Secret de famille

Des récits qui ne manqueront pas de réveiller vos sens et votre imagination...
DeLsEp9

Re: Secret de famille

Message par DeLsEp9 »

Pour entretenir la dé pend anse de quelqu'un. :bik:


Propos de Sabine ma femme
Propos de Magalie ma belle sœur
Propos de Jacques
Mes pensées

Propos de Suzanne
Propos de Charlotte
Propos de Lucie
Propos de Louise


13)



Elle est out, groggy, ma moitié. J’appelle sa mère, maman. Il y encore deux jours nous nous serions gentiment étripés avec des couteaux rouillés, pour être certain que l’un de nous deux y reste.

Là, nous sommes d’une gentillesse rare l’un vis-à-vis de l’autre. Elle ne comprend plus rien. Il est vrai que moi depuis hier j’ai arrêté de chercher à comprendre. J’y vais au feeling, au pif, à l’intuition.


Il est tard on mange dans 2 heures.

Ce n’est pas un café et un croissant qui vont te couper la faim, et te faire grossir.

-/-


Elle me regarde bougon, rapproche sa chaise et se sert un café, prends un croissant et commence à le manger avec appétit. Tout en mangeant, je la voie me regarder discrètement avec un petit sourire. Elle à l’air de me dire, attends toi tu me le paieras, tu m’obliges, tu vas voire de quel bois je me chauffe. Et en même temps ses yeux me dévorent comme si j’étais le croissant qu’elle est en train de mordre à pleine dents.

Ma belle-mère me regarde.


Je croîts que tu as raison Jacques.

Depuis hier je t’observe, j’ai remarqué que tu sais te faire obéir, sans élevé le ton, sans crier. Cela la changera de son père.

Tu dis une fois les choses et Magalie fait ce que tu lui as demandé.

Moi je dois m’énervée, elle fait ce qu’elle veut. Un homme manque ici.

Un regard parfois te suffit, pour qu’elle fasse ce qu’il faut. Au moins chez vous elle ne fera pas n’importe quoi. Et je sais que vous la surveillerait comme il faut.

Je règle les dernières modalités avec ta femme demain et c’est d’accord, elle ira habiter chez vous pour la rentrée scolaire. De toute façon, vous avez plus que la place nécessaire, dans cette grande maison.

Magalie tu n’oublieras pas que tu as une maman.


Magalie se lève les yeux trempé, elle pleure come une madeleine.

Maman tu es formidable, t’es super. Bien sur que je ne t’oublierais pas j’ai une maman, toi.

Je te promets, comme je l’ai promis à Jacques et à Sabine, de travailler comme une folle. Tu seras fière de moi. Tu verras. Je te le promets.


Bon si ça ne vous dérange pas je voudrais que mon homme puisse s’habiller.
Sa suffit, je crois voir le roi et sa cour, pour ne pas dire sa basse cour.

Bon le poulailler dehors.


Tout le monde éclate de rire. Belle maman et Magalie quitte la pièce en fermant la porte.

Alors toi tu me scie. En 5 minutes tu règles tout, ça fait deux jours que je rame, négocie, et toi pfft tu dis deux mots et c’est bon.

A quoi sa sert d’être marié, si je ne sers pas, si je ne t’aide pas dans les moments sensibles, dans les moments tendus. Pourquoi tu crois que je me suis dis qu’il fallait monter.

Euh enfin il y avait aussi une autre raison.


Coquin, je connais ton autre raison, je crois bien que dans les deux cas tu as eut raison. Tant pour que l’on se retrouve, que pour me prêter main forte.

Quoi qu’il arrive, qu’il se passe je ne regrette pas d’être avec toi.

Bon ton altesse tu bouge ton popotin. Tu as vue l’heure.


Je me lève sous les yeux énamourés de ma moitié. La prends dans mes bras, l’embrasse tendrement. Je la sens fondre dans mes bras. Elle se colle à moi, je sens à travers sa robe, son pubis qui se frotte contre mon sexe nu et roide. Nous ne sommes qu’à deux doigts de plonger dans le lit.

Toujours à penser à la bagatelle toi, tu as vue dans quel état tu es.

Elle caresse doucement mon sexe, ses yeux me disent qu’elle en meurt d’envie. Tout comme moi d’ailleurs.

Tu m’allumes, tu me chauffes, et après c’est de ma faute. T’es aussi coquine que moi. Dis-moi que tu n’aimes pas, que tu n’en as pas envie.

Tu le sais bien, que j’aime quand tu me prends. Maintenant encore plus qu’avant. Mais là, sous la douche, va te calmer un peux. On ne va jamais y arriver.

Je quitte ses bras si accueillant, et fonce vers la salle de bain. Je faits demi-tour.

Tu mets quoi toi pour le resto ? Qu’en penses-tu si la puce met l’ensemble pantalon et top noir ?

Bonne idée. Elle va être magnifique avec, et maman, comprendra que ce n’est plus un bébé.

Je vais mettre ma robe bleue.


je la voie songeuse.

En réfléchissant, faut que je regarde si j’ai emmené ce qu’il faut, pour ne pas trancher avec Magalie, pour être en accord avec ce qu’elle porte.

J’ai envie que mon homme soit fier, avec les deux puces aux bras.


Je lui dis d’aller le chercher en allant à la douche.

Ma femme me regarde et tend le doigt.

Avec ton truc à l’air ? D’accord il est presque présentable, elle l’a vue de prés, et plus glorieux que maintenant, mais n’exagère pas quand même.

Elle s’approche m’embrasse.

Je vais finir par me poser des questions sur vous deux mon cœur, je vous trouve très complice, peut être même trop complice.

L’essentiel, c’est qu’elle soit bien sans sa peau. Depuis qu’elle est venue à la maison, qu’elle y a dormi, je la trouve vraiment bien dans sa tête. Elle a l’air enfin de ne plus être complexée.
Je ne sais pas ce que tu lui as dit, ou ce que tu lui a fait. Cela m’importe peut, elle est radieuse, elle s’assume, elle assume, et pour moi c’est tout ce qui compte.


Elle me regarde avec son petit regard en coin, qui veut dire tant de chose et rien du tout. Sa main claque doucement sur mes fesses.

Allez sous la douche, dépêche-toi. Je voie ça avec Magalie.

Ok je me douche, je rigole en sortant de la chambre.

Je le savais, elle a tout compris, logique, c’est tellement flagrant. Autant la petite puce que moi. C’est vrai que l’on est plus complice qu’avant, mais pas autant que ça quand même. Enfin, comme toutes les femmes, le sixième sens féminin. On ne peut rien faire contre ça, nous pauvres hommes.

Je trouve quand même bizarre qu’elle le prenne si bien. Elle a l’air d’attacher autant d’importance à notre couple, qu’au bien être de Magalie.


Je rentre dans la douche, fait couler l’eau très chaude, des images sous la douche m’assaillent, la petite puce, ma femme, la petite puce qui nous regarde sa sœur et moi. Je commence à me masturber, je sens une autre main, qui vient supplanter ma main. Je me retourne, Sabine vient d’entrer dans la douche. Elle me regarde, souri. Elle me caresse doucement, tendrement.

Sa faisait longtemps que je ne t’avais pas vue te masturber, plus simplement sa fait longtemps que l’on avait plus aucune complicité.

Je n’avais plus envie, rien, Waterloo morne plaine. Tu n’y es pour rien, ça vient de moi.

Il est vrai que ces derniers temps je te fuyais, je pense, sans le savoir. Je suis content, que l’on se retrouve, que nos corps se retrouvent.


Ma main s’est posée sur son pubis. Elle y retrouve une de ses mains. Je souris elle est en train de se caresser. Ma main glisse sous la sienne pour essayer de m’emparer de son petit bouton, de le caresser.

Elle bloque ma main. Elle dirige ma main vers ses petites lèvres, guide mon majeur et mon index en elle. Elle continue à martyriser son clito. Elle le pince, le tourne, ses yeux sont presque révulsés.

Elle est partie pour se faire jouir, comme elle aime, comme elle a toujours aimée le faire avant. Une jouissance rapide, fulgurante qui la laisse toujours complètement vidée. Je la masturbe rapidement, j’essaie de calquer mes mouvements sur les siens.

D’un seul coup mes doigts se retrouvent captifs. Elle serre tellement, qu’il m’est impossible de bouger mes doigts. Je me penche, et tête un de ses seins. Surprise ! Le lait maternel de mon épouse m’arrive dans la bouche.


Moi qui est horreur du lait je vais pour le recracher, je regarde mon épouse et déglutit d’une manière ostensible.

Je ne recracherais jamais un liquide qui vient de toi, j’aime trop tes odeurs, tes saveurs.

Elle ne m’entend pas. Elle n’est pas là, elle est déjà en train de partir dans sa jouissance. Je la sens glisser dans mon bras. Ma main quitte, son pubis pour la rattraper. En même temps que mes doigts quittent son fourreau toujours aussi étroit, je l’entends gémir. Une plainte discrète, comme si elle voulait garder son plaisir en elle, comme si mes doigts lui manquaient déjà.

Je la maintiens contre moi, elle pose sa tête sur mon épaule.


Mon dieu que c’est bon. Que ça fait du bien.

Je règle l’eau sur plus froid, il faut que l’on se réveille, qu’on se bouge, on ne va jamais y arriver.

Elle me regarde.

Dernière modification par DeLsEp9 le 18 juillet 2011, 21:11, modifié 1 fois.
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Re: Secret de famille

Message par Invité »

encore :whistle:
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Re: Secret de famille

Message par Biquette »

Oui oui, encore :yuna: :d
Le pire dans tout ça, c'est qu'on n'a pas droit à une deuxième chance alors qu'on aurait su quoi en faire.
DeLsEp9

Re: Secret de famille

Message par DeLsEp9 »

Bikette a écrit :Oui oui, encore :yuna: :d

Quels morfales ces deux là
DeLsEp9

Re: Secret de famille

Message par DeLsEp9 »

Propos de Sabine ma femme
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Elle ne m’entend pas. Elle n’est pas là, elle est déjà en train de partir dans sa jouissance. Je la sens glisser dans mon bras. Ma main quitte, son pubis pour la rattraper. En même temps que mes doigts quittent son fourreau toujours aussi étroit, je l’entends gémir. Une plainte discrète, comme si elle voulait garder son plaisir en elle, comme si mes doigts lui manquaient déjà.

