait pas été là. Leurs visages étaient à quelques centimètres l'un de l'autre seulement.
- A moins que vous ne décidiez de m'offrir ce que j'attends de vous ?
Elle releva la tête et gémit doucement :
- … non… pas ça… s'il vous plaît.
Son expression désespérée sembla le faire fondre mais il dit :
- Vous savez que je ne vous ferai pas de mal. Mais vous me devez quelque chose en échange de votre traite n'est-ce pas ?
Elle ferma les yeux.
- Souvenez-vous de notre accord…
Elle le regarda d'un air plus que suppliant. Il se contenta de lui lâcher une main pour caresser sa joue comme pour la consoler. Elle gémit lorsque Sophie passa un doigt enduit de pommade dans la raie de ses fesses.
- Notre jeune amie est réellement très douée pour préparer cet endroit, dit-il en murmurant presque. En plus, elle adore ça. N'est-ce pas Sophie ? fit-il plus fort à l'intention de la jeune fille visiblement excitée par ce qu'elle faisait.
- Oh oui Monsieur.
- Je voudrais que vous la soigniez particulièrement. Elle le mérite non ?
- Oui Monsieur, dit-elle en enfonçant tout doucement le bout d'une canule dans l'anus de Nicole qui soupira d'impuissance en recevant en elle le bout de plastique froid.
La jeune femme sentit son rectum se remplir quand elle lui injecta une dose du contenu du tube pour lubrifier l'intérieur de ses chairs.
- La plupart des femmes apprécient d'être prises de cette manière, fit-il très cajoleur.
Nicole se cambra en soupirant quand la canule se retira pour être remplacée par un doigt qui prit grand soin de bien répartir tout ce qu'elle avait dans l'antichambre de ses intestins en tournant dans tous les sens. Elle se sentait très humiliée d'être préparée comme un simple objet mis à la disposition de ses désirs pervers.
- Je veux que vous soyez bien assouplie, lui dit Alain en déposant un petit baiser au coin de ses lèvres.
Dans son dos, la jeune fille prenait un réel plaisir à ce qu'elle faisait.
- Je suis certain qu'une femme aussi sensuelle que vous a déjà connu le plaisir comme ça… N'est-ce pas ?
Elle ne réfléchit qu'un court instant. Elle savait, comme toujours, que la franchise était son meilleur atout.
Ses questions très intimes étaient extrêmement gênantes. Qu'il abuse d'elle était une chose, mais devoir lui confier le secret de ses expériences passées lui était vraiment pénible. C'est pourtant ce qu'il appréciait le plus. Il adorait la pousser dans ses derniers retranchements. La jeune fille enfonça son doigt aussi loin qu'elle pu, arrachant à Nicole un gémissement de honte et d'impuissance.
- Une femme telle que vous ne peut qu'aimer ça, fit-il affirmatif. N'est-ce pas ?
Elle eut encore un moment de silence. Elle sentait le doigt de Sophie aller et venir très délicatement d'avant en arrière en mimant une sodomie. Elle se montrait très douce. Mais la sensation d'être pénétrée par là en devant commenter ce qu'elle ressentait la paralysait.
- … ça dépend… finit-elle par dire en fermant les yeux tellement elle était gênée de lui faire cette confidence.
- Ca dépend de quoi ? Insista Alain pervers, sachant pertinemment ce qu'elle voulait dire.
Elle gémit. Nue, les fesses en arrière, pénétrée par la secrétaire qui n'en finissait pas de remuer en elle, elle se sentit vraiment très mal à l'aise.
- … ça dépend… de… commença-t-elle avant de s'arrêter, incapable d'aller plus loin.
- La préparation? L'aida-t-il.
Elle hocha la tête, trop heureuse de s'en tirer à si bon compte. Ca n'est pas ce qu'elle voulait dire, mais puisque ça semblait le satisfaire, elle lui laissa ses illusions. Il ne fut pas dupe et poursuivit :
- Dites moi franchement… est-ce que vous avez déjà été réellement bien enculée ? Je veux dire dans les règles de l'art, précisa-t-il.
Elle rougit violemment. Même si dans sa bouche le mot ne prenait pas de connotation vulgaire, elle le reçut comme une gifle.
- Votre corps mérite que l'on prenne grand soin de lui, fit-il en lui caressant la joue tout en lorgnant avec délices sur les activités de la jeune fille qui n'en finissait pas de la lubrifier. Vous savez, la plupart des femmes ignorent qu'elles peuvent y prendre du plaisir. Vous seriez surprise de savoir à combien d'entre elles j'ai fait découvrir les joies d'un véritable enculage. N'est-ce pas Sophie ?
- Oui Monsieur.
La jeune femme fut encore plus humiliée de s'entendre dire qu'elle n'était qu'une parmi d'autres. Elle le savait. Il ne manquait jamais une occasion de le lui faire remarquer. Il la traitait déjà comme une moins que rien. Se voir rabaissée au rang d'un trophée de chasse était plus qu'elle ne pouvait en supporter. Elle gémit de nouveau en fermant les yeux pour ne pas le regarder en face. Elle sentit la jeune fille se retirer délicatement pour revenir aussitôt pointer deux doigts joints entre ses fesses. Avec toujours la même douceur, alors qu'elle ne pouvait empêcher son anus de se contracter violemment pour résister à la pénétration, elle serra très fort les poings, furieuse de ne rien faire pour l'éviter. Elle ouvrit la bouche comme pour respirer à fond quand Sophie plongea aussi loin qu'elle pu avant de recommencer à s'agiter dans son rectum.
- La sodomie est un art curieusement paradoxal, fit-il sans tenir compte de ce qu'elle ressentait. La femme est faite pour être enculée. Son corps est structuré pour ça. Regardez : la position dans laquelle vous êtes laisse un accès tout à fait naturel à votre anus. Vos fesses s'ouvrent d'elles mêmes, votre œillet se dégage tout seul, comme s'il n'attendait que ça. Même l'angle de pénétration est idéal comme vous êtes. Le paradoxe, c'est que le centre d'intérêt primal de la femme est son vagin, tout naturellement. Certainement l'endroit le plus noble. Ou c'est du moins ce que pense la majorité des femmes. Alors qu'à juste quelques millimètres de là, elle a un autre orifice tout prêt qui ne demande qu'à servir à la même chose. Un orifice qui délivre des sensations encore plus vives, plus intenses, plus profondes. En fait, si ces deux endroits se trouvent si près l'un de l'autre, c'est à l'évidence qu'ils sont destinés aux mêmes usages dans les jeux du plaisir, n'est-ce pas ?
Elle ne répondit pas. Il la décrivait comme une simple planche anatomique.
- La sodomie est très comparable à la cérémonie du thé au Japon. La phase de préparation revêt la même importance. Elle doit être très longue, très soigneuse, faire monter doucement le désir de consommer. Il existe un rituel à la préparation de la femme comme il existe un rituel à la préparation du thé. Dans les deux cas, il y a deux personnes en jeu. L'une prépare, l'autre consomme. Y avez-vous déjà songé ? C'est frappant.
Nicole se contenta de secouer négativement la tête, consciente qu'elle ne pourrait rester muette plus longtemps sans lui déplaire. Il prenait un plaisir pervers à la rabaisser plus bas que terre, et lui gâcher ce plaisir lui eut attiré des réprimandes qu'elle voulait absolument éviter. Il parut satisfait de son attitude.
- Pensez-y. Votre préparation ne fait que commencer. Essayer de bien la suivre. Prenez conscience de ce que vous êtes. Dans la cérémonie du thé, le thé est au centre de tout. C'est l'élément essentiel. Le plus important. Ici, c'est vous qui êtes le centre de tout. Un thé trop fort ou trop doux gâche tout le plaisir de le boire. Une femme trop souple ou trop serrée peut gâcher pareillement le plaisir de la prendre ou celui qu'elle pourra ressentir. C'est pour ça que les seuls doigts même d'une maîtresse femme comme l'est Sophie ne suffisent pas à lui donner la bonne dimension. Il faut d'autres accessoires, comme dans le rituel du Thé.
