Re: Secret de famille
Publié : 07 septembre 2011, 23:04
Propos de Sabine ma femme
Propos de Magalie ma belle sœur
Propos de Jacques
Mes pensées
Propos de Suzanne Ma belle mère
Propos de Charlotte
Propos de Lucie fille de Charlotte
Propos de Louise petite fille de Charlotte
66)
Elle me donne presque l’impression d’une mante religieuse attendant son mâle, pour le dévorer, tant ses yeux ne me lâchent pas, tant ils me dévorent en ce moment.
Je m’allonge à côté d’elle la prend dans mes bras. Elle pose sa tête sur mon épaule.
On se repose un peu mon amour, on s’est quand même un peu dépenser aujourd’hui, presque autant que cette semaine.
Elle rabat le drap sur nous, sa main se pose sur mon sexe, elle le prend délicatement entre ses doigts. Nous nous endormons, combler d’amour.
-/-
Je me réveille, je voie la puce, ma petite puce, qui est sur le côté, la tête sur sa main, en train de me regarder, les yeux humides.
Bonjour mon ange, bonjour mon amour.
Je lui tend les bras, elle se jette dans mes bras, je sens des larmes qui coulent sur mes joues pendant que nos lèvres se joignent dans un adorable baiser. Ma main caresse ses cheveux, descend le long de son dos, caresse ses fesses.
J’embrasse, ses joues, ses yeux, ne peut me retenir de l’embrasser, de la dévorer, de la couvrir de baisers, de me repaitre de sa peau, de son gout, de son odeur. Je sens ses larmes se calmer, son corps glisse sur moi, je sens sa poitrine qui se gonfle doucement, elle a l’air de se détendre, de se reprendre.
Mon amour je t’aime tant, je t’aime tout simplement, je t’aime comme un ado, comme un collégien qui aime pour la première fois.
Tu m’as fait redécouvrir une partie de moi qui était cachée, qui était enfouie, une part de moi qui m’effraie, mais bon sang que cela fait du bien.
Elle me souri tristement, m’embrasse, ses doigts caressent mes tempes en même temps, comme pour me relaxer.
Je t’aime, mais en te regardant dormir, avant, je me disais, que d’ici deux jours je me réveillerais seule, sans toi, sans mon amour a mes côtés, que toi tu seras dans les bras de ta femme, dans les bras de ma sœur.
Mes doigts caressent ses flancs, caressent ses fesses. Je la voie, je la sens frissonner.
Ma chérie, je t’aime, j’aime ta sœur, tu le sais. Je vous aime toutes les deux. Je ne veux pas que vous souffriez, je voudrais tellement que tout soit plus simple.
Nous avons, fait des choix, plutôt nos choix s’imposent à nous, il nous faut, il nous faudra les assumer.
Par moment ce sera dur, se sera douloureux, autant pour toi que pour moi, mon amour, autant pour l’un, que pour l’autre.
Elle me regarde me souri, elle m’embrasse dans le cou, sa bouche se fait gourmande, se fait dévoreuse. Elle descend le long de mon corps s’arrête brièvement sur mon nombril. Mon sexe qui s’est redressé, tout comme moi a envie de cette bouche gourmande qui se rapproche. Il bat doucement contre ses seins, se frotte à la peau si douce, si fragile de sa poitrine. Elle s’agenouille entre mes cuisses.
Tu es en forme ce matin mon chéri. Au faite, on est bien le matin ?
Elle regarde ma montre, sourie, sa main caresse ma doucement ma hampe, comme par inadvertance.
Je vais sous la douche, tu commandes le petit déjeuner et tu me rejoints mon amour.
Elle se penche, son regard ne me lâche pas. Ses lèvres s’approchent doucement de mon sexe qui frétille dan sa main. Mon bassin se relève, pour approcher plus vite, me rapprocher plus vite de ses lèvres qui tardent tant à me prendre en bouche. Elle sourie, embrasse mon sexe, se lève.
Ne soit pas si presser mon amour, tu en as envie, moi aussi, mais chaque chose en son temps.
Je regarde ma montre il est 8h00, je téléphone, et commande le petit déjeuner, du même style que hier matin pour 8h45.