Je la maintiens contre moi, elle pose sa tête sur mon épaule.


Mon dieu que c’est bon. Que ça fait du bien.

Je règle l’eau sur plus froid, il faut que l’on se réveille, qu’on se bouge, on ne va jamais y arriver.

Elle me regarde.


-/-


T’es pas possible, faut toujours que t’en profite. Elle rit de bon cœur.
Je sais c’est moi, j’en avais envie, envie de jouir dans tes bras que tu voies que ta femme, qui est aussi ta maitresse est de retour, comme avant.

Il faudrait quand même se dépêcher, il est au minimum 11h30.

J’ai réservé pour 12h30.


Voilà on redescend sur terre. Nous nous lavons mutuellement, sensuellement, sans insister.
Ce qui n’empêche que autant elle que moi ne pouvons cacher nos envies. Elle me regarde, tendrement, se penche


Histoire que tu sois en forme pour le repas.

Elle commence à me masturber. Elle se baisse, va pour me prendre en bouche. Je la relève.

quand on rentre du restaurant tu auras tout le temps. Il est trop tard, j’en meurs d’envie, mais soyons logique.

Nous sortons de la douche, direction la chambre. Nous sommes nues et rigolons. La tête de ma belle-mère apparait dans l’escalier.

Elle nous regarde surprise mais ne dit mot.


Je ne sais pas qui est le plus gêné des trois. Certainement ma femme. Aie pourvue que belle-maman ne pense pas que je suis un dépravé, et annule sa décision, pour protéger sa pauvre petite fille, la pauvre Magalie du satyre que je suis.

Je ne sais pas qui doit être protégé de l’autre.


Nous entrons dans la chambre, ma femme me regarde et éclate de rire, un rire nerveux.
Elle est mal à l’aise. Je la calme, la tranquillise.


Je la calme mais même moi je ne suis pas tranquille, je connais sa mère, ma belle-mère, elle est versatile, imprévisible.

Je l’ai vue dans une même phrase changé trois fois d’opinion, alors là je ne sais pas à quoi m’attendre. Bon on verra j’irais au feeling.


Je te connais tu n’es pas plus tranquille que moi. Tout comme moi tu te demande ce que ça va encore donner.

On s’habille, on verra bien.

Nous nous préparons. Ma femme sort une robe que je ne lui connais pas. Elle lui arrive largement au-dessus du genou, et un décolleté impressionnant, met sa poitrine en valeur. Je ne peux m’empêcher de l’admirer. Je remarque qu’elle ne met aucun sous vêtement. Il est vrai qu’un soutien-gorge n’a pas sa place avec cette robe. Mais bizarre pas de culotte. Ce n’est plus trop dans ses habitudes.
Elle me sourit.


Je vais avoir l’air d’un paysan avec deux si belles femmes, avec deux canons de beautés.

Ne t’inquiète pas, justement on veut que tu sois fier de nous. Magalie et d’accord avec moi. On veut être les plus belles pour toi. Tu fais tellement pour nous.

Si d’autre femmes sont là qu’elles soient vertes de rages, de jalousie, du fait qu’elles n’existent plus pour leurs hommes.


Je descends, ma femme va chercher sa sœur dans sa chambre. J’arrive en bas ma belle-mère n’est pas dans le salon.

Aie, elle est quand même pas partie, c’est qu’elle en est capable. Sa commence à me prendre la tête ce cirque.

J’entends nettement mes deux puces qui descendent l’escalier. Leurs talons aiguilles claquent allégrement dans l’escalier, j’entends comme une douce musique, c’est pour toi mon amour que je me suis fait si belle, mais en stéréo. J’adore, je suis aux anges.

Au moment ou elles entrent la tête de ma belle-mère passe par la porte de sa chambre. Je me relève du fauteuil à côté de la porte de sa chambre.

Elle regarde ses deux filles. Elles sont sublimes, belles au naturel, pas de maquillage. Les deux plus belles plantes que ma vie m’a donnée de voir. Je me retiens de leur sauter au coup, tellement je suis ému.

Je voie ma belle-mère qui chancèle. Je la rattrape par un bras et l’assoie sur le fauteuil que j’occupais précédemment.


Mon dieu, je comprends maintenant, ce n’est plus mon bébé, c’est une femme. Mon dieu qu’elle est belle.

Elle s’effondre en pleure.

Les deux sœurs et moi nous regardons abasourdis. Je m’agenouille devant ma belle-maman.


Je viens de comprendre, le choc qu’elle a eut, ce n’est plus son bébé qu’elle a devant les yeux, mais une femme, elle se rend compte de l’évolution de la révolution de sa petite dernière.

Je pose sa tête sur mon épaule, prends ses deux mains.

Belle-maman, je comprends ce que vous ressentez. Votre surprise de voir votre bébé habillé en femme, excusez moi, excusez nous. Nous ne pensions pas à mal en lui offrant cet ensemble.

Elle redresse sa tête me regarde dans les yeux. Je pose mes mains sur ses joues et lui embrasse le front, lui embrasse les yeux.

Belle-maman, excusez moi, je ne savais pas que cela vous ferais aussi mal.

EElle me regarde avec des grands yeux. Elle secoue la tête pour dire non.

Elle tend les mains vers ses deux filles qui arrivent et les saisissent. Elle se relève, moi également, et je recule.


Excusé moi mes enfants, mais je suis une vielle égoïste, sans le vouloir vous m’avez ouvert les yeux.

J’ai devant moi, mes deux bébés, mes deux filles qui aujourd’hui sont deux femmes.les plus belles femmes de la terre.


Les deux sœurs se regardent abasourdis, et prennent leur maman dans les bras. Sans qu’elles ne se disent un mot elles écartent toutes les deux la tête, me regarde et tendent leur bras. Nous sommes tous les quatre dans les bras les uns des autres.

Ce moment est d’une émotion intense pour ces trois femmes. Les sœurs et leur mère. Je vais pour m’écarter. Ma belle-mère me regarde.


Non tu es le chef de famille, ce qui se passe en ce moment c’est à toi que je le doit.

C’est à toi que je dois ce moment intense. La joie de retrouver mes deux filles que j’avais presque perdues du fait de ma bêtise, de mon égoïsme. Du fait de mon entêtement de vieille femme aigrie.


Elle pose ses mains sur les joues de ses filles.

Me pardonnerez vous, un jour mes filles.

Ses deux filles la regardent, interloquée. Leur mère leur présente des excuses. Elle qui, il y a encore peut, n’accepter pas que l’on lui dise quoi que ce soit. Que l’on remette ces affirmations, ses certitudes en question.

Mon épouse se penche embrasse sa mère, l’étreint.


Maman il n’y a rien à pardonner tu as ouvert les yeux au moment ou il fallait, je suis heureux de retrouver la maman de mon enfance, la maman aimante. Tout simplement ma maman.

Elle s’écarte. Magalie se précipite dans les bras de sa mère et ne dit qu’un mot. Un seul mot, mais avec une intonation qui dit à la fois toute sa peine, et sa joie.

Maman.

Et elle pleure dans les bras de sa mère.

Je commence à avoir les yeux humide (et oui sous mes airs bourru je suis un grand sentimental). Mon épouse arrive, en face de moi m’embrasse tendrement me prends la figure dans ses mains.


Merci mon amour.

C’est un des jours les plus beaux de ma vie. J’ai retrouvé ma maman. Ma maman à moi.


Magalie qui s’est légèrement calmée, me regarde plonge dans mes bras. Dépose un baiser sur mes lèvres.

Merci, merci Jacques de ce que tu as fait, de ce qui vient de se passer. C’est magnifique.

Et soudain je la voie qui se tétanise. Elle réalise. Elle réalise qu’elle vient de m’embrasser sur les lèvres. Elle me regarde, regarde sa sœur, sa mère.

Elle est effarée, effrayée, une biche qui tremble face au chasseur. Si elle le pouvait, elle disparaitrait instantanément de le surface du sol.


Invité

Re: Secret de famille

Message par Invité »

encore stp
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Re: Secret de famille

Message par Biquette »

J'en ai eu des frissons à lire tout ça :)
Le pire dans tout ça, c'est qu'on n'a pas droit à une deuxième chance alors qu'on aurait su quoi en faire.
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Re: Secret de famille

Message par Invité »

ya tj pas la suite :valfa:
DeLsEp9

Re: Secret de famille

Message par DeLsEp9 »

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Merci, merci Jacques de ce que tu as fait, de ce qui vient de se passer. C’est magnifique.

Et soudain je la voie qui se tétanise. Elle réalise. Elle réalise qu’elle vient de m’embrasser sur les lèvres. Elle me regarde, regarde sa sœur, sa mère.

Elle est effarée, effrayée, une biche qui tremble face au chasseur. Si elle le pouvait, elle disparaitrait instantanément de le surface du sol.


-/-


J’ai le cerveau en ébullition, les neurones qui tournent tellement vite que je ne sais plus si je pense, si je réfléchis ou s’ils vont s’auto détruire.

Oh purée on est dans la merde, là ça va exploser, ça va péter faut que tu retournes la situation.

La réconciliation va tourner à la guerre des tranchées. 14-18 c’est rien à côté, c’est de la roupie de sansonnet.

Le schisme de l’église au XIV ème siècle s’est du pipi de chat. Tout le monde va te tomber dessus.


Ma femme prend sa sœur dans les bras et en regardant tendrement sa mère.

C’est l’émotion, elle ne sait plus où elle en est, ce qu’elle fait, regarde dans l’état où elle est. Regarde l’émotion de ce qui se passe de ce qui s’est passé. S’est trop intense pour toi, pour elle, pour moi, pour nous tous.