Nicole eut un peu peur. De quels accessoires parlait-il. Au même moment, la jeune fille se retira. La jeune femme sentit son muscle anal se refermer au passage des doigts qui l'abandonnaient.
- Sophie, s'il vous plaît, venez montrer à Madame ce que je veux dire.
La jeune fille poussa la petite table à roulette vers eux pour que Nicole se rende compte. Elle supportait une grande mallette métallique ouverte sur une série impressionnante de phallus artificiels de tailles croissantes. Soigneusement rangés en rang d'oignon, chacun dans un logement prévu à cet effet. Le premier avait la taille d'un gros pouce et en avait la longueur, le dernier, monstrueux, aligné perpendiculairement aux autres tellement il occupait de place, semblait être plus un instrument de torture qu'un jouet sexuel. Entre les deux, plus de vingt sexes de plastique rose attendaient leur tour comme autant de menaces. Dans le rabat supérieur, plusieurs niches étaient garnies d'instrument très divers dont la jeune femme ne connaissait même pas l'usage. Elle remarqua seulement un spéculum anal qui lui donna des frissons. Elle eut l'impression de sentir l'acier froid violer son intimité.
Alain tendit la main vers le plus petit et le porta devant les lèvres de Nicole.
- Tenez… Voyez comme sa matière ressemble à s'y méprendre à un sexe mâle.
Elle fut obligée d'ouvrir la bouche et de recevoir l'objet entre les mâchoires. Elle le vécu comme un véritable supplice. Mais pour ne pas le décevoir, elle le suça comme un sexe. Il avait très exactement la consistance d'une verge en érection. La même douceur, la même fermeté, la même souplesse.
- Ces objets sont très rares, fit-il. Très rares et très précieux. Je les ai fait fabriquer tout exprès.
Il le lui retira et le tendit à la jeune fille en disant :
- Commencez à assouplir Madame, s'il vous plaît.
- Oui, Monsieur, fit la secrétaire le regard brillant en retournant derrière elle.
La jeune femme ne s'était jamais sentie aussi humiliée. La seconde d'après, le petit godemiché de Sophie pointait devant son anus.
- Elle va commencer par un petit diamètre, juste pour que votre sphincter se détende légèrement, fit-il rassurant en voyant la jeune femme se crisper en gémissant devant ce qu'elle allait subir.
Nicole serra fortement les poings en sentant le morceau de plastique souple entrer en elle.
- Le muscle anal des femmes a ceci de particulier, continua Alain en lui caressant les épaules et le cou, c'est qu'il est capable de prendre la taille de ce qu'on y introduit. Encore une preuve s'il en fallait que vous êtes faites pour ça. En y laissant séjourner un objet d'une certaine taille un certain temps, il s'assoupli, se détend et prend très exactement la dimension voulue. Il faut que ce soit très lent, de sorte que l'élargissement soit naturel. Sentez bien comme il s'y fait… Tout l'art consiste à lui donner un diamètre ni trop important ni trop faible. Il faut que vous soyez en même temps assez large pour recevoir l'homme sans douleur mais pas trop pour qu'ils profitent tous les deux de l'intromission. Surtout, ne résistez pas. Vous ne feriez que vous faire du mal et rallonger le temps de préparation.
Nicole se sentait très mal à l'aise. Sa position plus qu'humiliante ne faisait qu'accentuer son état. Les deux complices jouaient avec elle comme si elle n'avait pas été autre chose qu'un bloc de pâte à modeler qu'ils essayaient de façonner comme ils l'entendaient. Même si elle devait reconnaître qu'à aucun moment elle n'avait ressenti la moindre douleur, elle se faisait l'effet d'un jouet destiné à son seul plaisir.
- Concentrez-vous sur la voie étroite de votre corps. Sentez-vous ce qu'il subit ?
- … oui, Monsieur…
- L'orée des muqueuses rectales est très innervée, expliqua-t-il comme on donne un cours d'anatomie. L'intérieur, un peu moins.
Il la laissa cogiter un peu puis poursuivit :
- Mais l'anus n'est pas la seule barrière. Derrière, au fond du rectum, se trouve un deuxième anneau. Celui qui referme la poche rectale. L'accès vers vos intestins. Lorsque vous poussez, ce deuxième anneau se rapproche de l'anus et en s'y prenant correctement, avec un peu d'expérience, la femme peut le détendre et enserrer le gland avec. En alternant poussées et contractions, elle peut masser la verge qui l'encule avec le fond de son rectum et amener l'homme à la jouissance. Connaissez-vous cette technique ?
- … non , Monsieur.
- Vous méritez de la connaître. Je vous l'apprendrai si vous le désirez. Ca procure un plaisir incommensurable.
Elle ne dit rien, de plus en plus gênée de recevoir un cours sur la manière dont elle était conformée et sur la façon de se servir de son corps pour donner du plaisir aux hommes.
- Il vous faut d'abord apprendre à sentir vos organes. Imaginez en fermant les yeux, votre anus, l'anneau qu'il fait autour du godemiché. Sentez-le vraiment. Essayez.
Nicole tenta de faire ce qu'il lui demandait. Elle n'eut aucun mal, étant donné les sensations qui lui parvenaient de cet endroit.
- Vous voyez… Si vous savez apprécier votre préparation comme il faut, en prenant conscience de ce que vous êtes réellement, vous vous mettrez dans un état d'esprit tout à fait propice à en retirer un immense plaisir.
Elle ne vit pas très bien ce qu'il voulait dire.
- Songez à vous. Rien qu'à vous et à ce que vous représentez dans l'instant.
Elle fut encore plus perplexe.
- Vous êtes un corps. Rien qu'un corps. Un corps tout prêt à servir. Comme le thé dans la tasse est destiné à être bu… Le thé, on en savoure l'odeur, la teinte, la mousse qui se forme quand on le remue avec le fouet de bambou. Vous, c'est vos formes, votre corps, vos charmes que l'on savoure, fit-il en lui caressant le dos, les épaules, allant jusqu'au bord de ses seins sous elle. La vision de votre taille fine, de vos hanches qui s'élargissent plus bas. Savez-vous que dans cette position, vos hanches ressortent encore plus ? Elles s'évasent comme elles ne peuvent le faire dans aucune autre posture. Elles forment un merveilleux contraste entre la finesse de votre taille et leur largeur qui semble prendre des dimensions jamais atteintes. Puis la raie de vos fesses, largement ouvertes dans le sillon desquelles se cache le centre du plaisir. Comme vous êtes, une femme est en même temps très belle et très peu de chose.
Nicole l'écoutait débiter tout ça sur un ton enflammé, convaincu de la véracité de ce qu'il affirmait avec beaucoup de conviction, voire de passion, soumise à ce qu'il décrivait en restant là, affalée sur le bureau, nue, les reins en arrière avec en elle l'olisbos destiné à l'élargir. C'était vraiment indécent.
- Si vous saviez comme vous êtes belle et désirable ainsi, fit-il en reprenant son air doux. Tenez, regardez…
Il recula son fauteuil en le faisant rouler sur la moquette épaisse, défit sa braguette, baissa le devant de son slip et en extirpa une verge qu'elle connaissait bien pour l'avoir déjà satisfaite à plusieurs reprises, dure, tendue, qu'il lui exhiba devant le nez en se rapprochant. A quelques centimètres à peine, il tira sur la peau fine pour dégager le gland et lui montra son humidité.
- Vous voyez comme vous m'excitez ?
Rien dans ses gestes ne paraissait jamais déplacé. Il pouvait prendre n'importe quelle position, se montrer sous n'importe quel jour, tout ce qu'il faisait semblait parfaitement naturel. N'importe qui d'autre aurait été indécent. Pas lui. Même quand il commença à se caresser doucement en faisant d'amples allées et venues, la main refermée sur son sexe, il semblait parfaitement à l'aise. Aucune vulgarité. Il savait faire tout ça avec noblesse, ce qu'elle était obligée de lui reconnaître.
