24

Le ventre posé sur la table de cuisine, la tête écrasée sous la main de l'homme. Fouillée dans son intimité...vaginale...anale...

L'homme qui recule...elle qui n'ose bouger...

Le bruit de cette ceinture qui se défait...une main qui caresse sa fesse...un coup qui tombe et brise le silence...elle qui se laisse faire.

Les coups tombent et les fesses rougissent pour le plaisir de l'homme.

Il caresse les marques déposées...

Il la baise...il l'encule...sans demi-mesure...il la prend...comme une pute...sans aucune considération...sans un mot...Il crache...et la laisse sur la table...abandonnée...souillée...une traînée...

Karen joui seul dans son lit...en silence...elle contrôle son souffle...il ne doit rien entendre...rien comprendre...

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25

Karen a 27 ans, trois enfants et un mari...

Elle a arrêté de bosser l'année dernière...l'homme n'arrivant plus à gérer les gosses...totalement émasculé par son rôle de nounou.

La vie de famille est devenue un champ de bataille où chacun fait ce qu'il lui plait quand ça lui chante...

Karen s'est d'abord battue pour remettre de l'ordre dans la maisonnée...mais, au lieu d'avoir le soutien de l'homme pour rétablir une vie de famille "standard", il continua dans la direction qu'il avait prise...

L'homme ne voyait pas les choses du même angle que Karen...pour lui tout était normal...

Il était devenu l'esclave des gosses...répondait positivement au moindre caprice...Ils avaient pris l'habitude d'user l'homme jusqu'à le faire craquer...l'homme criait et se révoltait constamment, mais finissait toujours pas céder...Et quand Karen voulait l'aider c'est elle qu'il repoussait, contre elle qu'il soupirait...

Karen ne trouvant plus sa place à la maison, elle se trouva un amant nommé "ordinateur".

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26

La journée les enfants régnait, l'homme jouait à la PS en criant et la femme s'enfermait dans une bulle devant le pc pour ne rien entendre...

Super vie de famille...

Les mois passaient ainsi...et rien ne changeait...

Par moment Karen tentait de se rapprocher...de retrouver l'homme...elle essayait de le stimuler...achetant même des tenues frivoles et de nouveaux jouets...Parfois ça marchait...l'homme sous l'excitation se laissait aller au plaisir...court...trop court pour Karen...puis mal fait...des gestes trop pressés...trop indécis...le temps avait séparés les amants...L'homme en était toujours où il avait laissé Karen...mais Karen avait évolué...il était incapable de voir à travers ses émotions...à travers ses sensations...Plusieurs fois il s'arrêta alors que Karen était en pleine jouissance...ou les blessait en lui prenant le cul...L'homme avait perdu le fil et l'habitude...

Un jour, en cherchant toujours comment arriver à se rapprocher de l'homme, Karen croisa la route du "rose"...elle fût irrésistiblement attirée par la section SM...elle pris le temps de lire...puis fini par s'inscrire...pseudo : "MissLiliLove"
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*interlude*

Vous l'avez compris...Karen c'est mon histoire...certes j'ai fait un peu de couture pour garder une cohérence...et voilà pourquoi je tenais tant à l'histoire de mon personnage, à son caractère, à ses sentiments...

C'était le petit kdo que je vous avais promis...j'espère que vous en appréciez la "valeur".

J'étais partie pour écrire un récit sexo de base et pis je me suis retrouvée coincée...y'avait trop en moi pour que j'arrive à "juste" écrire du cul...donc voilà j'me suis laissée aller tranquille où mon esprit m'emmenait.

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Misslililove a écrit :
et re

D'abord un grand merci pour tes mots qui me touchent beaucoup...puis merci de prendre ton temps à la lecture...tu vois à travers les lignes et c'est un réel bonheur pour moi de le savoir

Je ne manquerai de lire chacun de tes mots pour rien au monde.
Et même à plusieurs reprises pour être certaine de ne rien rater ni rien omettre.
Pour tout bien comprendre.

C'est moi qui te remercie pour ta confiance.
Beaucoup d'écrits sexy récits me procurent un grand plaisir, voire même beaucoup plus que ça en titillant mon imaginaire (qui n'en a pourtant pas besoin... ) et en me donnant l'occasion de ressentir de belles et grandes jouissances.

Mais toi, en plus, tu apportes de l'émotion. Une émotion différente et le mélange émotion / excitation, dosé comme tu le fais, en obligeant à "laisser retomber la sauce" pour mieux la faire remonter ensuite... c'est hum... comment dire ... encore plus efficace.

Tu ne te contentes pas d'apporter un seul volet de sensations au lecteur, mais un tout dans lequel on est libre de prendre ou de laisser tel ou tel aspect.
Moi, je prends tout.

Et je m'en trouve vraiment bien.
Même si parfois, je souffre pour Karen et que mon empathie naturelle fait que parfois aussi, j'ai mal pour elle. Moralement, s'entend.

On a envie de la prendre dans ses bras et lui faire un gros câlin...
Ton mode narratif est d'une grande efficacité. J'adore.

Loverain a écrit :
Je ne manquerai de lire chacun de tes mots pour rien au monde.
Et même à plusieurs reprises pour être certaine de ne rien rater ni rien omettre.
Pour tout bien comprendre.

C'est moi qui te remercie pour ta confiance.
Beaucoup d'écrits sexy récits me procurent un grand plaisir, voire même beaucoup plus que ça en titillant mon imaginaire (qui n'en a pourtant pas besoin... ) et en me donnant l'occasion de ressentir de belles et grandes jouissances.

Mais toi, en plus, tu apportes de l'émotion. Une émotion différente et le mélange émotion / excitation, dosé comme tu le fais, en obligeant à "laisser retomber la sauce" pour mieux la faire remonter ensuite... c'est hum... comment dire ... encore plus efficace.

Tu ne te contentes pas d'apporter un seul volet de sensations au lecteur, mais un tout dans lequel on est libre de prendre ou de laisser tel ou tel aspect.
Moi, je prends tout.

Et je m'en trouve vraiment bien.
Même si parfois, je souffre pour Karen et que mon empathie naturelle fait que parfois aussi, j'ai mal pour elle. Moralement, s'entend.

On a envie de la prendre dans ses bras et lui faire un gros câlin...
Ton mode narratif est d'une grande efficacité. J'adore.

Viens là toi

édit : y'a de l'émotion aussi quand tu écris...quand Nicole repart dans son passé par exemple...tu as un style particulier que j'apprécie beaucoup (puis honnêtement tes écrits m'ont pas mal inspiré...me mettant moi-même dans cet état de transe où les mots sortent tout seuls )

Misslililove a écrit : Viens là toi

Oui...

Misslililove a écrit : édit : y'a de l'émotion aussi quand tu écris...quand Nicole repart dans son passé par exemple...tu as un style particulier que j'apprécie beaucoup (puis honnêtement tes écrits m'ont pas mal inspiré...me mettant moi-même dans cet état de transe où les mots sortent tout seuls )

Tu es infiniment gentille et indulgente.
Oui, tu as raison, mais Nicole est une jeune femme imaginaire... elle... enfin... presque... (soyons honnête )

Elle a ton âge ce qui est réellement une coïncidence puisque j'ai commencé à écrire Nicole il y a déjà quelques années, longtemps avant d'avoir eu le plaisir de te connaître ici.