Je me dirige vers la salle de bain, j’entrevoie Magalie qui me tourne le dos. Je rentre discrètement dans la douche, me colle à ma puce, mes mains empaument ses seins.
J’embrasse sa nuque, ses mains se plaquent sur les miennes, les dirigeants doucement vers son ventre.
Elle pose sa tête sur mon épaule, me regarde, elle exprime une telle tendresse, un tel amour dans son regard. Je souri, l’embrasse tendrement, tout en la serrant contre moi, J’aime tant sentir son corps contre le mien.
On se lave, on petit déjeune, et on va faire des courses mon amour. En passant avant-hier j’ai vue deux ou trois magasins où il y a de belles choses. Et il nous faut reprendre des forces, s’il ne tenait qu’à moi, nous passerions toute la journée au lit, mais, il faut aussi profiter du reste.
Elle se retourne dans mes bras, en souriant, on se lave, tendrement sensuellement. J’ai l’impression que nous voulons profiter du corps de l’autre, que nos mains veulent les caresser, qu’elles ne se repaissent pas de les toucher, de les caresser.
Magalie sort de la douche, me tend un drap de bain, commence doucement a me sécher. Je fais de même.
Nous entendons toquer à la porte, nous enroulons les draps de bains autour de nos corps, Magalie ouvre la porte. Les serveuses entrent avec les plateaux, la même profusion de nourriture que hier. Elles ressortent en souriant, cela fait deux jours pour ainsi dire, que nous ne sommes pas sortis de la chambre.
J’écarte une chaise Magalie s’assoie. Je m’assieds en face d’elle, lui sert un café, nous dévorons, pour ne pas changer.
Heureusement que nous n’avons pas tous les jours de pareils petits déjeuners, je deviendrais énorme. Tu me diras, que notre gymnastique presque intensive, me met en appétit, je dois le reconnaitre.
Nous finissons de le petit déjeuner, je me lève tend les mains à ma puce qui les prends et se lève, je ne sais pourquoi mais l’envie de l’embrasser me prend. Elle se colle à moi, nos serviettes tombent au sol, nos corps se collent, nos mains caressent nos corps, nos lèvres se retrouvent, nos langues se cherchent, se caressent sensuellement, doucement.
On s’habille mon amour, on va prendre un peut l’air, on va devenir des ermites sinon. Je suis d’accord, j’adore passer mon temps au lit avec toi, mais il faut aussi que l’on se ventile un peut.
Nous nous habillons, nous sortons de l’hôtel et prenons le véhicule.
Tu peux prendre le chemin du chantier, j’ai repéré deux boutiques avec des choses magnifiques.
A un feu rouge, elle se fait toute câline, me regarde avec ses yeux complètement énamourés.
Juste une petite question, mon adorable patron pourrait-il me faire une petite avance, je n’ai que des francs sur moi.
Je rigole, j’attendais sa demande, sachant qu’elle n’a pas de DM sur elle.
Elle me montre un magasin de chaussures. Je me gare. Magalie est excitée comme une puce. Je lui tend une liasse de DM.
Je reviens rapidement, j’ai une ou deux courses a faire, j’en ai pour une heure maximum.
Sans lui laisser le temps de répondre, je parts. Je m’arrête dans la bijouterie, où régulièrement je fais faire nos bijoux. J’achète un chainette en or, et je récupère le napoléon que j’ai fait monté en pendentif pour Sabine. Je fais faire deux paquets cadeaux.
Je retourne au magasin, ou Magalie est en train de faire tourner en bourrique les vendeuses. Elle essaye des chaussures, il y a je ne sais combien de boites ouvertes devant elle. Je rigole, devant la mine déconfite des vendeuses.
Ma puce tu as une heure, après je te laisse et tu te débrouilles pour retourner à l’hôtel.
Elle se décide pour une paire de dockers, et une paire de talons aiguilles, elle est choux avec son jeans qui est trop fois trop large et ses talons aiguilles. Je me retiens de rire. Elle fait un tour dans le magasin, je retrouve ma puce, ma Magalie, la belle plante qui se lâche dans sa démarche. J’ai l’impression qu’elle a complètement intégré cette façon de marcher. Je voie un client se prendre un coup de coude dans les côtés par la femme qui l’accompagne. Elle revient vers moi, elle accentue volontairement le chaloupé de sa démarche, tout en me fixant droit dans les yeux. Bon sang, rien que de la voir comme cela, j’ai envie d’elle. Elle s’arrête en face de moi, m’embrasse furtivement, en souriant. Elle me montre un sac à main.