Il avait repris son air malheureux. Ses changements aussi soudains qu'imprévus la bouleversaient. Elle ne pouvait s'empêcher de repenser aux moments où il s'était abandonné totalement à elle, jouissant avec une passion peu commune, comme s'ils avaient été deux vieux amants éperdus l'un de l'autre. A cette évocation des fourmillements parcoururent son bas ventre.
- Vous êtes merveilleuse, fit-il en rangeant son organe dans son slip sans refermer sa braguette, se réservant de jouir plus tard.
Il se pencha doucement sur la bouche de la jeune femme, et déposa un baiser passionné sur ses lèvres sans y mettre la langue.
- Purement merveilleuse, souffla-t-il tout près de son visage.
Ses yeux ne cessaient de briller de désir. Nicole ferma les siens pour ne pas succomber à son regard hypnotique. Il était presque pathétique. Elle dû se faire violence pour calmer les battements de son cœur. Il jouait avec son corps, ses sentiments, comme un gamin qui agace un animal familier. Elle tenta de se révolter, mais n'en eut pas la force. Son baiser avait été si doux, si tendre…
Il fit un signe de tête discret à la jeune fille qui revint à leurs côtés. Elle se mit bien devant la jeune femme et commença en lui souriant avec beaucoup d'affection, à défaire la fermeture éclair de sa robe légère en passant les mains derrière elle. Nicole entendit le zip s'ouvrir. Ca lui parut interminable tellement elle allait lentement. Elle fit ensuite glisser le vêtement sur ses bras avant de le laisser négligemment tomber le long de son corps. Elle ne portait strictement rien en dessous. Avec des gestes très gracieux, elle s'en débarrassa, ôta ses souliers pour se présenter dans sa plus parfaite nudité. Entre ses cuisses serrées, Nicole vit très distinctement, par le jour laissé sous son bassin, un petit filet de glaires qui suintait. Elle en eut des frissons. La jeune fille resta un instant à se faire admirer, regardant Nicole droit dans les yeux avec beaucoup de douceur. Dans son regard, la jeune femme pu voir tout le désir qu'elle aussi nourrissait à son égard. Le souvenir de ses caresses qui l'avaient faite jouir comme jamais lui firent rosir les joues.
- Il faut que je vous dise, fit Alain, la voix extrêmement suave, comme s'il allait lui faire une importante confidence, que Sophie m'a avoué l'attirance qu'elle nourrissait à votre endroit.
La jeune femme eut un petit tremblement, se demandant ce qu'il voulait dire. L'étonnement qu'il pu lire sur son visage le fit sourire. Très fier de son petit effet, il se redressa un peu et passa une main caressante sur les fesses de la secrétaire en demandant :
- N'est-ce pas Sophie ?
- Oui, Monsieur, fit la jeune fille en rougissant légèrement.
Nicole se sentit envahie par un sentiment étrange. Aussi humiliante que soit la position dans laquelle elle se trouvait, rien dans leur attitude ne dénotait autre chose que l'attirance qu'ils semblaient avoir pour elle. En caressant la jeune fille là, devant elle, il n'exprimait qu'une réalité dont il tirait visiblement une immense satisfaction.
- Sophie, ajouta-t-il doucement en détaillant sa complice d'un regard envieux, bien qu'elle sache se montrer une excellente amante en toute occasion et qu'elle me procure beaucoup satisfactions, a toujours préféré l'amour des femmes à celui des hommes.
La jeune fille rougit encore plus en hochant la tête. Elle même semblait gênée.
- Je sais, fit-il à l'adresse de Nicole, que vous aussi vous aimez le contact des femmes. C'est visible et vous nous l'avez bien prouvé. Même si vous refusez encore de me dire quelles furent les expériences qui vous ont conduit à éprouver cette attirance. N'est-ce pas ?
La jeune femme hocha la tête en signe d'affirmation. Il était inutile de nier ce qu'il savait déjà. Il sourit de plus belle.
- Vous avez beaucoup de chance, vous savez… dit-il en poussant discrètement la jeune fille plus près de Nicole. D'ordinaire, je n'autorise pas ce genre de familiarité. Mais pour vous, je suis prêt à faire une exception. J'espère que vous saurez apprécier à sa juste valeur ce geste de ma part et que vous vous en souviendrez lorsque je vous demanderai quelque chose.
Il s'était adressé aussi bien à l'une qu'à l'autre.
- Oui, Monsieur, dirent les deux femmes avec un bel ensemble.
Sophie, dans un geste spontané, se pencha sur le visage de la jeune femme allongée devant elle, et déposa un baiser tout emprunt de tendresse sur ses lèvres pour lui prouver ses sentiments. Ca sembla énormément exciter Alain qui la laissa faire sans rien dire tout en se caressant discrètement l'entre jambe où une bosse volumineuse déformait son pantalon.
- Elle est belle n'est-ce pas ? demanda-t-il à sa secrétaire lorsqu'elle se fut redressée, les joues en feu en désignant Nicole.
- Oui, Monsieur. Très belle, soupira la jeune fille très excitée.
L'homme se tourna vers son assistante et glissa son majeur tendu entre les lèvres dégoulinantes de la vulve qu'elle lui tendit le plus naturellement du monde. Il y récolta un peu des humeurs filantes qui s'accrochèrent à son doigt en formant un petit fil transparent qui se rompit lorsqu'il tendit la main vers les lèvres de Nicole.
- Tenez. Goûtez à elle.
Tous ces gestes étaient faits avec tellement de naturel que la jeune femme ouvrit la bouche sans résister. Alain sentit son pieu se tendre quand il s'enfonça entre les mâchoires de sa victime consentante et que sa langue douce lapa ce qui y adhérait.
- N'est-elle pas délicieuse ? demanda-t-il en retirant son doigt.
Nicole ferma les yeux pour trouver la force de murmurer :
- Si…
Lui comme elle, semblait éperdument amoureux de son corps qu'ils soumettaient pourtant aux plus humiliantes situations. Ils savaient créer une ambiance équivoque qui, au fil du temps, enveloppait leur proie comme autant de rets inextricables dans lesquels elle s'emmêlait de plus en plus étroitement. Se sentir désirée avec autant d'ardeur ne pouvait, malgré sa position, la laisser indifférente. Aucun des deux n'avait joué la comédie en jouissant sous ses caresses. Leurs orgasmes avaient été bien réels, les paroles passionnées qu'ils lui avaient eues, l'un comme l'autre, n'étaient pas feintes. Les accents de la sincérité se reconnaissent fort bien aux moments les plus intenses du plaisir. Nul ne pouvait jouer la comédie à ce point. Lui bandait bien, elle, mouillait réellement. Si bizarre que ça paraisse, elle semblait être aux prises avec deux amants qui l'aimaient tous les deux d'une manière très différente mais avec la même formidable intensité.
Quand elle vit Alain se saisir du gode de la taille juste au dessus de celui qu'elle avait entre les fesses pour le pointer devant l'orée du vagin de la jeune fille qui lui tendait son bassin en écartant les cuisses autant quelle le pouvait, elle frémit. Il l'enfonça très doucement dans le sexe de la jeune fille qui ferma les yeux de contentement. Les pointes de ses seins étaient dures, ses aréoles fripées, son corps parcouru de frissons qui lui donnèrent la chair de poule. Elle prenait un plaisir évident à se faire pénétrer comme ça. Elle referma les jambes sur la main qui la garnissait en faisant tout disparaître dans son ventre.
L'homme se pencha de nouveau sur Nicole pour dire doucement, les yeux de plus en plus brillants :
- Elle va le porter à la chaleur de son corps. Pour que vous n'ayez même pas de sensation de froid, ce qui gâcherait votre assouplissement et votre plaisir.