Je dis presque imaginaire car je n'ai pu m'empêcher d'y mêler une toute petite partie de moi même. Pas dans son histoire, son vécu (quoi que, ça peut se discuter), mais surtout dans son ressenti, ses sensations, ses réflexions.

Karen, elle, est réelle. Une vraie femme, de chair et d'os, faite de sentiments et de sensations, terriblement attachante, voire bien plus que ça.
Je m'en doutais un peu beaucoup, mais je ne pouvais en être certaine.

Pour moi, ça n'en a que plus de valeur; Et ça devient et reste encore plus poignant.

Ce que j'admire, c'est que tu as su (et sais encore) la faire vivre sous nos yeux avec discernement et pourtant sans complaisance, ne la rendant jamais demandeuse de quoi que ce soit tout en nous laissant ressentir ce que tu veux que nous ressentions à travers tes lignes.

Tu sais nous la faire aimer sans jamais donner envie de la plaindre ou d'en avoir pitié. Elle n'accepterait certainement pas la pitié ou la condescendance du reste... Je me trompe ?

Pour moi, ce que sachant maintenant c'est du grand Art.

Loverain a écrit :
Tu es infiniment gentille et indulgente.
Oui, tu as raison, mais Nicole est une jeune femme imaginaire... elle... enfin... presque... (soyons honnête )

J'pense que de toute façon, dans tout écrit, on met une part de soi...tes descriptions parlent d'elle-même, suintent des émotions que tu as ressentis, des désirs que tu as assouvi...

Loverain a écrit :Je dis presque imaginaire car je n'ai pu m'empêcher d'y mêler une toute petite partie de moi même. Pas dans son histoire, son vécu (quoi que, ça peut se discuter), mais surtout dans son ressenti, ses sensations, ses réflexions.

Une sensation, une émotion, passée peut tout à fait se dévoiler sous une autre scène

Loverain a écrit :Karen, elle, est réelle. Une vraie femme, de chair et d'os, faite de sentiments et de sensations, terriblement attachante, voire bien plus que ça.
Je m'en doutais un peu beaucoup, mais je ne pouvais en être certaine.

Pour moi, ça n'en a que plus de valeur; Et ça devient et reste encore plus poignant.

Ce que j'admire, c'est que tu as su (et sais encore) la faire vivre sous nos yeux avec discernement et pourtant sans complaisance, ne la rendant jamais demandeuse de quoi que ce soit tout en nous laissant ressentir ce que tu veux que nous ressentions à travers tes lignes.

J'essaye de rester fidèle à moi-même, et ce n'est vraiment pas évident...y'a des fois où j'me fait toute petite devant mon écran, devant mes phrases...où j'ai pas envie de dire, d'avouer...c'est une torture par moment...mais j'y vais quand même

Loverain a écrit :Tu sais nous la faire aimer sans jamais donner envie de la plaindre ou d'en avoir pitié. Elle n'accepterait certainement pas la pitié ou la condescendance du reste... Je me trompe ?

Non tu te trompe pas parce que ce n'est pas le but de mes écrits...c'est un partage à mes yeux, et les moments difficiles ne sont évoqués que pour la compréhension des émotions

Loverain a écrit :Pour moi, ce que sachant maintenant c'est du grand Art.

Alors là c'est un sacré compliment!

MERCIIIIIIIIIIIIIIIII

Misslililove a écrit : J'pense que de toute façon, dans tout écrit, on met une part de soi...tes descriptions parlent d'elle-même, suintent des émotions que tu as ressentis, des désirs que tu as assouvi...

Assouvis ou pas assouvis et que peut-être j'assouvis en fantasmes et que, comme dirait Dom... qu'au fond de moi, j'aurais envie d'assouvir si mon éducation, ma morale, le poids de la pression sociale etc ne m'en empêchaient pas ? Qui sait ?

Misslililove a écrit : Une sensation, une émotion, passée peut tout à fait se dévoiler sous une autre scène

Toi... tu réfléchis trop ... et trop bien...

Misslililove a écrit : J'essaye de rester fidèle à moi-même, et ce n'est vraiment pas évident...y'a des fois où j'me fait toute petite devant mon écran, devant mes phrases...où j'ai pas envie de dire, d'avouer...c'est une torture par moment...mais j'y vais quand même

Je sais... je sais...

Misslililove a écrit :Non tu te trompe pas parce que ce n'est pas le but de mes écrits...c'est un partage à mes yeux, et les moments difficiles ne sont évoqués que pour la compréhension des émotions

J'avais bien compris. Et tu as su y mettre le bon dosage. Sans trop ni trop peu.
Difficile ça. Et tu y es très bien arrivée. Bravo !

Loverain a écrit : Toi... tu réfléchis trop ... et trop bien...

Même pô, c'est instinctif

Je file, z'homme rouspète y'a bcp à faire ici...a+++

27

A cette époque j'étais tiraillée entre toutes sortes de sentiments...le plus fort étant toujours cette fichue solitude qui me colle à la peau.

Mon premier post avait été un appel à l'aide pour sauver le peu qu'il restait entre l'homme et moi...j'avais une famille que je ne voulais pas sacrifier et je luttais désespérément...

J'ai croisé un "dom" avec qui j'ai pas mal parlé, rien de bien méchant...une oreille attentive...du moins au début

D'un autre côté sur un site de jeu, j'avais croisé la route d'un homme qui me portait de l'attention...

Et j'ai fini par craqué...

J'ai trompé l'homme sur un coup de tête pour un peu de tendresse vanille et j'ai fini par demander le divorce. L'homme ne voulant quitter les lieux de son plein gré, j'attendais la décision de justice pour retrouver ma liberté.

Je ne pouvais plus vivre de cette façon...je ne pouvais plus faire semblant de vivre...j'avais besoin d'être MOI, comme une renaissance...

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28

(écrit à l'époque)

Je souhaite déposer à tes pieds mon fardeau
Je désire te le confier,à toi,être imaginaire né de mon esprit sinueux
Prends-en soin à ma place s'il te plait
Peut-être un jour reviendrais-je le chercher
Pour l'instant mes forces m'abandonnent
Le poids de cette carapace est devenu trop lourd
Je rampe vers toi à même le sol pour te l'apporter
Je te cherche,à tâtons,dans le noir
Je ne te trouve pas,tu n'es plus là...
Suis-je seule?M'as-tu,toi aussi,abandonner à mon sort?
J'arrive trop tard peut-être...
La vie m'a retardé ainsi que mes nombreux déboires et échecs...
Le comprendras-tu?Accepteras-tu mon retard ?
Au fond de moi j'ai attendu si longtemps ce moment mais j'avais si peur...
J'étais glacée d'effroi à l'idée de ce face à face avec moi-même
Me le pardonneras-tu un jour?

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29

(écrit à l'époque)

J'arrive pas à te rayer. Tu reste présent contre mon gré. J'suis en partie enchainée par la pensée. Pensée le jour,la nuit,penser tout le temps, chaque minute, chaque seconde. Je lutte, je m'éreinte.

Mes nuits, mes nuits d'insomnies que seule ta présence comble. Tu vole ces heures de sommeil, encore, comme avant. Quand tu partais, il te suffisait de fermer les yeux et hop, le sommeil t'emportait, alors que moi...moi je luttais pour trouver quelques instants de repos.