Sa mère nous tend les bras à Magalie et moi, nous allons dans ses bras.

Je comprends, ce n’est pas évident ce qui vient de se passer. C’est éprouvant et émouvant.

Elle regarde mon épouse, me regarde.

Ce n’est pas pire que vous deux qui étiez tout nu sur le palier, en allant dans votre chambre. Ce n’est pas moi qui été la plus gênée ?

Elle me regarde droit dans les yeux.

T’es pas trop mal fichu, je comprends que tu fasses grimper ma fille aux rideaux, comme on disait de mon temps.

Tu sais des zizis, des coucougnettes comme on disait à l’époque, j’en ai déjà vue.


Et elle me le dit droit dans les yeux. Merde, j’ai chaud d’un seul coup, je sens que je rougis.

Mes filles vous oubliez, que même si je suis votre maman, je suis aussi une femme. Et qu’avant de connaitre votre père j’ai eut des amoureux.

Elle dit cela d’un air mystérieux.

Alors la, belle-maman qui se lâche. Qui parle de sexe, de mon sexe. Qui raconte de l’intime, raconte sa vie amoureuse avant le père de ses filles c’est du jamais vue, de l’inédit.
Jean Paul II qui parle du préservatif en disant qu’il faut en mettre pour se protéger, me ferait moins d’effet.


J’en ai vue comme disait le chanteur. Zut comment il s’appelle celui qui parle du zizi ?

Euh, Pierre Perret.

Ma femme est abasourdi, jamais elle a vue sa maman se lâcher, être nature. Elle qui est toujours à réfléchir à ce qu’elle va dire, à peser les mots.

Elle a toujours dit :


Vous savez, j'ai été à l'école allemande, alors, j'ai du mal en français. Je réfléchis en allemand et je dois traduire.

Je n’y ai jamais cru.

Je voie Magalie, qui s’est assise, être complètement ébahis, par le comportement de sa maman.


Oui Pierre Perret, attendez que je me souvienne du refrain.

Je voie ses deux filles qui regardent leur mère abasourdis. Elles ne l’ont jamais vue, au grand jamais vue se lâcher.

Elle leur parle de sexe. Jamais au grand jamais je ne l’ai entendu prononcer ce mot. Et en plus maintenant la chanson de Pierre Perret sur le zizi.


Ah voilà

Vous saurez tout sur le zizi, Le laid, le beau, Le dur, le mou, le gros touffu, le p'tit joufflu.

Zut J’en oublie.


Nous éclatons tous les quatre de rire.

Au faites j’espère que s’était les deux mariés dans la chambre de la petite.

J’ai cru reconnaitre leurs voix aux milieux des gémissements. Vous êtes pas discrets, mais ça ne me gène pas. Vous êtes fait comme tout le monde non ?

Il était temps, que la machine refonctionne ma fille. Je suis content que les soucis de ma fille soit fini, ou en voie de guérison.

Je me demandais si le moule avait était abimé quand on l’a faite avec son père.

Enfin je pense qu’elle est guérie vue ce que j’ai entendue. Entre vos gémissements, et le lit qui grinçait.

Sa devait y aller, vous deviez rattraper le retard. En plus vous n’étiez pas au-dessus de ma chambre.

Faudra vous calmer un peut avec ce lit, j’espère que vous aves pas explosé le lit de la petite, avec votre gymnastique intensive.

J’y tiens, il vient de mon arrière grand-père.


Alors là, c’est le coup de grâce, je regarde les deux sœurs. Des pivoines sont pâles à coté d’elles. Elles sont rouge coquelicot. Elles me regardent toutes les deux, et éclatent de rire.

Mon chéri t’est rouge toi aussi. T’es un faux timide.

Maman bien sur que j’étais avec mon mari dans la chambre de Magalie.

Comme on en est à se parler franchement, sans fioriture, je lui avais demandé de me la passer pour me retrouver avec mon homme. Je t’avais expliqué que je n’allais pas trop bien, et hier soir le déclic, j’avais envie.

Je n’ai pas put, pas voulu résister, j’avais envie de mon homme. Et oui on s’est lâché, et je peu te dire que je me sens nettement mieux maintenant.


Je remarque que les deux filles de la maison, font tout pour que l’homme de la maison soit heureux.

Les deux sœurs s’entendent bien, pour satisfaire les petits plaisirs, disons pour satisfaire les besoins du chef de famille.


Waouh les sous entendus, dans deux minutes elle va nous dire quoi, que l’ont s’envoie en l’air tous les trois.

Ce qui soit dit en passant ne serait pas désagréable, avec ces deux puces. Un coup à finir grabataire avant l’heure à ce rythme, avec ces deux furies amoureuses. Mais faut que j’arrête de rêver.


Je regarde ma montre il est 11h40.

Bon les filles sa suffit les délires. On revient sur terre. Allo la terre, il y a quelqu’un qui écoute ?

Je les regarde, les trois louloutes, sont bien songeuses. Elles reviennent sur terre.
Je regarde belle-maman dans les yeux. Elle rigole.

Elle a l’air bien, détendue, comme si le fait de tout mettre sur la table, lui avait enlevé, le poids des ans.

Mon épouse cherche notre fils, et redescends avec lui dans les bras. Belle maman tend les bras.


Donne-moi mon petit fils dans les bras ma fille. Jacques accompagne ces deux belles filles, ces deux magnifiques femmes à la voiture s’il te plait, j’ai quelque chose à voir, et à faire avec mon petit fils.

Elle se dirige vers sa chambre. Je l’entends décrocher le téléphone, elle parle en alsacien, je comprends rien. Les deux sœurs et moi nous nous regardons. Personne ne la reconnait. C’est une autre personne. Nous sommes tellement abasourdis, que personne n’a bougé.

Belle-maman ressort 5 minutes plus tard. Notre fils à une chaine en or au cou, et y est accroché quelque chose qui ressemble à une bague.


Vous êtes encore là ?

Tout le monde regarde le collier, la bague. Les deux sœurs s’interrogent du regard.

Maman c’est quoi ce que mon fils porte au cou ?

Déjà c’est votre fils. Ensuite on en parle au restaurant.

Mon épouse me regarde, ne comprends rien. Moi pas plus d’ailleurs. Je devine un petit sourire sur le visage de Magalie que je regarde ensuite.

Belle-maman a remarqué le sourire.


De toute façon tu ne connais pas l’histoire de ce collier, de cette bague, alors n’invente pas.


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Re: Secret de famille

Message par Biquette »

:cecyls:
Le pire dans tout ça, c'est qu'on n'a pas droit à une deuxième chance alors qu'on aurait su quoi en faire.
Invité

Re: Secret de famille

Message par Invité »

allez on remet sa

encore :whistle:
DeLsEp9

Re: Secret de famille

Message par DeLsEp9 »

Bikette a écrit : :cecyls:
Mel29440 a écrit :allez on remet sa

encore :whistle:

Heureusement que vous êtes là tous les deux, il y en a d'autres qui lisent sans poster :oups:
BjEd9a10

Re: Secret de famille

Message par BjEd9a10 »

je fais keske j'veux... :nah:
DeLsEp9

Re: Secret de famille

Message par DeLsEp9 »

Yuna a écrit :je fais keske j'veux... :nah:

:blabla: :violon:

:violon: Comme si j'le savais pas. :bik:
DeLsEp9

Re: Secret de famille

Message par DeLsEp9 »

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Maman c’est quoi ce que mon fils porte au cou ?

Déjà c’est votre fils. Ensuite on en parle au restaurant.

Mon épouse me regarde, ne comprends rien. Moi pas plus d’ailleurs. Je devine un petit sourire sur le visage de Magalie que je regarde ensuite.

Belle-maman a remarqué le sourire.


De toute façon tu ne connais pas l’histoire de ce collier, de cette bague, alors n’invente pas.


-/-


Mon épouse reprend notre fils et je passe mon bras sous celui de ma belle-maman et de Magalie. Je les regarde elles sont fières toutes les deux. Elles sourient. Et moi je suis fier d’être à leur bras.

Nous sortons et nous dirigeons vers les voitures. Ma femme ouvre sa 504 Dangel et j’installe notre fils sur son siège et le sangle. Mon épouse me regarde.


On fait comment pour y aller ?

Maman, ou Magalie, qui va avec toi ? Je n’ai qu’une place de dispo.


Je regarde belle maman, je voie une étincelle dans ses yeux. Elle est face à mon joujou, ma TRIUMPH SPITFIRE MARK IV rouge de 1973, elle regarde ses filles, éclate de rire.

Mes filles, votre mère est folle, complétement folle.

Elle ri de bon cœur. J’ai l’impression de voir une femme que je ne connais pas.

Je vais avec mon gendre, emmène ta sœur avec toi.

Magalie et Sabine vous mes deux filles, vous êtes deux femmes magnifique, vous ne pouvez pas savoir comme je suis fière quand je vous voie côte à côte.

Et toi mon gendre tu ne me tue pas avec ton bolide. Tu roule doucement, je sais que tu es un peut, pour ne pas dire beaucoup, un malade de la vitesse.


Tout le monde souri, j’aide ma belle-mère à s’installer dans la voiture. Nous partons. Je roule gentiment derrière la voiture de mon épouse. Je regarde discrètement belle-maman, je n’y comprends plus rien, la femme aigrie, limite méchante à fait place à une adorable mamie.

Elle a la tête contre l’appui-tête et profite du paysage. Nous roulons à travers la montagne pendant vingt minutes. Il fait un temps magnifique.

Nous arrivons sur le parking devant le restaurant. Mon épouse se gare. Ma belle-mère fait signe à ma femme, à sa fille de suivre, elle me montre un portail à côté du restaurant. Je me m’arrête devant.


Klaxonne s’il te plait.

J’obtempère. Le portail s’ouvre après quelques secondes.

Nous étions attendus. Bizarre.