La jeune femme se sentit envahie par une sensation très étrange à l'idée de prendre en elle ce qui sortirait directement du ventre de la jeune fille. Ca lui sembla d'une extrême perversité et en même temps d'un grand raffinement érotique. Elle ne pu réprimer un tremblement d'excitation. Elle s'en voulut de cette réaction plus nerveuse qu'autre chose. Ca amena un large sourire sur le visage d'Alain qui semblait rayonner de bonheur. Elle ferma encore une fois les yeux pour tenter d'échapper à son emprise. Mais même derrière ses paupières closes, elle voyait son image. Quand il lui caressa la joue avec une infinie tendresse, elle ne pu s'empêcher de frissonner.
- Il faut à peine plus de cinq minutes pour que vous vous fassiez à la dimension de ce que notre jeune amie place en vous. C'est plus que suffisant pour que le suivant soit à la bonne température. Sentez-vous comme nous avons envie que tout soit parfait pour vous ?
C'était la première fois qu'il associait aussi étroitement la jeune fille à ce qu'il disait ressentir pour elle. Nicole ne sut ce qu'elle devait en penser. La présence de Sophie qui n'avait jamais montré que de la tendresse envers elle la rassurait, surtout après la déclaration qu'elle venait de lui faire, mais l'esprit pervers de leur compagnon l'inquiétait. On ne pouvait jamais savoir sur quel pied danser avec lui. Il changeait tellement facilement d'humeur. De toute façon, elle ne pouvait faire autrement que de se prêter à leurs jeux lubriques et décida qu'elle serait certainement plus à l'aise et récolterait plus beaucoup de récompenses en s'y prêtant de bonne grâce. Toute résistance ou toute rébellion, elle le savait pour en avoir fait l'expérience, ne lui apportait que des déboires. En même temps, elle se sentait terriblement coupable et honteuse vis-à-vis d'elle même de se montrer aussi docile. Mais les fourmillements qui parcouraient involontairement son bas ventre depuis maintenant plusieurs minutes, depuis que l'atmosphère était devenue si sensuelle, devant leur douceur et l'évident désir qui les animait, Nicole se sentit fondre de plus en plus irrémédiablement.
Les yeux clos, la respiration courte, les joues rouges, docilement livrée, elle montrait tous les signes d'un émoi croissant.
- Vous êtes une femme exceptionnelle, fit Alain en lui caressant de nouveau la joue. Je suis très content de vous. Pour vous récompenser de montrer autant de bonne volonté, je vous octroie cinq bons points.
Pour prouver ses dires, il les prit dans le tiroir et les posa à côté de la jeune femme.
- Merci, Monsieur, eut-elle la force de dire malgré toutes les émotions contradictoires qui l'envahissaient.
- Il est temps, fit-il à l'adresse de la jeune fille qui n'avait pas bougé.
En souriant, elle passa dans le dos de Nicole dont elle caressa amoureusement les fesses. Elle retira aussi délicatement qu'elle le pu ce qui dépassait de son anus pour y enfoncer aussitôt ce qu'elle sortit de son propre ventre. Nicole serra les dents dans l'attente de ce qui allait se passer, mais fut extrêmement surprise de ne ressentir aucune douleur. Quand Sophie pointa l'autre objet sur la voie étroite de son corps, c'était doux, glissant, exactement à sa température, si bien qu'elle ne s'en rendit qu'à peine compte. Ca n'est que lorsqu'elle poussa pour l'y introduire, qu'elle perçut un très léger tiraillement dû à sa dimension un peu plus importante.
Alain ne la quittait pas des yeux, cherchant sur les expressions de son visage, les sentiments qui l'animaient.
- Vous voyez, fit-il doucement… Avez-vous eu mal ?
- … non, fit Nicole, toujours aussi agréablement surprise.
- Sophie est déjà une experte d'ordinaire. S'agissant de vous, elle prend encore plus à cœur de ne vous donner que du plaisir. Vous verrez… Bien préparée, vous aussi en retirerez de grandes satisfactions.
Nicole vit la jeune fille revenir devant eux et poser ce qu'elle tenait à la main dans un autre coffret. Elle se saisit celui de la taille immédiatement supérieure dans la mallette et le tendit à Alain avant de poser un pied sur le bureau, les cuisses largement écartées, montrant plus qu'ouvertement les chairs de sa vulve qu'elle maintint ouverte du bout des doigts. L'homme s'avança et pointa l'extrémité du phallus artificiel à l'entrée du vagin béant. Avec une lenteur calculée, il poussa jusqu'à le faire presque disparaître, n'en laissant qu'un tout petit bout dépasser. Sophie reposa le pied à terre, serra les jambes et, debout, les mains dans le dos, resta silencieusement à porté de main.
Alain avait l'air radieux.
- Encore cinq minutes, dit-il en se levant.
Sous les yeux de ses compagnes, il commença à se dévêtir, posément, sans hâte, en leur lançant des regards envieux. Une fois intégralement nu, il se caressa un peu pour parfaire une érection déjà très solide et vint devant la mallette. Il promena son sexe raide au dessus des godemichés pour comparer les diamètres.
- Qu'en pensez-vous Sophie, demanda-t-il sur un ton désarmant de naturel à la jeune fille.
L'intéressée s'approcha en serrant les cuisses pour éviter de faire tomber ce qu'elle avait dans le ventre, prit la verge d'Alain dans sa main, la tâta, la soupesa, la branla un peu puis désigna un gode situé trois positions après le vide laissé par le dernier dont elle s'était servie.
- Celui-ci, Monsieur.
- Vous êtes sûre ? J'ai peur de bander encore plus fort s'agissant de Madame.
- Oui, Monsieur.
Elle frémit en entendant que ce serait lui qui allait la prendre. Jusque là, bien qu'elle s'en soit doutée, il n'avait rien dit à ce sujet. Ils avaient l'air très absorbés. Nicole les regarda faire, estomaquée de les entendre discuter de la taille de ce qui allait servir à lui donner la dimension adéquate comme s'ils avaient parlé d'un simple dossier à résoudre.
L'homme prit l'objet et le compara à son mât avec soin. Il était légèrement plus petit en diamètre. Devant l'air suffoqué de leur victime toujours allongée dans sa dégradante position, il expliqua en le remettant en place :
- Il convient de choisir soigneusement la taille du dernier dilatateur. Il faut qu'il soit ne soit pas trop gros, car alors le plaisir serait amoindri, pour vous comme pour moi, ni trop petit, pour ne pas vous distraire du plaisir par une douleur trop vive.
C'était de son anus qu'il parlait. De son corps… D'elle… Elle se sentit très humiliée d'être traitée comme un simple réceptacle.
- C'est pour vous, pour nous, fit-il comme en réponse à ce qu'elle pensait en revenant lui caresser la joue. Je veux que notre première étreinte soit parfaite.
Elle frémit quand il baisa ses lèvres en tremblant d'émotion lui même. Elle sentit encore une fois le désir qui l'habitait. Elle fut à deux doigts de s'offrir à lui tellement elle fut chavirée de tant de douceur et de prévenance. L'incongruité de sa situation ne lui apparaissait même plus. Allongée, là, devant eux, intégralement nue, dans une position plus qu'indécente, en train de se faire dilater l'anus pour lui être offerte, elle perdait toute notion de la réalité.
Il lui caressa les cheveux, le cou, le dos en lui disant doucement :
- Que vous êtes désirable…
Sans qu'on eut à lui dire quoi que ce soit, Sophie, une fois le temps écoulé, retourna dans le dos de Nicole et remplaça ce qui lui garnissait les fesses par ce qu'elle avait dans le ventre. Pendant qu'elle enfonçait le dilatateur tiède de la chaleur de son vagin dans l'anus de sa compagne, Alain, assis dans son fauteuil embrassait Nicole avec ferveur. La langue de l'homme dans la bouche, celle-ci gémit de plaisir en sentant en elle la progression de ce qui l'ouvrait pour son amant. Quand ce fut bien en place, la jeune fille se mit à lui caresser le clitoris avec un art consommé. Sous leurs assauts conjugués, la jeune femme ne put cacher à ses assaillants ce qui l'envahissait. Elle frissonna d'émotion, s'abandonnant complètement, quasiment domptée.