1,2,3...Fight, j'en ai marre, j'en peux plus! Je lâche les bêtes féroces sur le ring! Advienne que pourra! Gueguerre entre celle qui te réclame et celle qui te fuit. Lutte interminable entre ma raison qui te refuse et mon âme qui t'appelle. Doivent-elles s'entretuer pour trouver ma solution? Puis-je décemment les laisser atteindre ce point de non-retour sans mot dire?

Je sais pas, je sais plus, plus rien même. Toute certitude s'effondre quand je te sens en moi. Tu es là, toujours. J'dois faire quoi de plus pour t'effacer, te supprimer, t'oublier???
Ou du moins arriver à t'éloigner, à te mettre de côté sans renoncer à tout. A tout quoi au fait? J'sais pas non plus. J'suis trop perdue, ça craint!

Le temps passe et défile à l'horloge et moi j'suis là à le regarder s'envoler. Plus rien à f*utre, plus rien à f*utre de rien. J'le dis sans le penser parce que ma pensée est occupée, ailleurs, toujours, inlassablement...

J'fait comment pour retrouver la réalité après ça, après toi? On m'a pas donné le mode d'emploi...oubli du vendeur surement...peut-être même oubli volontaire. J'vais où pour t'oublier, dans quels bras pour m'emporter loin? Où est la voie? Quelle est l'issue? Me retourner sans arrêt les choses dans la cervelle c'est pas la bonne solution, j'le sais...j'le crois...j'fait une soupe à la pensée...y'en a des litres dans la marmite! Qui en veut?

Ca devient de la pâté impossible à comprendre! N'est-ce pas toi qui me lis! T'y comprend un traître mot, toi? Moi pas ou plus...j'tape ses mots sur le clavier qui sortent tout seul. Pour vidanger mes pensées, un peu, du moins j'essaye...parce que la coupe est pleine...ça déborde.

Oups, ça déborde sur la gazinière même...alors une couche de plus...encore un peu des mots que j'ai en stock dans ma tête. Des mots dans le vide juste pour les épuiser, pour me fatiguer. Je les vomit ces paroles de tout mon être.

Etre ou ne pas être, tiens ça me rappelle l'auteur de ses belles lignes...ai-je le droit de les prendre pour moi, pour traduire mon cas? J'sais pas et tant pis, je prend aussi. Des mots ça reste des mots, peu en importe le sens. Alors suis-je ou ne suis-je pas...mais quoi ou qui? J'suis censée être quoi dans le fond? De la chair remplie de drôles de choses et pleine de mots qui font perdre l'esprit et toute forme de raison.

J'devient folle, ça doit être la cause, je suppose. Mais là encore folle de quoi ou de qui? Vive les mots à répétition, c'est pas très joli, j'suis à cours de synonymes, tant pis pour toi. La folie me rend laide, j'me sens sale quand elle s'empare de moi. Je cherche une camisole, si toi qui passe ici t'en a une, prête-la moi, s'il te plait...merci...direction l'asile psychiatrique à ce rythme.

J'déraille comme un train qui s'est planté de voie...planté de voie ou c'est la voie qui est en construction? Ca bloque. Pourquoi? J'veux avancer moi, mais j'sais plus dans quel sens, j'sais plus comment...comment faire, comment choisir...

Qui a volé la lumière, qui l'a emportée? J'en ai besoin, j'vois plus rien...Je m'enfonce dans mes phrases, j'en oublie le sens, si un jour il y en a eu un! J'écris...ma haine qui me déchire, mon coeur qui en souffre...et les deux autres là-haut qui se battent toujours...s'explôsent à coup de pelles.

Au milieu de tout ça, j'me cherche une réponse que j'arrive pas à trouver. Efforts vains autant que quand j'y pense...écrire ne sert à rien, j'suis toujours au même point...j'en ai ras-le-bol bord.l...j'savais pas que ce serait si dur pour moi de vivre...si on m'avait dit, si on m'avait prévenu...j'aurais abandonné avant de commencer...si j'aurais pu savoir avant de goûter...si seulement...

J'me tue la tête à petit feu...une balle, un revolver...ce serait si simple, si rapide, si efficace...pourquoi je choisis jamais le plus facile moi? J'me creuse pour rien...et j'creuse ma tombe...c'est un peu tôt...ou peut-être trop tard...j'sais pas mais je creuse...pour m'occuper.

Et un jour...BANG...tout sera enfin fini...là j'pourrai enfin dormir tranquille...là tu ne me suivra pas...là je serai à l'abri de penser...de penser à toi.

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Bien sûr que les mots servent... maintenant qu'ils sont lus...

Cette folie que tu dis, elle n'en est pas une.
Alors, surtout, continues à écrire, s'il te plaît.

Non, ça n'est pas une bouillie. Non, ça n'est pas une soupe.

Je dirais même plus. C'est beau !
Tu as du talent !

Loverain a écrit :Bien sûr que les mots servent... maintenant qu'ils sont lus...

Cette folie que tu dis, elle n'en est pas une.
Alors, surtout, continues à écrire, s'il te plaît.

Non, ça n'est pas une bouillie. Non, ça n'est pas une soupe.

Je dirais même plus. C'est beau !
Tu as du talent !

Avec le recul

Je dirais que c'est un bouillon de sentiments

30

(écrit à l'époque)

Des mains caressent mon corps dans mes songes. Des mains douces et caressantes qui effleurent ma peau. Lentement. Délicatement. Besoin de cette tendresse qui me manque de plus en plus. Sentir cette fragilité contre la mienne, me sentir d'égale à égale, relation sur un piédestal.

Des mains meurtrissent mon corps pour me rappeler la douleur que m'inspire l'amour. Des mains puissantes et viriles qui frappent ma peau. Violemment. Brutalement. Besoin de cette souffrance que j' attend patiemment. Sentir sa force surpasser la mienne, me sentir possédée, à ses pieds agenouillée

Mes mains frôlent mon corps dans mon lit. Des mains craintives et timides qui soulagent un peu mon avidité. Tremblantes. Incertaines. Besoin de frémir sous le poids de ces caresses. Sentir que je vis dans ce corps, que j'existe sans l'Autre, jouir de mes mains.

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31

D'un côté je vivais très mal la séparation, de l'autre je m'étais laissée prendre au jeu d'un "dom" virtuel...tout se mélangeais, j'étais en vrac...

Puis j'étais surtout fragile...

Trop à la fois...

Je luttais entre deux "moi"...les apparences et l'intérieur...c'était + qu'un fossé que j'avais creusé au long des années...j'en étais à deux personnalités distinctes qui commençaient à se mélanger dans un grand fracas...
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32

(écrit à l'époque)

Boum,...silence...Boum...silence...Bam,Bam,Bam...hurlements

Je me regarde de loin. C'est moi ce truc qui fait tant de bruit! C'est moi, qui, déchirée par ma colère, crie si fort? Pourquoi? Que se passe-t-il, ma tendre? Je pose ces questions à celle que je vois...

Boum...Boum...Bam, Bam et re-Bam...grognements

Elle tape dans les murs, dans la porte, de toute sa force. Elle vide sa rage, elle se punit. Est-ce moi cette chose qui se limite à des gestes pour exprimer ce qu'elle ressent? C'est bien moi cette lavette qui se cogne en hurlant à pleins poumons parce qu'elle ne trouve nulle solution?