Il plairait à Sabine, il irait bien avec un de ses ensembles.
Tu fais comme tu penses, ma chérie.
Elle fait emballer le sac dans un paquet cadeau.
Je paie la moitié, tu ne vas pas dépenser tout l’argent que tu n’as pas encore gagné.
Elle me sourit, acquiesce de la tête. Au passage en caisse, elle sort son argent, je règle la moitié du montant, elle me regarde surprise.
Je participe financièrement, quand j’ai dit je paie la moitié, je pensais au total de tout tes achats ma puce, c’est normal pour moi, ma chérie.
Elle me saute au cou, m’embrasse, si nous n’étions pas dans le magasin, je pense que je serais déjà complètement nu, vue comment elle est excitée. Je voie les vendeuses qui nous regardent, surprises. Je les entends penser, je lis dans leurs yeux, « Ah ces Français !!! » Vue la réputation des français, cela est tellement logique.
Nous sortons du magasin, déposons les sacs dans le fourgon, Magalie a gardé ses talons aiguilles. Elle est à quelques mètres devant moi, je la voie marcher, l’admire, elle refait comme le premier jour dans la galerie marchande, tous les hommes que nous croisons, se retournent sur son passage.
Deux jeunes de son âge, s’arrêtent, se retournent, la siffle. Elle s’arrête, fait demi-tour, passe entre eux en souriant, sous leur regard stupéfaits, elle passe ses bras autour de mon cou, et m’embrasse violemment.
Alors mon amour, comment se comporte ta femelle, comment se comporte ton amante. Je les allume assez ?
Elle ne me laisse pas le temps de répondre, se retourne, passe son bras sous le mien, elle rejette encore plus les épaules en arrière, pour mieux exposer sa poitrine qui pointe sous son teeshirt, trois fois trop grand. Nous passons devant les deux jeunes qui n’en reviennent toujours pas.
Nous arrêtons devant une baraque à frittes, et mangeons une « Curry Wurst, mit Fritten. » Nous déambulons dans les rues, nous passons devant un magasin. Sans me laisser le temps de réfléchir, Magalie m’entraine à l’intérieur. Elle va voir une vendeuse, qui revient avec elle, elle nous entraine à sa suite, vers le rayon des pulls.
J’ai envie de t’offrir une chemise ou un pull, à toi mon amant, à toi mon homme. Ce n‘est pas la saison, mais il y a un pull Irlandais en vitrine qui est magnifique.
La vendeuse revient avec le modèle que Magalie lui a montré. Il est magnifique. Je l’essaie.
Superbe mon amour. Il te va à merveille.
Je l’enlève, en même temps que mes bras redescendent, j’attrape ma puce, et l’embrasse. Elle à l’air si heureuse. Nous nous dirigeons vers la caisse, elle se retourne, me fait comprendre de ne pas m’approcher. Je souri, me dirige vers la sortie du magasin, où je l’attends. Elle arrive toute guillerette, avec son paquet sous le bras.
Mon premier salaire, le premier cadeau pour mon amant, pour l’homme a qui je donnerais ma fleur pour la première fois, pour l’homme que j’aime. Elle me tend le paquet, elle a presque les larmes aux yeux.
Je la sers contre moi, inconsciemment je suis émue. Est-ce de ce geste qui pourrais sembler si anodin, ou est ce, ses mots, sa déclaration d’amour qu’elle vient de faire.
Je passe mon bras sur son épaule, elle prend ma main dans la sienne, nous sortons. Nous nous promenons, nous flânons, j’apprécie de me promener avec ma petite puce collée contre moi. Ma petite puce, qui tout comme moi, affiche ici devant tout le monde, l’amour que nous avons l’un pour l’autre sans nous cacher.