Elle regarda Sophie revenir devant eux, poser ce qu'elle tenait à la main, prendre le gode suivant et, une jambe écartée, le pied sur le bureau, se garnir elle même jusqu'au bout avec l'avant dernier engin qui restait dans la liste de ceux qu'ils avaient décidé d'utiliser. Puis elle retourna d'où elle venait et reprit ses caresses à la fois discrètes et pourtant d'une efficacité redoutable. Pendant tout le temps qu'elle s'était enfoncé l'objet dans le ventre, Alain n'avait pas porté un seul regard sur elle. Il s'était concentré sur la jeune femme dont il n'avait cessé de caresser la tête, baiser les lèvres, peloter les seins, les épaules, le haut du dos, la nuque. Cette attention particulière fit battre le cœur de la jeune femme plus vite et humidifia plus que visiblement ses organes sexuels qui réagissaient positivement aux sollicitations dont ils étaient l'objet.
Dans sa tête, tout se mélangeait. La honte d'être traitée de cette façon, celle de se laisser faire sans réagir, sa propre soumission, les ondes bienfaisantes qui s'emparaient de son bas ventre, le désir qui montait en elle, aiguillonnée par le fait d'être tellement et si sincèrement désirée. Alain comme Sophie se donnaient entièrement à ce qu'ils faisaient, l'un bandant comme un âne, l'autre dégoulinant de plaisir, prêtant même ses propres organes intimes pour son bien être à elle. Jamais, même dans les bras de ses amants, sous les étreintes de ceux pour lesquels elle éprouvait de véritables sentiments, jamais elle ne s'était sentie autant désirée, aussi femme. Totalement brisée, elle se laissa aller. Le fait d'y être contrainte, de ne pouvoir se rebeller, comme d'habitude, leva ses barrières et c'est en feulant de plaisir qu'elle accepta les caresses de Sophie, et celles d'Alain qui se mit à lui pétrir la poitrine à deux mains avec beaucoup de sensualité comme il savait si bien le faire.
Toujours allongée dans la même position, elle se cramponna au bureau, posa la joue sur le coussin, ferma les yeux et ondula des hanches, en proie à une excitation grandissante. D'entre les lèvres de son sexe, elle sentit couler des glaires que la jeune fille alla récolter pour lubrifier son petit bouton devenu turgescent. Quand Sophie lui baisa doucement les fesses à petits coups, lui enfonça délicatement un doigt dans le ventre, le faisant aller et venir très lentement, elle poussa des cris plaintifs en l'accompagnant. Sous l'effet du plaisir qui l'envahissait, son ventre tout entier fut parcouru de contractions spasmodiques. La jeune fille vit l'anus de Nicole se détendre, puis se refermer autour de ce qui le dilatait, pulser plusieurs fois, comme pour rejeter et avaler tour à tour le dilatateur. Elle comprit dans quel état se trouvait sa compagne, et sans attendre que se soient écoulées les cinq minutes habituelles, elle le remplaça par celui qu'elle chauffait en elle.
La jeune femme émit un feulement rauque en le sentant forcer son sphincter. La sensation que ça lui fit éprouver la fit trembler de désir. Alain, hors de lui, dur comme jamais il ne l'avait été, se leva et présenta son sexe à Nicole.
Elle ouvrit la bouche avec avidité lorsque le gros gland se plaça devant ses lèvres. L'homme s'y enfonça tout doucement en gémissant, sentant la chair de poule le recouvrir quand la chaleur de sa cavité buccale l'enveloppa et que sa langue se mit à tournoyer autour de lui. Lui tenant la tête à deux mains, les doigts sur la commissure de ses lèvres, il se laissa sucer avec art en geignant. Les pulsations de sa verge l'avertirent qu'il était au bord de l'orgasme. Il se retira sans brusquerie pour se pencher sur sa compagne et lui souffler tout doucement au creux de l'oreille en déposant de petits baisers sur sa joue :
- Non… pas maintenant s'il vous plaît.
Son ton suppliant était pathétique.
- J'en ai terriblement envie, mais c'est votre corps que je désire. Vos reins. Que vous me sentiez en vous, que vous voyiez l'ardeur que votre beauté déclenche en moi. J'ai envie de vous. Vous comprenez ?
C'était comme s'il s'excusait de ne pas profiter de sa bouche pour y jouir. Nicole fut bouleversée par sa déclaration. Il s'y prenait tellement bien qu'elle aussi voulait le sentir en elle.
- J'en ai envie aussi, eut-elle la force de souffler.
Il sembla surpris l'espace d'une fraction seconde avant de demander, toujours sur le même ton :
- Même si ça ne vous rapporte rien ?
-… oui… finit-elle par dire après un court instant d'hésitation, parfaitement sincère tandis qu'entre ses jambes la jeune fille s'évertuait avec beaucoup de savoir faire à entretenir un plaisir diffus qui maintenant se répandait dans tout son être.
Alain sembla complètement retourné par son consentement. Il plaqua sa bouche à celle de la jeune femme et lui donna un baiser encore plus passionné. Les yeux brillants, il se redressa pour la contempler dans son ensemble. Il jeta un œil sur la mallette pour constater qu'il restait encore un gode.
- Vous n'êtes pas encore tout à fait prête.
Elle poussa un soupir de dépit. Sophie accentua ses caresses pour lui faire atteindre un degré d'excitation qu'elle contrôlait parfaitement.
- Voulez-vous tout de même que je vous prenne maintenant ? demanda-t-il plein d'espoir.
- .. o… oui… gloussa la jeune femme.
Tout en lui maintenant le gode enfoncé entre les fesses pour qu'il ne s'échappe pas malgré les contractions de son bas ventre, la jeune fille revint à son clitoris qu'elle agaça savamment, lui arrachant de petits cris de souris.
- Le désirez-vous vraiment, insista Alain en se tenant la verge et en la lui présentant devant les yeux pour lui faire voir ce qui l'attendait.
- … o… ou… oui… haleta-t-elle en se crispant alors qu'une nouvelle vague de plaisir déferlait en elle. J'en ai envie…
Sans un mot, le regard éperdu, Alain alla dans son dos. Il regarda avidement les fesses de la jeune femme honteusement écartées, l'anus enserrant l'avant dernier dilatateur dont l'extrémité dépassait indécemment de l'anneau bistre, la fentine dégoulinante de glaires dont les chairs baillaient sur l'orée du vagin. Il eut un frisson de désir pervers, attiré comme un aimant par son sexe rosé. Le gras de l'intérieur de ses cuisses marquaient encore plus l'ourlé de ses grandes lèvres luisantes au dessus du pubis bombé à la peau glabre. Il songea un instant changer d'orifice, la prendre là, par le vagin, s'enfoncer dans le ventre qu'il convoitait tant, y plonger son pieu dressé, s'enfoncer dans son logement intime. Ca aurait été encore meilleur alors qu'elle avait le rectum rempli. Elle était là, à disposition, livrée à ses ardeurs. Il dû se faire violence pour ne pas céder à ce qu'il désirait le plus.
Sophie, comprenant la lutte interne qui l'assaillait, vint à son secours en souriant. Elle se recula légèrement, prit la verge de son patron d'une main, le bout du gode qui dépassait des fesses de Nicole de l'autre, le retira doucement avant de le remplacer par le gros gland boursouflé qu'elle décalotta en tirant la peau vers l'arrière avant que le sphincter ne se referme. La jeune femme émit un soupir de soulagement quand les mains d'Alain se posèrent sur sa taille en la serrant doucement mais fermement. Sophie, une fois certaine qu'il s'en tiendrait à ce qui était prévu, revint devant le bureau et prit les mains de la jeune femme qu'elle serra dans les siennes en approchant le bas ventre de son visage.