"Calme-toi ma douce et frêle...rien ne sert de te faire du mal comme ça...rien ne peut être arrangée de cette façon. Souffle deux secondes...respire à plein poumons...et arrête!!!"

Mais...Bam...Boum...cris violents qui déchirent le silence de minuit...Boum...Boum...encore et encore à n'en plus finir...

Elle se tape dans ce mur froid...y jette son corps aussi fort qu'elle le peut...elle s'écrase sur le sol...pleure, se redresse, recommence...encore...trop...dans un mutisme total...elle n'entend pas ma voix qui la rappelle à l'ordre!
Le peu de douleur qu'elle arrive à s'infliger seule n'est pas suffisant...elle enrage de plus belle, continue cette marée de violence contre elle-même comme si elle danserait un slow...elle se colle à ce mal qui la transperce de toute part...elle essaye de s'y fondre...ne former qu'un seul être...pour comprendre...pour savoir comment lutter...elle se frappe, de plus belle, elle s'élance avec obstination dans ce mur...ça ne suffira pas...elle voudrait une lame tranchante, là, tout de suite...mais elle ne peut s'y résigner...elle s'est promise il y a longtemps...plus jamais...alors elle s'enfonce encore dans ce mur comme pour atteindre l'autre côté...des heures à mutiler son corps et à crier...jusqu'à l'épuisement.

Et moi, spectatrice, je serai là pour la réconforter dans la nuit...pour la cajoler...pour la ramasser une fois de plus.

Je voudrais qu'elle grandisse un peu. Partager avec elle ma force, mon expérience, ...lui apprendre à maintenir la tête droite quoiqu'il se passe...quoiqu'il arrive...peu importe la souffrance. Mais au fond de moi je sais...qu'en la poussant sur cette voie...je la tuerais de la mort qui fût la mienne.

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33

(écrit à l'époque)

Vivre de rêves et de passions, tourner en rond dans un champ de coquelicot à en avoir la tête qui tourne et les jambes qui lâchent. Passion se trouve trop souvent associé à éphémère, mais pourquoi donc une passion se meurt...par manque d'entretien ou simplement d'épuisement?

La solution pour ne pas voir sa perte serait-elle de ne pas la vivre? Sentiment de frustration. "Cibi condimentum est fames*" nous dirait peut-être Cicéron! Se languir, désirer, vouloir...mais s'en empêcher, se le refuser pour sauver...pour faire durer le plaisir dans l'envie.

Apparition du manque...celui qui incendie le coeur, le corps et l'esprit...une privation qui rend fou le commun des mortels. Absence totale de l'agréable dans cette carence trop importante que l'on s'impose délibérément.

Sombrer alors dans une vie futile et la remplir autant que faire se peut pour oublier? Cacher, dissimuler, occulter, enterrer...mais est-ce réellement faisable de mettre en veilleuse sa propre nature?

Vivre de rêves et de passions finalement c'est bien meilleur...non?


*La faim est l'épice de tout plat

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Pfiouuuu ! De mieux en mieux.
Encore s'il te plaît.

Tu promets que tu n'as jamais écrit avant ?
J'ai des doutes.
C'est encore plus fort si tu le fais spontanément.

Loverain a écrit :Pfiouuuu ! De mieux en mieux.
Encore s'il te plaît.

Tu promets que tu n'as jamais écrit avant ?
J'ai des doutes.
C'est encore plus fort si tu le fais spontanément.

Je n'ai écris qu'à cette période (y'a donc 3 ans environ) et maintenant...et quand je dit maintenant j'ai repris ma plume le 23/12...tout ce qui est hors mention (écris à l'époque) a été écrit sur ces derniers jours

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(écrit à l'époque)

Elle me crève le corps dans toute sa splendeur. Ecartellée entre le désir et la bienséance. Elle mine mes journées, empoisonne ma vie, ronge le peu de sommeil que je m'accorde.
Cette saloperie de besoin de n'être que sa chienne...
Elle m'agresse continuellement, me brise le coeur, m'humilie du simple fait d'être là. Elle me retient prisonnière. Attirance involontaire que je ne peux éteindre. Tel une flamme qui me brûle, impossible à contenir si je ne veux pas finir en cendres. Fantasme horrible d'être avilie et rabaissée qui ne me laisse aucun choix. Nécessité.
Quête de l'acceptation,douloureuse et pourtant si agréable. Se laisser enfin être soi, l'admettre pour pouvoir le vivre. Attendre...partager ce moment si important, comme une seconde virginité. Prendre son temps pour ne pas regretter.
Apprendre...besoin de se connaître suffisamment, espérant ainsi éviter de commettre des erreurs. Se dévoiler, donner, partager...tout. Parler, beaucoup, encore et toujours pour se savoir, se mettre à plat, se vider des informations en notre possession, lui transmettre...pour qu'il sache où aller et les pas à ne jamais franchir.
Jamais...ou plus tard...mais avec beaucoup de patience et de temps, encore le temps...le temps qui laisse venir le doute. La peur de l'échec, la crainte de se tromper de direction...
Marche arrière...on a avancé de dix pas et je recule de vingt. Me perdre...peut-être pour ne pas le perdre, ne pas être dépouiller de ce fantasme tellement puissant ou pour ne pas perdre son amour.


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La suite je la connais...mais hop hop hop pas si vite!

Nous n'avons pas divorcé...l'homme y a mis du sien et nous avons repris notre route ensemble...

Je n'étais plus la même...j'avais appris à parler...à lui parler...à me confier...

Bon pas à 100% non plus mais quand même pour moi c'était un grand pas en avant...

En quelque mois j'avais fait beaucoup de progrès...déjà j'avais admit mon autre moi dans ma vie, et même si je me battais encore beaucoup avec pour lui faire de la place, j'étais là, plus entière que je ne l'avais jamais été...

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36

(écrit à l'époque-réel)

Sieste coquine. Nue à côté de ton corps endormi,mes yeux se délectent de te regarder...mais mains de te caresser avec tendresse. J'ai envie de toi...irrésistible envie d'avaler ton membre encore flasque dans ma bouche et de le garder bien au chaud. Je joue de ma langue...elle tourne et léchouille...mes lèvres montent et descendent. Peu à peu,tu te durçis...mais ne te réveille pas. Ton sommeil,comme d'habitude,est lourd et profond. Je m'obstine,calme et silencieuse malgré l'envie de m'empaler sur ta queue raide et gonflée.

Quand enfin tu ouvre les yeux,ta main vient caresser mes cheveux dans un soupir. Tu m'attire vers ton visage. Tu m'embrasse. Tu me murmure à l'oreille "ce soir,on sera plus tranquille"...

Je te tend la cigarette que j'avais pris soin de rouler avant de commencer et je te propose de réchauffer ta tasse de café qui est tiède. Tu t'éveille à ton aise,dans le calme. Dans quelques instants il nous faudra franchir la porte de notre chambre et plonger dans notre vie de famille...encore quelques minutes...les enfants sont si calme...ils jouent...profitons encore un peu...quelques caresses...