Nous nous asseyons sur un banc, dans un parc. Je regarde discrètement ma puce, elle rayonne de bonheur. Elle me donne l’impression de se sentir libre, libre de profiter, libre de montrer son amour, libre de faire ce qu’elle veut, sans l’appréhension que quelqu’un de nos connaissances ne nous surprenne. Elle s’allonge sur le banc, pose sa tête sur ma cuisse. Elle prend ma main entre les siennes, les posent sur son ventre. Je la sens qui s’endort. Je ne bouge plus.
Je dois m’être endormi aussi, je regarde ma montre il est vingt et une heures. La puce dort toujours. Je me penche, l’embrasse doucement, elle remue, ses mains qui en dormant ont lâchée la mienne, me caresse les joues. Elle s’assied, s’étire comme une chatte qu’elle est.
J’ai dormi comme un gros bébé que je suis mon amour. On rentre, j’ai faim, je meurt de faim mon chéri.
Elle souri en disant cela. Nous nous levons, et nous dirigeons tranquillement vers l’endroit où le fourgon est garé. Nous rentrons à l’hôtel, pendant que Magalie va ranger les paquets, dans la chambre, je vais m’installer à une table, dans un coin du restaurant. Je cache le paquet avec la chainette en or dans sa serviette, qui est roulée sur son assiette. Elle revient avec sa démarche qui me provoque une poussée d’adrénaline, comme à chaque fois. En s’asseyant elle se penche et m’embrasse. Elle prend sa serviette sent le paquet, me regarde. Elle déplie la serviette, voie le petit paquet, commence à papilloter des yeux.
Mon dieu que j’aime la voir quand elle comme cela, nature, presque candide.
Elle ouvre fébrilement le paquet. Voie la chainette, me regarde, je me lève, prends la chainette qu’elle me tend, la lui passe autour du cou.
Un modeste cadeau pour une femme que j’aime, plus que ma vie.
En même temps je l’embrasse dans la nuque, elle gémit de plaisir. Je me rassies en face d’elle, ses doigts jouent avec la chainette, elle me regarde, je me noie dans son regard. Je réalise que la serveuse est là, depuis un moment, nous regardant, son regard passant de l’un à l’autre.
Ma puce tu manges quoi ?
Comme toi mon chéri.
Je commande des escalopes de veaux aux champignons, avec des légumes.
Propos de Magalie ma belle sœur
Propos de Jacques
Mes pensées
Propos de Suzanne Ma belle mère
Propos de Charlotte
Propos de Lucie fille de Charlotte
Propos de Louise petite fille de Charlotte
66)
Elle me donne presque l’impression d’une mante religieuse attendant son mâle, pour le dévorer, tant ses yeux ne me lâchent pas, tant ils me dévorent en ce moment.
Je m’allonge à côté d’elle la prend dans mes bras. Elle pose sa tête sur mon épaule.
On se repose un peu mon amour, on s’est quand même un peu dépenser aujourd’hui, presque autant que cette semaine.
Elle rabat le drap sur nous, sa main se pose sur mon sexe, elle le prend délicatement entre ses doigts. Nous nous endormons, combler d’amour.
-/-
Je me réveille, je voie la puce, ma petite puce, qui est sur le côté, la tête sur sa main, en train de me regarder, les yeux humides.
Bonjour mon ange, bonjour mon amour.
Je lui tend les bras, elle se jette dans mes bras, je sens des larmes qui coulent sur mes joues pendant que nos lèvres se joignent dans un adorable baiser. Ma main caresse ses cheveux, descend le long de son dos, caresse ses fesses.
J’embrasse, ses joues, ses yeux, ne peut me retenir de l’embrasser, de la dévorer, de la couvrir de baisers, de me repaitre de sa peau, de son gout, de son odeur. Je sens ses larmes se calmer, son corps glisse sur moi, je sens sa poitrine qui se gonfle doucement, elle a l’air de se détendre, de se reprendre.
Mon amour je t’aime tant, je t’aime tout simplement, je t’aime comme un ado, comme un collégien qui aime pour la première fois.
Tu m’as fait redécouvrir une partie de moi qui était cachée, qui était enfouie, une part de moi qui m’effraie, mais bon sang que cela fait du bien.
Elle me souri tristement, m’embrasse, ses doigts caressent mes tempes en même temps, comme pour me relaxer.