Je vois une femme d’un âge mure qui doit être Charlotte la patronne, si mes souvenirs sont exact. Elle descend l’escalier nous montre deux places de parking sous une toiture. L’employé qui nous a ouvert a déjà refermé le portail et il repart dans le bâtiment. Je manœuvre, pour me garer en marche arrière, sous la toiture, dans le sens du départ. Sabine fait de même. J’aide ma belle-mère à sortir de la voiture. Charlotte arrive.

Vos voitures sont à l’abri ici.

Les deux femmes qui à vue de nez, ont à peut prés le même âge, à 10 ans prés s’embrassent, et commence à parler dans leur patois alsacien.

Pendant ce temps j’ai rejoint la voiture de mon épouse, je sors le fils de son siège. Le met dans le couffin, il ne s’est même pas réveiller. Je prends le sac avec quelques changes. Nous nous retrouvons mon épouse, Magalie et moi-même à regarder ces deux mamies qui discutent et semblent tellement heureuse de se voir.

Je me retourne vers les deux puces.


Vous connaissiez ce parking ?

Oui c’est celui de la famille à charlotte.

J’ai l’impression que charlotte nous attendais.

Les deux puces répondent en même temps oui.

Ma belle-mère nous fait signe de venir. Nous nous approchons, elle et Charlotte se tiennent par la taille.


Tu as vue mes filles, je viens de réaliser grâce à mon gendre que ce sont des femmes. Et quelles femmes. Elles sont magnifiques.

J’aurais au moins réussi cela dans ma vie. J’étais aveugle et égoïste.


Il est temps que tu le réalise que ce sont des femmes, et plus tes bébés.
Bon je suis d’accord Magalie n’a que 16 ans, mais il faut que l’oisillon prenne son envol.

Et l’ensemble qu’elle porte est superbe, tout comme la robe de sa grande sœur. Elles sont superbes toutes les deux. J’en connais une qui va en être jalouse et qui va casser les pieds à sa mère quand elle va la voir.

Ce n’est plus la gamine que j’ai connu il y a encore peut de temps quand elle venait pour apprendre à cuisiner avec Lucie et Louise.


Donc s’était vrai, ce que m’avait racontait la belle-mère, Magalie à appris à cuisiner ici.
Je connais de vue Lucie, mais qui est louise. Et je trouve Charlotte et la belle-mère très proche, quand je lui ai parlé de venir manger ici, elle a fait comme si elle ne connaissait pas ? Je comprends de moins en moins ce qui se passe.


L’ensemble est un cadeau de Jacques et Sabine, pour partir avec eux en vacances. Elle soulagera, et aidera Sabine qui est très fatiguée.

C’est bien de laisser partir ses enfants. Ma fille Lucie vient seulement de revenir, et elle travaille au restaurant qu’elle reprendra d’ici peut.

Elle a été en Suisse, Allemagne, et Autriche pour se former. Je voulais qu’elle apprenne chez les autres, pour apporter des idées neuves. Et là elle revient de Bordeaux ou elle a fait une formation en œnologie.



Elles se retournent, et partent en direction de l’escalier. Nous les suivons.

Magalie nous devance. Je remarque qu’elle marche comme je lui ai appris, comme Sabine marche aussi à mes côtés. Je regarde discrètement Sabine, elle a le regard fixé sur Magalie, sur la démarche de Magalie, elle est songeuse.

Nous n’entrons pas dans la salle du restaurant. Nous arrivons dans une salle plus petite, prévue pour une vingtaine de personnes.
Charlotte se retourne.


Vous serez tranquille ici pour discuter, personne ne vous dérangera. J’envoie ma fille Lucie pour vous servir. Je prendrais le dessert avec vous.

Elle s’en va.

Ma belle-mère nous regarde, elle est émue, elle a les yeux humide. Je ne comprends rien, le regard de ma femme, de Magalie me disent la même chose.


Asseyez-vous, j’ai appelé charlotte avant de partir. Elle m’a proposée de manger entre nous, pour que l’on soit tranquille.

Je ne comprends pas ce qui se passe. Je n’aime pas ces situations où je ne maitrise rien, où je ne suis que spectateur.

Elle veut que l’on soit tranquille, et Charlotte qui abonde dans son sens. Mais pourquoi ? Que veut-elle nous annoncer, nous dire, dire à ses filles, me dire.
Et cette chaine, cette bague au cou de mon, notre fils c’est quoi, qu’elle est leur histoire.


La table prés de la baie vitrée est la seule qui a été apprêté. Pour cinq personnes.

Les cartes sont posées sur la table.

Je passe derrière la chaise en bout de table.


Belle-maman je pense que vous serez mieux pour parler à vos filles assise ici.

Elle me regarde, souri et s’assoie.

J’écarte la chaise à sa droite.


Chérie.

J’écarte la chaise à sa gauche.

Magalie.

Je me penche et lui demande.

Je mets le petit à côté de toi ça ne t’embête pas ?

Pas de soucis je m’en occupe pendant le repas.

Je l’embrasse sur la joue. Je prends le couffin et le pose sur la chaise à côté de Magalie.

Je vais pour m’asseoir ma belle-mère me dit en riant.


Ce n’est pas juste Magalie a eut un bisou et pas moi. Je vais être jalouse à force.


Je me relève l’embrasse, ainsi que mon épouse.

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Biquette
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Re: Secret de famille

Message par Biquette »

allez Jak, ne faiblit pas :o :d
Le pire dans tout ça, c'est qu'on n'a pas droit à une deuxième chance alors qu'on aurait su quoi en faire.
DeLsEp9

Re: Secret de famille

Message par DeLsEp9 »

Bikette a écrit :allez Jak, ne faiblit pas :o :d

:oups: c'est épuisant de copier/coller :blabla:
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Re: Secret de famille

Message par Invité »

non ne faibli pas stp
BjEd9a10

Re: Secret de famille

Message par BjEd9a10 »

vite appelez le doc shepard... on perd jak.. vite le défibrilateur... choquer à 300... :hornet:
:biz:
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Re: Secret de famille

Message par Invité »

va lui faire du bouche a bouche
DeLsEp9

Re: Secret de famille

Message par DeLsEp9 »

Yuna a écrit :vite appelez le doc shepard... on perd jak.. vite le défibrilateur... choquer à 300... :hornet:
:biz:

Préfère celui à la canne, il est bien plus efficace. :bik:

Mel29440 a écrit :va lui faire du bouche a bouche

Euh


je passe mon tour
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Re: Secret de famille

Message par Invité »

je prend ta place alors

yuna vien me faire du bouche a bouche
DeLsEp9

Re: Secret de famille

Message par DeLsEp9 »

Propos de Sabine ma femme
Propos de Magalie ma belle sœur
Propos de Jacques
Mes pensées

Propos de Suzanne
Propos de Charlotte
Propos de Lucie
Propos de Louise


17)



Je mets le petit à côté de toi sa ne t’embête pas ?

Pas de soucis je m’en occupe pendant le repas.

Je l’embrasse sur la joue. Je prends le couffin et le pose sur la chaise à côté de Magalie.

Je vais pour m’asseoir ma belle-mère me dit en riant.


Ce n’est pas juste Magalie a eut un bisou et pas moi. Je vais être jalouse à force.

Je me relève l’embrasse, ainsi que mon épouse.

-/-


S’était pour la remercier de s’occuper du petit pendant le repas. Mamie vous êtes une vraie gamine. Mais je dois vous dire franchement, je vous préfère comme cela.

Elle éclate de rire.

On choisi, comme cela se sera fait. Je pourrais vous expliquez et répondre à toutes, je dis bien, à toutes vos questions.

On a besoin de prendre de forces. Tournedos Rossini ça vous dit, je sais qu’il est succulent ici, au dire de mon cher et tendre mari.

Un Tournedos Rossini c’est la pointe du filet de bœuf poêlé. Au dessus un toast et une tranche de fois gras. Une sauce au porto. C’est exquis.


Ma femme me fait plaisir en proposant ce plat, j’adore la viande rouge.
En plus je sais que Charlotte a en cave un POMEROL merveilleux, un CHATEAU CERTAN DE MAY de 1978 qui est une grande année. Ce vin est une merveille pour les papilles, et le retour de gout de la sauce au porto est sublime.


Tout le monde s’aligne sur le choix de ma moitié.

Je vérifie sur la carte si le vin est disponible, ce qui semble être le cas. Je me réjouis à l’avance du repas.

La fille de charlotte arrive.


Bonjour Lucie.

Lucie lui fait la bise et la serre fort dans ses bras.

Ca fait tellement longtemps que je ne t’ais pas vue, cinq ans je pense.

Lucie va voire les deux sœurs leur fait la bise les serres de la même manière, embrasse le petit. Me regarde.

Alors c’est toi le fameux gendre dont m’a parlé maman ? Mon . . .non plus tard.

Elle s’approche et me fait la bise.

J’ai l’air d’être le seul à avoir entendu « mon » puis un silence et « non plus tard ». Quelle phrase a voulu dire Lucie. Que se passe-t-il ? Que va-t-on apprendre ? Lucie me tutoie, je ne la connais presque pas, peut être je l’ai vue une ou deux fois en venant manger ici.

Je prends la commande, je reviens avec maman prendre le dessert avec vous. Il est déjà commandé par belle-maman et ma maman.

A ce que maman m’a dit et je le sais, une partie de la discussion, nous concerne toutes les deux.



Tiens les deux sœurs se regardent. Elles ont entendu « A ce que maman m’a dit et je le sais, une partie de la discussion, nous concerne elle et moi. ». houlala ça va être dur, il y a de sacré choses à raconter. En quoi Charlotte et Lucie sont concernées.

Nous passons la commande pour les quatre tournedos, Lucie demande les cuissons.

Pour le vin je peux vous conseillé. J’ai un pomerol merveilleux.


Oui le, CHATEAU CERTAN DE MAY de 1978

C’est ce que je pensais commander.


Lucie me regarde surprise.

Tu as l’air de t’y connaitre en vin.

J’ai fais une formation de deux années à l'Institut d'Œnologie de Bordeaux, j’aime que les gens sachent ce qu’ils veulent, et connaissent les vins.