Nous avons passés le reste de la journée à nous chercher du regard...coquin et complice...désirant que la journée s'achève vite. Tu t'arrange pour passer près de moi...m'agrippe discrètement par l'épaule...tu me frôle...m'attrape un poignet...tu as envie...peut-être ce soir...

Nos monstres enfin couchés,sages et à moitié endormi...nous allons prendre une bonne douche relaxante pour clôturer la journée...et entamer notre nuit.

J'ai à peine tourner le verrou que déjà je sens ta bouche mordre mon cou. Je frémis...je gémis...et déjà ta verge se dresse contre mes fesses charnue entre lesquelles tu glisse une main. Tu me conduis ainsi jusqu'à la douche. Je te frotte...je te caresse...tu me tourne pour laver mon dos et,là encore,tu mord tel un vampire. J'aime quand tu me marque ainsi...j'aurai un beau bleu plusieurs jours...j'adore.

Tu me retourne...glisse tes doigts tout partout...puis me plie par les épaules à tes genoux...t'enfonce largement dans ma bouche...j'en perd l'équilibre...je glisse et tu me retient par les cheveux. J'accroche mes mains à tes mollets et je me délècte de ta queue.

Tu me relève...mord encore une fois en pincant mes seins...puis ta bouche descend sur ma poitrine et,là aussi,tu mord...puis tu sors de la douche...je te suis.

On avait prévu de faire quelques photos et de passer sur le forum...j'ai pas vraiment envie...j'ai surtout envie d'être à toi...tout de suite. Tu me demande de brancher la cam,je suis certaine que tu vois dans mes yeux mon désir de sauter cette étape...mais qu'importe...je fait les réglages,on cherche le bon angle,on travaille un peu l'estéthique...chaque regard que je te lance est chargé de sens...le tien est dur et froid...je mouille...

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37

(écrit à l'époque-réel-suite)

Je suis contente quand je te vois enfin fermer la page internet.Je te souris.Tu viens de lire mes pensées des trois derniers mois.Je rougis un peu.Tu me répond d'un regard sec,pas besoin de mots.J'éteins le pc immédiatement et te rejoins au centre de la pièce.

Tes mains glissent sur mon corps pour me déshabiller.D'abord la nuisette,ensuite le string.Me voici nue devant toi,debout comme un piquet en pleine lumière.Tu m'observe et je baisse les yeux.J'aime pas qu'on me détaille comme ça...même pas par toi. Tu caresse les marques que tu as laissé dans mon cou. Tu te félicite. Tu passe derrière moi et m'agrippe par les seins...tu tire plus fort que d'habitude...je suis ton mouvement,vers la commode.

Tu place mes mains de façon à ce que mes doigts puissent l'accrocher,entre le mur et le meuble. Tu appuie sur ma tête pour me coucher la joue contre le bois. Tu me tire par la taille pour me cambrer. Une main glisse entre mes jambes légèrement entre ouvertes et fouille un court instant mon intimité. Tu descend et pince l'intérieur de mes cuisses avec force...me signifiant d'écarter plus. Tu continue à les pincer,l'une après l'autre,jusqu'à obtenir la position que tu désire. Tu m'agrippe par seins à nouveau...tu tire et malaxe à ton gré...

Le premier coup de martinet tombe...deux,trois...on a pas compté...sur mes fesses...Régulièrement tu caresse les endroits où tu as frappé...tu observe...et tu reprend...puis ta main glisse aussi parfois le long de ma chatte comme pour prendre la température...tu frappe encore...sur mon dos maintenant...

J'ai besoin de te voir...être certaine que tu prend du plaisir...puis peut-être aussi surtout pour te rassurer...je sais à quel point et pourquoi tu as peur d'aller trop loin maintenant...je lève la tête et te regarde dans le miroir...un sourire sur mon visage pour te montrer que tout va bien...

Tu as cru que je rigolais et ta remarque a déclencher un fou-rire incontrôlable...tu es furieux...j'essaie de me calmer. Un coup,plus fort que le précédent,sur mon dos,me rappelle à mon rôle. Tu agrippe un sein et me tire en avant pour me recoucher le visage sur le meuble. Le martinet continue de claquer sur ma peau...tu ne me caresse plus entre les coups à présent mais pince ma chair entre tes doigts...Bon sang tes mains font plus mal que ton jouet. Tu mord encore une fois mon cou avant de me demander:

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(écrit à l'époque-réel-fin)

"T'aime ça salope?"

"Oui"

"Oui qui?"

"Oui"

Les lanières claquent sur mon dos sans modération et ta main me pince encore sur mon côté,là où je suis le plus sensible...

"Oui qui?"

J'essaye de me dégager un peu...je danse de gauche à droite pour que ta main me lâche mais alors tu reprend de plus belle

"Oui"

Et au plus j'essaye de fuir, au plus tes coups sont fort...

"Oui qui?"

"Oui"

Là je ramasse à tout va...tu lâchera pas et moi je n'arrive plus à me contenir...je ris et j'ai les larmes au bord des yeux

"Oui qui?"

Je fini par murmurer ce que tu veux entendre

"Oui Maître"

Je suis totalement sortie de notre scène. Tu essaye de relancer et frappe encore quelques coups sur mes fesses mais je m'écarte...je repousse ta main et m'écroule à genoux...ma tête atterrit à tes pieds...
Tu m'ordonne de me relever mais je reste figée.Tu me tire vers le haut en m'agrippant les seins de tes deux mains et tu ne lâche pas avant de m'avoir debout...

Me faisant violence,je trouve les mots pour te dire que j'ai mon compte...j'ai besoin de sentir ton corps...te toucher...te caresser...tu acquiesces...j'appuie sur l'interrupteur pour éteindre la lumière et recréer ainsi une ambiance plus intime...je cherche ta bouche...je me colle contre toi...tu m'embrasse...

Au corps à corps on se dirige vers le lit où l'on s'écrase mollement...tu me caresse de douceur et me demande si tu n'as pas été trop loin...je te rassure...j'essaye de t'expliquer qu'il faut le temps qu'on trouve nos repères...que c'est normal...que tu peux continuer à ton gré...tu m'embrasse encore mais avec passion...ta bouche frôle mon oreille...je sens ton souffle chaud et rapide...tu descend le long de mon cou et me marque à nouveau de tes dents...je ne peux m'empêcher de gémir...tu sais à quel point j'adore te sentir t'enfoncer dans ma chair...tu descend vers mes seins...tu aspire mes pointes tendues et mordille...passant de l'un à l'autre...tu mord encore ma poitrine...tu les torture ensuite de tes mains fermes...ils sont douloureux...ils me rappelleront nos ébats pendant quelques jours...au moindre frôlement de tissu...

Tes doigts s'invite dans ma chatte dégoulinante d'envie...puis s'enfonce ta queue raide et gonflée que j'ai désirée toute la journée...tu tape et cogne bien au fond...relevant mes jambes au-dessus de tes bras...un délice...

Tu me retourne...et défonce mon cul en levrette...le martinet claque sur mon dos au rythme de tes aller-retour endiablés...je crie mon plaisir dans l'oreiller que j'enfonce dans ma bouche...la douleur et le plaisir se mélange...les coups me paraissent plus léger...je me détend enfin mais déjà tu te retire et me re plaque le dos contre le lit.

