Notre histoire
Publié : 25 mai 2011, 11:49
Je m’installe dans le TGV, à côté d’une grosse dame grincheuse. Mais elle ne parviendra pas à faire disparaître mon sourire. Aujourd’hui, je la verrai.
On avait rapidement sympathisé sur un forum. Humour, discussions générales puis plus personnelles.
Puis l’envie de se connaître un peu mieux. Echange de photos. D’abord sages, puis plus coquines.
Puis elle m’avait confié ses complexes, ses peurs, ses douleurs. Je lui avais parlé de mes doutes, de mes errements, du vide actuel de ma petite vie... On s’était rapprochés. J’avais envie d’être l’épaule sur laquelle elle pourrait pleurer, se reposer, sourire. Et j’avais envie d’elle.
Coup de coeur pour moi.
Je ne cessai de regarder ses photos. Son visage. Ses jambes gainées de bas. Ce corps joliment rond.
Coup de coeur aussi lorsqu’elle m’avait autorisé à l’appeler. Sa voix. Si proche. Ses silences. Son rire.
Coup de coeur pour son corps, sa sensualité, pour elle, intégralement.
J’avais liquidé mon couple agonisant. Il ne se passait déjà plus grand chose, mais depuis que je la connaissais, plus rien n’était envisageable. Pas marié, pas d’enfant. J’avais tout laché.
Je voulais être libre de toute entrave pour ce jour où je la verrais. Celà ne l’engageait en rien, mais au moins elle saurait que de mon côté, je serais libre.
Inconscient,je ne pense même pas que je pourrais ne pas lui plaire. Moi, mon ventre, ma gueule, mon humour bizarre et mon sens de l’élégance si particulier. Je n’imagine pas qu’elle ne me plaira pas. Je sais que c’est elle.
Le train démarre lourdement. Je ne sais même plus pourquoi j’ai pris un billet de retour.
Dans son appartement, elle s’apprête. Elle est sortie ruisselante de la douche. Une goutte d’eau tombe de son téton. Elle sèche longuement ses longs cheveux.
Elle ne sait pas au juste que penser de ce type qui s’est si bizarrement comporté sur le forum. Trop pressant, trop fou, trop rapide. Le genre à éviter. Mais en même temps, si drôle, si désabusé, si perdu. Et sa voix. Son ton posé. Ses mots... envoutants... Elle est méfiante. Déjà maltraitée par la vie, elle n’a pas l’intention de souffrir davantage.
Mais elle lui laisse une chance. Pas grand chose à perdre. Et l’individu paraît sensé. Qui sait ? Un déjeuner... Ca n’engage à rien.
Elle se fera toute belle, parce qu’elle en a envie. Parce que type, c’est peut-être pas ’homme de sa vie, mais il lui plait quand même. Et si jamais... C’était lui... Elle voudra lui plaire.
Elle enfile gracieusement ses bas noirs. Une jolie culotte. Et le soutien-gorge assorti pour mettre en valeur sa superbe poitrine... Une belle jupe : le garçon aime ses jambes. Petites chaussures : elle est craquante. Elle est plus émue qu’elle l’aurait pensé.
Elle monte dans sa voiture : direction la gare...
On avait rapidement sympathisé sur un forum. Humour, discussions générales puis plus personnelles.
Puis l’envie de se connaître un peu mieux. Echange de photos. D’abord sages, puis plus coquines.
Puis elle m’avait confié ses complexes, ses peurs, ses douleurs. Je lui avais parlé de mes doutes, de mes errements, du vide actuel de ma petite vie... On s’était rapprochés. J’avais envie d’être l’épaule sur laquelle elle pourrait pleurer, se reposer, sourire. Et j’avais envie d’elle.
Coup de coeur pour moi.
Je ne cessai de regarder ses photos. Son visage. Ses jambes gainées de bas. Ce corps joliment rond.
Coup de coeur aussi lorsqu’elle m’avait autorisé à l’appeler. Sa voix. Si proche. Ses silences. Son rire.
Coup de coeur pour son corps, sa sensualité, pour elle, intégralement.
J’avais liquidé mon couple agonisant. Il ne se passait déjà plus grand chose, mais depuis que je la connaissais, plus rien n’était envisageable. Pas marié, pas d’enfant. J’avais tout laché.
Je voulais être libre de toute entrave pour ce jour où je la verrais. Celà ne l’engageait en rien, mais au moins elle saurait que de mon côté, je serais libre.
Inconscient,je ne pense même pas que je pourrais ne pas lui plaire. Moi, mon ventre, ma gueule, mon humour bizarre et mon sens de l’élégance si particulier. Je n’imagine pas qu’elle ne me plaira pas. Je sais que c’est elle.
Le train démarre lourdement. Je ne sais même plus pourquoi j’ai pris un billet de retour.
Dans son appartement, elle s’apprête. Elle est sortie ruisselante de la douche. Une goutte d’eau tombe de son téton. Elle sèche longuement ses longs cheveux.
Elle ne sait pas au juste que penser de ce type qui s’est si bizarrement comporté sur le forum. Trop pressant, trop fou, trop rapide. Le genre à éviter. Mais en même temps, si drôle, si désabusé, si perdu. Et sa voix. Son ton posé. Ses mots... envoutants... Elle est méfiante. Déjà maltraitée par la vie, elle n’a pas l’intention de souffrir davantage.
Mais elle lui laisse une chance. Pas grand chose à perdre. Et l’individu paraît sensé. Qui sait ? Un déjeuner... Ca n’engage à rien.
Elle se fera toute belle, parce qu’elle en a envie. Parce que type, c’est peut-être pas ’homme de sa vie, mais il lui plait quand même. Et si jamais... C’était lui... Elle voudra lui plaire.
Elle enfile gracieusement ses bas noirs. Une jolie culotte. Et le soutien-gorge assorti pour mettre en valeur sa superbe poitrine... Une belle jupe : le garçon aime ses jambes. Petites chaussures : elle est craquante. Elle est plus émue qu’elle l’aurait pensé.
Elle monte dans sa voiture : direction la gare...