Ca me fait plaisir que tu connaisses et apprécie les bons vins. Je crois que je vais beaucoup t’apprécier.


J’aime les bonnes et les belles choses, Un met comme celui-ci mérite ce vin. Mettez aussi deux bouteilles d’eau, une Carola bleue, et une rouge s’il vous plait.

Bizarre, elle continue à me tutoyer, ce n’était pas une erreur. Pourquoi ? Quel secret se cache derrière tout cela. Et maintenant elle va beaucoup m’apprécier, mais c’est quoi tout ça ? Je n’y comprends rien, et ça m’énerve.

Je voie Magalie qui me regarde, elle a entendu, ça n’a pas l’air de lui plaire, mais alors pas du tout. Ses yeux ne lancent pas des éclairs, c’est un orage complet que j’y voie.
Pourtant elle connait bien Lucie, mais là si elle pouvait lui tordre le cou, elle le ferait avec joie.


Tu nous ramène les plats dans combien de temps Lucie? Nous avons à discuter, à parler de beaucoup de choses.

Je vous propose de faire les choses différemment. Je vous laisse quarante-cinq, cinquante minutes et je vous sers le plat de résistance.

Et franchement cela m’arrangerait, j’ai les deux salles devant qui sont remplis.

En attendant je vous amène des amuse bouche pour patienter.


Tout le monde se regarde.

Très bonne idée, on fait comme tu as dis.

Qu’a-t-elle à nous raconter, quel mystère ou quel secret de sa vie veut elle nous dévoiler.

Jolie-maman me regarde. Je la voie sous un autre jour et je pense qu’elle aussi, elle l’a dit avant à la maison, et pour une fois, j’ai envie d’y croire, j’ai envie de la croire.

Bon je commence. Je vous demande de ne pas me couper.

Lucie revient, dépose deux assiettes d’amuse bouche, les bouteilles d’eau, souri à belle-maman, et ressort.

Je voie les sœurs qui se regardent, me regardent, regardent leur maman. Elles ont l’air angoissées.

Je remarque un canapé et deux fauteuils dans un coin, derrière la porte, ainsi qu’une table basse.


Si nous nous installions sur les fauteuils et le canapé. Nous seront mieux pour discuter, plus à l’aise.

Jolie-maman acquiesce de la tête. Je l’aide à se lever. Elle se dirige vers un des fauteuils et me demande de la placer face au canapé, qu’elle indique à ses filles. Je rapproche le couffin du petit de jolie-maman. Magalie et Sabine ramène les assiettes, et l’eau.

Je cherche les verres, je vais pour m’asseoir, sur le dernier fauteuil, je voie les deux sœurs qui s’écartent sur le canapé, et tapotent entre elles, le siège pour me faire comprendre que je dois me mettre entre elles. Ce que je faits.

Belle-maman prends la parole dans un silence religieux.


Ce n'est pas évident pour vous mes filles. Vous vous demandez ce que j'ai à vous raconter.

C'est presque la partie la plus facile par laquelle je commence.

Voilà je suis née en 1930 comme tout le monde le sait.

Mon père, s'est retrouvé incorporé de force dans l'armée allemande, comme bon nombre d'alsaciens. Nous avons su par hasard qu'il était sur le front russe.

Il s'est enfuit, enfin il a déserté l'armée allemande et s'est enfui du front russe fin 1943. Il est arrivé en juin 1944. Il lui a fallu plus de six mois pour rentrer à pied, a vélos enfin il s'est débrouillé pour rentrer.

Il a toujours refusé de dire exactement comment et ce qu'il avait fait pendant ses six mois. Il est arrivé la nuit par la forêt. Il pesait 40 kilos pour 1m78 et il avait 35 ans.

J'avais 14 ans. Maman et grand-père, donc votre arrière-grand-père et votre grand-mère, l'ont caché et nourri pendant deux jours dans le grenier.

Puis, quand il eut repris un peu de forces, on l'a emmené dans la forêt vers le col des Pandours.

Il s'est caché dans une veille ferme à moitié détruite et abandonnée dans la forêt. Il ne reste, que quelques tas de pierre actuellement.

Tous les jours, maman ou papy ou moi-même, allions cacher de la nourriture à des endroits qui avaient été convenus, jamais les mêmes.


Belle maman s'arrête et respire profondément. Les deux sœurs sont suspendues aux lèvres de leur maman. J'ai l'impression qu'elles ne connaissent pas cette histoire. Je me lève et lui sert un verre d'eau. Elle boit doucement, comme pour se détendre, reprendre un peu de force.

Dernière modification par DeLsEp9 le 21 juillet 2011, 21:48, modifié 1 fois.
BjEd9a10

Re: Secret de famille

Message par BjEd9a10 »

Jak67 a écrit : Préfère celui à la canne, il est bien plus efficace. :bik:




Euh
je passe mon tour
heureusement ... pas envie de me retrouver avec ton dentier dans la bouche....
DeLsEp9

Re: Secret de famille

Message par DeLsEp9 »

Yuna a écrit : heureusement ... pas envie de me retrouver avec ton dentier dans la bouche....

1) mauvaise application de tes cours :oust:

2) J'en ai pas (implants)
:niarf: :niarf: :niarf:
DeLsEp9

Re: Secret de famille

Message par DeLsEp9 »

Propos de Sabine ma femme
Propos de Magalie ma belle sœur
Propos de Jacques
Mes pensées

Propos de Suzanne
Propos de Charlotte
Propos de Lucie
Propos de Louise

18)


Il s'est caché dans une veille ferme à moitié détruite et abandonnée dans la forêt. Il ne reste, que quelques tas de pierre actuellement.

Tous les jours, maman ou papy ou moi-même, allions cacher de la nourriture à des endroits qui avaient été convenus, jamais les mêmes.


Belle maman s'arrête et respire profondément. Les deux sœurs sont suspendues aux lèvres de leur maman. J'ai l'impression qu'elles ne connaissent pas cette histoire. Je me lève et lui sert un verre d'eau. Elle boit doucement, comme pour se détendre, reprendre un peu de force.

-/-

Les Allemands fouillaient partout à sa recherche et également à la recherche d'autres qui s'étaient enfuis. Personne ne faisait confiance à personne à cette époque.

En octobre 44 votre arrière-grand-père, maman et moi avons été voir mon papa. Son père, mon grand-père lui a dit :

« Il vaut mieux que tu partes, les Allemands ratissent la forêt et tu risques de te faire prendre. Va te cacher vers La Hoube tu connais les chemins tu es un forestier. Je te donne le peu d'argent qui nous reste. Et ceci. Tu ne t'en sépares qu'en dernière extrémité ».

Il lui tend une chaîne en or et une bague. Ces bijoux viennent de ton arrière-grand-mère.

Nous lui avons dit au revoir, pour ne pas dire adieu.

Nous n'avons jamais revu mon père.

C'est cette chaîne en or de et cette bague qui viennent donc de votre arrière, arrière-grand-père que j'ai mis au cou de mon petit fils. Ces deux souvenirs sont à lui.

Je vous expliquerez au dessert comment je les ai retrouvés après la libération au début 1945.

Personne ne bouge. Je sens mes mains qui sont comprimées, malaxées. Je regarde. Sans que je ne sache à quel moment précis, cela s'est passé, ma moitié et Magalie tiennent chacune une de mes mains entre les leurs et sont en train de me les broyer.
Je me lève, prends la tête de ma belle-mère entre mes mains et l'embrasse sur le front. Je me retourne, les deux sœurs sont émues, elles ne savent que faire que dire. Elles découvrent leur maman et je dis bien maman, sous un autre jour.

Belle-maman pourquoi avoir donné ces reliques familiales à notre fils.
Pourquoi maintenant.

Ma femme et Magalie se lève et embrasse leur mère en la serrant contre elles.

Pourquoi tu les as donnés ? Pourquoi tu ne nous as jamais parlé de cet épisode de ta vie ?

Tu nous as toujours dit: « Papy est mort je ne sais pas où, je ne sais pas comment. »


Oui maman pourquoi maintenant ? Pourquoi tous ces silences ?

C’et mon premier petit-fils, ne t’en fait pas Magalie je ne t’oublie pas ma fille. Mais ces bijoux ont toujours étaient donnés aux ainés de la famille.

Les deux sœurs se regardent me regardent. Aucune jalousie, aucune amertume dans les yeux de Magalie. Je m’approche des deux sœurs, qui sont dans les bras l’une de l’autre, les serres dans mes bras et dépose un tendre bisou sur leur front.

Pourquoi maintenant, après ce qui s’est passé depuis deux jours, je me suis dit qu’il fallait que je vous dise tout.

Il y a des secrets qui peuvent détruire une famille. Je préfère vous l’apprendre de ma bouche, plutôt que quelqu’un d’autre ne vous l’apprenne, un jour, en déformant la réalité.


On toc à la porte. Lucie passe la tête.

Je peux servir.

Elle ne voie personne à table. Elle entre, et nous voie prés de belle-maman toujours assise dans le fauteuil.

Lucie se précipite.


Tu vas bien ?

Elle l’embrasse et se penche en la serrant.

Ca se passe bien ?

Oui pour l’instant, ça va on verra pour le reste après le repas.

Elle tient la main de Lucie, et lui dit discrètement.

Tu le veux vraiment, Charlotte aussi ?

Lucie acquiesce de la tête.

Si toi tu le veux. Ne te sent pas obligé par maman et moi.

Les deux sœurs, qui se sont occupés de déplacer le couffin du petit n’ont rien entendu. Devant mon regard surpris belle maman me fait chut avec le doigt sur la bouche.

Pourquoi elle lui demande son accord et celui de charlotte ? Et l’accord pour ? Ca doit être sacrement important. Quel secret est caché derrière cet accord ? Et pourquoi seulement si belle maman Charlotte et Lucie le veulent ? J’en ai marre de toutes ces questions sans réponses.

Lucie l’aide à se relever, et l’installe à table.