Tu attrape les pinces à chainette sur la table et tu veux que je la fixe sur mon clito...ce que je fais immédiatement...tu veux que je me caresse pendant que tu tire sur la chaine par à-coups...et tu te branle contre mon visage en regardant mes doigts s'activer...

Tu jouis dans un râle et,à peine la première goutte de ton sperme chaud touche ma lèvre,que je te rejoins dans la jouissance...

Tu t'écrase à côté de moi...on se caresse encore un peu en se regardant dans les yeux...silencieux pendant un petit moment...

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39

Rhaaaaaaaaa les oeillères que j'avais là...bon sang de bois!!!

Je refusais total de m'avouer que z'homme était pas dedans...mais plutôt à côté...j'avais mis ça sur le compte de l'hésitation,de la morale...enrobant un peu le récit quand même...car même dans mon esprit, pendant la scène, j'avais été "obligée" d'enrober pour prendre du plaisir...mêlant fantasmes à la réalité...

Un quatrième bébé nous cloua à nouveau le bec dans notre élan...on a joué un peu pendant la grossesse puis à l'arrivée du bébé ce fût le grand stop...

Autant après les autres, j'étais très vite remontée "en selle" ...autant là c'était le vide complet...plus aucun désir...

On en est revenu à z'homme trop excité pour faire quelque chose de correct mais au lieu d'être frustrée je n'avais pas la moindre envie...à la limite s'il aurait pris le temps de...mais non, j'étais face à un affamé qui ne m'excitait du coup pas du tout!

J'ai arrêté de fréquenté le forum, aucune envie d'y être non plus, ni d'en parler...

Sans libido je faisais un retour complet en arrière...enfin presque...nous revoilà partis dans les faux-semblants...sauf que là j'en suis consciente et ne fait rien pour inverser la vapeur! Pourquoi? Et bien simplement parce qu'il sait que ça ne va pas mais qu'il fait rien pour m'aider...oui je peut me mentir en me disant qu'il m'a "respecté" mais à l'intérieur je vivais cela comme un abandon...Je ne voulais pas de sexe, ok, je le refoulais certes mais c'était aussi du à son absence à mes côté dans notre quotidien...Il ne faisait rien pour venir vers moi...

Quand une légère excitation me prenait, je ne cherchais plus l'homme...on ne partageait plus rien et je n'avais pas envie de plier pour du sexe, honnêtement...je partais dans mes uniques désirs...

Etais-je seulement à ce moment-là l'être d'apparence qui protégeait ce "moi-intérieur"...je ne sais pas trop...j'étais en souffrance, ça c'est certain.

Plus de deux années s'écoulent ainsi...(voir topic "conjugaison: vie de couple et "SM" )

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40

C'est reparti...différemment...

Dorénavant les choses se feraient à l'instinct, au gré des envies...plus de mise en scène ou d'actes calculés et élaborés...

Karen repris ses efforts mais posa une condition...qu'il en fasse aussi!

Elle ne voulait plus être la seule à tenter le rapprochement...plus être la seule à se livrer...plus être la seule à exciter l'autre...elle ferait un pas en avant et ensuite attendrait le sien...

S'il stoppait et retournait à sa routine, Karen cette fois passerais à autre chose...il était prévenu...Cette vie Karen n'en voulait plus...Elle voulait un mari la journée, un amant le soir et un papa accessoirement...pas parfait, elle n'en demandait pas tant...mais elle ne voulait plus faire partie des meubles! S'il la voulait, s'il voulait la garder, il fallait qu'il le montre...

Karen avait autant besoin de tendresse que de sexe...au fond d'elle toujours cette petite fille qui demandait de l'attention...si l'homme n'en prenait pas soin, un autre le ferait...et elle laisserait encore le choix à l'homme, s'il aimait sa vie telle qu'elle était, de continuer à la partager mais en supprimant définitivement la notion de couple.

Karen tenait à l'homme et une forme d'amour, au fil des années, était née...sinon pourquoi se serait-elle obstinée? Pas par confort ni par facilité...Karen était capable d'assumer seule...puis franchement elle était usée de l'entendre crier...par moment elle ne supportait plus cette voix dans ses oreilles...mais dans les rares moments où il prenait soin d'elle, où les enfants dormaient profondément...Karen aimait l'homme...les choses auraient été si simple sinon...

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41

Les premiers jours l'homme était venu souvent près d'elle et elle en avait fait de même...le soir elle l'excitait un peu et les choses suivaient un cours naturel...l'attirance des deux amants étant au rendez-vous, le plaisir l'était aussi...comme coulant de source...

Un jour, Karen au pc, l'homme vint près d'elle...les enfants étaient à l'école, le petit dormait dans son lit cage...

Seuls et pas crevés...il n'en fallait pas plus...

L'homme était debout derrière la chaise de bureau...Karen sentait la bouche dans son cou...les mâchoires puissantes attrapaient sa peau...serraient tout en suçant...directement Karen sentît sa chatte s'ouvrir et son vagin pulser...s'était comme si la douleur traversait son corps tout en se transformant en plaisir...l'homme tourna la chaise...Karen, dans son "training" était loin d'être à son avantage dans cette tenue...mais l'homme n'y prêta pas la moindre attention...il enleva la blouse sans chipotage pour admirer la lourde poitrine de sa femme...

Sans autre forme d'excitation préalable, il attrapa un premier téton qu'il fit durcir dans sa bouche en aspirant, en pressant un peu ses mâchoires...la douleur était longue et de plus en plus intense...Karen luttait pour ne pas bouger...elle aimait cette douleur diffuse dans son sein...mouillait davantage...il infligea le même traitement à l'autre sein...Karen pointait...l'homme regardait...

Il fît rouler entre ses doigts les pointes bien durcies...puis tira...d'abord l'une, ensuite l'autre...Karen gémissait...L'homme se déshabilla et pris place sur le lit...il tira la chaise pour être à portée de main...il pinça la chatte en chaleur, à hauteur du clitoris...il posa la main de Karen sur sa verge gonflée...l'invitant ainsi à le branler...Il glissa sa main dans le pantalon de sa compagne...trempée...l'intérieur du pantalon était déjà humide des envies de sa douce...Il pénétra...deux doigts...et fouilla le ventre de la femme...

Karen de son côté branlait toujours le phallus de l'homme...l'humidifiant régulièrement de salive...elle aimait sentir son membre gonflé entre ces doigts, dans sa paume...L'homme tapota sur le lit...signe qu'elle devait à présent le rejoindre...

Il l'allongea sous le lit...le dos surélevé par bon nombre de coussins...Il commença à prendre sa bouche...une main sur son cou pour qu'elle ne puisse bouger...L'homme allait et venait comme s'il baisait sa chatte...tapait contre son palais...voulait s'enfoncer plus encore...Karen poussait sur les jambes de l'homme, par besoin d'air...l'homme lui rendait une gifle en retour...

L'oreille de Karen sifflait...les larmes coulaient le long de ses joues...

"T'en veux encore"

Karen hocha la tête et l'homme continua de plus belle...il fini par lâcher le cou pour fouiller le vagin dégoulinant de la femme

"Et en plus t'aime ça hein salope"

Karen hocha encore...la bouche pleine de la bite en érection...