Je t’aime, mais en te regardant dormir, avant, je me disais, que d’ici deux jours je me réveillerais seule, sans toi, sans mon amour a mes côtés, que toi tu seras dans les bras de ta femme, dans les bras de ma sœur.
Mes doigts caressent ses flancs, caressent ses fesses. Je la voie, je la sens frissonner.
Ma chérie, je t’aime, j’aime ta sœur, tu le sais. Je vous aime toutes les deux. Je ne veux pas que vous souffriez, je voudrais tellement que tout soit plus simple.
Nous avons, fait des choix, plutôt nos choix s’imposent à nous, il nous faut, il nous faudra les assumer.
Par moment ce sera dur, se sera douloureux, autant pour toi que pour moi, mon amour, autant pour l’un, que pour l’autre.
Elle me regarde me souri, elle m’embrasse dans le cou, sa bouche se fait gourmande, se fait dévoreuse. Elle descend le long de mon corps s’arrête brièvement sur mon nombril. Mon sexe qui s’est redressé, tout comme moi a envie de cette bouche gourmande qui se rapproche. Il bat doucement contre ses seins, se frotte à la peau si douce, si fragile de sa poitrine. Elle s’agenouille entre mes cuisses.
Tu es en forme ce matin mon chéri. Au faite, on est bien le matin ?
Elle regarde ma montre, sourie, sa main caresse ma doucement ma hampe, comme par inadvertance.
Je vais sous la douche, tu commandes le petit déjeuner et tu me rejoints mon amour.
Elle se penche, son regard ne me lâche pas. Ses lèvres s’approchent doucement de mon sexe qui frétille dan sa main. Mon bassin se relève, pour approcher plus vite, me rapprocher plus vite de ses lèvres qui tardent tant à me prendre en bouche. Elle sourie, embrasse mon sexe, se lève.
Ne soit pas si presser mon amour, tu en as envie, moi aussi, mais chaque chose en son temps.
Je regarde ma montre il est 8h00, je téléphone, et commande le petit déjeuner, du même style que hier matin pour 8h45.
Je me dirige vers la salle de bain, j’entrevoie Magalie qui me tourne le dos. Je rentre discrètement dans la douche, me colle à ma puce, mes mains empaument ses seins.
J’embrasse sa nuque, ses mains se plaquent sur les miennes, les dirigeants doucement vers son ventre.
Elle pose sa tête sur mon épaule, me regarde, elle exprime une telle tendresse, un tel amour dans son regard. Je souri, l’embrasse tendrement, tout en la serrant contre moi, J’aime tant sentir son corps contre le mien.
On se lave, on petit déjeune, et on va faire des courses mon amour. En passant avant-hier j’ai vue deux ou trois magasins où il y a de belles choses. Et il nous faut reprendre des forces, s’il ne tenait qu’à moi, nous passerions toute la journée au lit, mais, il faut aussi profiter du reste.
Elle se retourne dans mes bras, en souriant, on se lave, tendrement sensuellement. J’ai l’impression que nous voulons profiter du corps de l’autre, que nos mains veulent les caresser, qu’elles ne se repaissent pas de les toucher, de les caresser.
Magalie sort de la douche, me tend un drap de bain, commence doucement a me sécher. Je fais de même.
Nous entendons toquer à la porte, nous enroulons les draps de bains autour de nos corps, Magalie ouvre la porte. Les serveuses entrent avec les plateaux, la même profusion de nourriture que hier. Elles ressortent en souriant, cela fait deux jours pour ainsi dire, que nous ne sommes pas sortis de la chambre.
J’écarte une chaise Magalie s’assoie. Je m’assieds en face d’elle, lui sert un café, nous dévorons, pour ne pas changer.
Heureusement que nous n’avons pas tous les jours de pareils petits déjeuners, je deviendrais énorme. Tu me diras, que notre gymnastique presque intensive, me met en appétit, je dois le reconnaitre.
Nous finissons de le petit déjeuner, je me lève tend les mains à ma puce qui les prends et se lève, je ne sais pourquoi mais l’envie de l’embrasser me prend. Elle se colle à moi, nos serviettes tombent au sol, nos corps se collent, nos mains caressent nos corps, nos lèvres se retrouvent, nos langues se cherchent, se caressent sensuellement, doucement.