- Je vais vous prendre, fit l'homme dans son dos, la voix étranglée par l'émotion en poussant pour rester en place.
Nicole gémit sourdement en attendant l'estocade. Les yeux clos, elle serra les doigts de sa compagne qui répondit à sa pression en collant le mont de vénus contre sa joue.
Alain ne se sentait plus d'émotion. Il pressa entre deux doigts la base de son gland qui dépassait encore, jusqu'à ce que le sang qui le gonflait s'en échappe, le rendant beaucoup moins volumineux tout en conservant le reste de son sexe en érection. Il revint s'agripper aux hanches évasées et pressa plus fermement pour passer l'étroite barrière qui résista un peu. La sensation d'étroitesse qu'il ressentit le fit glousser de plaisir. Les yeux rivés à l'anus qu'il s'apprêtait à pourfendre, il suivit la lente progression de son pieu qui disparut tout doucement entre les fesses de la jeune femme offerte à ses ardeurs. Les jambes flageolantes tellement il avait envie de la prendre d'un seul coup, de s'enfoncer en elle sans plus attendre, le souffle de plus en plus court, il se retint de céder à ses envies en faisant un très gros effort sur lui même.
Lorsque ses couilles butèrent contre le gras des fesses de Nicole, qu'il fut bien calé tout au fond, il s'arrêta. Sa bite de plus en plus dure palpita deux ou trois fois dans son logement. La jeune femme avait retenu sa respiration pendant toute la durée de son avancée. Elle avait suivi millimètre par millimètre la pénétration, ne ressentant qu'une très légère gêne qui s'était très vite transformée en plaisir. Jamais elle n'avait été enculée de cette manière. Elle n'avait pas ressenti la douleur cuisante à laquelle elle s'attendait, celle qu'elle avait avec ses autres amants trop impatients. Seulement un grand bien être, le plaisir de sentir son rectum bien rempli. Jamais elle n'avait vécu une telle chose. Ses doigts se décrispèrent autour de ceux de Sophie. Elle lui lâcha les mains pour enlacer ses fesses et embrasser à petits coups le haut de son mont de vénus glabre. La douceur de cette chair de femme lui donna un grand plaisir et la rassura en même temps. Sa compagne, avec beaucoup de tendresse, lui caressa les cheveux en soupirant, tendant son bassin en avant à la rencontre de la bouche qui la baisait. Sous elle, d'importants filets de glaires engluèrent l'intérieur de ses cuisses. Elle aurait voulu que la jeune femme lèche son clitoris bandé, mais la laissa à ce qu'elle était en train de subir pour ne pas la distraire de son initiation.
Alain, toujours enfiché entre les fesses de Nicole, reprenait doucement le contrôle de ses émotions. Nulle parole n'était plus nécessaire. Il sentait intimement la fusion de leurs deux corps. Quand sa verge arrêta de palpiter, il se recula un peu, puis revint et recommença plusieurs fois aussi lentement qu'il en était capable. Devant lui, le sourire épanoui de Sophie, tendrement enlacée par la jeune femme qu'il prenait, lui dit assez combien elle appréciait ce qu'il faisait. Lui même la sentait très excitée. Ses glaires toujours très abondantes lui mouillèrent les bourses quand elles frottèrent sa vulve dégoulinante. Ses lentes allées et venues firent encore grossir son mât, lui conférant des dimensions bien plus importantes que lorsqu'il était simplement en érection. Le fait d'aller et venir dans le rectum de la femme qu'il désirait tellement, l'excitait à un point tel qu'il ne cessait de palpiter. Sa soumission, son acceptation de tout à l'heure, lui avait donné une énergie encore plus intense.
Il la sentait sur le point de céder, de s'offrir à lui de sa propre volonté, de lui livrer son ventre d'elle même. En fixant intensément l'anneau de chair qu'il pourfendait, il eut plusieurs contractions spasmodiques qu'il réfréna à grand mal en s'immobilisant, bien calé le plus loin possible. Sophie le regarda, les yeux dans le vague, sans arrêter de caresser la chevelure soyeuse de sa compagne. Sa propre vulve était gonflée à n'en plus pouvoir.
La scène qu'elles lui offraient n'était pas pour l'aider à se retenir. En soufflant, il reprit ses mouvements réguliers en faisant très attention aux réactions de sa partenaire. Bien lubrifiée, elle l'acceptait sans aucun mal. La taille de son antre s'adaptait parfaitement au volume de sa tige. Ses muqueuses internes lui faisaient un doux fourreau dans lequel il coulissait à merveille. Le coussin sous son bas ventre, appuyé dessus comme elle était depuis maintenant assez longtemps, les jambes très écartées, reposant entièrement sur lui, en compressant ses organes internes, la rendaient encore plus étroite de l'intérieur. Ca n'était pas pour son seul confort qu'il avait été placé à cet endroit. Alain savait que dans cette position, une femme, au bout d'un certain temps, se reposait de la tension exercée sur ses jambes en s'appuyant totalement sur ce coussin. Accessoire indispensable pour surélever la croupe de sa partenaire et lui donner le bon angle de pénétration, mais aussi pour rétrécir l'intérieur de son corps.
Nicole, prise avec autant de science, patiemment limée en douceur, bien lubrifiée et préparée de main de maître, ne ressentait plus que du plaisir. Le lent coulissement de la bite dure dans ses chairs lui procurait des sensations qu'elle n'avait que très rarement connues. Sauf dans sa jeunesse, lorsque adolescente, elle stimulait cet endroit avec le manche oblong de sa brosse à cheveux tout en se caressant, étendue sur son lit, les genoux repliés, les cuisses largement écartées pour accéder à son antre secret avec plus de facilité. Elle avait alors des orgasmes dévastateurs qui la laissaient anéantie.
Très excitée par ce que lui renvoyait ses fesses, baisant à petits coups la peau douce de la jeune fille qui la câlinait, elle se souvint de ce qu'avait dit Alain lorsqu'il avait expliqué la conformation des ses organes internes. En proie à une excitation qui ne faisait que croître et embellir, elle poussa sur son ventre comme pour aller à la selle. Elle sentit parfaitement le gros gland buter contre ce qu'il avait appelé le deuxième anneau. Elle se contracta, puis recommença en poussant encore plus fort.
Alain, agréablement surpris par son initiative, s'immobilisa en se cramponnant à ses hanches. Le rectum de la jeune femme se mit à le masser sans qu'il ait à bouger.
Sophie, voyant ce qu'elle tentait de faire, la serra encore plus fort pour l'encourager. Elle lui prit une main, la retourna vers le haut en tirant son poignet à l'extérieur du meuble, l'enjamba et y plaqua sa vulve inondée. Nicole tendit simplement ses doigts sur lesquels la jeune fille s'empala elle même. En ondulant du bassin, elle se branla toute seule sur la main que lui prêtait sa compagne.
Chaque poussée s'accompagnait d'un soupir marquant l'effort qu'elle faisait. L'homme dans son dos, rythma sa pénétration sur les contractions de Nicole, se positionnant juste comme il faut pour se trouver en face de son deuxième anneau. Il le sentit, le trouva et au bout de plusieurs tentatives, réussit à l'élargir assez pour le pourfendre à son tour. La jeune femme poussa un petit cri en sentant la verge aller plus loin qu'elle n'avait jamais été. Elle su qu'elle avait réussi et gémit sous l'effet de la sensation que ça lui procurait. Très surprise de sentir quelque chose la fouiller si profondément, elle resta immobile en pressant sur son ventre, laissant son amant reprendre l'initiative.