Ma belle-mère m’interpelle plongé que je suis dans mes réflexions.


Jacques tu viens à table, au lieu de jouer au penseur de Rodin.

Lucie revient 5 minutes plus tard avec sur un chariot roulant, les assiettes couvertes chacune d’une cloche. Elle distribue les assiettes suivant les cuissons.

Elle me regarde, me fait un signe de la tête. Je comprends qu’elle veut que l’aide à enlever les cloches. Elle prend celle de Belle maman, et la mienne. Je prends celles des deux sœurs.


Bon appétit.

Nous enlevons les cloches en même temps. Je pose les deux cloches sur le chariot, Lucie s’approche m’embrasse.

Merci mon … plus tard.

Elle souri et sort de la salle.

Elle recommence avec « mon » puis un silence et « plus tard ». Ca devient agaçant. Ah là là, alors si elle continue la journée ne va pas finir sans un cadavre. Magalie me regarde, elle a les mâchoires crispées. Si elle pouvait elle en ferait de la chaire à saucisse fraîche de la Lucie.

C’est vrai qu’elle est un peut collante, mais il doit bien y avoir une raison. Ce n’est quand même pas mon charme légendaire qui opère, surtout que je ne fais rien pour.


Le fumet des assiettes embaume la pièce. Lucie revient avec le vin, le débouche délicatement et se dirige vers moi pour me le faire goûter.

C’est un nectar, il est rond en bouche, agréable, fruitée je me régale. J’approuve de la tête, elle sert. Elle arrive à Magalie, regarde Belle-maman en attendant son accord pour la servir.


Demande au chef de famille ce qu’il en pense.

Lucie étonnée me regarde.

Juste un verre pendant le repas qu’en pensez-vous belle-maman ?

Elle me regarde et souri.

Tu as décidé c’est bien.

Lucie sert Magalie pose la bouteille prés de moi et sort. Tout le monde attend que belle-maman commence. Elle regarde son assiette. Je la voie qui détail tout ce qui est dans l’assiette. Elle a l’air d’apprécier. Elle hume, me regarde me fait un clin d’œil. Sans avoir gouté elle a déjà l’air enchantée.

Ca a l’air succulent. Je ne savais pas que charlotte faisait d’aussi bonne chose et pourtant on se connait depuis longtemps, très longtemps.

Elle commence à manger.

Tout le monde l’imite. Je les regarde, ils ont l’air d’apprécier. Je lève mon verre, et porte un toast.


A une mamy qui à l’air heureuse, et qui a du courage, qui a eut le courage de reconnaitre qu’elle s’est trompée. Ce qui est un signe de sagesse.

Nous trinquons, et je bois une petite gorgée, pour savourer les mélanges des saveurs.

Je regarde Magalie légèrement sur ma gauche, elle boit une petite gorgée déguste.


C’est bon, le gout est merveilleux, c’est meilleur que.

Meilleur que ?

Tu as déjà but de l’alcool ?


Je voie le regard paniqué de Magalie.

Invité

Re: Secret de famille

Message par Invité »

vivement la suite
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Re: Secret de famille

Message par Biquette »

Ah oui, la suiiiiiiiiiiiiiiiiiiiitttttttttteeeeeeeeeeeeeee !!!!!!!!!!!!!!!!!
Le pire dans tout ça, c'est qu'on n'a pas droit à une deuxième chance alors qu'on aurait su quoi en faire.
DeLsEp9

Re: Secret de famille

Message par DeLsEp9 »

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19)



Nous trinquons, et je bois une petite gorgée, pour savourer les mélanges des saveurs.

Je regarde Magalie légèrement sur ma gauche, elle boit une petite gorgée déguste.


C’est bon, le gout est merveilleux, c’est meilleur que.

Meilleur que ?

Tu as déjà but de l’alcool ?


Je voie le regard paniqué de Magalie.

-/-


Oui quand elle a mangé hier soir à la maison, je lui ai fait goûter un fond de verre de vin, avec le repas chinois que nous avons mangé.

Ouf je viens encore de lui sauver la mise à ma petite puce, d’ailleurs son regard me le dit bien, elle me mange des yeux.

Ah si c’est chez toi, et qu’elle n’a pas abusé je ne dit rien. Elle a mangé chinois !!!

Elle qui est si difficile à la maison, je ne veux pas ci, je n’aime pas ça…


Maman, s’il te plait.

Tout le monde déguste le plat, le vin. Tout est succulent.

Belle maman, me regarde, regarde mon épouse.


Je me doute bien que tu as choisi pour faire plaisir à ton homme, mais tu as eu raison, c'est excellent je me suis régalée.

C’est vrai grande sœur, c’est divin, ton mari a toujours eut bon gout pour tout. Et ce vin…..

Elle fini son verre et me regarde droit dans les yeux.

Waouh le sous-entendu, et là elle me mange des yeux, ce n’est pas son verre qu’elle déguste en ce moment. Ouf belle-maman regarde ma femme. J’espère qu’elle ne remarque pas le regard de la petite puce, j’ai l’impression qu’elle cache bien son jeu la belle-maman.

Bon en attendant que Charlotte et Lucie nous rejoigne pour le dessert, vous avez d’autres questions ?

Les deux sœurs se regardent.

Pourquoi maintenant, pourquoi tu nous parle de tout cela, pourquoi Charlotte et Lucie sont concernées ?

Oui pourquoi maintenant ?

Si je peu me permettre belle maman ?

Oui dit ce que tu pense. Tout le monde a le droit de poser des questions, même toi.

Profitons du moment présent.

Quand Charlotte et Lucie, seront là et que vous nous aurez raconté le reste de ce que vous avez à dire.

Il sera je pense plus simple pour vous de répondre.

Je devine que vous devez faire attention à ce que vous dites, pour ne pas parler encore de la suite.


Ma fille, ton mari depuis ce matin m’étonne, je ne le voyais pas comme il est, je ne le voyais pas comme cela. Il a raison, ce sera mieux.

On toque à la porte, j’ouvre la porte. Charlotte et Lucie entrent. Elles amènent un tiramisu, dans un grand plat.

J’ouvre de grands yeux, je suis un inconditionnel du tiramisu, et celui de Charlotte est un des meilleurs qu’il m’a était donné de manger. Ma belle-mère et Charlotte me regardent et sourient.


Jacques, quand j’ai appelé Charlotte ce matin, elle m’a demandé qui vient. Je lui ai dit, Magalie, Sabine, Jacques son mari, moi ainsi que mon petit fils.

Elle m’a dit écoute, je sais que Jacques et Sabine adorent le tiramisu et j’en ai préparé un vendredi soir. Il va être juste comme il faut, rassis de 48 H.

Je lui ai dit je ne connais pas et je pense que Magalie non plus.


J’ai répondu, essayées, si ça ne vous plait pas j’ai d’autres desserts.

Jacques j’ai voulu que cette journée soit la tienne, tu as amené tout ce qui se passe et se passera après.

Il est temps si Charlotte et Lucie sont d’accord que vous sachiez certaines choses.


Si toi tu es d’accord je le suis aussi.

Mais bien sur que je suis aussi d’accord.

On mange le dessert et après je vous raconte.

Suzanne si tu es d’accord Lucie et moi interviendrons ponctuellement pour te soulager.

Je voie ma femme, Magalie qui se regardent, comme moi elles n’ont pas envie d’attendre, elles sont sur des charbons ardents.

Je demande deux minutes à belle maman et vais voir mon épouse et sa sœur. Il faut que je les calmes, elles sont au bord d’exploser, à force d’attendre comme elles le font, comme nous le faisons.

Pendant ce temps je voie Charlotte et Lucie, qui emmènent Suzanne sur le canapé, et s’y assoie toutes les trois pour discuter.

Je prends les mains de ma moitié et de Magalie.


Je ne sais pas ce qu’elles ont à nous dire, mais cela doit être très important. Aucune de vous deux, n’a la moindre idée ?

Les deux sœurs me regardent, réfléchissent, s’interrogent du regard. Et répondent ensemble Non on ne voit pas de quoi elles veulent nous parler.

Je ne comprends pas, je ne sais pas, et ça commence à m’angoisser.

Moi pourtant je suis en ce moment tout le temps avec maman, mais je ne comprends rien à ce qui se passe.

Je vous propose que nous prenions le dessert en même temps, qu’elles nous racontent, si elles sont d’accord. Sinon vous allez péter un câble toutes les deux, je dois vous dire mes puces que moi aussi je ne comprends rien à rien de ce qui se passe.

Elles acquiescent de la tête toutes les deux. Je me lève, les fait lever en tirant légèrement sur leurs mains, elles se lèvent et viennent se coller à moi, pendant que nous nous dirigeons vers le canapé où Suzanne, Charlotte et Lucie parlent discrètement. Je passe un bras protecteur, sur leurs épaules. Je les faits asseoir chacune sur un fauteuil.

Bon on a parlé avec Lucie. Sa fille Louise, en qui j’ai toute confiance, attend dans leur appartement au-dessus du restaurant pour s’occuper du petit.

Elle s’en occupera comme si s’était son frère, pendant que nous discuterons. Nous serons tranquilles comme cela.


Je veux bien, j’ai confiance en votre jugement, ainsi qu’en Charlotte et Lucie, mais elle sait ce qu’il faut faire ?

Depuis l’âge de 14 ans, Louise, que tu connais très bien Magalie, elle est née la même année que toi, et tu as était avec elle de la maternelle à la 4éme. Elle fait du baby-sitting.

Oui je sais qu’elle fait beaucoup de baby-sitting dans tous les villages environnants, qu’elle a bonne réputation, et que c’est une sacrée bosseuse.

Moi je lui fais confiance, Jacques et Sabine pas de soucis, je ne prendrais pas de risques pour mon neveu.


Ma femme me regarde, m’interroge des yeux. Je lui fais un signe de tête pour lui dire que j’accepte.

Sabine et Magalie venez avec moi je vous accompagne pour vous montrer le chemin.