Le petit jeu dura encore quelques minutes...puis l'homme se posta en angle droit du visage de Karen en lui tendant son jouet préféré...Karen s'empressa d'allumer son vibro rose très fin, surplombé d'une partie plus large, en forme de goutte d'eau...qu'elle posa immédiatement sur son clitoris qui n'avait nullement besoin d'être lubrifié tellement elle avait coulé...Il ne fallût que quelques instants pour que les deux amants partent dans un râle de jouissance...l'un suivant l'autre d'à peine quelques secondes...

Une fois leurs corps assouvis l'homme posa la main sur la joue de Karen, mais cette fois pour la caresser...il demanda s'il n'avait pas fait trop mal...la femme le rassura...elle n'avait éprouvé que du plaisir!

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42

Karen, à l'aube de ses 30 ans, était toujours endiablée...sa libido revenue l'avait totalement bouleversée. Elle qui s'était tellement bien mise à l'abri de toute forme extérieure d'émotions, ne se laissant jamais aller à ce qu'elle ressentait vraiment, pas même dans la solitude...se retrouvait maintenant à pleurer comme une madeleine sur son oreiller...Rien pourtant ne l'avait blessé plus que d'habitude...elle était juste trop pleine...elle débordait...

La main de l'homme ne lui parut jamais si douce que quand il essuya ses larmes...elle dut admettre qu'il faisait des efforts...

L'homme n'arrivait pas à comprendre...il était tellement loin des émotions qui la traversait...Lui qui était toujours "bloqué"...ils en parlaient un peu...l'homme avait avoué qu'il n'était pas prêt...qu'il ne voulait pas...

Et Karen était là, étendue, à pleurer comme une petite fille...elle n'arrivait pas à exprimer...mais elle lui donnait ses larmes, tel un cadeau...Il en ressentait toute la valeur...il essayait de la consoler, le geste maladroit, ne sachant comment s'y prendre...

Elle avait très peur de se donner...de se livrer...par crainte de se sentir ensuite rejetée...Karen était compliquée...sa vie avait été compliqué...alors elle donnait un peu mais pas trop...elle ne voulait plus être seule sur la route...

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43

Ce soir là Karen était tout en douceur, presque sentimentale...Les évènements des derniers jours l'avaient pas mal bouleversé. Sous la douche elle était songeuse...l'eau chaude ruisselait sur son corps...l'éponge qui la lavait était une caresse...se faisait caresse...elle était sereine à cet instant...

L'attendait sur l'évier un petit ensemble noir transparent...babydoll et string fendu que l'homme avait préparé...Le tissu était agréable, léger...un peu comme elle l'était à cet instant...

Elle quitta la salle de bain pour rejoindre la chambre à coucher...douce surprise...l'homme avait changé les draps et crée une ambiance aux bougies...toute romantique...

Karen puait la vanille tendre autant que la pièce...elle avait horreur de ça...c'était généralement l'annonce de quelques subtiles caresses, suivies d'un missionnaire lent et long...terriblement long...pendant lequel son désir avait le temps de s'évanouir...juste écarter les cuisses pour qu'il glisse, qu'il jouisse...se sentant à ce moment plus utilisée qu'autre chose...n'être qu'un corps ouvert pour satisfaire l'homme...souillée comme à l'époque de son adolescence...Karen fuyait cette vanille qui était plus humiliante qu'en mode SM...

L'homme était assis devant un porno...Karen pris place juste à côté...Elle était surprise par le choix du film, en total décalage avec l'ambiance...l'homme, déjà en érection, guida la main de Karen sur son sexe dur...sa bouche vint à la rencontre de la femme, un baiser rapide...il s'appuya sur sa belle pour qu'elle s'allonge en même temps...il écarta ses jambes pour laisser apparaître la fente de son sexe...

L'homme se lança dans un cuni endiablé...tirant, aspirant et pinçant le clitoris dressé...Karen gémissait et se tordait sous la langue, sous la bouche chaude...il inséra deux doigts dans le vagin humide...un troisième titillait l'entrée de son p'tit trou serré...pour le détendre...

Il joua ainsi jusqu'à ce que Karen l'attire sur le lit...elle voulait être prise, mais il n'en fit rien...il l'allongea au centre du lit, les jambes pliés, écartée autant que son corps le lui permettait...il se posa sur elle en 69...le membre dur dans la bouche gourmande...glissa ainsi quelques instants avant de poser à nouveau sa bouche sur l'intimité trempée qui s'offrait à lui...il la lécha du clitoris à l'anus...ramenant le plus de cyprine possible vers la rondelle encore fermée...il détendait le muscle légèrement...pour y entrer ensuite un plug rose strié, ni trop large, ni trop fin...l'engin entrait sans peine, sans devoir forcer...

L'homme se redressa pour admirer le corps en proie à un désir intense...puis pénétra le vagin tiède de sa belle...très lentement pour ne pas jouir...Karen gémissait...l'homme haletait...

Proche de la jouissance il finit par sortir, un peu à regret...mais il voulait voir sa femme jouir...Il lui passa son vibro préféré qu'elle commença à agiter sur son clitoris tendu...formant de petit cercle...lui se branlait au-dessus du visage de Karen...elle regardait sa bite...elle aimait le voir se branler ainsi...il avait encore une surprise pour sa femme ce soir...et quand elle vit arriver la main de l'homme avec l'objet, elle ne put cacher la lueur dans ses yeux...elle sentit la cire chaude couler le long de son ventre et partit dans un grognement de jouissance...l'homme éjacula rien qu'à l'entendre, le sperme s'écrasa sur la figure et la femme n'en jouit que plus fort encore...chacun savoura l'orgasme de son conjoint jusqu'à la dernière miette avant de prendre l'un et l'autre dans les bras...Karen balbutia, encore perdue dans son plaisir...un merci à peine audible

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44 (ici se recolle la première scène du récit...p-ê la relire avant)

Ce matin là, Karen avait volé le plaisir de l'homme à moitié endormi...mais pourquoi?

Mmmmhhhh Karen avait rêvé...des mains sur son corps...des silhouettes vague...un homme...une femme...l'homme...

Elle n'avait jamais gouté le corps d'une femme...cette envie était arrivée bien tard et elle n'avait jamais osé franchir le cap...une femme...pour Karen la femme était à mettre sur un piédestal...une femme c'était la douceur, la tendresse...une femme qu'elle pourrait prendre contre elle...qu'elle caresserait avec une infinie délicatesse...une femme dans ses bras...Karen rêvait...Karen mouillait...

Une femme, la peau si fine, noble comme la soie...la femme...ses lèvres si douces...un baiser tendre...léger...sa main qui lui caresse la joue...mhhhhh une femme...la chair de poule...les frissons...la main caresse, la main légère...frôlant à peine...La femme...la fragilité d'une femme qui se laisse découvrir...qui s'offre pleinement...sans domination...sans soumission...D'égale à égale...deux femmes entre elles...Karen ferait de ses bras un écrin pour acceuillir un si beau bijou...Là elle n'était que romantisme à deux sous...fleur bleue...des p'tits coeurs dans la tête, des étoiles dans les yeux...

Une chambre douillette...des murs couleur pourpre...une ambiance chaude...des coussins...en plumes...beaucoup de coussins...beaucoup de plumes...des draps de satins...quelques bougies bien disposées créant un éclairage tamisé...une bulle en dehors du monde...le silence...le confort...la douceur...une odeur de lilas fraichement ceuilli embaume toute la pièce...