Alain, sous l'effet extraordinaire de cette pénétration profonde, fit de petits mouvements qui arrachèrent des gémissements de plaisir à sa partenaire. Il sentit qu'ils étaient tous les deux au bord de la jouissance. En haletant, les jambes tremblantes, il la pistonna de plus en plus vite, de plus en plus amplement, tandis que devant lui, Sophie se retenait à la table pour ne pas s'appuyer trop fort sur la main dont elle se servait pour se branler en les regardants de tous ses yeux.
Les trois protagonistes s'enflammèrent rapidement. La jeune fille fut la première à partir, inondant la main de Nicole qui se trouva totalement engluée par les glaires épaisses de son vagin. Elle jouit sans se retenir, étouffée par des hoquets de plaisir qui la firent se tordre en tous sens. Elle se frotta lascivement pendant un long moment, se donnant en spectacle aux deux autres sans aucune pudeur. Les seins tendus, les aréoles fripées, les mamelons dressés, le ventre parcouru d'une houle significative, les cuisses écartées, la bouche ouverte, elle était l'image même de la jouissance la plus extrême.
Alain ne pu résister à la vision de son jeune corps qui montrait à l'envie tout ce qu'elle ressentait. L'expression de son visage aux traits déformés qu'il connaissait si bien pour lui avoir de nombreuses fois déjà fait l'amour, déclencha son propre orgasme. Le sperme, brûlant monta comme un volcan d'entre ses cuises, chemina le long du canal de son sexe, jaillit comme un geyser par le méat, le faisant hurler tellement c'était fort. Il se répandit dans le rectum de Nicole en donnant des coups de reins appuyés, lui envoyant jusque dans les intestins sa liqueur blanchâtre qu'il expulsa en plusieurs fois. Il cracha son jus en se courbant sous l'effet tétanisant, tous les muscles crispés, le souffle court. Il resta dans la jeune femme jusqu'à ce que son pieu ne palpite plus.
Nicole, devant ce qu'elle avait déclenché, assaillie par les sensation de plus en plus vives que lui renvoyait ses fesses, en sentant l'homme éjaculer en elle, en le sentant pulser au rythme des jets qu'il lui répandait dans les boyaux, monta rapidement à des sommets d'excitation. La seule stimulation de ses muqueuses anales lui procurait un immense plaisir, mais un plaisir extrêmement particulier qui se rapprochait de l'orgasme sans l'atteindre. Elle sentait confusément qu'elle pourrait y arriver, pour peu qu'il continue à s'occuper d'elle. Elle se mit à gémir en sentant la fin de l'orgasme de l'homme, remua les hanches, donna des coups de reins pour aller au devant de la verge qu'elle désirait maintenant plus que tout pour ne pas rester sur sa faim. Elle se sentit envahie par une grande vague d'espoir et un regain de vigueur lorsqu'elle le sentit reprendre ses allées et venues, ample, profondes, puissantes, comme s'il ne s'était rien passé. Elle poussa autant qu'elle pu, se contracta, poussa encore pour mieux percevoir la présence salvatrice du sexe mâle qui lui labourait les chairs. Eperdue, elle commença à geindre, une main dans la vulve gluante de Sophie, les fesses fermement empalées, secouée d'avant en arrière sous les coups de boutoir d'Alain. Sans prendre vraiment conscience de ce qu'elle disait, elle émit, la voix étranglée par l'émotion des :
- Oui… Oui… Oui… Oui… Oh oui… Encore…
De plus en plus fort, rythmant les assauts de son amant comme autant de psalmodies qui faisaient chaque fois monter son désir d'un cran. Au fur et à mesure qu'elle s'excitait, que le plaisir montait en elle, elle se mit à parler de plus en plus haut, en venant presque à crier des mots qu'elle n'aurait pas prononcés dans son état normal.
Le souffle saccadé, la voix entrecoupée de sanglots rentrés, elle se déchaîna à l'approche du plaisir qu'elle sentait à sa porté. Quand il déferla en elle, ce fut comme un feu d'artifice. Tout son être fut transporté dans des abîmes de jouissance, la plongeant dans une extase qu'elle n'aurait jamais crue possible. C'était puissant, prenant, enveloppant. Son ventre, sa tête, son corps lui parurent exploser en même temps. Toujours aussi démonstrative, abandonnant la vulve et le vagin de Sophie, elle se redressa en prenant appui sur ses avant bras, cambré à l'extrême, pour mieux sentir la verge qui lui faisait tant de bien, remua les reins en hurlant comme une bête, giclant par la vulve un flot de cyprine comme elle avait l'habitude de faire sous l'emprise d'une grande jouissance, avant de retomber comme une masse, essoufflée, anéantie, sanglotant, après une telle extase.
C'est à peine si elle se rendit compte que l'homme dans son dos se retirait, lui laissant entre les fesses un large trou béant à l'intérieur duquel on pouvait distinctement voir l'intérieur de son rectum rougi par le frottement qu'il venait de subir, que la jeune fille remettait sous sa tête le coussin qu'elle avait fait tombé par terre dans les mouvements désordonnés qu'elle avait eu, avant de se reculer un peu pour la regarder reprendre ses esprits.
Elle mit un long moment à reprendre conscience, affalée comme une forme inerte étalée dans la plus parfaite indécence sur le bureau, devant ses tortionnaires qui l'observaient avec beaucoup d'attention.
Sophie, la tête encore bourdonnante, l'intérieur des cuisses trempé par ce que ses organes avaient distillés, inondée jusqu'au milieu des mollets, se recula pour laisser Alain s'asseoir dans son fauteuil. L'homme, les jambes fauchées pas ce qu'il venait de vivre, approcha le siège de la jeune femme à demi consciente et l'embrassa avant de lui dire la voix déformée par l'émotion :
- Merci… Oh, merci. Vous avez été merveilleuse.
Elle entendit à peine ses paroles de félicitation, la tête dans du coton, le ventre vibrant. Sur la moquette, entre ses pieds, une large flaque de glaires s'étalait, preuve indéniable de ce qu'elle avait ressenti. Tout son être vibrait encore. Essoufflée, elle avait beaucoup de mal à revenir sur terre. Elle entendit, dans sa demi-conscience, Alain dire à leur compagne, une fois qu'il jugea qu'elle devait s'être reprise un peu :
- Sophie, s'il vous plaît, occupez-vous d'elle.
- Oui, Monsieur.
- Prenez-en grand soin. Elle est parfaite.
- Oui, Monsieur, dit-elle le regard brillant à l'idée de s'acquitter de cette tâche.
Elle ramassa leurs affaires, puis, avec beaucoup de douceur, aida Nicole à se relever. Tous ses muscles étaient endoloris après être restée dans cette position aussi longtemps. Même si la séance n'avait duré qu'à peine plus d'une heure, il lui semblait que ça faisait des lustres qu'elle était là. Encore chancelante, soutenue à la taille par sa compagne, accrochée à ses épaules par un bras passé autour d'elles, elle la suivit dans la salle de bain des appartements situés derrière le bureau.
Quand le jet tiède de la douche les enveloppa, alors qu'assises face à face dans l'immense baignoire, elles se regardaient sans rien dire, Nicole se sentit envahie par un immense bien être. C'était comme dans son adolescence. Elle n'avait pas perdu les sensations du plaisir anal. Peu à peu, les brumes du plaisir se dissipèrent, et elle se mit à rougir en se rendant compte de ce qu'elle venait de faire.
Pendant un long moment, alors qu'en proie à l'excitation elle ne pensait plus qu'à jouir, elle s'était livrée, abandonnée à leurs assauts conjugués, et une grande honte l'envahit en repensant à son attitude dévergondée. Elle baissa les yeux, incapable de soutenir le regard de la jeune fille qui semblait radieuse. Cette dernière vint se coller à elle en la prenant par les épaules, l'enlaça et la serra très fort contre son corps nu sous l'eau qui les éclaboussait.