On va chercher les affaires du petit dans la voiture on revient, et il va être l’heure d’allaiter.

Tu allaites, quelle chance tu as. Moi rien du tout quand j’ai eut Louise.

Il faut stimuler les seins.

Nous la regardons et sourions.

Attends d’y être, et on en reparlera. Il est vrai que tu as une belle poitrine. Mais fais tes preuves avant.
Bon je vous accompagne à la voiture et on monte direct.


Suzanne se déplace et me fait signe de m’asseoir entre Charlotte et elle.

Je préfère vous faire face si cela ne vous dérange pas mesdames.

Suzanne et Charlotte se regardent, elles sourient.

Tu es un grand garçon Jacques, je pense que pour soutenir ta femme et sa sœur, il serait mieux que tu connaisses le résumé avant qu’elles ne reviennent.

Je me doute que tu as certainement compris certaines choses. Si tu veux en attendant, Lucie, Sabine et Magalie, nous répondrons à tes questions, quelle quelles soient.


DeLsEp9

Re: Secret de famille

Message par DeLsEp9 »

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Propos de Louise

20)



Je préfère vous faire face si cela ne vous dérange pas mesdames.

Suzanne et Charlotte se regardent, elles sourient.

Tu es un grand garçon Jacques, je pense que pour soutenir ta femme et sa sœur, il serait mieux que tu connaisses le résumé avant qu’elles ne reviennent.

Je me doute que tu as certainement compris certaines choses. Si tu veux en attendant, Lucie, Sabine et Magalie, nous répondrons à tes questions, quelle quelles soient.


-/-


Je préfère les attendre. Elles seraient capables de croire que je suis au courant, elles n’apprécieraient pas.

Il est vrai que si j’écoutais ma curiosité, j’irais dans votre sens. Et pour vous le dire franchement ça me démange de savoir. Vous avez plus que piqué ma curiosité.

J’ai compris vue ce que vous avez dit auparavant, qu’il y a un rapport étroit entre le fait que :

Le grand-père de vos filles vienne se cacher ici dans le secteur de La Hoube,

Charlotte, Lucie et vous belle-maman. Sinon Charlotte et Lucie ne seraient pas présentent.

Que le collier et la bague vous soient restitués. Par qui je ne le sais pas encore.

Je n’ai pas encore saisi quels sont les points de concordances entre tous ces faits.

J’ai une petite idée, mais ne connaissant pas exactement les dates de naissance de chaque intervenant, je ne pourrais qu’émettre des suppositions, qui seraient déplacées, voir blessantes pour Charlotte et Lucie, si je me trompe.


Je voie Charlotte et Suzanne qui se regardent amusées, par mes réflexions, par le fait que je livre à voix haute mes pensées.

Effectivement il n’est pas élégant de demander l’âge d’une femme, mais tu as peut être trouvé un des chemins qui t’amèneras à la solution.

Si tu le veux dis-lui.

En 1945 à la libération j’avais donc 25 ans. Et Suzanne 15 ans, nous avons 10 ans de différence.

Donc Charlotte en 1944 avait 23 ou 24 ans et Suzanne 14 ans.

Vous habitiez déjà à La Hoube, avec Lucie ? Je ne pense pas, Lucie doit être née en…


Je n’ai pas le temps de finir ma phrase que Lucie, mon épouse et Magalie reviennent et nous voient en grande discussion.

Ces deux adorables mamies me regardent avec des yeux brillants, leurs regards me dit que je m’approche de la réponse.


Elles préféreraient que je trouve plutôt que d’avoir à le dire. Il est vrai que sa doit être éprouvant de garder un secret pareil, qui vous ronge, pendant 40 ans. Je commence à avoir une idée, qui expliquerait beaucoup des sous-entendus de Lucie.

Si c’est bien ce à quoi je pense, je comprends qu’elles ne soient pas, mais alors pas du tout à l’aise.
Ca va faire un sacré coup de tonnerre dans les chaumières. Je me demande comment mes puces vont le prendre.


Je me lève et assoie mes deux puces dans les fauteuils. Je me dirige pour chercher une chaise, Lucie m’interpelle.

Viens avec moi, dans la pièce à côté il y a d’autres fauteuils, on en ramène un ensemble.

Nous sortons de la pièce. Et tout en nous dirigeant vers une autre pièce nous discutons.

Tu as pu parler avec Suzanne et Maman ?

Oui, mais elles ne m’ont rien dit. Je pense avoir compris certains des tenant et aboutissant qui répondrait aux questions que je me pose, et à vos sous-entendu.

Tu dois t’en poser des questions, je comprends, mais ce n’est pas à moi de te le dire. C’est Suzanne et maman les premières concernées, pas moi.

Mes sous-entendus, lesquels ?
Arrête de me vouvoyer ça m’énerve.


Oui quand vous, euh tu as servi deux fois, tu as dit « mon », « plus tard » entrecoupé d’un silence. Depuis le départ tu me tutoies. Alors que l’on ne s’est presque jamais vue.

Elle ne me répond pas. Nous prenons le fauteuil et revenons dans la pièce où tout le monde est silencieux. Je voie le regard de Magalie, qui ne me lâche pas depuis mon retour dans la pièce.
Je m’installe. Belle maman me regarde.


On mange ce dessert, qui à ce que dit Charlotte est si bon ?

Nous avons pensé plutôt que de prendre le dessert, et que vous racontiez après ce que vous avez décidé de révéler, qu’il serait peut être plus judicieux que cela se fasse en même temps.

Les deux puces sont sur des charbons ardents, et je doits dire que moi aussi.


Les deux mamies et Lucie se regardent. Elles acquiescent de la tête. Lucie et Charlotte se lève pour faire le service. Je regarde Magalie et lui fait signe. Elle se lève.

Charlotte asseyez vous, pendant que Lucie prépare les assiettes je servirais.

Je remarque que Suzanne a vue mon signe de tête à Magalie. Je voie un petit sourire sur ses lèvres. Les assiettes sont distribuées je fais signe à Magalie. Elle s’approche de moi. Je lui dis à l’oreille.

Merci ma puce c’est gentil, t’es adorable.

Et je l’embrasse sur la joue.

Je vais finir par être jalouse Jacques.

Bon je commence.

Ce que j’ai à dire n’est pas évident pour moi mais il ne s’agit pas que de ma vie, ne me jugez pas, ne nous jugez pas, s’était un autre temps, une autre époque.

Nous avons à une époque pris une décision. Elle est ce qu’elle est. Nous pensions faire pour le mieux. Pour l’époque, les années 1950, nous n’avions pas trop le choix.

Vous mes filles vous n’y êtes pour rien. Je ne sais pas comment vous le prendrez, ce que vous penserez de moi, de nous.

Advienne que pourra. Mais vous devez savoir.

Mon père est parti en octobre 1944 pour se cacher ici dans le secteur. Mon grand-père et son fils, ont convenu, qu’il se cache et n’essaie pas de nous donner de nouvelles, pour sa sécurité et pour la notre. Nous n’avons jamais eut de nouvelles.

En 1945 à la libération, j’avais 15 ans, mon Grand-père et moi cherchions partout mon père. Pas moyen de trouver le moindre indice. Personne ne semblait l’avoir jamais vue dans le secteur. Même son ancien collègue bucheron, qui avait eut un accident avant la guerre, et qui était e fauteuil roulant, ne l’avais jamais revue.

Si les allemands l’avaient arrêté, ils auraient fouillés la maison, nous auraient interrogés, dans le meilleur des cas. Au pire, il y avait beaucoup de chances que nous soyons soit déportés, soit fusillés. Il ne s’est rien passé de tel. Donc pour nous il n’avait jamais était arrêté.

Maman, votre grand-mère est morte fin 45. A son enterrement il n’y avait pas grand monde. La majorité des hommes avaient étaient tué à la guerre, ou dans les camps. Toutes les familles étaient explosées.

Nous avons continué à chercher votre grand-père. Votre arrière grand-père est décédé en 1950, sans avoir revu son fils.


Je voie que Charlotte et Lucie tiennent les mains de Suzanne, qu’elles écoutent tout comme nous. Elles ont l’air d’être à la fois émues et soulagées.

Je sers de l’eau à tout le monde. Suzanne en profite pour reprendre son souffle. Elle est très émue, de reparler de cet épisode de sa vie. Les deux puces, mes deux amours en profitent pour rapprocher leurs fauteuils du mien.

Suzanne recommence son récit, et mes deux puces, me regardent et prenne chacune une de mes mains.


En 1951, je me suis rendu comme tous les ans, sur les tombes mais cette fois ci pour l’anniversaire de la mort de mon grand-père.

J’ai oublié de vous dire que régulièrement, je trouvais des fleurs su la tombe de maman, et je ne savais pas qui les déposées.

J’ai vue une femme qui pleurée, déposer un bouquet de fleur sur la tombe de maman et de mon grand-père.

Je me suis approchée, s’était Charlotte.

Je ne comprenais pas pourquoi elle fleurissait nos tombes, et surtout pourquoi elle pleurait.

Nous sommes rentrées à la maison où je vivais seule depuis le décès de mon grand-père.


Je prends la suite, si tu es d’accord.

Oui pas de soucis.

Donc nous sommes arrivés à la maison, où Suzanne vie actuellement avec Magalie. Et là je lui tends une enveloppe cachetée. Je ne savais pas quoi dire. Suzanne a pris l’enveloppe.