On s’habille mon amour, on va prendre un peut l’air, on va devenir des ermites sinon. Je suis d’accord, j’adore passer mon temps au lit avec toi, mais il faut aussi que l’on se ventile un peut.
Nous nous habillons, nous sortons de l’hôtel et prenons le véhicule.
Tu peux prendre le chemin du chantier, j’ai repéré deux boutiques avec des choses magnifiques.
A un feu rouge, elle se fait toute câline, me regarde avec ses yeux complètement énamourés.
Juste une petite question, mon adorable patron pourrait-il me faire une petite avance, je n’ai que des francs sur moi.
Je rigole, j’attendais sa demande, sachant qu’elle n’a pas de DM sur elle.
Elle me montre un magasin de chaussures. Je me gare. Magalie est excitée comme une puce. Je lui tend une liasse de DM.
Je reviens rapidement, j’ai une ou deux courses a faire, j’en ai pour une heure maximum.
Sans lui laisser le temps de répondre, je parts. Je m’arrête dans la bijouterie, où régulièrement je fais faire nos bijoux. J’achète un chainette en or, et je récupère le napoléon que j’ai fait monté en pendentif pour Sabine. Je fais faire deux paquets cadeaux.
Je retourne au magasin, ou Magalie est en train de faire tourner en bourrique les vendeuses. Elle essaye des chaussures, il y a je ne sais combien de boites ouvertes devant elle. Je rigole, devant la mine déconfite des vendeuses.
Ma puce tu as une heure, après je te laisse et tu te débrouilles pour retourner à l’hôtel.
Elle se décide pour une paire de dockers, et une paire de talons aiguilles, elle est choux avec son jeans qui est trop fois trop large et ses talons aiguilles. Je me retiens de rire. Elle fait un tour dans le magasin, je retrouve ma puce, ma Magalie, la belle plante qui se lâche dans sa démarche. J’ai l’impression qu’elle a complètement intégré cette façon de marcher. Je voie un client se prendre un coup de coude dans les côtés par la femme qui l’accompagne. Elle revient vers moi, elle accentue volontairement le chaloupé de sa démarche, tout en me fixant droit dans les yeux. Bon sang, rien que de la voir comme cela, j’ai envie d’elle. Elle s’arrête en face de moi, m’embrasse furtivement, en souriant. Elle me montre un sac à main.
Il plairait à Sabine, il irait bien avec un de ses ensembles.
Tu fais comme tu penses, ma chérie.
Elle fait emballer le sac dans un paquet cadeau.
Je paie la moitié, tu ne vas pas dépenser tout l’argent que tu n’as pas encore gagné.
Elle me sourit, acquiesce de la tête. Au passage en caisse, elle sort son argent, je règle la moitié du montant, elle me regarde surprise.
Je participe financièrement, quand j’ai dit je paie la moitié, je pensais au total de tout tes achats ma puce, c’est normal pour moi, ma chérie.
Elle me saute au cou, m’embrasse, si nous n’étions pas dans le magasin, je pense que je serais déjà complètement nu, vue comment elle est excitée. Je voie les vendeuses qui nous regardent, surprises. Je les entends penser, je lis dans leurs yeux, « Ah ces Français !!! » Vue la réputation des français, cela est tellement logique.
Nous sortons du magasin, déposons les sacs dans le fourgon, Magalie a gardé ses talons aiguilles. Elle est à quelques mètres devant moi, je la voie marcher, l’admire, elle refait comme le premier jour dans la galerie marchande, tous les hommes que nous croisons, se retournent sur son passage.
Deux jeunes de son âge, s’arrêtent, se retournent, la siffle. Elle s’arrête, fait demi-tour, passe entre eux en souriant, sous leur regard stupéfaits, elle passe ses bras autour de mon cou, et m’embrasse violemment.
Alors mon amour, comment se comporte ta femelle, comment se comporte ton amante. Je les allume assez ?
Elle ne me laisse pas le temps de répondre, se retourne, passe son bras sous le mien, elle rejette encore plus les épaules en arrière, pour mieux exposer sa poitrine qui pointe sous son teeshirt, trois fois trop grand. Nous passons devant les deux jeunes qui n’en reviennent toujours pas.