Elle lui caressant la tête comme pour la consoler, comprenant, en tant que femme, ce qu'elle pouvait ressentir, elle même s'étant trouvée dans cette situation lorsqu'elle était sous la coupe de l'homme qui avait abusé d'elle, avant qu'elle ne cède à ses désirs et s'offre d'elle même à lui pour son plus grand plaisir. D'une nature beaucoup moins réservée que Nicole, elle n'avait eu que peu de mal à en arriver là. Elle aimait le sexe sous toutes ses formes, étant même à la limite de la nymphomanie. Sans cesse réceptive au moindre attouchement, à la moindre allusion à tout ce qui pourrait lui procurer du plaisir, se livrant sans distinction aux hommes comme aux femmes, aucun plaisir ne lui était étranger. Elle préférait indéniablement les femmes, mais ne rechignait jamais devant une bonne queue bien dure.
Elle prit un flacon de savon liquide et s'appliqua à faire la toilette de sa compagne d'infortune. En parcourant le corps désirable de la jeune femme qui se laissait faire sans rien dire, comme une enfant trop heureuse qu'on prenne soin d'elle, Sophie sentit son ventre se serrer. Elle alla entre ses cuisses, nettoyer en profondeur les moindres replis de son sexe glabre, poussa jusqu'à son anus encore dilaté, la lava avec mille attentions délicates, revint sur ses seins, profitant de l'inertie de Nicole encore sous le coup de l'émotion. Elle l'embrassa doucement sur la bouche avant de murmurer :
- Merci ma chérie.
En entendant ces mots doux susurrés à son oreille avec beaucoup de tendresse, la jeune femme pas encore bien remise, fut très troublée. Instinctivement, elle se rapprocha de sa compagne, et posa la tête au creux de son épaule. Elle avait formidablement joui et tout son être ne pouvait nier l'extraordinaire bien être physique qui l'envahissait encore maintenant. Sa présence la rassurait. Ses souvenirs d'adolescente lui revinrent encore. Comme quand à l'époque, elle se réfugiait dans les bras de son amie après que le Directeur du pensionnat ait abusé d'elle. Elles restèrent un long moment comme ça, avant de se rincer et s'apprêter pour revenir dans le bureau où s'étaient déroulés leurs ébats. Elles n'avaient échangé aucune autre parole. Nicole aurait voulu poser mille questions à sa compagne, mais n'osa pas encore le faire.
Quand elles se présentèrent à Alain, fraîches et pimpantes, celui-ci rhabillé, les attendait comme si rien ne s'était passé. Même les instruments avaient disparus de la pièce. Seule, la tache humide sur la moquette attestait qu'elle n'avait pas rêvé.
- Merci, Sophie, fit-il à la jeune fille. Vous pouvez disposer.
- Oui, Monsieur, fit-elle en regagnant l'accueil.
Une fois seuls, l'homme reprit son air docte et commenta :
- Vous avez été absolument parfaite. Je vous félicite.
- Merci, Monsieur…
- Votre bonne volonté mérite récompense.
Il sortit deux jokers du tiroir et les poussa devant la jeune femme avec la traite du mois.
- Vous les avez mérités. Plus un troisième, fit-il en lui en donnant un autre, pour avoir accepté de vous laisser prendre avant que votre préparation soit terminée, même si ça ne vous rapportait rien. Je vous en fais cadeau non pas pour avoir accepté, mais pour l'avoir accepté sans espoir de récompense.
- Merci, Monsieur, dit-elle en rangeant les papiers dans son sac à main.
- Vous voyez, je récompense toujours les bons gestes.
Elle ne dit rien, le laissant l'observer un long moment. Il sembla réfléchir puis fit, reprenant son expression enamourée :
- Vous m'avez donné un plaisir immense. Vraiment. D'abord en jouissant comme vous l'avez fait, puis pour m'avoir offert votre deuxième anneau avec tellement de passion.
Elle rougit jusqu'aux oreilles en s'entendant rappeler ce qu'elle avait fait.
- Vous êtes une femme extraordinaire. J'ai rarement ressenti autant de plaisir.
Puis, après un moment, comme s'il hésitait :
- Je suis heureux que Sophie vous montre autant d'affection. C'est une jeune fille exceptionnelle. Sur bien des points, vous vous ressemblez énormément. Peut-être vous aidera-t-elle à prendre conscience de ce que je ressens pour vous. Et peut-être consentirez-vous alors à m'accorder ce que je désire.
Nicole rougit. La séance de commentaires qui suivait chacun de leurs rendez-vous la mettait toujours très mal à l'aise.
- Je veux que vous sachiez que je ne suis pas intervenu dans les sentiments que Sophie éprouve à votre égard et que je n'y interviendrai jamais en quelque manière que ce soit. C'est la première fois qu'elle montre une attirance aussi forte pour quelqu'un devant moi. Si je lui ai accordé cette permission, c'est par respect pour vous et par reconnaissance pour elle. Au delà du plaisir que vous me donnez toutes les deux, et en dehors de nos rendez-vous, votre relation n'appartient qu'à vous. Vous en ferez ce que vous voulez. Je voulais que vous le sachiez. Vous savez que je ne mens jamais n'est-ce pas ?
- Oui, Monsieur.
Il la regarda encore un long moment, puis, comme à regret, dit :
- Je vous remercie encore. Vous êtes libre.
Dans sa voix, quelque chose trahissait ce qui lui en coûtait de la laisser partir. Leurs ébats les avaient brisés tous les trois et l'intensité de ce qu'ils avaient vécu avait indéniablement modifié quelque chose dans leurs rapports. Même gênée, elle ne lui en voulait plus autant de profiter de la situation. Les sens comblés, le corps satisfait, sa douceur, son intonation, son regard, tout montrait à l'évidence sa sincérité. Elle ne se sentit plus seulement considérée comme un simple objet, mais percevait, même après une telle séance, le désir ardent qu'il avait d'elle. L'idée de lui céder un jour ne lui parut plus aussi improbable. Elle avait vécu quelque chose de très fort et fut obligée de s'avouer qu'il avait été un amant hors du commun. En y repensant, Nicole sentit son ventre se serrer et son cœur battre plus vite. Petit à petit, elle se laissait envelopper par l'extraordinaire emprise qu'il tissait autour d'elle.
Quand elle se leva pour se diriger vers la porte, il l'accompagna et lui ouvrit en s'effaçant pour la laisser passer. Elle eut la sensation qu'il réprimait un geste pour la retenir, mais il n'en fit rien. Quand Nicole se trouva seule face à Sophie, sagement assise derrière son ordinateur, elle rougit jusqu'aux oreilles. La jeune fille se leva en lui faisant un large sourire et l'accompagna jusqu'à l'ascenseur. La jeune femme n'eut pas le cœur de lui refuser le baiser qu'elle vint quémander à ses lèvres et le lui rendit avec plaisir. Une fois les portes refermées sur elle, elle tenta de calmer les battements désordonnés de son cœur, mais en vain. Les tempes bourdonnantes, le ventre serré, elle se retrouva au rez-de-chaussée sans s'en rendre compte. Même une fois dans la rue, elle ne parvint pas à apaiser ses palpitations. Pour la première fois depuis qu'elle était sous l'emprise de son tortionnaire, elle en ressortait le cœur léger malgré tout ce qu'il lui avait fait subir.
Pas d'inquiétude... Elle a tellement de choses à apprendre, et en un minimum de 36 "leçons", que vous vous doutez bien qu'il y en aura pour tous les goûts hein ? Et qu'elle va évoluer n'est-ce pas ? Tant en intensité qu'en pratiques.
Et puis si ça plaît, dans un autre genre d'expériences pour elle, il y a aussi le roman de ses jeunes années ...
Et là, ce seront les Libertins qui se régaleront (les autres aussi j'espère).
En attendant, merci de prendre le temps, d'avoir la patience de me lire et de me faire vos commentaires.
C'est la toute première fois que je le soumets à l’appréciation de "véritables fins gourmets" de cet art, alors...
Merci... et encore merci...