Je tremblais avec cette enveloppe en main, je ne savais pas ce qu’elle contenait mais en la palpant je me doutais de ce que s’était.
Supprimé

Re: Secret de famille

Message par Supprimé »

J'ai beaucoup aimé le premier (si belles si soeurs) mais là j'ai décroché :oups: trop de protagonistes (et donc de couleur) différents. je me perds et ne me retrouve pas :valfa: :bicho:
DeLsEp9

Re: Secret de famille

Message par DeLsEp9 »

Smum a écrit :J'ai beaucoup aimé le premier (si belles si soeurs) mais là j'ai décroché :oups: trop de protagonistes (et donc de couleur) différents. je me perds et ne me retrouve pas :valfa: :bicho:


J'en connais plus d'un qui partiront à ta recherche



avec plein de secrets espoirs. :siffle1: :siffle1: :siffle1:
BjEd9a10

Re: Secret de famille

Message par BjEd9a10 »

j'avoue que je m'y perds aussi complétement.. :hein:

edit : c'est pas possible de mettre par exemple

propos de charlotte (la belle-mère)
propos des autres parce que je ne sais pas qui sont ces gens là :bicho:
Dernière modification par BjEd9a10 le 26 juillet 2011, 19:34, modifié 2 fois.
Invité

Re: Secret de famille

Message par Invité »

ben di donc toi tu sais ou t'arreter pour donner envie ^^
Invité

Re: Secret de famille

Message par Invité »

et ben moi j'arrive a suivre sa m'errite une suite sa
DeLsEp9

Re: Secret de famille

Message par DeLsEp9 »

Yuna a écrit :j'avoue que je m'y perds aussi complétement.. :hein:

edit : c'est pas possible de mettre par exemple

propos de charlotte (la belle-mère)
propos des autres parce que je ne sais pas qui sont ces gens là :bicho:

Je fais un essai sur une suite,

je trouve que cela perd de sa fluidité,

mais si les lecteurs préfèrent ..................
Invité

Re: Secret de famille

Message par Invité »

non je prefere avec les couleurs moi c'est plus clairs juste peut etre ne pas souligner
BjEd9a10

Re: Secret de famille

Message par BjEd9a10 »

Jak67 a écrit :

Je fais un essai sur une suite,

je trouve que cela perd de sa fluidité,

mais si les lecteurs préfèrent ..................
non au début de chaque chapitre tu mets propos de... tu mets seuleement là qui sont les personnes.. après le texte reste comme d'hab quoi tu vois ce que je veux dire.. ? ;)
DeLsEp9

Re: Secret de famille

Message par DeLsEp9 »

Propos de Sabine ma femme
Propos de Magalie ma belle sœur
Propos de Jacques
Mes pensées

Propos de Suzanne Ma belle mère
Propos de Charlotte
Propos de Lucie fille de Charlotte
Propos de Louise petite fille de Charlotte


21)



Je prends la suite, si tu es d’accord.

Oui pas de soucis.

Donc nous sommes arrivés à la maison, où Suzanne vie actuellement avec Magalie. Et là je lui tends une enveloppe cachetée. Je ne savais pas quoi dire. Suzanne a pris l’enveloppe.

Je tremblais avec cette enveloppe en main, je ne savais pas ce qu’elle contenait mais en la palpant je me doutais de ce que s’était.

-/-


La chaine et la bague.

Oui ma fille quand j’ai ouvert l’enveloppe il y avait la chaine et la bague, et un mot. J’ai reconnu l’écriture de mon père. Il avait écrit :Pardonnez moi.

Elles se comportent comme si elle vivait le récit. Intervenant l’une après l’autre, avec une parfaite chronologie.

Ca doit être horrible, terriblement éprouvant de revivre ces moments pour elles deux.


Je me suis effondrée Charlotte et moi pleurions.

Suzanne me regardait avec ses yeux inondés de larme, elle ne comprenait pas. Je n’osais pas parler. Je n’arrivais pas à prononcer un mot.

Comment tu les as eut ? Pourquoi tu ne les ramène que maintenant.

J’ai rencontré ton père en novembre 44 dans la forêt par hasard.

Il savait, qui j’étais. Mon mari est mort sur le front de Russie à côté de lui. Ils étaient amis d’enfance. C’est pour cela qu’il s’est montré.

Je savais qu’il s’était enfui du front. Mais je ne savais pas qu’il était de retour. Il m’a racontait les derniers jours de vie de mon homme.

Tous les jours je suis allé le voir dans la forêt, je faisais attention que personne ne me remarque, ne me suive.

Nous nous réconfortions l’un l’autre. Je lui parlais de sa famille, des nouvelles que j’avais pu glaner de ci, de là. Lui me racontait les journées sur le front Russe avec mon défunt mari.

En décembre 44 il est tombé malade, je l’ai ramené de nuit au restaurant, et je l’ai caché dans la cave sous la grange. Il avait attrapé une pneumonie.

Il m’a remis l’enveloppe à ce moment là en me disant « tu la donneras à ma famille après la guerre s’il m’arrive quelque chose ».

Au fil du temps je le reconnais j’étais tombé amoureux de votre grand-père. Je ne sais pas si lui aussi, mais ce qui devait arriver est arrivée. Nous avons couché ensemble.

Pas pour le sexe, mais plutôt pour nous réconforter tous les deux. Nous étions si seul, moi veuve à 24 ans et lui si seul, si perdu.

Je savais qu’il était marié, mais j’avais besoin de me sentir aimée, de sentir un homme dans mes bras. Veuve et seule à 24 ans ce n’est pas évident.

Je ne dis pas cela pour m’excuser. Je ne cherche pas d’excuse. Je l’ai fait, nous l’avons fait c’est tout.

En janvier comme il allé mieux, et que les allemands cherchés les hommes de tout âge pour le front des Vosges contre les alliés, Il a préféré repartir en forêt pour ma sécurité, la sécurité de mes parents qui n’étaient au courant de rien.

J’allais le voir toujours aussi discrètement. Le temps passant je me suis rendu compte que votre grand-père comptait énormément pour moi, j’étais vraiment amoureuse de lui.


Et là Charlotte s’effondre en larme. Je voie Lucie qui se lève et la prends dans ses bras, et Suzanne qui les prends toutes les deux dans ses bras.

Mes mains sont en morceaux, les deux puces me les écrasent, les broient, je ne sens plus mes phalanges. Je me lève et me retourne vers mes deux puces, mes deux amours. Elles sont en larmes.


Vous avez compris ?

Je crois mais ce n’est pas possible, pourquoi elle ne nous l’a jamais dit ?

Peut être mais toi tu as compris ?

Je vais voir Lucie, la prends par le bras, et lui dit à l’oreille.

Excuse moi, Lucie tu es née quand ?

Je la voie qui pousse un grand soupir.

Merci je suis née en 1945 et mon

Je lui coupe la parole.

Ton père est le père de Suzanne, tu es sa demi-sœur. La tante de ma femme et de sa sœur.

Je suis ton neveu par alliance.


Oui, merci pour maman et Suzanne ça commencé à devenir trop éprouvant pour elles.

Je vais aller expliquer aux deux puces.

Je l’embrasse, la sert dans mes bras. Je retourne voir mes deux puces.

Comment je vais leur annoncées que leurs grand-père à couché à côté, qu’il a une fille, qu’elles ont une tante Lucie. Que Louise est leur cousine.

Comment la petite puce va prendre ça, elle va faire le parallèle entre son grand-père et moi.


Alors tu sais ?

Tu as compris ?

Comment vous expliquer. Lucie est née en 1945.

Papy est son papa

Oui. Et je n’en sais pas plus.

Les deux puces se jettent dans mes bras et pleurent. Nous nous levons, je prends les puces qui sanglotent dans mes bras et nous nous dirigeons vers ces deux adorables mamies.

Mon épouse va devant Charlotte, la prends dans ses bras. Elles s’embrassent.


Ecoute je ne sais pas comment dire, voila tu es, je crois ma grande tante. Je suis heureuse de savoir enfin cette vérité. Cela a du être dur pour vous tous.

Lucie tu es ma tante, et louise elle le sait ?

Depuis ce matin, après l’appelle de Suzanne.

Magalie prends Louise dans ses bras, et l’étreint.

Viens on va chercher ma cousine ? Et comment elle l’a pris cette nouvelle famille?

Elle est enchantée, elle m’a dit que vous étiez très complice toutes les deux. Et que vous vous faisiez pas mal de confidences autant elle que toi, que chacune savait tout de l’autre comme deux sœurs jumelles.

Aie j’espère qu’elles ne sont pas aussi complice que sa, sœurs jumelles, elles ne se cachent rien, je suis certain que Magalie lui a parlé de moi, de ses fantasmes, ses envies. Je vais morfler.

Je me dirige vers Suzanne, lui prends la main. Elle se lève et nous nous approchons de ma femme et de Charlotte. Ma femme saute au cou de sa maman.

Tu aurais dut nous en parler plus tôt. Cela a dut être dur pour toi de garder ce secret en toi depuis tout ce temps.

Lucie, Magalie Louise et le petit arrive. Louise se rapproche me fait la bise, et discrètement.

C’est donc toi le fameux Jacques. Celui qui a chaviré le cœur, qui hante les nuits, de mon amie qui est ma cousine.

Si tu le dis.

Je sens mon sang qui se retire de mon visage, bon sang, elles se sont tout dit, sa va être le cirque, alors là, j’y suis et les deux pieds dedans.

Plus qu’à me commander le cercueil tout de suite, je vais me faire massacrer par les deux familles. Ce ne sera même pas un enterrement de première classe. La fosse commune et encore.


Magalie qui a vue Louise me parler, me voie devenir blanc et songeur, s’approche. Elle nous prend tous les deux dans les bras, regarde Louise. M’embrasse sur la joue ainsi que Louise, se penche et dit discrètement.

Je t’avais dit qu’il est craquant mon beauf, qu’il est mignon, que j’ai fantasmé sur lui.

Tu comprends maintenant pourquoi j’étais amoureuse de lui, jalouse de ma sœur.

T’inquiète pas on a parlé tous les deux. Il m’a comprise, et surtout moi j’ai compris que je me faisais un film.


Ben oui il est mignon mais ce n’est pas mon style, pas mon genre. Et tu sais bien, moi les hommes.


Et elles partent toutes les deux dans un coin, pour discuter.


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Re: Secret de famille

Message par Biquette »

C'est plus facile à lire comme ça Jak ;)
Le pire dans tout ça, c'est qu'on n'a pas droit à une deuxième chance alors qu'on aurait su quoi en faire.
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