Nous arrêtons devant une baraque à frittes, et mangeons une « Curry Wurst, mit Fritten. » Nous déambulons dans les rues, nous passons devant un magasin. Sans me laisser le temps de réfléchir, Magalie m’entraine à l’intérieur. Elle va voir une vendeuse, qui revient avec elle, elle nous entraine à sa suite, vers le rayon des pulls.
J’ai envie de t’offrir une chemise ou un pull, à toi mon amant, à toi mon homme. Ce n‘est pas la saison, mais il y a un pull Irlandais en vitrine qui est magnifique.
La vendeuse revient avec le modèle que Magalie lui a montré. Il est magnifique. Je l’essaie.
Superbe mon amour. Il te va à merveille.
Je l’enlève, en même temps que mes bras redescendent, j’attrape ma puce, et l’embrasse. Elle à l’air si heureuse. Nous nous dirigeons vers la caisse, elle se retourne, me fait comprendre de ne pas m’approcher. Je souri, me dirige vers la sortie du magasin, où je l’attends. Elle arrive toute guillerette, avec son paquet sous le bras.
Mon premier salaire, le premier cadeau pour mon amant, pour l’homme a qui je donnerais ma fleur pour la première fois, pour l’homme que j’aime. Elle me tend le paquet, elle a presque les larmes aux yeux.
Je la sers contre moi, inconsciemment je suis émue. Est-ce de ce geste qui pourrais sembler si anodin, ou est ce, ses mots, sa déclaration d’amour qu’elle vient de faire.
Je passe mon bras sur son épaule, elle prend ma main dans la sienne, nous sortons. Nous nous promenons, nous flânons, j’apprécie de me promener avec ma petite puce collée contre moi. Ma petite puce, qui tout comme moi, affiche ici devant tout le monde, l’amour que nous avons l’un pour l’autre sans nous cacher.
Nous nous asseyons sur un banc, dans un parc. Je regarde discrètement ma puce, elle rayonne de bonheur. Elle me donne l’impression de se sentir libre, libre de profiter, libre de montrer son amour, libre de faire ce qu’elle veut, sans l’appréhension que quelqu’un de nos connaissances ne nous surprenne. Elle s’allonge sur le banc, pose sa tête sur ma cuisse. Elle prend ma main entre les siennes, les posent sur son ventre. Je la sens qui s’endort. Je ne bouge plus.
Je dois m’être endormi aussi, je regarde ma montre il est vingt et une heures. La puce dort toujours. Je me penche, l’embrasse doucement, elle remue, ses mains qui en dormant ont lâchée la mienne, me caresse les joues. Elle s’assied, s’étire comme une chatte qu’elle est.
J’ai dormi comme un gros bébé que je suis mon amour. On rentre, j’ai faim, je meurt de faim mon chéri.
Elle souri en disant cela. Nous nous levons, et nous dirigeons tranquillement vers l’endroit où le fourgon est garé. Nous rentrons à l’hôtel, pendant que Magalie va ranger les paquets, dans la chambre, je vais m’installer à une table, dans un coin du restaurant. Je cache le paquet avec la chainette en or dans sa serviette, qui est roulée sur son assiette. Elle revient avec sa démarche qui me provoque une poussée d’adrénaline, comme à chaque fois. En s’asseyant elle se penche et m’embrasse. Elle prend sa serviette sent le paquet, me regarde. Elle déplie la serviette, voie le petit paquet, commence à papilloter des yeux.
Mon dieu que j’aime la voir quand elle comme cela, nature, presque candide.
Elle ouvre fébrilement le paquet. Voie la chainette, me regarde, je me lève, prends la chainette qu’elle me tend, la lui passe autour du cou.
Un modeste cadeau pour une femme que j’aime, plus que ma vie.
En même temps je l’embrasse dans la nuque, elle gémit de plaisir. Je me rassies en face d’elle, ses doigts jouent avec la chainette, elle me regarde, je me noie dans son regard. Je réalise que la serveuse est là, depuis un moment, nous regardant, son regard passant de l’un à l’autre.
Ma puce tu manges quoi ?
Comme toi mon chéri.
Je commande des escalopes de veaux aux champignons, avec des légumes.