Deux corps nus, allongés...deux corps de femmes...des jambes qui s'enserrent les unes aux autres...mélangées...donnant l'impression de ne former qu'un seul être...Un doigt qui descend, tendu, le long de la colonne...au ralenti...descend...jusqu'à atteindre l'orée des fesses puis la main entière qui remonte...les 5 doigts à peine tendus, écartés, qui caresse tendrement...Une bouche dans le cou, Karen lèche derrière l'oreille...discrètement comme pour ne pas déranger...la langue qui lentement descend...qui embrasse, les lèvres humides, cette peau sucrée...la main court à présent le long des hanches jusqu'au aisselles parfaitement nettes...se veut frôlante encore et toujours telle une plume...remonte et descend...

La main de l'autre dans ses cheveux...qui caresse...rapproche d'elle le visage amoureux...un baiser...délicat...une langue qui goûte une lèvre...s'en délecte...

Deux langues qui se touchent...deux ventres qui frissonnent...à l'unisson...le son d'une harpe délicate dont on frôle les cordes habilement...les doigts de Karen qui effleurent un sein...timidement...le bout du doigt humide qui tourne sur le bout du mamelons durcis...une bouche tiède qui l'emballe...une langue qui s'agite...de bout en bout les corps se touchent...

Un genou qui se plie...qui monte frôler une fente humide...la femme qui coule, la femme qui perle, contre l'autre qui la caresse...une perle...qui évoque...la rareté de l'instant...particulier...deux femmes s'aiment à l'abri des regards indiscrets...seules au monde...dans les nuages...la tête dans les nuages...Karen rêve...Karen est trempée...

Un tableau rare...tout un art...la femme...la Femme...la femme est belle...câline...féline...Karen descend le long de son ventre...la femme se couche sur le dos...pour mieux savourer...la main...les doigts...un bras sous la nuque...l'autre main sur un sein...l'enrobe...l'englobe...dans la chaleur de la paume...appuie légèrement...le téton passe entre deux doigts...divine...la femme est divine sous l'effet du plaisir...Karen caresse son pubis...glisse ses doigts dans le petit triangle de poil qui surplombe les lèvres...pas d'indécence dans le geste...juste une légère caresse...les doigts atteignent les lèvres...l'index passe le long de la fente...chaude...humide...remonte et glisse...suis le mouvement de ce corps...le doigt suis le chemin du désir...il monte...il s'enfonce...drôle de sensation...les chairs chaudes et gonflées...la moiteur...indescriptible...un nid douillet...le doigt voyage...va et vient dans le vagin...faisant couler encore plus...le doigt suis les mouvement du muscle...relâché le doigt court plus vite...et ralentis quand le muscle se tend...le doigt remonte à présent titiller le clitoris en berne...pas trop fort, pas trop vite...en souplesse le faire gonfler...voir s'agiter le corps qui rythme la cadence sans trop d'effort...le corps désireux de cette bouche qui descend...La langue qui se pose en bas de la vulve, qui remonte la fente comme le doigt avant elle...la tiédeur qui enrobe le sexe chaud...qui le protège de l'air ambiant...la langue bienfaitrice qui s'immisce entre les lèvres...et les lèvres de la bouche qui se colle contre la chair...la langue qui lape l'entrée vaginale...qui va et vient imitant très bien...une envie qui frappe à la porte tel un god...La langue remonte et poursuit son chemin vers un clitoris laissé à l'abandon...la bouche le réchauffe de son souffle ardent...celle qui opère est la proie d'une forte fièvre...passionnée elle suce délicatement ce bouton tendre et charnel qui inspire ses mouvements...la langue se délecte de sentir se mouvoir l'objet de ses attentions sous ses lapements insistants...deux doigts à présent entre en mouvements dans les reins cambrés de la belle gémissante...les mains posées sur la tête de l'autre, caressant ses cheveux comme pour la remercier de ses bienfaits...et la langue en mouvement, les lèvres toujours posées...la chatte qui ruissèle...et la demoiselle...elle se tord sans un bruit...ses mains empoignent les draps du lit...elle se tend sous la bouche salvatrice...elle jaillit sur les doigts attentionnés...coulant de plus belle...oh qu'elle est belle...

Harmonie...tout n'est qu'harmonie dans leurs caresses mutuelles...Karen se réveille

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(celui-ci est une dédicace particulière à Loverain...merci pour ton inspiration)

@ propos du 43 : cette difficulté relative à jouir, cette presque souffrance pour y arriver parfois, dans la lenteur... Ca me parle.

Kireseth a écrit :@ propos du 43 : cette difficulté relative à jouir, cette presque souffrance pour y arriver parfois, dans la lenteur... Ca me parle.

Oh Dames Kirès

Trop trop contente que tu soit passée

Merci

(et sinon oui j'doit pas être la seule )

Misslililove a écrit :
Oh Dames Kirès

Trop trop contente que tu soit passée

Merci

(et sinon oui j'doit pas être la seule )

clairement pas la seule, tu sais bien que je suis dans le même cas, voire encore plus gravement atteinte

Ahhhhh...

43 Merveilleux. J'adore. De toute beauté. Bravo.

44 Oh... là alors... Tu es une friponne ! Je n'ai pas pu aller jusqu'au bout sans (mon kilt est ruiné et la moitié de mon siège aussi)
Merci Miss. Merci du fond du cœur pour ce morceau de délicatesse, de sensibilité, de plaisir que j'ai du lire en deux fois et les deux fois.... bref... je ne regrette pas. Je ne regrette que de devoir nettoyer les dégâts pour que ça ne se voit pas trop (je suis quand même à la Fac hein? faut pas l'oublier.... )

Merci Miss. Merci.

Loverain a écrit :Ahhhhh...

43 Merveilleux. J'adore. De toute beauté. Bravo.

44 Oh... là alors... Tu es une friponne ! Je n'ai pas pu aller jusqu'au bout sans (mon kilt est ruiné et la moitié de mon siège aussi)
Merci Miss. Merci du fond du cœur pour ce morceau de délicatesse, de sensibilité, de plaisir que j'ai du lire en deux fois et les deux fois.... bref... je ne regrette pas. Je ne regrette que de devoir nettoyer les dégâts pour que ça ne se voit pas trop (je suis quand même à la Fac hein? faut pas l'oublier.... )

Merci Miss. Merci.

C'était ma p'tite vengeance perso

Misslililove a écrit :
C'était ma p'tite vengeance perso

Très réussie en tout cas.
Je suis encore en train de nettoyer.
Je hais les sièges en tissu. La moleskine se nettoie plus facilement ! Grrrrr

Sans compter que je vais devoir en trouver un autre le temps qu'il sèche... C'est malin ça... !!!

Tu ne perds rien pour attendre toi !

En attendant, tu as vraiment un don pour l'écriture. Extrêmement moderne comme style. C'est pourtant difficile d’écrire comme ça. Bravo et encore Bravo !

Loverain a écrit :
Tu ne perds rien pour attendre toi !

Ah mais j'attend que ça

Loverain a écrit :En attendant, tu as vraiment un don pour l'écriture. Extrêmement moderne comme style. C'est pourtant difficile d’écrire comme ça. Bravo et encore Bravo !

Merciiiiiiiiiii